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== Origines ==
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Trois familles de Brosse ont existé : L'une dite ''de Bretagne'' qui a donné un maréchal de France en la personne de Jean de Brosse<ref name="Wiki">[http://fr.wikipedia.org/wiki/Jean_de_Brosse Jean de Brosse].</ref> sous le règne de [[Charles VII de France|Charles VII]] et plusieurs ducs de Bretagne, l'autre connue sous le nom ''d' Albroche'' qui se fixa en Ecosse, et la troisième établie d'abord dans le Berry. Etymologiquement "Brosse" désignait un lieu planté de broussailles et par extension des fagots de broussaille, d'où les armes d'origine.
Etymologiquement "Brosse" désignait un lieu planté de broussailles et par extension des fagots de broussaille, d'où les armes d'origine.
 
Trois familles de Brosse ont existé : L'une dite ''de Bretagne'' qui a donné un maréchal de France en la personne de Jean de Brosse<ref name="Wiki">[http://fr.wikipedia.org/wiki/Jean_de_Brosse Jean de Brosse].</ref> sous le règne de [[Charles VII de France|Charles VII]] et plusieurs ducs de Bretagne, l'autre connue sous le nom ''d' Albroche'' qui se fixa en Ecosse, et la troisième établie d'abord dans le Berry.


== Possessions ==
== Possessions ==

Version du 23 octobre 2017 à 13:15

Cet article étudie l'histoire et la généalogie de familles distinctes portant le patronyme de Brosse.

Origines

Etymologiquement "Brosse" désignait un lieu planté de broussailles et par extension des fagots de broussaille, d'où les armes d'origine.

Trois familles de Brosse ont existé : L'une dite de Bretagne qui a donné un maréchal de France en la personne de Jean de Brosse[1] sous le règne de Charles VII et plusieurs ducs de Bretagne, l'autre connue sous le nom d' Albroche qui se fixa en Ecosse, et la troisième établie d'abord dans le Berry.

Possessions

  • Saint Benoît du Sault et le château de Brosse à Chaillac (Indre), berceau de la famille de Brosse
  • Le château de Boussac (Creuse), branche maréchale[1]

Personnalités

XIe siècle

-Gui de Brosse, Chevalier croisé, baron de la seigneurie de Brosse dans le Velay. Il fit partie du corps d'armée sous les ordres de Raymond de St Gilles, Comte de Toulouse lors de la 1ère croisade en 1096. De retour de Croisade il installa sa famille (Aspaïde de Grimoard son épouse, Géraud II, Fédol et Garnier ses fils) dans la province du Languedoc. Une charte, déposée dans les archives de l'abbaye des Prés Benoît en Berry, porte que Gui de Brosse avait fait une donation à cette abbaye des biens qu'il possédait dans les environs.


XIIIe siècle et XIVe siècle

-Pierre II de Broce, chevalier, sénéchal de Nîmes et Beaucaire, marié en janvier 1310 à Pont-Saint-Esprit, avec Rixendre de Bellemanière. Ses armes étaient sculptées dans une des salles du Palais de la sénéchaussée de Nîmes "trois gerbes d'or, liées de gueules et posées 2 et 1, sur champ d'azur" Le roi Philippe le Bel, l'an 1308, lui donna ordre de se rendre à Avignon pour y poursuivre auprès du Pape, au nom du Roi, la condamnation de la mémoire du feu Pape Boniface VIII, à cause des démêlés qu'il avait eus avec ce Pontife.

-Guillaume de Broce, frère du précédent, était Doyen de Bourges, évêque de Rieux en 1317 lors de l'érection de cet évêché par le pape Jean XXII. [1]

XVe siècle

-Gui de Brosse ou de Broce, moine bénédictin du prieuré de Saint Pierre de Pont-Saint-Esprit [2]. Isabelle de Bavière, reine de France, prétendant avoir seule, à l'exclusion de Charles Dauphin son fils le gouvernement et l'administration du royaume, au nom du Roi Charles VI tombé en démence, se lie pour accomplir son pernicieux dessein, avec le Duc de Bourgogne, ennemi du Roi et du dauphin. Isabelle, pour amener le peuple à son parti, fait passer des émissaires dans toutes les provinces, particulièrement en Languedoc où on avait tant à se plaindre du gouvernement du Duc de Berri ; et pour y mieux réussir, elle fit publier partout, qu'on ne paierait plus de subsides. La ville de Pont-saint-Esprit, influencée par Gui de Brosse ou de Broche, moine bénédictin du prieuré de Saint Pierre , fut la première de la province qui ouvrit ses portes au parti bourguignon, et reçut dans ses murs, en 1418, les délégués de la Reine et du Duc de Bourgogne pour gouverner, au nom du Roi dans tout le Languedoc. Gui de Brosse, appelé par le roi Charles VI à Troyes, en Champagne où sa majesté résidait avec sa cour, fut admis auprès de son souverain qui, à l'instigation de la Reine, l'avait choisi pour remplir une mission importante dans le midi, et après qu'il lui eut donné audience, Charles VI, le chargea d'aller trouver, de sa part, le Comte de Foix, son lieutenant en Languedoc, et de lui déclarer, de par le Roi, ainsi qu'aux gens d'église, aux nobles et aux communes de sa province, sa résolution de défendre qu'on rendit aucune sorte d'obéissance à celui qui se dit le régent du Royaume. Cinq jours après, (18 novembre 1419), le Roi donna les instructions par écrit à Gui de Brosse qui prit congé de sa Majesté, et se rendit diligemment à Béziers où le comte de Foix, gouverneur du Languedoc tenait l'assemblée générale des trois ordres de la province. On dit à ce sujet que le gouverneur avait secrètement l'intention de faire déclarer tout le pays en faveur du dauphin en sa qualité de régent du Royaume ; mais Gui de Brosse présentant au comte de Foix, l'ordre formel du Roi le fit changer de résolution et l'amena au parti de la Reine et du Duc de Bourgogne. Gui eut le même succès auprès des Grands et du peuple, si bien que l'archevêque de Toulouse, le clergé en général et le plus grand nombre des communes, enfin tout le Languedoc, à l'exception de la ville de Beaucaire et de son sénéchal, des villes de Roquemaure, Fourques, Saint André lès Avignon ; tout le pays, à cette exception près, embrassa le parti de la Reine Isabelle, gouvernant au nom du Roi, malade et en démence. Cependant, l'année suivante, le dauphin reconquit le Languedoc et Gui de Brosse fut emprisonné à Avignon puis remis à son supérieur hiérarchique, le cardinal de Cambray grâce à qui il se retrouva sain et sauf dans son cloître.

Alliances

Les principales alliances de ces familles sont : d'Albert, d'André, de Banne, de Barruel, de Bellegarde, de Benoît, de Béraud, de Budos, de Calameau, de Canal, de Cavaillon, de Chalons, de Chansiergues, de Chazelles, de Clerc, de Coëtivi, de Convert, de Corneillan, de Cornet, de Fabri, de Ginestoux, de Grimoard-Beauvoir du Roure, de Guillaumont, de Laudun, de Magnin-Valerian, de Panisse, Pastourel-Prévost de Salle, de Petiti, de Peyre, de la Peyre, de Piolenc, de Plantin de Villeprerdrix, de Prat, de Prie, de Restaurand, de Ripert, de Roch, de Saint-Just, de Serres, de Sorbier d'Isnard, de Tyange, de Vanel, de Vaux, de Vèze, de Villaine, etc.

Armes

  • de Brosse : Ecartelées[2] en 1 et 4 à trois gerbes (ou brosses) d'or liées de gueules sur champ d'azur (de Brosse), en 2 et 3 à trois têtes d'ours arrachées de sable muselées d'or sur champ d'argent (de Vaux), sur le tout d'azur, à un oranger d'or dans une caisse du même posée sur une terrasse de sable, au chef cousu de gueules, chargé de trois étoiles d'or (de Broche)

Devise : exilio contenta suo

Tenants : 2 lions

En chef : couronne de vicomte

Référence.png Notes et références

  1. 1,0 et 1,1 Jean de Brosse.
  2. Ex-libris 1917.

Nuvola apps bookcase.png Bibliographie

  • Dom Vaissette, Histoire générale de Languedoc, tome 8, page 12
  • Dom Vaissette, Histoire générale de Languedoc, tome 7, page 52
  • Gustave Chaix d'Est-Ange, Dictionnaire des familles françaises anciennes ou notables à la fin du XIXe siècle, tome 7, pages 197 et suivantes Les différentes familles de Brosse
  • Régis Valette, Catalogue de la noblesse française, page 51, Brosse (de)

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