Famille de Cormis

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La famille de Cormis autrefois Roux de Cormis était une ancienne famille noble donnée comme originaire de Lombardie et qui s'installa en Provence vers 1270 où elle acquit les terres de Coms et de Courmes. Elle donna plusieurs branches: à Saint Paul de vence, à la Colle sur loup avec le nom de De Courmes et deux autres fixés à Aix-en-Provence ou ses membres occupèrent au XVIIe siècle les charges de premier avocat-général et président au Parlement de Provence. Elle était éteinte dans la seconde moitié du XVIIIe siècle.

Histoire

Le premier auteur de cette famille est Raymond Roux que l'on dit originaire de Lombardie et qui se fixa en Provence vers 1270 où il acquit les terres de Coms et de Courmes qui se disent en latin de Comis et de Cormis. Il porta ainsi que ses descendants l'un ou l'autre nom et rarement celui de Roux et plus tard ils finirent par ne conserver que le nom de Cormis[1] [2] [3].

Fixée à Aix-en-Provence, la famille de Cormis donna deux branches :

  • La première s'éteignit en 1734 avec François de Cormis (1639-1734) avocat au parlement de Provence qui mourut célibataire et fit don par testament de la totalité de sa fortune aux divers hôpitaux de la ville d'Aix[1] [2] [3].
  • La seconde s'éteignit avec Claude de Cormis, chevalier de Saint-Louis, colonel d'infanterie et sénéchal de Toulon en 1711, fils de Pierre de Cormis, marquis de Brégançon et seigneur de Beaurecueil[1] [2] [3].

Franc̜ois Alexandre Aubert de La Chesnaye-Desbois dans son Dictionnaire de la noblesse (1774)[4] et Artefeuil dans Histoire héroïque et universelle de la noblesse de Provence (1776)[5] écrivent que la famille de Cormis est éteinte.

Pierre-Marie Dioudonnat dans le Simili-nobiliaire de France indique que l'ancienne famille de Cormis qui appartenait à la noblesse de Provence passe pour être éteinte et qu'une famille Decormis en Provence fut autorisée à faire rectifier son patronyme en de Cormis par jugement du tribunal civil de Marseille du 14 février 1911[6].

On peut noter à ce sujet que l'on trouve à Grasse au cours des siècles des porteurs du nom "Decormis" (en un seul mot), tailleurs, huissiers, passementiers, serruriers, perruquiers etc. qui ne sont pas donnés comme reliés à la famille noble de Cormis, comme par exemple :

  • Pierre Decormis, (de Châteauneuf de Grasse), marié à Marguerite Jacques[7] dite sa veuve en 1637[8]
  • Estienne Decormis, tailleur en 1637[9]
  • Gabriel Decormis, huissier en 1692, fils de Jean Decormis et Jeanne Fay, marié à Catherine Sivade[10]
  • Louis Decormis, passementier en 1757, marié à Anne Bouis[11]
  • Joseph Decormis, maître-serrurier en 1757 (fils du précédent) marié à Angélique Muratore, fille d’Annibal Muratore, travailleur[12]
  • Antoine Decormis, perruquier, né en 1753, fils de Jean-Honoré Decormis et d’Elisabeth Raymond, marié le 13.08.1800 à Marie-Anne Ardisson[13]

Il existait une famille De Cormis devenue De Courmes descendante de la famille noble De Cormis dit "Borre" installée à la Colle sur loup depuis le 17 ème siecle, Elle semble éteinte même si il subsiste des descendants ne portant plus ce nom. Notamment une famille Isnard descendante par plusieurs branches dès De Courmes.

Personnalités

Raymond RUFFI chevalier, seigneur de Borgolio en Lombardie, de Courmes, Comps, Roumoules, juge à Draguignan, puis à Aix en 1269, prend part à la croisade de 1270, juge mage du palais à Marseille en 1277 (dominus R. Ruffus de Cormis), juge mage de Provence de 1281 à 1288, lieutenant du sénéchal en 1286 (Raymundi Ruphi de Comis), conseiller du roi, bailli puis viguier d’Aix à partir de 1289, teste le 7 août 1292 à Aix (Thomas notaire) en faveur de ses fils Rostang et Guillaume, veut être inhumé dans la chapelle des Frères Prêcheurs pour la construction de laquelle il fait un légat et une pension annuelle pour célébrer une messe pour le repos de son âme et pour celle d’Isoarde de Baux sa femme. A sa circonscription d’Aix sont réunies les vigueries d’Hyères et de Tarascon en 1293, il exerce jusqu’en 1299. Il est qualifié juge des secondes appellations en 1303. Il fut le fondateur de l’hôpital du Saint-Esprit de Draguignan, pour lequel il assigna 60 sous de cens annuel pour célébration d’anniversaire. Epouse Isnarde des BAUX, de Balcio; et aussi, peut-être en secondes noces, Béatrice de CAGNOSC, fille de Guillaume, chevalier de Draguignan. D’où :

Rostang qui suit, Guillaume RUFFI Icard RUFFI II – Rostang RUFFI de COMPS chevalier, seigneur de Courmes et Comps, et en partie de Gassin et Roumoules, rend hommage au comte de Provence en 1310, teste en 1313 (Hugon Martin notaire à Roumoules) ; épouse Marie de BLEVIS alias Blieux, dame de Roumoules, fille de Requiston, chevalier, co-seigneur de Roumoules. D’où :

Constant-Artus qui suit, III – Constant RUFFI de CORMIS chevalier, seigneur de Courmes et Comps, en partie de Roumoules, teste le 5 octobre 1328, épouse Catherine de PENA fille de N., co-seigneur de Roumoules. D’où :

Rostang-Artus qui suit, IV – Rostang RUFFI de CORMIS chevalier, seigneur de Courmes et en partie de la terre de Roumoules pour laquelle il rend hommage au roi le 4 novembre 1354 : Rostan de Cormis transige en 1352 avec les dominicains de Draguignan au sujet d’un legs de 60 sols de pension annuelle fait par Raymond, son ayeul. Il teste le 8 octobre 1355 (Martin, notaire à Roumoules) puis à Aix le 5 octobre 1382 (Féraud notaire); épouse Jeanne de PODIO alias du Puy, fille de Guillaume, co-seigneur de Roumoules. D’où :

Rostang Honoré qui suit, Etienne RUFFI alias de CORMIS Marie RUFFI alias de CORMIS V – Honoré RUFFI de CORMIS chevalier, seigneur de Cormis et en partie de Roumoules, teste en faveur de son fils André le 9 mars 1374 (Jean Martin, notaire de Roumoules), nommé juge de Marseille ; épouse 1) Béatrix de BEAUMONT. 2) Jeanne de VILLENEUVE-VENCE, fille de Guichard seigneur de Tourrettes et Vence, gouverneur de Vence. D’où :

Du premier mariage : André le Majeur, qui suit, Du second mariage : André de CORMIS le Mineur, seigneur de Cormis, mort sans postérité. VI – André RUFFI de CORMIS chevalier, seigneur de Cormis, Mons, Roquevieux, Tournon, Gassin, Cogolin, Ramatuelle, Saint-Tropez, Chasteuil, Châteauneuf, Callian, Montauroux, Puibresson, Bagnols vieux, et en partie de Roumoules ; rend hommage pour ses terres le 7 octobre 1399, reçoit des lettres de privilèges de la reine Marie le 17 juillet 1387, reçoit en donation de sa tante Gassende de Beaumont les terres de Tournefort, Barras, Beaudument, la Pérusse et Villosc, le 10 février 1407 (Giraud notaire d’Esparron) ; teste en faveur de sonfils Arnaud le 26 décembre 1412 à Aix (Etienne Chaulan, notaire). Epouse Catherine d’AGOULT fille d’Arnaud, citée dans un acte le 13 décembre 1412, alors veuve. D’où :

Arnaud de CORMIS mort sans enfant. Delphine de CORMIS dame de Comps, née en 1395, épouse avant 1413, Bertrand de GRASSE-CABRIS écuyer, seigneur de Cabris pour lequel il rend hommage en 1435, et de Comps par son mariage, fils de Jean, écuyer, seigneur de Cabris, Mousteiret, Saint-Pandoise et le Tignet, et de Saurette MERCOIRE, de Tarascon. Elle apparaît dans un acte en 1443, alors veuve. Béatrix de CORMIS dame en partie de Roumoules, épouse Louis de LA TOUR, écuyer d’Hyères, fils de Philippe, secrétaire du roi, habitant d’Arles, natif de Naples. Antoine-Arnaud qui suit, Georges de CORMIS moine de Saint-Victor lès Marseille. Jean de CORMIS chevalier de l’ordre de Saint-Jean de Jérusalem en 1421. VII – Antoine-Arnaud RUFFI de CORMIS chevalier, seigneur de Courmes, et en partie de Roumoules, d’abord religieux à l’abbaye de Saint-Victor de Marseille, renonce à ses voeux pour se marier, héritier de son oncle André de Cormis pour Courmes, fait une transaction avec ses soeurs en 1433, teste en faveur de son fils Etienne le 2 juin 1456 (Isnard Fabry, notaire de Roumoules), et fait des legs à Raphael son petit-fils et à Georges et Antoine de Cormis ses fils, veut être inhumé dans le tombeau construit par son ancêtre Raymond en la chapelle de l’Annonciation au couvent des frères prêcheurs d’Aix, il se distingue encore à la bataille de Sarno en 1459. Epouse Béatrix d’ESCRAGNOLLES, fille de Louis [REQUISTON, seigneur d’Escragnolles]. D’où :

Etienne qui suit, Jacques de CORMIS curé de Vence. Georges de CORMIS Antoine de CORMIS VIII – Etienne RUFFI de CORMIS chevalier, co-seigneur de Courmes et de Roumoules, favori du comte de Tende, fait ses premières armes auprès de son père à Sarno en 1459, puis rend de grands services à Jean de Calabre dans ses guerres de Naples, est confirmé dans son ancienne noblesse avec son fils Raphaël, par lettres patentes du roi Louis XI données à Cléry en juillet 1482, nommé consul de Vence en 1484, avait fondé en 1480 la chapelle de l’Annonciade à Vence, teste à Vence en faveur de son fils Raphaël de Cormis en 1493. Epouse en 1438, Lucie de LASCARIS fille du seigneur de Castellar. D’où :

Raphaël qui suit, Ne de CORMIS épouse Jean BONNET bourgeois de Vence. Jacques de CORMIS chanoine au chapitre de Vence. Honoré de CORMIS IX – Raphaël de CORMIS dit capitaine Comergue, chevalier, seigneur de Courmes et de Roumoules, commence à guerroyer auprès de son père sous Jean de Calabre en 1470, assiste à dix batailles rangées, à cent petits combats, à cinquante sièges, participe notamment aux guerres du Milanais, combat à Novare sous la Trémouille, à Aguadel contre les Vénitiens, se distingue à Marignan dans l’infanterie de Pierre de Navarre, à la prise de Milan et Brescia, au siège de Vérone, partit combattre en Suède ; élu consul de Vence en 1513, capitaine d’une bande de cent hommes à pieds, chevalier de l’ordre de Saint-Michel, capitaine-gouverneur de Saint-Paul-de-Vence en 1524, conseiller d’Etat, colonel des légionnaires de Provence en 1534. Il teste à Vence le 13 décembre 1530 (Honoré Bonnet notaire), âgé de 79 ans, ainsi que sa femme et leur fils Pierre ; par ce testament il veut que son coeur soit transporté au tombeau d'Aix, fondé à la chapelle de l'Annonciation dans l'église des Prêcheurs où sont les armes de sa maison, institue son héritier noble Pierre, son fils, et lui ordonne de porter les armes données par le roi de Sicile à nobles Pierre et Raimond, ses devanciers, et aussi de ne plus porter le nom de Ruffi. Né en 1451, il meurt tué en combattant l’armée de Charles Quint près d’Antibes le 28 juillet 1536, à l’âge de 84 ans. Epouse par contrat du 20 novembre 1488 à Vence (Honoré Curti notaire), Astruge de REILLANE fille de Fouques, seigneur de Reillane, et de Catherine BALBI, en présence de grands seigneurs, le sieurs de Vence et de Tourrettes, Nicolas et Antoine de Villeneuve, Bertrand de Grasse et Yolande de Villeneuve sa femme etc. D’où :

Pierre qui suit, Louis Artus de CORMIS capitaine et plusieurs fois consul de Vence. Jean de CORMIS chanoine à Vence. Donneront les lignées De CORMIS et De COURMES dans le pays Vencois dont subsistent des descendants à travers une famille ISNARD. – Pierre de CORMIS écuyer de Vence, installé à Aix, reçu docteur en droits à l’Université de Pise en 1519, il prend du service et est nommé la même année par René de Savoie viguier et capitaine des places de Castellane, Colmar, Aont et Guillaume jusqu’en 1522, puis en 1524 gouverneur de la viguerie de Digne ; lieutenant de mille hommes sous les ordres de son père, il porte son drapeau à la prise de Bologne, se signale à Ravennes, Novare. Avocat en la cour du parlement de Provence, conseiller d’Etat en 1543, reçoit la même année une pension de 500 livres du roi François Ier en récompense des services rendus par ses prédécesseurs, achète en 1548 la terre de Beaurecueil, arrière-fief de l’archevêché d’Aix, de Balthasar de Jarente seigneur de Sénas et du Tholonet, teste à Aix le 26 décembre 1567, le 2 novembre 1568, le 22 août 1569 (Barthélémy Quatrebard notaire), le 6 mai 1572 (Blaise Brueys notaire), meurt la même année et est inhumé au couvent des Frères Prêcheurs, épouse en 1) par contrat du 2 mai 1511 à Vence (Raymond notaire), Alayone JULIANI. 2) Anthourone alias Anthonie MARTIN. D’où :

Du premier lit : Antoine de CORMIS écuyer, inhumé le 21 mars 1572 aux Dominicains ; épouse par contrat du 11 mai 1551 à Marseille (Gaspard Boyer notaire), Bertrane LAMBERT fille d’honnête homme sire Marin, marchand de Marseille, et de Catherine AMPHOUX. Claude qui suit, Pierre de CORMIS cité en 1530. Nicolas de CORMIS cité en 1530, prêtre, vicaire de Bayons. Jean de CORMIS capitaine, tué au siège de la Rochelle en 1573. Honoré de CORMIS capitaine, reçoit commission du parlement d’Aix en 1592 pour raser les châteaux de Meyreuil et de Bouc.

 Du second lit : Jean de CORMIS baptisé le 13 juillet 1540 en la cathédrale Saint-Sauveur d’Aix (parrain Jean de Cormis, prêtre, marraine Honorade Vitalis, d’Aix).

Honorade de CORMIS épouse par contrat du 7 juin 1545 à Aix, Claude OLIVIER alias Olivary, avocat au parlement de Provence. Anne de CORMIS baptisée le 26 novembre 1541 en la cathédrale Saint-Sauveur d'Aix (parrain Jean Morelli docteur en droit, marraine noble Magdeleine Martin), épouse par contrat du 11 octobre 1563 à Aix (Raymond Chavignot notaire), François CAPUSSY, procureur au siège d’Aix et au parlement, fils de Gaspard et de feue Catherine LAURENT. D’où postérité. Anthonone de CORMIS baptisée le 7 janvier 1544 en la cathédrale Saint-Sauveur d'Aix (parrain Claude Olivari, marraine noble Anthonone...), épouse par contrat du 2 avril 1566 à Aix, Mayme BERAUD fils de Marquet et de Louise BONIFACE. Françoise de CORMIS baptisée le 10 août 1547 en la cathédrale Saint-Sauveur d'Aix (parrain Antoine de Alagonia seigneur de Valclaire, marraine noble Françoise Node épouse du conseiller de Beaumont), épouse par contrat du 20 juillet 1572 à Aix (Barthélémy Catrebards notaire), Pierre GIRARD marchand d’Aix, fils aîné de Jean, et de Dauphine SILVESTRE, en présence de Claude de Cormis, avocat, frère de l’épouse, lequel, tant en son nom qu’en celui de Nicolas de Cormis prêtre vicaire de Bayons, capitaine Jean de Cormis, et Honoré de Cormis ses frères, lui constitue en dot la somme de 1000 florins et ce, tant pour le légat à elle fait de 800 florins par leur père dans son dernier testament, que pour les droits légitimes de sa mère et ceux de son frère feu Antoine de Cormis. XI - Claude de CORMIS écuyer, seigneur de Beaurecueil (bastide au Tholonet et terres roturières transformées en fief avec basse juridiction en sa faveur par Balthasar de Gérente, baron de Senas, à cause de sa seigneurie du Tholonet, le 3 novembre 1570) et de Fénages (dont hommage au roi le 7 mai 1586), docteur en droits de l’université d’Avignon en 1555, avocat au parlement d’Aix, « jurisconsulte habile, guerrier comme ses aïeux, chéri de la famille de Tende, et très estimé de Henri IV », teste le 25 octobre 1569 puis à nouveau à Aix le 5 août 1582 (Catrebard notaire), né à Vence (parrain Claude de Tende gouverneur de Provence), décédé en 1601, inhumé aux Frères Prêcheurs, épouse suivant contrat du 4 avril 1558, Marguerite de BAUDON de Riez, fille d’André, écuyer, seigneur en partie de Riez et de Saint-Julien d’Asse, et de Marthe de GOMBERT dite de DROMON ; elle est soeur de Françoise Baudon épouse du conseiller référendaire Barthélémy Michel de Martelly, et teste à Aix en faveur de ses fils Artus et Pierre le 12 février 1618 (Astier notaire). D’où :

Blanche de CORMIS baptisée le 9 mai 1560 en l'église de la Madeleine (Esprit Vitalis conseiller au parlement sieur de Fuveau, marrane Blanche Jarente, femme de Louis Puget, second président en la cour). Mathieu de CORMIS baptisé le 4 décembre 1561 en l'église de la Madeleine (parrain Mathieu Sarraire bourgeois de Riez, marraine Catherine de Chiavari femme de Nicolas Fabri conseiller au parlement). Françoise de CORMIS baptisée le 23 octobre 1567 en l'église de la Madeleine (parrain Pierre de Cormis avocat, marraine Françoise Bourdon), épouse par contrat du 11 mars 1582 à Aix (Hercule Rencurel notaire), Mathieu ALPHERAN BUSSAN bourgeois d’Aix, fils d’Antoine notaire d’Aix, et de Catherine BUSSAN, l‘épouse est assistée de ses parents. Remarié en 1603 à Lucrèce de MAYNIER. Sybille de CORMIS baptisée le 9 avril 1569 à la Madeleine d’Aix (parrain Antoine de Cormis, marraine Sybille François). Artus qui suit, Jeanne de CORMIS épouse par contrat du 20 mai 1595 à Aix (Barthélémy Catrebards notaire), Jean THIBAUD TIZATI seigneur de Sannes, auditeur-archivaire en la cour des Comptes (1586), consul d’Aix en 1608, décédé en 1635, fils de Jean, auditeur-archivaire, et de Pierra GRANET sa première femme. Anne de CORMIS baptisée le 28 novembre 1575 en l’église Saint-Sauveur d’Aix (parrain François Chauchard conseiller en la cour des Comptes, marraine Anne Meynier femme de François de Pérussis conseiller au parlement). Pierre qui a postérité, Françoise de CORMIS baptisée le 1er juin 1578 en l’église Saint-Sauveur d’Aix. Blanche de CORMIS baptisée le 10 janvier 1580 à Saint-Sauveur (parrain Jean Raphael seigneur de Cormis, marraine Blanche de Châteauneuf). XII - Artus de CORMIS écuyer d’Aix, docteur en droits en 1597, avocat au parlement, jurisconsulte, syndic, élu deux fois assesseur d’Aix en 1605 et 1616, primicier de l’université, décédé après 1646 ; épouse [1) Antonette de GANTES fille de Pierre. 2)] le 6 février 1605 à la Madeleine, suivant contrat passé la veille (Jean de Citrane notaire), Jeanne de BADET née en décembre 1585 à Aix, fille d’Antoine, seigneur de Gardanne, conseiller du roi au parlement de Provence, et de Fleurette des GRAS ; en présence des témoins Boniface Capucy et Pierre Astier. Elle est inhumée le 1er mai 1643 aux Observantins. D’où :

XIII - Antoine de CORMIS écuyer d’Aix, avocat au parlement, syndic des communautés de Provence, assesseur d’Aix en 1639, épouse par contrat du 22 mars 1625 à Aix (Beaufort, notaire), Françoise du PERIER âgée de 22 ans, née en septembre 1603 à Aix, fille de François, écuyer, premier consul d’Aix, gentilhomme de la chambre du roi, et de Catherine d’ESTIENNE. D’où :

Jeanne de CORMIS baptisée à la maison le 26 janvier 1626, compléments à la Madeleine le 30 septembre 1627 (parrain Scipion du Périer, avocat en la cour, marraine Honorade de Badet). Marguerite de CORMIS baptisée le 10 janvier 1628 à la Madeleine (parrain Joseph Martelli avocat en la cour, marraine Marguerite de Cormis). Boniface de CORMIS baptisé le 23 juin 1629 en l’église de la Madeleine (parrain Claude de Cormis respondant de Boniface Capuci religieux infirmier de Montmayour prieur de Sainte-marie, marraine Catherine d’Estienne). Jean de CORMIS baptisé le 31 octobre 1630 à la Madeleine (parrain Jean Estienne greffier, marraine Anne Tisati). Isabeau de CORMIS épouse par contrat du 28 avril 1652 à Aix, et en l’église Saint-Sauveur, Honoré de FIGUIERE, conseiller du roi et auditeur en la chambre des Comptes d’Aix, originaire de Manosque, fils de Paul, marchand, et de Claire FAUCHIER. Marie de CORMIS baptisée le 3 février 1635 à Saint-Sauveur (parrain Artus de Cormis avocat à la cour, marraine Béatrix d’Estienne). Gabrielle de CORMIS baptisée le 18 décembre 1637 à Saint-Sauveur (parrain François du Périer avocat marraine Anne de Mouriès). François qui suit, Catherine de CORMIS baptisée le 6 mai 1641 à Saint-Sauveur (parrain Jean du Périer eyr marraine Bernardine Eyguesière). Scipion de CORMIS baptisé le 15 juillet 1642 à Saint-Sauveur (parrain Scipion du Périer avocat à la cour, marraine Jeanne de Séguiran). Suzanne de CORMIS baptisée le 27 septembre 1643 à Saint-Sauveur (parrain Paul Meyronnet greffier, marraine Suzanne Lieutaud). Marguerite de CORMIS baptisée le 4 février 1645 à Saint-Sauveur (parrain Charles du Périer, marraine Marguerite de Mimata). XIV - François de CORMIS avocat distingué, et consistorial, au parlement d’Aix, juriste, professeur de droit à l’université d’Aix de 1680 à 1734, syndic des communautés de Provence, maintenu noble par jugement du 21 novembre 1668, donna une édition des oeuvres de son oncle Scipion Dupérier imprimées en deux volumes à Toulouse en 1721, resta à Aix pendant malgré la contagion de 1720-21 et fut l’un des promoteurs de la quarantaine salutaire ordonnée par le marquis de Vauvenargues premier consul. Baptisé le 25 juillet 1639 à Saint-Sauveur (parrain Pierre de Cormis, marraine Marie du Périer), il meurt le 4 juin 1734 à Aix, à l’âge de 94 ans, sans alliance. Ayant souscrit une tontine, il se trouvait à sa mort dans la 11e classe, qui lui produisait 57 000 livres de rente annuelles, dont il légua beaucoup, sa vie durant et à sa mort, aux pauvres et aux hôpitaux.

Armes

  • d'azur à deux lions affrontés d'or, armés et lampassés de sable, soutenant un cœur d'argent[1] [2] [3].
  • d'azur à deux lions affrontés d'or, armés et lampassés de sable, tenant un cœur d'argent dans leurs pattes[1] [2] [3].


Notes et Références

  1. 1,0 1,1 1,2 1,3 et 1,4 Robert de Briançon, L'état et le nobiliaire de la Provence, P. Aubouin, 1693, pages 544 à 549.
  2. 2,0 2,1 2,2 2,3 et 2,4 B. de Maynier, Histoire de la principale noblesse de Provence, chez J. David, 1719, pages 105 à 112.
  3. 3,0 3,1 3,2 3,3 et 3,4 Eugène François Tisserand, Histoire de Vence, Librairie Eugène Belin, Paris, 1860.
  4. Franc̜ois Alexandre Aubert de La Chesnaye-Desbois, Dictionnaire de la noblesse, La veuve Duchesne, 1774, tome VIII, page 368.
  5. Artefeuil, Histoire héroïque et universelle de la noblesse de Provence, volume 2, la veuve Girard, Avignon, 1776, page 51.
  6. Pierre Marie Dioudonnat, Le Simili-nobiliaire de France, Sedopols, 2002, page 158.
  7. Relevé des registres de la ville de Grasse, Numéro d'ordre : 76761 : transaction le 12.07.1629 entre Pierre Decormis et sa femme Marguerite Jacques.
  8. Relevé des registres de la ville de Grasse, Numéro d'ordre : 65450 contrat de mariage de Maguerite Jacques le 14. 11. 1637, veuve de Pierre Decormis, avec Joseph Ferran.
  9. Relevé des registres de la ville de Grasse, Numéro d'ordre : 65450 Estienne Decormis, tailleur, témoin au mariage le 28 01 1637 de Lazare Consolat.
  10. Relevé des registres de la ville de Grasse, Numéro d'ordre : 50281, contrat de mariage le 02.10.1692 de Gabriel Decormis, huissier, avec Catherine Sivade.
  11. . Relevé des registres de la ville de Grasse, Numéro d'ordre : 55048, mariage de Joseph Decormis, maitre-serrurier avec Angélique Muratore.
  12. Relevé des registres de la ville de Grasse, Numéro d'ordre : 55048, mariage de Joseph Decormis, maitre-serrurier avec Angélique Muratore.
  13. Relevé des registres de la ville de Grasse, Numéro d'ordre : 74213 mariage d’Antoine Decormis, perruquier le 13. 08. 1800.


Bibliographie