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75106_-_Bibliothèque_Mazarine_''Encyclopédie_ou_dictionnaire_raisonné_des_sciences,_des_arts_et_des_métiers_1751-1777.JPG|<center>''Encyclopédie ou dictionnaire raisonné des sciences, des arts et des métiers, 1751-1777</center>
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75106_-__Bibliothèque_Mazarine_''Fondation_du_Collège_Mazarin_avec_lettres_patentes_du_mois_de_mars_1688_portant_règlement_pour_le_Collège''.jpg|<center>''Fondation du Collège Mazarin avec lettres patentes du mois de mars 1688 portant règlement pour le Collège''</center>
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75106_-_Bibliothèque_Mazarine_''Commode''_d'après_l'Antique_(XVII_e).JPG|<center>''Commode'' d'après l'Antique (XVII e)</center>
75106_-_Bibliothèque_Mazarine_''Commode''_d'après_l'Antique_(XVII_e).JPG|<center>''Commode'' d'après l'Antique (XVII e)</center>
75106_-_Bibliothèque_Mazarine_''Plautilla'_femme_de_Commode,_d'après_l'Antique_(XVII_e).JPG|<center>''Plautilla'', femme de Commode, d'après l'Antique (XVII e)</center>
75106_-_Bibliothèque_Mazarine_''Plautilla'_femme_de_Commode,_d'après_l'Antique_(XVII_e).JPG|<center>''Plautilla'', femme de Commode, d'après l'Antique (XVII e)</center>

Version du 5 novembre 2021 à 13:43

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Institut de France
Photo : C.Angsthelm


Quai de Conti


Créé en 1795, l'Institut de France a pour mission d'offrir aux cinq académies un cadre harmonieux pour perfectionner les lettres, les sciences et les arts à titre non lucratif. Mécène, il encourage la recherche, soutient la création et finance les nombreux projets humanitaires à travers la remise de prix, de bourses et de subventions (près de 25 millions d'euros distribués chaque année à travers par le biais de ses fondations abritées).
L'Institut de France est également le gardien d'un important patrimoine, à commencer par le Palais du quai de Conti, construit au XVIIe siècle, situé en plein cœur du Paris historique sur les rives de la Seine, elle-même inscrite au Patrimoine mondial de l'UNESCO
Il a également la responsabilité de quatre bibliothèques majeures, dont la bibliothèque Mazarine, et de nombreuses demeures et collections qui lui ont été confiées depuis la fin du XIXe siècle, comme le château de Chantilly, le musée Jacquemart-André, le manoir de Kérazan ou encore la villa Kérylos.


L'Académie Française

  • Créée en 1635 par Richelieu, elle compte statutairement 40 membres. La mission qui lui fut assignée dès l'origine est de travailler à "donner des règles certaines à notre langue et à la rendre pure, éloquente, et capable de traiter les arts et les sciences". Dans cet esprit, elle veille sur la langue française à travers l'élaboration de son Dictionnaire et la défense de la francophonie.
  • L'actuelle Secrétaire perpétuelle est Madame Hélène Carrère-d'Encausse.

L'Académie des Inscriptions en Belles-lettres

  • Fondée en 1663 à l'initiative de Colbert, elle favorise l'avancement et la diffusion des connaissances historiques et philologiques dans les domaines de l'Antiquité classique, de l'Orientalisme, du Moyen-Âge prolongé jusqu'à l'Âge classique, auxquels s'ajoutent aujourd'hui l'étude d'autres civilisations (monde amérindien) et la linguistique générale. Elle exerce une fonction de conseil et d'expertise auprès des autorités publiques, veille à la promotion et à la valorisation de la recherche par les prix et récompenses qu'elle décerne et se distingue par son importante activité d'édition.
  • Elle réunit 55 membres, 40 associés étrangers ainsi que 100 correspondants français et étrangers.
  • L'actuel Secrétaire perpétuel est Monsieur Michel Zink.

L'Académie des Sciences

  • Créée par Colbert en 1666, l'Académie des Sciences est une assemblée de scientifiques, choisis parmi les plus éminents spécialistes français et étrangers. Les réflexions et les débats qu'elle conduit ont pour rôle de fournir à tous un cadre d'expertise, de conseil et d'alerte, sur les enjeux politiques, éthiques et sociétaux que pose la science. En vertu de cette mission, elle œuvre au partage de la science pour éclairer les choix des citoyens, et formule des recommandations sur lesquelles peuvent s'appuyer les autorités gouvernementales.
  • Elle compte 282 membres, 114 associés étrangers et 70 correspondants.
  • Les actuels Secrétaires perpétuels sont Madame Pascale Cossart et Monsieur Étienne Ghys.

L'Académie des Beaux-Arts

  • Fondée sous sa forme actuelle en 1816, elle est l'héritière des Académies royales de peinture et de sculpture créées en 1648, de musique, datant de 1669, et d'architecture, fondée en 1671.
  • Forte de 63 membres répartis dans 9 sections, l'Académie des Beaux-Arts s'attache à promouvoir et encourager la création artistique dans toutes ses expressions et veille à la défense du patrimoine culturel français. Elle poursuit ses missions de soutien à la création par les nombreux prix qu'elle décerne chaque année, une politique active de partenariats avec des institutions culturelles ainsi que ses activités de conseil des pouvoirs publics.

L'Académie des Sciences morales et politique

  • Fille des Lumières, établie dans sa forme actuelle par Guizot en 1832, l'Académie des sciences morales et politiques est la plus ancienne institution consacrée aux sciences de l'homme. Croisant des approches philosophiques, psychologiques, sociologiques, juridiques, économiques, politiques, historiques et géographiques, elle offre un espace de discussion libre et informé sur toutes les questions qui intéressent l'avenir de la société afin de nourrir la réflexion des citoyens et des pouvoirs publics.
  • Elle est composée de 50 membres, 12 associés étrangers et 60 correspondants parmi lesquels se mêlent universitaires et acteurs de la vie politique, économique, judiciaire, sociale ou culturelle, unis par une même exigence de rigueur intellectuelle.
  • L'actuel Secrétaire perpétuel étant Monsieur Jean-Robert Pitte.

Les cinq académies ont chacune un jour dédié pour l'occupation du palais. Chaque académie est dirigée par un Secrétaire perpétuel (deux dans le cas de l'Académie des sciences). Le Secrétaire perpétuel est élu à vie par ses confrères à l'Académie française et pour un mandat renouvelable ou non dans les quatre autres académies.
Le travail des académies prend des formes diverses : séances ordinaires et solennelles, commissions (dont celle du Dictionnaire de l'Académie française), publications scientifiques, colloques, ou encore rapports et avis à destination des pouvoirs publics, les académies tenant un rôle de conseil auprès de l'État.


Le Palais de l'Institut (ancien Collège des Quatre Nations) est classé aux Monuments Historiques depuis 1862 : [1]



Histoire.pngHistoire

  • Avant la Révolution, l'actuel Palais de l'Institut accueillait le Collège des Quatre-Nations, fondé selon la volonté du cardinal Mazarin, qui par testament lègue une partie de sa fortune à la création d'un collège destiné à l'éducation de 60 gentilshommes ou fils de bourgeois originaires des quatre provinces nouvellement rattachées à la France par le traité des Pyrénées : Alsace, Artois, Roussillon et Pignerol (Piémont).
  • Pendant la Révolution, une partie du collège servit de maison d'arrêt (David, Dr Guillotin y furent détenus). Puis l'une des trois écoles centrales de Paris l'occupa.
  • L'Institut fut créé le 25 octobre 1795 par la Convention de l'An III pour remplacer les académies royales supprimées deux ans auparavant. D'abord installé au Louvre, il fut transféré au Collège des Quatre-Nations en 1805 sur ordre de Napoléon I er. Les académies, restaurées entre 1816 et 1832, furent alors rassemblées au sein de l'Institut.


Patrimoine.png Patrimoine bâti

Évolution architecturale

  • Face au pont des Arts, ce palais forme un ensemble très harmonieux, dominé par sa fameuse coupole, dans l'axe de la Cour Carrée du Louvre, en façe.
Gravure Perelle
  • L'édifice, avec sa façade en demi-lune ouverte sur la Seine et sa double coupole circulaire à l'extérieur et ovale à l'intérieur coiffant l'ancienne chapelle du Collège, témoigne de la virtuosité de son architecte Louis Le Vau (1612-1670).
La Tour de Nesle et la Galerie du Louvre
  • L'aile Est du Palais qui abrite le bibliothèque Mazarine, se situe sur l'emplacement de l'ancienne tour Hamelin de l'enceinte de Philippe-Auguste (XIIe) plus connue sous le nom de Tour de Nesle (détruite vers 1665).
  • L'architecte Antoine Vaudoyer (1756-1846) transforma par la suite la chapelle en salle de séances pour répondre aux nouvelles fonctions du lieu. Il fit construire une sous coupole en bois, aujourd'hui disparue, pour améliorer l'acoustique et aménagea des tribunes et des gradins afin de pouvoir accueillir 1200 personnes.
  • Dans les années 1950, l'architecte André Gutton (1904-2002), rendit la coupole conçue par Le Vau à son aspect d'origine.


La Coupole

Salle des séances solennelles
La coupole elliptique
  • L'ancienne chapelle du Collège des Quatre-Nations a été aménagée sous le Premier Empire en salle des séances solennelles. L'architecte Vaudoyer, avait dissimulé les parties hautes de la coupole de Le Vau en la coupant par une calotte factice, et il avait aménagé des gradins et des tribunes dans les chapelles latérales, ce qui en avait altéré totalement le caractère.
  • La coupole a été dégagée lors de la restauration de 1962 ce qui a permis de restituer la lanterne. Le dôme de l'Institut avec son plan ovale (fréquent en Italie) est sans doute l'édifice le plus italien de Paris.
Médaillons des apôtres
  • Le tambour de la coupole est décoré d'un verset d' Ézéchiel en lettres d'or, ainsi que les médaillons des douze apôtres sculptés par Martin Desjardins (1637-1694) (Paul Belmondo en a refait deux sur les douze).
  • Le sol de l'amphithéâtre a été creusé de façon que les gradins ne dépassent pas l'ordonnance architecturale.
  • Sous la Coupole de l'Institut se tient, tous les ans au mois d'octobre, la séance de rentrée solennelle des cinq académies. Un délégué de chaque académie y prononce un discours sur le thème commun. Au mois de juin, la cérémonie de remise des Grands Prix des Fondations met à l'honneur les lauréats de l'année.
  • La Coupole est également le lieu des cérémonies d'installation des nouveaux académiciens et des séances solennelles de rentrée des académies. Lors de ces événements, les académiciens revêtent leur habit vert (en réalité noir, brodé de rameaux d'olivier vert et or) et portent pour la plupart d'entre eux l'épée, qui peut être une véritable œuvre d'art ornée des symboles de leur choix.



La Grande salle des Séances

Grande salle des séances
Bonaparte par Guillaume
  • Les deux salles des séances étaient réunies jusqu'en 1846 situées dans l'aile Le Vau, de l'autre côté de la deuxième cour. Le manque de place et la nécessité d'espaces plus adaptés ont conduit à la construction de l 'aile Lebas (du nom de l'architecte Hippolyte Lebas). Longue de 25 mètres et large de 9 mètres, la grande salle des séances est richement décorée. Ses murs sont ornés de portraits peints, bustes et statues en pied représentant des personnalités illustres de la vie intellectuelle et artistique d'une des disciplines académiques, dont : Corneille, Racine, Molière, La Fontaine, Poussin et Puget.




La Petite salle des Séances

Petite salle des séances
Le cardinal de Richelieu (1585-1642) par Stupfler 1876
  • C'est là que l'Académie française se réunit tous les jeudis sous le regard de son fondateur, le cardinal de Richelieu. Le portrait réalisé par le peintre Henri Stupfler a été exécuté d'après celui de Philippe de Champaigne (1602-1674) en 1876.
  • L'Académie des sciences morales et politiques y tient également ses séances le lundi.
  • La petite et la grande salle des séances se situent dans l'aile inaugurée en 1846, sur les plans de l'architecte Hippolyte Le Bas.


La Bibliothèque de l'Institut

Bibliothèque
Dictionnaire de l'Académie française dédié au Roy par JB Coignard 1694, frontispice gravé par J.Mariette d'après Corneille, première édition du dictionnaire
  • La bibliothèque a depuis 1795 une vocation pluridisciplinaire, avec pour mission de conserver la mémoire de tous les académiciens et de leur procurer la matière nécessaire à leurs travaux.
  • Lieu de travail des académiciens, bibliothèque patrimoniale et de recherche accessible aux chercheurs extérieurs sur autorisation.
  • Régulièrement enrichie d'une documentation savante française et internationale, ainsi que d'œuvres d'académiciens et de fonds d'archives personnelles, elle est aujourd'hui l'une des toutes premières bibliothèques de France en nombre de documents et possède des richesses hors du commun.
  • Ses fonds proviennent principalement de confiscations révolutionnaires et des nombreux dons et legs qui sont venus s'y ajouter. Parmi les remarquables collections, citons  : douze carnets de notes et de dessins de Léonard de Vinci (remis à l'Institut par Napoléon Bonaparte) ; les éditions successives, depuis 1694, du Dictionnaire de l'Académie Française ; vingt cinq volumes d'écrits de Condorcet ; des œuvres et des documents datant des premiers temps de la photographie ; ou encore, dans la collection Lovenjoul, le plus grand ensemble de manuscrits de Balzac au monde.
  • Avec près de de 2 millions de documents dont 60 000 livres imprimés anciens (avant 1810) et environ 200 incunables, des collections iconographiques (estampes anciennes et contemporaines) et près de 40 000 photographies anciennes, des médailles, épées et objets divers, les fonds de la bibliothèque de l'Institut reflètent les activités et le rayonnement intellectuel des cinq académies au cours de leur histoire.



La Bibliothèque Mazarine

Entrée bibliothèque
Bibliothèque Mazarine sur emplacement de la Tour de Nesle

Histoire

  • La bibliothèque personnelle du cardinal Mazarin, principal ministre de la minorité de Louis XIV, fut ouverte au public dès 1643. Sous la direction du savant Gabriel Naudé (1600-1653), auteur du premier traité de bibliothéconomie moderne (Advis pour dresser une bibliothèque, 1627), elle devient au milieu du XVIIe siècle la bibliothèque privée la plus importante d'Europe avec plus de 40 000 volumes. Installée à cette époque dans l'hôtel de Chevry-Tubeuf (actuel site Richelieu de la Bibliothèque nationale de France), elle fut transférée quai de Conti une fois achevée la construction du Collège des Quatre-Nations. Celle-ci fut ré-ouverte en 1689.
  • Pendant la Révolution, elle fut maintenue en activité en raison de son caractère public. Le Collège fut quant à lui supprimé. Dans le contexte des confiscations révolutionnaires, la bibliothèque Mazarine doubla ses collections, qui couvraient alors toutes les disciplines. Elle rassembla également de nombreuses œuvres d'art.
  • Depuis lors, elle développe ses ressources au moyen d'une politique d'acquisitions principalement orientées vers les sciences historiques, du dépôt légal (histoire locale de la France) et d'importantes donations.
  • La Bibliothèque Mazarine a été rattachée en 1945 à l'Institut de France, qui occupe depuis 1805 les bâtiments de l'ancien Collège des Quatre-Nations et possède par ailleurs sa propre bibliothèque. Elle fait partie des bibliothèques des Grands établissements littéraires et scientifiques relevant du ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche.


Escalier d'Honneur

75106 - Bibliothèque Mazarine Escalier d'honneur par Léon Biet en 1824.JPG
Mazarin par Louis Lerambert, marbre 1665
  • Sous le péristyle d'entrée, le buste de Mazarin par Louis Lerambert (vers 1665) côtoie celui de Gabriel Naudé par Raymond Gayrard (1824). Couronné d'une galerie ornée de bustes antiques et éclairé par une verrière, l'escalier d'honneur, réalisé en 1824 par Léon Biet sous la direction d'Antoine Vaudoyer, s'inscrit dans un demi-ovale aux niches garnies de bustes.



Atrium

Atrium


  • Salle octogonale au plafond à caissons où sont conservés les catalogues anciens, sur fiches ou sur registres. Elle présente également une sélection des acquisitions récentes ainsi que les publications de la Bibliothèque.


Salle de lecture

  • La salle de lecture occupe une grande galerie en forme de "L". Elle conserve l'admirable décor d'une grande bibliothèque du XVIIe siècle, puisque les boiseries de la première bibliothèque parisienne de Mazarin, avec ses colonnes à chapiteaux corinthiens, conçues en 1647, ont été déménagées et installées dans cette nouvelle galerie dès 1668.
Armes du cardinal
  • Les armes de Mazarin (faisceau de licteur, 3 étoiles, chapeau de cardinal, chiffre "M") sont omniprésentes sur les portes, sous le balcon, dans les ferronneries.
  • Les confiscations révolutionnaires, notamment des communautés religieuses et des émigrés, sont venues compléter cet ensemble en le dotant de nombreux bustes en marbre, bronze ou terre cuite, représentant les empereurs romains, des auteurs de l'Antiquité ou des personnages célèbres du XVIIe et XVIIIe siècles. On y observe également plusieurs meubles et objets d'arts ; la petite galerie donnant sur la Seine, présente deux lustres de style rocaille en bronze ciselé et doré, attribués à Jean-Jacques Caffierri et ayant appartenu à la marquise de Pompadour, ainsi qu'une pendule Louis XV, en bois de rose, oeuvre de Besnoit Gérard (vers 1750) .
  • Au fond de la grande galerie, un globe céleste de Coronelli, avec méridien en cuivre de Gatellier (1673) ; des commodes Louis XVI attribuées à Jean-Henri Riesener (1734-1806) ; une terre cuite représentant le poète Arion sauvé du naufrage par un dauphin, par Clodion ((1738-1814).
  • Les collections en chiffres :
- Imprimés : 600 000 volumes, dont un fonds ancien de 180 000 ouvrages , et 2 300 titres en libre accès
- 2 600 périodiques
- 2 300 incunables
- 5 000 manuscrits du IXe au XXIe siècles.



L'Auditorium André et Liliane Bettancourt



Les cours intérieures



Illustrations - Photos anciennes.png En photos


Référence.png Notes et références

  • Textes de la brochure sur L'Institut de France remise lors des Journées du Patrimoine 2021.