« Informatique - saisie des prénoms » : différence entre les versions

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<font color=red> '''NB''' </font> : si un individu a un risque d'homonymie nul, on pourra (mais non-recommandé) se contenter de saisir les prénoms selon l'acte de naissance (attention le prénom usuel doit être en premier). Ce cas est limité aux patronymes ou aux prénoms très rares et aux individus contemporains (avec éléments d'identification incontestables).
<font color=red> '''NB''' </font> : si un individu a un risque d'homonymie nul, on pourra (mais non-recommandé) se contenter de saisir les prénoms selon l'acte de naissance (attention le prénom usuel doit être en premier). Ce cas est limité aux patronymes ou aux prénoms très rares et aux individus contemporains (avec éléments d'identification incontestables).


S'il y a plusieurs prénoms usuels on peut saisir plusieurs de ces prénoms <br>
 
====  Saisies de plusieurs prénoms usuels ====
 
Dans ce cas là, on peut saisir plusieurs de ces prénoms <br>


'''Exemple 1''' : un prénom avant et un autre prénom après le mariage ou remariage.
'''Exemple 1''' : un prénom avant et un autre prénom après le mariage ou remariage.

Version du 13 septembre 2011 à 21:58

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Présentation

Cette page est conçue pour permettre à des généalogistes "débutants" de profiter de l'expérience des généalogistes "expérimentés". Les généalogistes expérimentés ne trouveront sans doute pas d'intérêt à changer leurs habitudes. Toutefois cette page pourrait permettre de rendre les échanges de fichiers entre généalogistes plus faciles, par l'utilisation de règles communes.

Règles générales

Typographie

  • La première lettre doit être en majuscule.
  • Si le prénom a une 1ère lettre accentuée, il faut écrire cette lettre en majuscule accentuée
  • Les lettres suivantes doivent être en minuscules (sans omettre les accents)
Exemple : Étienne
  • Il ne faut pas mettre de trait d'union entre les prénoms, sauf pour la période contemporaine
  • L'usage ne permet pas l'abréviation
  • Il faut choisir l'orthographe la plus fréquente s'il y en a plusieurs

Saisie

  • Il faut saisir tous les prénoms
  • Il faut indiquer quel est le prénom usuel en le soulignant ou, en le plaçant entre délimiteurs avec des <> ou des [ ]. Dans ce cas là il faut éviter d'utiliser les parenthèses qui indiquent la présence d'un diminutif.

Dans l'aristocratie, au XIXe siècle et jusqu'au milieu du XXe siècle, le prénom usuel était relativement souvent le dernier prénom, exceptionnellement un prénom intermédiaire. Cela se pratique encore.

Exemple : Anne Marie <Victoire> (Victorine)

Cette personne a trois prénoms, son prénom usuel est Victoire et son diminutif Victorine.

  • Si on veut indiquer que le prénom usuel est le premier prénom et qu'on ne peut pas le souligner, il faut saisir que le délimiteur final (> ou ]) pour ne pas interférer sur le tri des prénoms.

Détails des règles

Quel est le prénom usuel ?

En recoupant les informations on peut quelquefois le trouver, mais il arrive que ce soit impossible.

En analysant le :

  • Prénom dans un acte de mariage
  • Prénom dans un acte de décès
  • Prénom dans un acte notarié

il est possible de le cerner. Sinon, par défaut, et dans la majorité des cas, tout prénom inscrit dans l'acte de naissance est considéré comme prénom usuel.

NB  : Dans certaines régions au XIXème siècle et au début du XXème siècle il était fréquent d'utiliser le dernier des prénoms comme prénom usuel ou le dernier prénom des prénoms du Baptême. Cet usage se faisait notamment en Alsace. On trouve la trace de cet usage dans les listes nominatives de population (recensement) qui ne listaient que le prénom usuel.

Comment déterminer le prénom usuel d'un ancêtre lointain ?

Pour déterminer le prénom usuel d'un ancêtre trop lointain (non connu par la tradition orale) on peut utiliser :

  • l'acte de décès où les déclarants ignorent presque toujours les prénoms du défunt et le citent par son prénom usuel.
  • les inventaires de succession ou autres documents notariés, où certains notaires se dispensent de reporter tous les prénoms pour ne retenir que l'usuel.
  • les signatures où la présence fréquente de l'initiale du prénom usuel permet de le déterminer.

NB  : si un individu a un risque d'homonymie nul, on pourra (mais non-recommandé) se contenter de saisir les prénoms selon l'acte de naissance (attention le prénom usuel doit être en premier). Ce cas est limité aux patronymes ou aux prénoms très rares et aux individus contemporains (avec éléments d'identification incontestables).


Saisies de plusieurs prénoms usuels

Dans ce cas là, on peut saisir plusieurs de ces prénoms

Exemple 1 : un prénom avant et un autre prénom après le mariage ou remariage. Exemple 2 : deux actes font référence à la même personne - avec prénoms différents Il est donc impossible de déterminer un prénom d'usage unique

Option : pour les autres prénoms, surnoms, petit nom familier, variantes orthographiques, "le vieux", "l'aîné", "premier du nom", "second du nom" il est possible de créér un champ spécifique (par exemple "Alias") que l'on doit pouvoir interroger. GEDCOM : export par NAMR ou NAME_PIECE_SUFFIX (tag NSFX) ou NAME_PIECE_NICKNAME (tag NICK).

Attention : Heredis ne propose pas de zone spécifique pour le prénom usuel. Sauf que la documentation précise que si dans la zone "Prénoms" on saisit un prénom entre des guillemets il a un traitement particulier entant que prénom usuel. Cette "astuce" (ou défaut) de Heredis est l'équivalent GEDCOM du GIVN « Given name or earned name ».

En conclusion, cela signifierait que la recommandation de ne mettre que le prénom usuel dans la zone prénom de "Heredis" serait trop spécifique à ce logiciel.

Trait d'union

Aucun sauf confirmation dans les actes

Remarque : à la différence de notre époque actuelle, il ne faisait pas partie des usages. Il n'apparait jamais dans les actes anciens. Le réserver à ce qui est certain. Ne pas tenir compte du choix souvent fait dans des ouvrages ou revues de tirer un trait d'union entre chaque prénom comme il est vu souvent pour des souverains à multiples prénoms. De plus, en informatique, c'est un caractère différent d'une espace et les résultats en seront donc affectés.

Par contre si vous connaissez un contemporain qui se faisait appelé "Jean-Pierre" mais dont l'acte de baptême indique "Jean Pierre" il faut indiquer le prénom usuel connu, à savoir "Jean-Pierre".

Orthographe unique et par défaut la transcription moderne

Saisir Madeleine (au lieu de Magdeleine), Étienne (au lieu de Estienne), Antoine (au lieu de Anthoine), Jean (au lieu de Jehan), Antoinette (au lieu de Toinette ou Antoinette), ... dans le doute choisissez la transcription "contemporaine".

Si vous y tenez conservez une transcription ancienne mais qu'elle soit dans ce cas unique sur votre fichier. Ex : si sur votre région et à l'époque recherchée Étienne s'écrit avec un "s" (Estienne) le champ prénom pourra être "Estienne" mais par contre il est conseillé dans ce cas de conserver systématiquement cette orthographe.

  • Zones frontalières : pas de traduction. Ex : Jakob, Peter, Wilhelm et non Jacques, Pierre et Guillaume.
  • Latin : pas la langue parlée, ni même écrite à l'exception des actes BMS. A noter qu'en Flandre belge, voire française les prénoms sont souvent indiqués en latin alors même que les actes, y compris ceux du 19ème siècle, sont rédigés en néerlandais.
  • Idée : mettre dans une note spécifique les différences constatées d'un acte à l'autre

Enfant "mort-né" : quel prénom lui donner ?

Respecter l'acte et saisir selon "mort-né", "anonyme", "fils mort-né", "fille morte-née" , "enfant mort-né", ou encore "Sans Prénom (Mort-Né)".

Mettre une date de naissance et une date de décès. Permet d'attirer l'attention sur des naissances trop rapprochées.

L'acronyme "ESV" pour Enfant Sans Vie a été trouvé sur des actes du 18e. Ne pas utiliser les abréviations "N" pour homme inconnu, "Ne" pour femme inconnue et "Nn" comme prénom de personne dont on ne sait pas si c'est une fille ou un garçon (vu parfois pour les relevés systématiques).

Père inconnu

Enfant naturel de père inconnu : pas de création de fiche (ne rien saisir). Ou alors le prénom est "?"

Création d'un événement

Pour un même individu, le prénom usuel (ou le surnom) peut varier en fonction des périodes de la vie (enfance, âge adulte) et à une même époque, en fonction des groupes fréquentés (copains/ famille /travail). Ces faits peuvent amener à prendre en compte ces dénominations comme des "évènements".

Annexe : Argumentaires

Notre but est "comment saisir" donc logiciel donc informatisation des données. Quel est le but de l'informatisation Trier - Retrouver - Comparer - Organiser - Présenter etc... Si chacun saisit comme bon lui semble - Comme l'acte de naissance pour celui qui l'a - Comme l'acte de mariage pour celui qui n'a que celui-ci - Comme l'acte de mariage d'un enfant pour celui qui n'a que celui-là etc.. Tous le monde pense bien faire en reproduisant scrupuleusement les fautes d'orthographe de son curé respectif. Mais le résultat est incohérent. Nous ne sommes pas dans le même contexte qu'avec les patronymes qui eux ont entérinés les erreurs successives de l'état civil pour en arriver à ce qu'ils sont aujourd'hui. (Giraut, Giraud, Girault existe et on n'y peut rien) On peut très bien se mettre d'accord pour saisir le prénom sans faute dans la base de données et dans les notes de chaque acte (si on les refrappe) respecter les errements des différents officiers d'état civil ou religieux. Serge Milani

Scannez vos actes, transposez les avec toutes les fautes d'orthographe que vous voulez mais de grâce ayez des fichiers informatiques "sains" sinon a quoi sert l'informatique ? Un même individu se nomme une fois Jean Batiste STIER, à sa naissance puis Jean SETIER à son mariage et Jean-Baptiste ESTIER à son décès. Jacques Segaut

Conserver les évolutions ou variantes peut apporter une aide à la déduction au delà de l'information documentaire. Alors je souligne l'avantage de la méthode événementielle qui consiste à créer un type d'événement 'évolution orthographique' qui permet d'associer une date et un lieu. Ainsi l'analyse dépasse largement le constat d'une différence et peut déboucher sur une étude espace/temps que je crois enrichissante et dynamique pour qu'une généalogie soit plus qu'un arbre. En pratique il faut disposer d'un logiciel autorisant la création de nouveaux types d'événements et consacrer quelques instants de plus pour saisir cette information. J'ai qualifié ce changement de prénom d'événement. Est ce la bonne désignation ? Certains préféreront peut-être caractéristique, attribut ou un autre mot, le cadre de cette liste 'norme' est tout a fait adapté pour recueillir des suggestions. De même quelle pourrait être la désignation ? Faute, erreur, changement, évolution .... La même réflexion pourrait à mon sens concerner les surnoms pour mémoriser surtout la date d'apparition. Sylvain Peyrichou

Il faut pouvoir REPERER chaque individu de manière univoque, pouvoir les retrouver facilement en parcourant un index. Deux époques limitées grosso modo ainsi : le XXe siècle (et après) ET le XIXe (et avant). Pour le XXe il faut utiliser les nom et prénoms d'usage.

Pour l'époque d'avant, je prends "ce qui vient": s'il s'agit d'un enfant mort en bas âge, peu importe (orthographe de l'acte de baptême). S'il s'agit de gens qui ont eu une descendance, ma tendance est d'utiliser l'orthographe "moderne". Madeleine, donc, plutôt que les autres formes.

Il n'y avait pas d'orthographe, au temps jadis, il y avait une écriture, qui permettait de garder trace d'événements qui n'étaient, au départ, exprimés que de manière parlée. C'est en ce sens qu'il n'y avait pas d'ortographe.

Le nommage de nos individus doit nous permettre de nous y retrouver. D'abord celui qui établit sa généalogie, ensuite ceux qui la consulte. Peu importe que, dans ma généalogie, tel individu s'appelle DELATASSE Arthur Louis Matthieu, et, dans une autre, LATASSE Louis Mathieu. Ce qui compte, c'est de pouvoir avoir la certitude qu'il s'agit ou non du même individu. L'idéal serait que les logiciels (et la norme GEDCOM) acceptent la notion de prénom usuel, et que les tris soient faits sur ce prénom. Jean-Baptiste Fahy

Anecdote : cas d'un individu né en 1815. Les deux déclarants (pas de père dénommé) présentent [un enfant né .. de Reine Adélaïde habitant momentanément audit Grenant. Lesquels ont déclaré vouloir luy donner les prénoms de Jean Baptiste Henry].

L'enfant n'a pas de NOM ! (sa mère ne l'a sans doute pas reconnu ?). Cet enfant restera dans ladite commune et s'y mariera. Sur son acte de mariage, il est mentionné que Reine Adélaïde, enfant de la nation, est présente et donne son consentement au mariage de son fils Jean Baptiste HENRY.

Le deuxième prénom est ainsi devenu un nom.

Information : les prénoms officiels sont ceux de l'acte de naissance et dans cet ordre. les autres prénoms sont des pseudonymes, hypochoristiques,...

Prononciation

La version "ancienne" des prénoms Jean et Jeanne est : Jehan et Jehanne. Prononçait-on couramment "Jeanne" ou "Jéanne" ? Un acte donne "Jéhanne", avec l'accent...(une variante très localisée). En revanche, à la différence de la prononciation courante actuelle (Jane, avec un a « ouvert » comme dans "table"), cela se prononçait très probablement Jean - ne (Jean, comme le prénom masculin, + ne). On rencontre à l'heure actuelle ce genre de prononciation pour le mot année : an + née, particulièrement dans le sud-ouest, sans qu'il s'agisse d'une règle.

Concernant l'accent aigu, le Grévisse indique qu'il fut introduit vers 1530 par l'imprimeur Robert Estienne, et qu'il était employé de prime abord pour les [e] (é) en finale. Il est vrai que dans la plupart des actes manuscrits du XVIIe que j'ai pu lire, il n'apparaissait jamais à l'intérieur d'un mot, mais toujours à la fin (é, és, ée et ées voire éés et éés au féminin) et que sa migration vers l'intérieur des mots semble être plus tardive (encore que des variations locales soient possibles).

Dans des actes BMS XVIIe s. entier > début du XVIIIe s., dans le Hainaut (autour d'Avesnes-sur-Helpe), très nombreuses occurences de "Jenne".

Le nom Johanân, d'origine biblique, a connu de nombreuses variantes. Dans l'Auxois autour de Vitteaux (Côte-d-Or) on trouve entre autres : Jehan (attesté dès 1397) ; La Jehanne (1460) ; Johan (1287) ; Johant (1421) ; Johanne (1413) ; La Johanne (1460) ; Joane (1607) ; Joanes .. ; Joanne .. ; Joannes ; Jouan ; .. ; Juan (1460) ; Juhan (1427) ; Juhanne (1362) etc ... d'après [Monsaingeon J., correspondance]