Historique de la Drôme

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Le département a été créé à la Révolution française, le 4 mars 1790 en application de la loi du 22 décembre 1789, à partir d'une partie de la province du Dauphiné.


LE VALENTINOIS

Dictionnaire topographique :

In Valentinensi et un pago Julio 737 ( Cart. de St Chaffre). Ancien pays des Ségalauniens et Ségovellaunes, dont Valence était la capitale, et qui avait approximativement les mêmes limites que le diocèse de Valence, le Valentinois s'étendait sur les deux rives du Rhône, - à droite, c'est-à-dire dans le département de l'Ardèche, il s'étendait entre le Doux et l'Eyrieux, jusqu'aux montagnes du Velay, - à gauche, c'est-à-dire dans notre département, il avait pour limites : au nord : l'Isère, au sud  : le Jabron, et à l'est les montagnes de la Raye. Compris en 855 dans le royaume de Provence et en 933 dans le royaume d'Arles, ce pays forma dès les premières années du XIe siècle un comté - in comitatu Valentinensi, 950 (Cart. de Romans) – gouverné par des comtes amovibles, et fut ensuite partagé entre divers princes ou seigneurs qui s'y déclarèrent indépendants sous la suzeraineté des empereurs germaniques. Les plus importants furent les Geilin ou Geillon, que remplacèrent vers 1125 les Poitiers, qui prirent le titre de comtes de Valentinois et qui, ayant ensuite acquis une partie du Diois, léguèrent en 1419 le tout à la France, dont les rois s'intitulèrent alors comtes de Valentinois et Diois. Par suite de cette annexion, la partie du Valentinois qui était sur la rive gauche du Rhône fut incorporée au Dauphiné (1423) tandis que la partie située sur la droite, et désignée depuis sous le nom de Vivarais-Valentinois, fut incorporée au Languedoc (1498). A cette dernière date, le Valentinois proprement dit, ou Valentinois du Dauphiné, fut érigé en duché et donné à César Borgia. Mais celui-ci jouit peu de cette donation, qui fut révoquée en mai 1504 pour cause de félonie. Réuni au domaine royal-delphinal, le duché de Valentinois en fit partie jusqu'en 1548, date à laquelle le roi Henri II le donna à Diane de Poitiers qui en jouit jusqu'à sa mort (1566) ; après laquelle il y eut encore réunion au domaine. Enfin en 1642, le roi Louis XIII érigea le Valentinois en duché-pairie pour le prince de Monaco ; seulement il est bon de dire que le duché n'avait aucun rapport avec l'ancien comté de ce nom, car il se composait de terres et de droits seigneuriaux disséminés sur tous les points de notre département, même en dehors du Valentinois. Ainsi comprenait-il les terres de Crest, Grâne, Sauzet et Savasse, celles du Buis, les domaines de Montélimar et de Romans, le péage d'Etoile et le sestérage de Valence, auxquels s'ajoutèrent en 1643 les terres de Chabeuil et de Saint Euphémie. Les princes de Monaco ont possédé le duché-pairie jusqu'à la Révolution, et l'héritier présomptif de cette principauté porte encore le titre de duc de Valentinois.