Gendarmerie nationale française

De Geneawiki
Aller à la navigation Aller à la recherche
La version imprimable n’est plus prise en charge et peut comporter des erreurs de génération. Veuillez mettre à jour les signets de votre navigateur et utiliser à la place la fonction d’impression par défaut de celui-ci.

< Retour à l'article "Forces armées françaises"


Présentation

Après la réforme de 1778, toutes les compagnies ne forment plus qu'un corps unique : la maréchaussée, comptant 4.114 hommes à la veille de la Révolution.

Le 16 février 1791, une loi organise et crée une nouvelle institution, héritière de l'ancienne maréchaussée : la gendarmerie nationale.

La Gendarmerie nationale française est une des composantes des forces armées telle que l'Armée de Terre, l'Armée de l'Air et la Marine nationale.

Première guerre mondiale

Dés le début de la grande guerre les gendarmes départementaux prennent part aux opérations en placardant sur les murs des mairies les affiches de mobilisation et en organisant le départ des mobilisés vers leurs point de rassemblement.

Pendant la durée des hostilités, la garde républicaine et la gendarmerie départementale furent représentées, sur le front, dans des unités combattantes, par 14 officiers supérieurs, 32 officiers subalternes et 804 hommes de troupe, tous volontaire. Plus de 500 hommes de troupes furent promus officiers.[1]

Les mauvais Français

C'est la gendarmerie qui assuma la pénible mission de rechercher, pour les livrer à l'autorité militaire, les mauvais Français qui se dérobaient au devoir sacré repousser l'envahisseur et les militaires des nations alliées qui avaient abandonné leurs drapeaux.
Les chiffres des arrestations opérées dans l'exercice de la police militaire, à l'intérieur, son éloquents par eux mêmes :[2]

Déserteurs................................... 66.678
Insoumis..................................... 16.204
Prisonniers de guerre évadés........ _7.242
Les glorieux gendarmes

Environ 3.500 citations avec attribution de la croix de guerre récompensèrent, durant la guerre, les services de gendarmerie prévôtale.

Durant la guerre, sur les 18.000 gendarmes du service prévôtal, environ 700 militaires de la gendarmerie ont été tués ou sont morts des suites de leurs blessures ou de maladies contractées aux armées.[3]

Les Légions

Seconde Guerre mondiale

Période entre 1921 et 1967

  • 1921 à 1926 : Peloton mobile de gendarmerie dépendant de la gendarmerie départementale (loi du 22 juillet 1921)
111 pelotons dès 1921
  • 1926 à 1940 : Garde Républicaine Mobile (GRM) (décret du 10 septembre 1926)
1927 : la Garde républicaine mobile devient une subdivision de la gendarmerie nationale
1927 à 1939 (décret du 24 septembre 1927) : 1re et 2e légions (24/09/1927), 3e légion (15/05/1928), 4e légion (11/05/1929), 5e légion (16/06/1930), 6e légion (28/01/1931), 7e légion (25/11/1931), 8e légion (27/06/1933), 9e légion (31/10/1935), 10e légion (27/12/1935), 11e légion (08/09/1936), 12e légion (26/06/1937), 13e légion (entre 1937 et 1938) et 14e légion (22/10/1938)
1933 (15 mai) : création du Groupe spécial de garde républicaine mobile (Versailles-Satory)
1er février 1940 : nouvelle numérotation GRM
  • 1940 à 1944 : Garde (sous l'autorité du secrétaire d’état à la Police en 1942, du ministère de l'intérieur en 1943 et du ministère de la guerre en 1944)
1940 : 3 légions (23 juillet) puis 6 légions (1er novembre) par dédoublement
  • 1944 à 1954 : Garde Républicaine (décret du 23 août 1944)
1945 (décret du 14 janvier 1945) : la Garde Républicaine réintègre la Gendarmerie départementale
  • 1945 à 1966
Organisation des légions de la Garde Républicaine au 1er juin 1945 (circulaire du 24 mai 1945).
1945 : 9 légions :
1re Légion de Garde Républicaine de Lyon
2e Légion de Garde Républicaine de Marseille
3e Légion de Garde Républicaine de Saint-Quentin
4e Légion de Garde Républicaine de Nancy
5e Légion de Garde Républicaine de Limoges
6e Légion de Garde Républicaine de Toulouse
22e Légion de Garde Républicaine de Arcueil
23e Légion de Garde Républicaine de Courbevoie
24e Légion de Garde Républicaine de Drancy
Organisation des légions de la Garde Républicaine au 1er juin 1946 (circulaire du 13 avril 1946).
1946 : 10 légions (numérotées selon les 10 régions militaires) :
1re Légion de Garde Républicaine de Arcueil
1re Légion bis de la Garde Républicaine de Plessis-Robinson
1re Légion ter de la Garde républicaine de Drancy
2e Légion de Garde Républicaine de Arras
3e Légion de Garde Républicaine de Nantes
4e Légion de Garde Républicaine de Bordeaux
5e Légion de Garde Républicaine de Toulouse
6e Légion de Garde Républicaine de Strasbourg
6e Légion bis de Garde Républicaine de Verdun
7e Légion de Garde Républicaine de Dijon
8e Légion de Garde Républicaine de Lyon
9e Légion de Garde Républicaine de Marseille

Afrique du Nord :

10e Légion de Garde Républicaine d'Algérie
11e Légion de Garde Républicaine de Tunisie
12e Légion de Garde Républicaine du Maroc
  • 1954 à 1967 : Gendarmerie mobile (GM) (décret du 20 septembre 1954)

Les Légions

Aujourd'hui [4]

Unité territoriale
  • Gendarme départemental : est un militaire polyvalent, exerçant de réelles responsabilités dès le premier grade. Il dirige des enquêtes judiciaires ou y participe selon ses qualifications, il est en charge de la surveillance de son secteur.
  • Réserviste de la Gendarmerie :
  • Gendarme adjoint volontaire
Unité de police judiciaire
  • La chaîne Police Judiciaire exercée sous la direction et le contrôle des magistrats de l’ordre judiciaire, elle implique :
  • les unités territoriales (brigades et communautés de brigades) ;
  • les unités spécialisées (380 sections et brigades de recherches) ;
  • les 92 brigades départementales de renseignements et d’investigations judiciaires (BDRIJ) ;
  • les quatre offices centraux directement rattachés à la Gendarmerie nationale
  • les Groupes d’intervention régionaux (GIR).
Unité de maintien de l’ordre
  • La gendarmerie mobile, forte de 108 escadrons de marche, agit au quotidien dans ce cadre pour maintenir et rétablir l’ordre et renforcer la sécurité générale.

Unité de police judiciaire

Unité motorisée

Avec le motocycliste, le pilote de voiture rapide d’intervention, et le gendarme départemental.

Unité de prestige
  • La Garde républicaine, héritière de la Garde municipale créée par Bonaparte en 1802, intégrée à la Gendarmerie nationale en 1849, la Garde républicaine a traversé près de deux siècles tumultueux en conservant intact son prestige.
Unité spécialisée
  • Les Formations spécialisées, Les gendarmeries spécialisées assurent des missions de surveillance et de sécurité au profit d’autres ministères, armées et administrations
  • Gendarmerie maritime
  • Gendarmerie des transports aériens
  • Gendarmerie de l’air
  • Gendarmerie de l’armement
Unité d’intervention
  • Groupe d’intervention de la gendarmerie (GIGN), créé il y a 40 ans pour faire face à la menace terroriste, le GIGN est une unité d'élite dont l'expertise est mondialement reconnue.

Nuvola apps bookcase.png Bibliographie

Voir aussi.png Voir aussi (sur Geneawiki)

Logo internet.png Liens utiles (externes)

Référence.png Notes et références

Informations extraites du site du ministère de la défense avril 2016


^ Sommaire