Hôtel des Invalides

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Esplanade des Invalides
Photo : C.Angsthelm



L'Hôtel des Invalides est situé sur l'esplanade des Invalides, tracée par Robert de Cotte en 1704, qui transforma une partie de l'ancien Pré-aux-Clercs en un vaste espace gazonné.

  • Pendant plus de vingt ans, un lion que Napoléon avait rapporté de Venise en 1797 ornait la place, mais les Autrichiens le récupèrent en 1815 et le remettent en place sur sa colonne à l'entrée de la piazzetta de Venise.
  • L'esplanade, longue de 487 mètres et large de 250 mètres, offre une très belle perspective sur le Pont Alexandre III, ainsi que sur le Grand Palais et le Petit Palais.
  • La gare des Invalides, qui se trouve sur le côté nord-est, est un bâtiment construit pour l'Exposition universelle de 1867 par l'architecte Juste Lisch (1828-1910). En 1902, la Compagnie de l'Ouest prolonge la ligne jusqu'à Versailles. En 1948, le bâtiment est transformé par Bigot en aérogare Air France à destination d'Orly. Depuis 1979, elle est une gare souterraine de la ligne C du RER.


Historique

Ludovicus magnus
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L'Institution des Invalides, datant de Louis XIV, avait pour but de venir en aide aux vieux soldats invalides qui étaient réduits soit à se faire soigner dans les couvents soit à la mendicité.

En 1670 fut donc créée l'Institution des Invalides qui accueille très rapidement un nombre élevé de soldats blessés. Les plans ont été réalisés par Libéral Bruant (1636-1697).

La construction de l'enceinte militaire est achevée en trois ans seulement et les premiers invalides s'y installent dès octobre 1674. La vie des 4 000 pensionnaires (fin XVIIe siècle) est soumise aux exigences d'une caserne et d'un monastère. Divisés en compagnies, les soldats travaillent dans des ateliers de confection d'uniformes, de cordonnerie, de tapisserie et d'enluminure, afin de combattre l'oisiveté.

Jules Hardouin Mansart (1646-1708)
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La construction ne s'achève qu'en 1676. Le dôme qui surmonte l'église est l’œuvre de Jules Hardouin Mansart (1646-1708) et répond parfaitement au souci de Louis XIV de montrer toute la splendeur de son règne.

L'église des Soldats, dite aussi "chœur des pensionnaires", destinée au culte et aux offices quotidiens de ces derniers, est achevée en 1679. L’église Saint-Louis des Invalides, dont la voûte est ornée des trophées militaires de la France, abrite le caveau des gouverneurs où reposent de nombreux gouverneurs des Invalides, des maréchaux de France et des grands chefs militaires.

Dédiée à saint Louis et consacrée à la Sainte Trinité, l'église est rattachée administrativement au Musée de l'Armée dès sa création en 1905. Elle est aujourd'hui le siège du vicariat aux armées françaises et sert chaque année de cadre à des messes commémoratives.

Sous Napoléon Ier, le dôme devient le panthéon des gloires militaires de la France en accueillant, notamment, le tombeau de Turenne (1611-1675) et l'urne contenant le cœur de Vauban (1633-1707).

Pendant la Seconde Guerre mondiale, le site des Invalides est transformé en caserne par l'occupant. Pendant trois ans, des officiers alliés y sont cachés par la famille Morin qui habitait le site.

En 1989, à l'occasion du bicentenaire de la Révolution française, le dôme a été redoré pour la cinquième fois depuis sa création ; 550 000 feuilles d'or, c'est à dire plus de dix kilos, ont été nécessaires pour l'opération.

L'hôtel des Invalides est la résidence du gouverneur militaire de Paris. Le commandant général des Invalides est, quant à lui, responsable des 13 ha que représente cet ensemble.

L'Hôtel des Invalides a été classé aux Monuments historiques dès 1862[1]

Patrimoine

Hôtel des Invalides - Extérieur

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75107 - Hôtel des Invalides Portail sur façade.JPG
  • Au début du XXe siècle, de nombreux bâtiments avaient altéré l'ordonnance de l'Hôtel. En 1962, sous l'impulsion d'André Malraux, et sous la direction de Jean Pierre Paquet, architecte en chef des Monuments Historiques, un plan général de restauration a été entrepris pour rendre sa splendeur passée à cet ensemble exceptionnel.
  • L'hôtel est séparé de l'esplanade des Invalides par des fossés et des murs de fortification à la Vauban. Deux pavillons de pierre, aux armes de Louis XIV, encadrent la grille d'entrée aux armes royales.
  • Sur le terre-plein, au-dessus des fossés, sont placés un grand nombre de canons pris à l'ennemi. Parmi ceux de la batterie triomphale, huit canons de la série des Douze Apôtres fondus en 1708 pour Frédéric Ier de Prusse et rapportés de Vienne en 1806 par Napoléon Ier. Enlevés par les allemands en 1940, ils ont été remis en place en 1946.
  • L'hôtel a une façade de 195 mètres, sur quatre étages. Le portail du milieu, orné de quatre pilastres ioniques accouplés, avec un bas-relief représentant Louis XIV à cheval entouré de La Prudence et La Justice, œuvre de Guillaume Coustou (1735). Deux statues colossales, Mars et Minerve de Guillaume Ier Coustou encadrent l'entrée. Une corniche coupe la façade au 2e étage, et au dessus un attique et des lucarnes en forme de trophées et d'armures. La voûte d'honneur qui fait communiquer l'avant-cour avec la cour d'honneur forme un vestibule soutenu par des colonnes d'ordre ionique.


Cathédrale Saint Louis des Invalides

Pictos recherche.png Article détaillé : Voir la cathédrale Saint Louis des Invalides ...

Église du Dôme

Église du Dôme
  • L'église du Dôme a été construite de 1679 à 1706 par Jules Hardouin Mansart sur les plans de Libéral Bruant. C'est l'un des plus beaux dômes jamais construits en France. L'église est la continuité de l'église des soldats située dans la nef, le chœur sous le dôme étant réservé à la famille royale, le dôme faisant office de couronne royale. Les deux églises sont séparées par une verrière installée en 1873.
  • La façade extérieure rectangulaire est composée de deux étages, au premier avec quatre couples de colonnes doriques et au second quatre couples de colonnes corinthiennes et surmontée d'un fronton triangulaire.
Les douze panneaux du Dôme
  • La coupole extérieure qui couronne le dôme (3 250 m²) a douze panneaux dorés à décoration de trophées. La dernière restauration a été réalisée lors des fêtes du bicentenaire de la Révolution, il aura fallu 12 kg de feuilles d'or appliquées une par une sur le plomb de la coupole, et sur le cuivre du lanternon. Un lanternon encadré des quatre vertus et une flèche surmontée d'une croix dominent l'ensemble. Les quatre vertus avaient été saisies et fondues pour faire des balles pendant la Révolution.
  • L'intérieur de l'église a été construit en forme de croix grecque dans un plan carré.
  • La coupole intérieure est située à 90 m de haut, en fait deux coupoles sont superposées : celle du bas où se trouve la vaste composition réalisée par Charles de la Fosse (1636-1716), élève de Le Brun, représente saint Louis dans la gloire présentant ses armes au Christ en présence de la Vierge et des anges. Dieu et la Vierge sont entourés d'anges musiciens, et à droite du Fils sont déposées les reliques de la Passion. Des fenêtres, masquées par la coupole intérieure, donnent un éclairage naturel sur la fresque.
  • C'est sous le dôme qu'eût lieu le 15 juillet 1804, une fastueuse cérémonie officielle, celle de la première remise des médailles de la Légion d'honneur par Napoléon aux officiers méritants. Sont présents le nouveau gouverneur militaire des Invalides, le général-sénateur Sérurier, et le cardinal de Belloy, les hauts militaires, le clergé, les savants, ainsi que les élèves de Polytechnique et les invalides installés sur les gradins. Napoléon reçoit la légion d'honneur des mains de son neveu, le prince Louis.
  • À la mort de l'empereur, les Invalides deviennent le lieu emblématique des bonapartistes. La crypte de l'église du Dôme fut ouverte pour recevoir le tombeau de Napoléon réalisé par Louis Visconti (1791-1853), de façon que le public puisse le voir. Le corps de Napoléon I er n'y sera déposé que le 2 avril 1861. Le tombeau est en quartzite rouge sur un socle de granit vert, il mesure 4 m de haut sur 2 m de large. Le tombeau renferme cinq cercueils, le dernier en bois d'ébène porte le nom de Napoléon. Autour du tombeau douze statues de Victoires en marbre blanc veillent sur le tombeau. Dans la galerie circulaire des bas-reliefs évoquent le règne de l'empereur ainsi que ses actions civiles.
  • L'église n'est plus un lieu de culte.

Les tombeaux

Tombeau de Napoléon Ier

Le tombeau de Napoléon
Photo J-P GALICHON
CP 1900 - Eglise du Dôme_Tombeau de Napoléon

Le tournant majeur dans l'histoire des Invalides est le transfert des cendres de Napoléon le 15 décembre 1840 qui seront recueillies dans le tombeau édifié par Louis Visconti.

Commandé par Louis-Philippe en 1842 à l'architecte Visconti, le travail réalisé par celui-ci est superbe.

Il fait réaliser sous le dôme de l'église une immense excavation pour accueillir le tombeau du plus grand chef militaire qu'ait connu la France.

Son tombeau est réalisé en porphyre rouge de Russie sur un socle de granit vert des Vosges, une couronne de lauriers et des inscriptions rappelant toutes ses victoires entourent le cercueil, en hommage.

Des bas-reliefs ornent la salle, et de manière touchante, au fond de la crypte, une dalle abrite la sépulture de l'Aiglon ou Roi de Rome, son fils, dalle qui supporte une statue de son père, l'Empereur. La famille impériale est ainsi regroupée avec les sépultures de deux des frères de Napoléon.

Autres tombeaux


Institution nationale des invalides

Institution nationale des Invalides
  • C'est Louis XIV qui a voulu cette institution pour hospitaliser les soldats blessés au service du roi. La cité des invalides s'ouvre aux vétérans dès 1674. À la fois hospice, hôpital, caserne, couvent, manufacture, l'Hôtel est une véritable cité régie par un système à la fois militaire et religieux pouvant accueillir jusqu'à 4 000 blessés. Il offre aux militaires invalides un logement et héberge les officiers âgés et sans ressources. En 1701, pour être pensionné, il fallait répondre aux conditions suivantes : incapacité de servir par l'âge ou l'invalidité, examen de l'état physique par un médecin et un commissaire des guerres, certificat d'ancienneté de service.
  • L'encadrement des invalides est assuré par des prêtres de la congrégation des missions. L'organisation des soins physiques et spirituels des invalides est assurée par les sœurs grises, filles de la charité du faubourg saint Lazare dont l'ordre a été fondé par Saint Vincent de Paul.
  • Pour ne pas laisser les invalides oisifs, de nombreuses tâches sont confiées aux pensionnaires : un atelier de manufacture où ils fabriquent souliers, bas, allumettes, uniformes. L'atelier de calligraphie est particulièrement réputé.
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  • L'hôpital et la maison de repos se situent de part et d'autre de l'église du Dôme, ainsi que le laboratoire de l'apothicaire dont se servait Parmentier (alors apothicaire du roi) pour ses travaux.
  • Après la Première guerre mondiale, l'hôpital des Invalides va connaître un afflux de blessés, c'est à cette époque que sera créé le droit à réparation, un centre de traitement pour les blessés de la moelle épinière, cette nouvelle activité préfigurera la spécificité actuelle de l'institution.
  • L'institution accueille de nombreux blessés et victimes civiles du second conflit mondial, auxquels viendront s'ajouter les victimes des guerres d'Indochine et d'Algérie, et celles des diverses opérations extérieures.
  • Dans les années 1950, le médecin-colonel Pelot implante son équipe et son bloc à l'institution pour opérer plus confortablement les blessés médullaires, améliorant ainsi leur prise en charge. Le général de Gaulle fera installer en 1964 une piscine thérapeutique, et d'importants travaux de rénovation seront entrepris dès 1975 pour en faire un service de pointe au service des anciens combattants.
  • L'institution nationale des invalides est érigée, par la loi du 3 juillet 1991, en établissement public, administratif, et confirme ses trois missions historiques à travers le centre des pensionnaires, le centre médico-chirurgical et la recherche sur l'appareillage du handicap.
  • Le centre des pensionnaires accueille les grands invalides titulaires de la carte de combattant et bénéficiaires d'une pension d'invalidité de taux au moins égal à 85 % âgés de plus de 50 ans.
Chambres individuelles des pensionnaires
  • Au total 91 chambres individuelles, réparties de part et d'autre du Dôme, sont aménagées pour les blessés. Aux beaux jours, on peut voir de nombreux jeunes de divers services civils promener les invalides en chaises roulantes autour de l'ensemble des invalides et notamment dans les squares situés de part et d'autre de l'Hôtel des Invalides.
  • Aujourd'hui, c'est le Président de la République qui détient le rôle de protecteur des invalides, il est représenté auprès des blessés militaires hospitalisés sur place par le gouverneur militaire.


Cour d'honneur

Photo : JP Galichon
  • La cour d'honneur est le lieu majeur de l'ensemble de l'Hôtel des Invalides, imposante par sa taille : 102 m de long sur 63 m de large. Autour d'un plan rectangulaire, ayant chacun un pavillon central à fronton triangulaire, les élévations se composent de deux galeries superposées à larges baies en plein cintre, qui donnent un aspect monastique non sans rappeler les couvents où étaient accueillis les invalides. Les frontons, les lucarnes des combles ornées de trophées, ainsi qu'un groupe de chevaux dans chaque angle de la cour animent cette sobriété pour en faire un des chefs d'œuvres de la fin du XVIIe siècle.
  • On peut remarquer une lucarne, sur le côté est, surmontée d'une tête et encadrée par deux pattes de loup, Loup-voit qui évoque Louvois, ministre du roi, créateur des Invalides.
Napoléon Ier par Charles-Emile Seurre (1798-1858)
  • Le pavillon central, au sud, avec un fronton aux armes royales, où se superposent deux colonnades d'ordre ionique et corinthien, donne accès à l'église Saint Louis. Dans la baie centrale, la statue du Petit Caporal Napoléon I er, en tenue de colonel des chasseurs à cheval de la garde impériale, la main sur l'estomac, œuvre de Charles-Émile Seurre, (initialement placée sur la Colonne Vendôme de 1833 à 1863), a été transférée en 1911..
  • Dans la cour, une batterie de 60 canons retrace 200 ans d'histoire de l'artillerie française. Ces pièces prestigieuses sont décorées d'ornementations héraldiques et mythologiques, rappelant les victoires des armées royales et impériales.
  • Sur le pavillon nord, un cadran solaire indique l'heure de la méridienne sur les pavés de la cour d'honneur.
  • Les bâtiments situés de part et d'autre de la cour d'honneur abritent le musée de l'armée.
  • Dans la cour d'honneur, se déroulent de nombreuses manifestations, principalement les cérémonies d'hommage national rendu aux militaires morts en mission au combat, aux personnalités du monde politique (Jacques Chirac, Michel Rocard, Simone Veil, ...), aux personnalités exceptionnelles (Jean d'Ormesson, Stéphane Hessel,...), au monde artistique (Charles Aznavour,...), au monde scientifique (le commandant Cousteau...). Un hommage national a également été rendu pour les victimes civiles des attentats du 13 novembre 2015.



Musée de l'Armée

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75107 - Hôtel des Invalildes Musée des Armées canon.jpg
  • Le Musée de l'Armée aux Invalides est né en 1905 de la fusion du musée de l'Artillerie et du musée historique de l'Armée. La richesse de ses collections militaires en fait l'un des musées les plus grands du monde.
  • Ses collections se décomposent comme suit :
- un département des armes et armures anciennes qui regroupe l'une des plus importantes collection d'Europe d'armes et armures couvrant l'histoire militaire du XIIIe au XVIIe siècles :
- un département couvrant l'époque de Louis XIV, du XVIIe et Napoléon Ier, et du XIXe siècle : les collections montrent des uniformes de simples soldats ou bien des pièces de luxe, des équipements de nombreux régiments français et étrangers, des armes, des ordres et décorations, des petits modèles d'artillerie, des instruments de musique, ainsi que des effets personnels de personnages illustres tels que Napoléon Bonaparte et ses maréchaux :
- un département consacré aux deux guerres mondiales, qui retrace l'histoire militaire de la France entre 1871 et 1945, et plus généralement l'histoire des deux grands conflits mondiaux du XXe siècle :
  • On y trouve également un historial Charles de Gaulle : un espace multimédia interactif consacré à l'action de l'homme public, au chef de la France Libre et au président fondateur de la cinquième République.
  • Deux cabinets présentant, le premier, 5 000 figurines historiques disposées en forme de défilés, soit des figurines de cartes datant du début du XVIIIe, soit des figurines dites de plats d'étain fabriquées seconde moitié du XIXe siècle, puis des figurines de plomb, et également des figurines modernes en plastique ; l'autre cabinet, un millier de modèles réduits de pièces d'artillerie royale et princière et celles porteuses d'armoiries privées, ainsi que des modèles réduits de l'artillerie française du XVIIIe et XIXe siècles.


Les plans-reliefs

  • Pour offrir au roi une vision globale des défenses du royaume, Louvois, son ministre de la guerre, commande une série de maquettes des sites fortifiés, qui devaient aider les décideurs, le roi, les ministres et les généraux, à se rendre compte de la situation réelle des places-frontières et les aider à préparer leur stratégie militaire. Construites entre 1668 et 1873, 260 maquettes représentant 150 villes fortifiées constituent la collection.
  • En 1697, la collection comportait 144 plans-reliefs installés au Palais des Tuileries.
  • Longtemps entreposées dans les combles de l'Hôtel des Invalides, le Premier ministre, Pierre Mauroy, souhaite en 1983 que les maquettes soient transférées à Lille au titre de la décentralisation. Finalement il est décidé que, les maquettes étant propriété de l'État, 19 plans-reliefs représentant les places fortes du Nord, de Belgique et des Pays-Bas, seraient mis en dépôt au Musée des Beaux Arts de Lille. L'essentiel de la collection devant être mis en valeur dans un Musée des Plans-reliefs réaménagé aux Invalides.


Chancellerie de l'Ordre de la Libération

Chancellerie de l'Ordre de la Libération
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  • L'Ordre de la Libération a été institué par le Général de Gaulle en 1940 afin de récompenser les personnes qui se sont faites remarquer dans la libération de la France : 1038 croix de la Libération ont été décernées à des personnes physiques, 18 à des unités militaires et 5 à des communes, ce nombre restreint en fait la distinction la plus prestigieuse au titre de la Seconde guerre mondiale.
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C'est le deuxième ordre national après la Légion d'honneur. L'Ordre de la libération ne comporte qu'un seul titre : Compagnon de la Libération.

Monument aux morts couleur france.png
Monument aux morts

Statuaire autour de l'Hôtel des Invalides


Illustrations - Photos anciennes.png En photos

Exposition du photographe Philippe de Poulpiquet sur l'Institution nationale des Invalides


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Référence.png Notes et références

  1. Hôtel des Invalides : Base Mérimée


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