Le Matin

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Le Matin fut successivement dirigé par la société S.S. Chamberlain et Compagnie (23 octobre 1883-21 juin 1884), par la Société anonyme du journal Le Matin (21 juin 1884-11 mai 1897), puis par la Société anonyme Le Matin (17 décembre 1897).

À l’automne 1896, l’Éclair puis le Matin attirèrent l’attention du public sur la nature suspecte des preuves qui avaient entraîné la condamnation de Dreyfus.

Maurice Bunau-Varilla (1856-1944) fut d’abord associé à son frère Philippe dans les affaires de Panama, avant d’acquérir Le Matin. Le plus fort actionnaire, il entra au Conseil d’administration le 28 décembre 1899, puis en devint le président le 23 décembre 1901.

Grâce à une intense publicité (en 1898, 500 000 Francs de l’époque lui furent consacrés), les tirages passèrent de 285 000 exemplaires en 1902 à 1 million en 1913.

Le Matin suivait une politique radicale et strictement laïque, n’hésitant pas à lancer des polémiques, redoutées même du gouvernement.

A l’automne 1896, l’Éclair puis le Matin avaient attiré l’attention du public sur la nature suspecte des preuves ayant entraîné la condamnation du capitaine Dreyfus.

Patriote, Le Matin lança une souscription en faveur des premiers sous-marins militaires français en janvier 1899 : cette souscription permit en effet la construction du Français et de l’Algérien.

Le 17 juin 1940, Bunau-Varilla reprit la publication du Matin, qu’il mit désormais à la disposition des occupants allemands : admirateur d’Hitler, surtout par anticommunisme, Maurice Bunau-Varilla mourut le 1er août 1944.

Le Matin se saborda le 17 août 1944, à la Libération.

Le siège social était situé dans le dixième arrondissement de Paris,