« François Emmanuel GUIGNARD » : différence entre les versions

De Geneawiki
Aller à la navigation Aller à la recherche
Aucun résumé des modifications
Aucun résumé des modifications
 
(20 versions intermédiaires par 5 utilisateurs non affichées)
Ligne 1 : Ligne 1 :
François-Emmanuel Guignard, comte de Saint-Priest (fils de l’intendant de Languedoc), né le 12 mars 1735, mort en 1821. D'une famille originaire d'Alsace, il entre dans la carrière militaire, il sert dans les Gardes du Corps du Roi, et parvient au grade de maréchal de camp.
<!-- Catégorie de la page, ne pas modifier -->
[[Catégorie:Rhône, personnalités locales|GUIGNARD François Emmanuel]]
[[Catégorie:Biographie|GUIGNARD François Emmanuel]]
<!-- Catégorie de la page, ne pas modifier -->
''<small> [[38185 - Grenoble|< Retour à Grenoble]] </small>''


* Il entamme une carrière diplomatique en 1768, il est nommé ambassadeur à Lisbonne , près de la Porte ottomane(Constantinople) et en Hollande.
== François Emmanuel GUIGNARD (1735-1821)==
<big>Comte de Saint-Priest</big>
[[Image:GUIGNARD-Emmanuel.jpg|170px|left]]
François-Emmanuel GUIGNARD (fils de l'intendant de Languedoc), né le 12 mars 1735 à [[38185 - Grenoble|Grenoble]] (Isère).  


* Il estNommé secrétaire d'Etat à la Maison du Roi en juillet 1789; il est ministre de l'intérieur en août.
D'une famille originaire d'Alsace, il entre dans la carrière militaire, il sert dans les gardes du corps du roi, et parvient au grade de maréchal de camp.


* Le 10 août 1789, il est dénoncé à la tribune par Mirabeau, comme ayant dit aux femmes de Paris venues à Versailles demander du pain :  "Vous n'en manquiez pas quand vous n'aviez qu'un roi ; allez en demander à vos douze-cents souverains."
Il entame une carrière diplomatique en 1768, il est nommé ambassadeur à Lisbonne (Portugal), près de la Porte Ottomane (Constantinople) et en Hollande.


* il donne sa démission en décembre 1790, et il émigre.
Épouse en octobre 1774, Guillelmine (Wilhelmine) Constance de LUDOLF.


Il émigre en Suède (auprès de son beau-frère, le comte de Ludolph), en Russie, en Prusse, en Autriche, sollicitant l'intervention des souverains en faveur de Louis XVI.
Il est nommé secrétaire d'État à la Maison du Roi en juillet 1789 par Jacques NECKER.


* En 1795, il est nommé ministre de la maison du roi par Louis XVIII, alors réfugié à Vérone, et il l'accompagne à Mittau et en Suisse.
Le 7 août [[1789]], il est promu ministre de l'intérieur.


* Il rentre en France en 1814, il est nommé "pair de France" l'année suivante.
Le 10 août 1789, il est dénoncé à la tribune par Mirabeau, comme ayant dit aux femmes de Paris venues à Versailles demander du pain : « Vous n'en manquiez pas quand vous n'aviez qu'un roi ; allez en demander à vos douze-cents souverains. »
 
Il donne sa démission le 24 décembre 1790, et il émigre.
 
Il émigre en Suède (auprès de son beau-frère, le comte de LUDOLPH), en Russie, en Prusse, en Autriche, sollicitant l'intervention des souverains en faveur de [[Louis XVI de France|Louis XVI]].
 
En 1795, il est nommé ministre de la maison du roi par [[Louis XVIII de France|Louis XVIII]], alors réfugié à Vérone, et il l'accompagne à Mittau (Lettonie) et en Suisse.
 
Il rentre en France en [[1814]], il est nommé "pair de France" l'année suivante.
 
Il décède à [[69290 - Saint-Priest|Saint-Priest]] (Rhône) le 26 février [[1821]], il est inhumé au [[69123 - Lyon - Cimetière de Loyasse|cimetière de Loyasse]] à Lyon.
 
== {{Voir aussi}} ==
 
== {{Liens utiles}} ==
 
== {{Notes et références}} ==
{{Références}}

Version actuelle datée du 27 juin 2023 à 12:22

< Retour à Grenoble

François Emmanuel GUIGNARD (1735-1821)

Comte de Saint-Priest

GUIGNARD-Emmanuel.jpg

François-Emmanuel GUIGNARD (fils de l'intendant de Languedoc), né le 12 mars 1735 à Grenoble (Isère).

D'une famille originaire d'Alsace, il entre dans la carrière militaire, il sert dans les gardes du corps du roi, et parvient au grade de maréchal de camp.

Il entame une carrière diplomatique en 1768, il est nommé ambassadeur à Lisbonne (Portugal), près de la Porte Ottomane (Constantinople) et en Hollande.

Épouse en octobre 1774, Guillelmine (Wilhelmine) Constance de LUDOLF.

Il est nommé secrétaire d'État à la Maison du Roi en juillet 1789 par Jacques NECKER.

Le 7 août 1789, il est promu ministre de l'intérieur.

Le 10 août 1789, il est dénoncé à la tribune par Mirabeau, comme ayant dit aux femmes de Paris venues à Versailles demander du pain : « Vous n'en manquiez pas quand vous n'aviez qu'un roi ; allez en demander à vos douze-cents souverains. »

Il donne sa démission le 24 décembre 1790, et il émigre.

Il émigre en Suède (auprès de son beau-frère, le comte de LUDOLPH), en Russie, en Prusse, en Autriche, sollicitant l'intervention des souverains en faveur de Louis XVI.

En 1795, il est nommé ministre de la maison du roi par Louis XVIII, alors réfugié à Vérone, et il l'accompagne à Mittau (Lettonie) et en Suisse.

Il rentre en France en 1814, il est nommé "pair de France" l'année suivante.

Il décède à Saint-Priest (Rhône) le 26 février 1821, il est inhumé au cimetière de Loyasse à Lyon.

Voir aussi.png Voir aussi (sur Geneawiki)

Logo internet.png Liens utiles (externes)

Référence.png Notes et références