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* [http://www.leparisien.fr Site officiel du journal]
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* [http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb34419111x/date.r=petit+parisien.langFR Le petit parisien de 1876 à 1940 sur Gallica]

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Le Parisien

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Histoire.pngHistoire du journal

Le Petit Parisien

Le journal Le Petit Parisien fut fondé par le député Louis Andrieux le 15 octobre 1876 ; le 22février 1877, Andrieux céda le titre à Eugène Schnerb ; le journal passa ensuite à Hector Pessard (juin-août 1877) puis au groupe Dalloz ; en janvier 1878, il fut mis en société et évolua vers le radicalisme

La place important donnée aux feuilletons lui permit d’augmenter ses tirages : 23 000 en janvier 1879, 35 000 en août 1879, 40 000 en novembre 1880.

Dalloz vendit Le Petit Parisien à Paul Piégut et au député radical, Charles Laisant : ils fondèrent la Société en commandite Piégut et Compagnie en octobre 1880 ; Piégut donna au Petit Parisien l’impulsion qui lui manquait, créa des dépôts en province et s’assura des correspondants à l’étranger (Londres, Alger).

En 1884 fut fondée une nouvelle société par l’entremise de Jean Dupuy ; à la mort de Piégut, le 25 juillet 1888, Dupuy prit la direction du Petit Parisien et lui fit atteindre une grande prospérité.

Les tirages ne cessèrent en effet d’augmenter, favorisés par une position politique plus modérée qu’à ses débuts : ils atteignirent 1 million lors de l’affaire Dreyfus puis 2,3 millions en 1917, ce qui représentait alors le tirage le plus élevé au monde.

Après le décès de Jean Dupuy, ses fils Pierre et Paul restèrent gérants statutaires : Paul, le cadet, prit la direction du Petit Parisien et apporta des innovations (poste de radiodiffusion).

Sous l’impulsion des rédacteurs en chef, Léon Touchard puis Elie Bois, Le Petit Parisien créa des grands reportages à travers le monde, signés Henri Béraud, Albert Londres ou Louis Roubaud.

A la mort de Paul Dupuy, le 10 juillet 1927, son frère Pierre fonda en 1928, la Société du Petit Parisien et d’Editions en commandite par actions ; politiquement, Le Petit Parisien glissa vers la droite, affichant un anticommunisme virulent.

Parallèlement, le tirage commença à baisser, conséquences de cette nouvelle prise de position et de la concurrence de Paris-Soir.

Le 10 juin 1940, Le Petit Parisien se replia à Bordeaux, puis à Clermont-Ferrand, avant de reparaître à Paris du 8 octobre au 10 février 1941 ; à cette date, le journal fut récupéré par le gouvernement militaire allemand, qui en fit son organe de propagande.

Le 21 août 1944, ses locaux, sis 18, rue d’Enghien (depuis 1879), furent utilisés pour installer deux quotidiens, L’Humanité et Le Parisien Libéré, tandis qu’un administrateur provisoire était nommé et déclarait la suspension du Petit Parisien.

La Société du Petit Parisien fut dévolue à la SNEP, en application de la loi du 11 mai 1946.

En 1957, la Société fut vendue à Marcel Boussac par les neveux de Pierre Dupuy ; en 1960, celui-ci vendit la société du Petit Parisien à Emilien Amaury, qui en fit l’acquisition pour le compte de la société du Parisien Libéré.

Le Parisien Libéré

Le 21 août 1944, les locaux du Petit Parisien sis 18, rue d’Enghien, furent utilisés pour installer deux quotidiens, L’Humanité et Le Parisien Libéré.

Le Parisien libéré, journal du matin, fut lancé le 22 août 1944 par Emilien Amaury et Claude Bellanger, anciens résistants.

Le Parisien libéré se présentait comme un journal “ populaire de qualité ”, en particulier dans le choix de ses chroniqueurs.

Sa coloration politique fut tout d’abord assez large, avant de devenir gaulliste.

Ses tirages augmentèrent régulièrement : 222 000 (1945), 340 000 (1947), 1 005 681 (1958), 1 100 000 (1965) et culminèrent à 1 180 000 en 1969, avec l’annonce du décès du général de Gaulle.

A partir de mars 1960, Le Parisien libéré étendit ses éditions dans les départements de l’Oise (1960), de l’Eure, de l’Yonne, des Hauts-de-Seine (1985), de la Seine-Saint-Denis (1985) et du Val-de-Marne (1985).

Par ailleurs, entrèrent dans le groupe de presse Amaury, des titres sportifs (L’Équipe, en particulier), des journaux de province et des mensuels féminins ; enfin, parallèlement à son édition habituelle, Le Parisien libéré créa en février 1966 une édition en petit format “ spécial métro-Ile de France ”.

Le 25 janvier 1986, Le Parisien libéré est devenu Le Parisien, passant à la couleur et adoptant une nouvelle maquette.

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