Gaspard Abraham ANDRÉ
Gaspard Abraham ANDRÉ (1840 - 1896)
Fils de François Abraham, et de Charlotte Isaline CHANSON, il est né le 16 mars 1840 au numéro 10 de la rue Juiverie à Lyon (Rhône) (1).
Il est décédé à Cannes (Alpes-Maritimes) le 12 février 1896 (2).
Biographie
Bien que déclaré officiellement Gaspard Abraham à sa naissance, il a parfois été prénommé Abraham Gaspard lors de sa vie ainsi qu'à son décès.
Fils d'un père menuisier, il se destine au métier d'architecte.
Sous la direction, entre autres, d'Antoine Marie Chenavard, il suit de premières études aux Beaux-Arts de Lyon avant de se rendre à Paris, dans l'atelier privé de Charles Auguste Questel.
En 1862, il entre à l'École Nationale des Beaux-Arts de Paris, avec le numéro 2. Il reçoit en 1865 la grande médaille d'émulation. La même année, il obtient le premier accessit au concours pour le prix de Rome et, en 1870, un rappel de ce premier accessit.
À Genève, il construit les Bâtiments Académiques en 1866 et le Théâtre en 1871.
Le 10 avril 1871 à Uzès (Gard), il épouse mademoiselle Blanche Clotilde VINCENT [1].
Il s'installe définitivement à Lyon (Rhône) en 1871.
Ses œuvres majeures dans la ville de Lyon sont :
- l'église provisoire de Saint Joseph (1872),
- le temple protestant des Brotteaux (1872 - 1884),
- le Théâtre des Célestins (1873 - 1877) reconstruit après un incendie (1880 - 1881),
- la fontaine de la place des Jacobins (1877 - 1886),
- l'église pour la paroisse Saint Joseph (1878 - 1883),
- le Groupe Scolaire de la rue Tronchet (1880 - 1887).
On lui doit également :
- l'hôtel de ville de Neuilly-sur-Seine (1879 - 1880),
- l'aménagement du château de La Pérollière de Saint-Pierre-la-Palud (années 1880).
- ...
Il est également l'auteur de monuments funéraires et de nombreuses villas.
Il a été placé en première ligne dans plusieurs concours publiés :
- à Genève, pour les constructions des bâtiments académiques en 1866 et du Théâtre en 1871,
- à Lyon, pour les exécutions du théâtre en 1873 et de la fontaine en 1877,
- à Neuilly-sur-Seine, pour la construction de l'hôtel de ville en 1880.
À Paris, en 1893, un quatrième prix lui est décerné pour la reconstruction de l'Opéra-Comique.
Légion d'honneur
Gaspard Abraham ANDRÉ est nommé Chevalier de la Légion d'honneur par décret du 29 décembre 1886 [2].
Titres
- - Officier d'académie.
- - Président de la Société Académique d'Architecture de Lyon.
- - Membre de l'Académie des Sciences et Belles-Lettres de Lyon.
- - Vice-président de l'Association Provinciale des Architectes Français.
- - Président de la Commission des Beaux-Arts.
Après sa mort
Suite à son décès survenu le mercredi 12 février 1896 à Cannes (Alpes-Maritimes) (2), son corps a été transporté et déposé au Temple Protestant de Lyon, 3 quai de la Guillotière. Ses funérailles y ont eu lieu le samedi 15 février à 12 h 45.
Il a ensuite été inhumé au cimetière de la Guillotière de Lyon[3].
Monument élevé à la mémoire de Gaspard Abraham ANDRE
A Lyon, 19 novembre 1905, a été inauguré le monument élevé à ta mémoire de Gaspard Abraham ANDRE, architecte lyonnais devenu célèbre. La remise du monument a été faite à quatorze heures, en présence do toutes les autorités lyonnaises, dont le maire, Monsieur HERRIOT, du syndic de Lausanne, Monsieur LYUDEN, de Monsieur PASCAL, de l'Institut, et de Monsieur Jean CHOREL, statuaire, auteur du monument [4].
En photos
- Quelques œuvres
Fontaine de la place des Jacobins
à Lyon - 2e arrondissement
C. PIEMINOTTemple des Brotteaux
à Lyon - 3e arrondissement
J-P GALICHONÉglise Saint-Joseph
à Lyon - 6e arrondissement
C. PIEMINOT
- Actes de naissance (1) et de décès (2) de Gaspard Abraham ANDRÉ
Sources
- Panneau informatif dans l'église Saint-Joseph de Lyon
- Dossier d'attribution de la Légion d'honneur à Gaspard Abraham ANDRÉ sur le site « Base de données Léonore »
Bibliographie
Voir aussi (sur Geneawiki)
Liens utiles (externes)
- Mémoire des Célestins - Mémoire d'un Théâtre sur le site « Célestins - Théâtre de Lyon »
Notes et références
- ↑ Geneanet
- ↑ Dossier d'attribution de la Légion d'honneur à Gaspard Abraham ANDRÉ sur le site « Base de données Léonore »
- ↑ Avis de décès sur « Geneanet »
- ↑ Article de Presse du Journal « La Petite République » du 20 novembre 1905, P.2/6