Lexique

anachorète : moine ou ermite, vivant dans la solitude, par opposition à cénobite, qui vit en communauté.

ascète : Personne qui se consacre aux exercices de la vie spirituelle et qui se mortifie le corps (en particulier avant l'institution des monastères.

BRANCHE : Fragment d'une filiation générale issue d'une même souche. Il y a autant de branches dans une famille qu'il y a de personnes ayant une postérité mâle.

CAREME: Temps de pénitence imposé aux fidèles de l'Eglise catholique pendant une durée de 45 jours avant pâques.

CASUAL: Somme devant être payer à l'église lors des baptêmes, mariages ou sépultures. Ces sommes furent pendant longtemps imposées par les curés même si officiellement les sommes étaient laissées à l'appréciation des fidèles.

CEREMONIE SOUS LA NAPPE : Cérémonie par laquelle un couple qui avait un ou plusieurs enfants naturels se présentait à l'église pour régulariser sa situation, légitimait l'enfant au cours de la messe de mariage en tenant l'enfant recouvert d'un voile.

CEREMONIE SOUS LE VOILE : Cérémonie par laquelle un couple qui avait un ou plusieurs enfants naturels se présentait à l'église pour régulariser sa situation, légitimait l'enfant au cours de la messe de mariage en tenant l'enfant recouvert d'un voile.

COGNAT: Parent par le sang en lignée maternelle.

COLLATÉRAL: Parent issu d'un ascendant commun mais appartenant à une autre branche, hors de l'ascendance directe.

COMMÈRE: Marraine.

COMMUNIER (E): Fils, frère, fille, sœur... vivant dans la même communauté familiale, en indivision, et en général sous le même toit.

COMPÈRE: Parrain.

COUSIN ISSU DE GERMAIN: Personne ayant un arrière-grand-père commun ou une arrière-grand-mère. On dit aussi petit cousin ou petite cousine.

CURATEUR: Personne, en principe de la famille, chargée de la protection des intérêts matériels d'un mineur orphelin, ou nommé en cas d'absence du père ou de succession vacante.

DATE Ca. : Aux environs de ... Indique une date approximative.

DEGRÉ: Différence de génération qui sépare des parents consanguins ou par alliance. On dit cousin au 2ème et 3ème degré par exemple.

DELAISSEE: s. f. Veuve. C'est proprement le participe passif du verbe délaisser pris dans le sens " d'abandonner. "

DENNE: le STERE (de bois par exemple)

CÔTE DE L'ÉPÎTRE : Côté droit de l'Eglise par rapport aux assistants, parce que l'épitre se lit de ce côté (épitre = morceau emprunté aux Epîtres des Apôtres ou à quelque autre des livres saints, qui se lit ou qui se chante à la messe avant l'Evangile.

FOUAGE: subst. masc. Droit qui est dû en quelques endroits au Roy, à un Seigneur sur chaque feu, maison ou famille. On l'appelle, fournage, à cause du fourneau & cheminée. La première fois qu'on s'est servi de ce mot de fouage, fut pour signifier un impôt que Charles V. en l'an 1379 leva sur chaque feu pour un an seulement, qui estoit d'un franc. Charles VI. en 1388. l'augmenta sous le même nom : & depuis Charles VII le rendit perpétuel, & on l'appela taille. On l'a appellé en Latin "focagium prosingulis focis". On l'a dit aussi en quelques Provinces, du droit de chauffage dans un bois.

hagiographie : Science qui concerne la vie des saints.

IMPLEXE: Une même personne peut figurer à plusieurs reprises dans une ascendance et par conséquence apparaître à plusieurs reprises dans les branches d'un arbre généalogique. Ce phénomène est dû à des mariages consanguins.

IMPOSITION DE NOM : Action de donner, d'assigner un nom lors de la cérémonie du baptême.

LUTRIN :Pupitre élevé, placé dans le chœur d'une église pour recevoir les livres sur lesquels les chantres chantent l'office.

MONNOYAGE: subst. masc. Action de faire de la monnoye, & le droit qu'on prend pour la façon sur la fonte de la monnoye. Le Prince prend le droit de Seigneuriage, & de Monnoyage. Il y a eu aussi un droit de Monneage qu'on payoit autrefois au Duc de Normandie de trois ans en trois ans de douze deniers pour feu, afin qu'il ne changeast point la monnoye courante. On appelle aussi en termes de Monnoyeurs, denier de monnoyage, une simple espece de quelque valeur, de quelque poids, ou matiere que ce soit. Le sol de monnoyage en vaut douze especes ; & la livre de monnoyage vaut vingt sous de ces especes, c'est à dire, 240. deniers, ou especes.

ONDOYER : C'est le baptême que l'on confère sans cérémonies accessoires. L'ondoiement est autorisé toutes les fois qu'un enfant est en danger de mort. Si le danger presse, toute personne, catholique ou non, peut ondoyer, c'est-à-dire verser de l'eau sur le haut du front et dire "je te baptise au nom du père, du Fils et du Saint Esprit". Les cérémonies dites accessoires viennent compléter ensuite le plus tôt possible l'ondoiement si l'enfant survit.

PRONE: (du latin proeconium, proclamation) C'est proprement l'annonce publique que le curé fait chaque dimanche, après le premier évangile, de la messe paroissiale, de tout ce qui est important pour les fidèles de connaître, des fêtes, des jeûnes, des heures des offices, des bans, des mandements épiscopaux, etc. En outre le curé fait au prône des prières pour le chef de l'Etat et sa famille, pour les bienfaiteurs de l'Eglise, etc. Il y joint ordinairement une instruction familière, qui a reçu elle-même le nom de prône; c'est ce qu'on appelait jadis homélie.

REVOLUTION & MARIAGE: La loi du 13 fructidor an VI (jeudi 30 août 1798) décréta que les mariages devaient être célébrés au chef-lieu de district (transformé en chef-lieu de canton), et seulement les décadis. (Les mois sont de 30 jours divisés en 3 fois 10 jours, le dernier de ces 10 jours est similaire au dimanche) Les articles 9 et 13 de la loi du 18 pluviôse an VIII (vendredi 7 février 1800) rétablirent la célébration dans les communes. C'est donc, avec le décalage des courriers et des retards possibles à l'application, du 22 septembre 1798 au 26 juillet 1800 que dura cette particularité.

SOUCHE: Personne qui a donné naissance à une lignée ou, parfois, lieu d'origine d'une lignée.

thaumaturge : Personne qui fait ou qu prétend faire des miracles

TRENTAIN :

1) Sorte de drap, dont la chaîne était composée de trois mille ou trente fois cent fils, et qui s'employait pour la confection des vêtements de cérémonie. 2) Série de trente messes consécutives qu'on fait dire pour un défunt. 3) Messe qu'on célèbre pour un défunt le trentième jour après son décès. 4) Terme dont on se sert au jeu de paume pour marquer que les joueurs ont chacun trente points.