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-'''Charles Régis Claire de Broche des Combes''', chevalier des Combes fils du précédent, suivit immédiatement les Princes en émigration et reçut le commandement de la légion de Mirabeau. Il se trouva à toutes les campagnes de 1793, fut blessé à la brillante affaire de Berstein où les trois Condé illustrèrent de leur sang la noble cause qu'ils défendaient, il succomba à l'ambulance et fut inhumé au cimetière de Waldmessingen dans la forêt noire le 25 janvier 1794.
-'''Charles Régis Claire de Broche des Combes''', chevalier des Combes fils du précédent, suivit immédiatement les Princes en émigration et reçut le commandement de la légion de Mirabeau. Il se trouva à toutes les campagnes de 1793, fut blessé à la brillante affaire de Berstein où les trois Condé illustrèrent de leur sang la noble cause qu'ils défendaient, il succomba à l'ambulance et fut inhumé au cimetière de Waldmessingen dans la forêt noire le 25 janvier 1794.


-'''Pierre-Charles-Louis-Victor de Broche-Vallongue''', sous officier dans le 9° régiment de ligne en 1805, décoré de la croix de la légion d'honneur sur le champ de bataille de Wagram le 4 juillet 1809 ; blessé sur le Tyrol puis grièvement par les Russes à Smolensk,promu capitaine au 84° de ligne, enfin tué dans la campagne de Russie en 1812. Il sera désigné comme un des 4 sous-officiers pour assister au sacre de Napoleon<ref>[http://fr.wikipedia.org/wiki/Pierre_de_Broche-Vallongue Pierre de Broche-Vallongue].</ref>.
-'''Pierre-Charles-Louis-Victor de Broche-Vallongue''', sous officier dans le 9° régiment de ligne en 1805, décoré de la croix de la légion d'honneur sur le champ de bataille de Wagram le 4 juillet 1809 ; blessé sur le Tyrol puis grièvement par les Russes à Smolensk,promu capitaine au 84° de ligne, enfin tué dans la campagne de Russie en 1812. Il sera désigné comme un des 4 sous-officiers pour assister au sacre de Napoleon<ref>[http://fr.wikipedia.org/wiki/Pierre_de_Broche-Vallongue Pierre de Broche-Vallongue].</ref>. [https://gw.geneanet.org/ghislainer_w?lang=fr&pz=claude+charles+paul&nz=broche+des+combes+de&ocz=0&p=pierre+charles+louis+victor&n=broche+vallongue+de]


-'''Joseph Charles Régis de Broche des Combes''', seigneur des Combes frère du précédent ,né en 1767, Capitaine d'
-'''Joseph Charles Régis de Broche des Combes''', seigneur des Combes frère du précédent ,né en 1767, Capitaine d'

Version du 18 octobre 2017 à 22:27

Cette page traite de l'histoire de familles distinctes portant le patronyme de Brosse/de Broche.

Histoire

Trois familles de Brosse ont existé : L'une dite de Bretagne qui a donné un maréchal de France en la personne de Jean de Brosse[1] sous le règne de Charles VII et plusieurs ducs de Bretagne, l'autre connue sous le nom d' Albroche qui se fixa en Ecosse, et la troisième établie d'abord dans le Berry puis transportée dans la province du Languedoc sur la fin du XIe siècle par Gui de Brosse, chevalier croisé, fils du vicomte Géraud. Pour cette 3° branche qui porte toujours les armes d'origine (3 brosses d'or liées de gueule sur fond d'azur), le nom s'est orthographié de Brosse, de Broce et enfin de Broche (au milieu du XVe siècle). Etymologiquement "Brosse" désignait un lieu planté de broussailles et par extension des fagots de broussaille, d'où les armes d'origine.

Une famille de Broche, installée dans la province du Languedoc et plus particulièrement dans le Gard, actuellement existe encore une vingtaine de descendants sous le nom de "de Broche des Combes".

Possessions

  • Saint Benoît du Sault et le château de Brosse à Chaillac (Indre), berceau de la famille de Brosse
  • Ségur le Château (Corrèze), berceau des vicomtes de Limoges
  • Le château de Boussac (Creuse), branche maréchale[1]
  • Le domaine de Cruviers-Larnac à côté d'Uzès (Gard), branche des de Broche-Cruviers
  • Le domaine de la Roquette à Bollène (Vaucluse), branche des de Broche des Combes
  • L'île de la Brosse sur le territoire de Pont-saint-Esprit

Branches apparentées

Branche de Pont-Saint-Esprit (Gard) :

- de Broche des Combes
- de Broche-Vallongue
- de Broche de Vaux

Branche protestante des Cévennes :

- de Broche de Saint André
- de Broche de Méjanes
- de Broche-Cruviers

Personnalités

XIe siècle

-Gui de Brosse, Chevalier croisé, baron de la seigneurie de Brosse dans le Velay

Il fit partie du corps d'armée sous les ordres de Raymond de St Gilles, Comte de Toulouse lors de la 1ère croisade en 1096. De retour de Croisade il installa sa famille (Aspaïde de Grimoard son épouse, Géraud II, Fédol et Garnier ses fils) dans la province du Languedoc. Une charte, déposée dans les archives de l'abbaye des Prés Benoît en Berry, porte que Gui de Brosse avait fait une donation à cette abbaye des biens qu'il possédait dans les environs.


XIIIe siècle et XIVe siècle

-Pierre II de Broce, Chevalier, Sénéchal de Nîmes et Beaucaire, marié en janvier 1310 à Pont-Saint-Esprit, avec Rixendre de Bellemanière.

Ses armes étaient sculptées dans une des salles du Palais de la sénéchaussée de Nîmes "trois gerbes d'or, liées de gueules et posées 2 et 1, sur champ d'azur" Le Roi Philippe le Bel, l'an 1308, lui donna ordre de se rendre à Avignon pour y poursuivre auprès du Pape, au nom du Roi, la condamnation de la mémoire du feu Pape Boniface VIII, à cause des démêlés qu'il avait eus avec ce Pontife.

-Guillaume de Broce, frère du précédent, était Doyen de Bourges, évêque de Rieux en 1317 lors de l'érection de cet évêché par le Pape Jean XXII. [1]


XVe siècle

-Gui de Brosse ou de Broce, moine bénédictin du prieuré de Saint Pierre de Pont-Saint-Esprit [2]

Isabelle de Bavière, Reine de France, prétendant avoir seule, à l'exclusion de Charles Dauphin son fils le gouvernement et l'administration du royaume, au nom du Roi Charles VI tombé en démence, se lie pour accomplir son pernicieux dessein, avec le Duc de Bourgogne, ennemi du Roi et du dauphin. Isabelle, pour amener le peuple à son parti, fait passer des émissaires dans toutes les provinces, particulièrement en Languedoc où on avait tant à se plaindre du gouvernement du Duc de Berri ; et pour y mieux réussir, elle fit publier partout, qu'on ne paierait plus de subsides. La ville de Pont-saint-Esprit, influencée par Gui de Brosse ou de Broche, moine bénédictin du prieuré de Saint Pierre , fut la première de la province qui ouvrit ses portes au parti bourguignon, et reçut dans ses murs, en 1418, les délégués de la Reine et du Duc de Bourgogne pour gouverner, au nom du Roi dans tout le Languedoc.

Gui de Brosse, appelé par le Roi Charles VI à Troyes, en Champagne où sa majesté résidait avec sa cour, fut admis auprès de son souverain qui, à l'instigation de la Reine, l'avait choisi pour remplir une mission importante dans le midi, et après qu'il lui eut donné audience, Charles VI, le chargea d'aller trouver, de sa part, le Comte de Foix, son lieutenant en Languedoc, et de lui déclarer, de par le Roi, ainsi qu'aux gens d'église, aux nobles et aux communes de sa province, sa résolution de défendre qu'on rendit aucune sorte d'obéissance à celui qui se dit le régent du Royaume. Cinq jours après, (18 novembre 1419), le Roi donna les instructions par écrit à Gui de Brosse qui prit congé de sa Majesté, et se rendit diligemment à Béziers où le comte de Foix, gouverneur du Languedoc tenait l'assemblée générale des trois ordres de la province. On dit à ce sujet que le gouverneur avait secrètement l'intention de faire déclarer tout le pays en faveur du dauphin en sa qualité de régent du Royaume ; mais Gui de Brosse présentant au comte de Foix, l'ordre formel du Roi le fit changer de résolution et l'amena au parti de la Reine et du Duc de Bourgogne. Gui eut le même succès auprès des Grands et du peuple, si bien que l'archevêque de Toulouse, le clergé en général et le plus grand nombre des communes, enfin tout le Languedoc, à l'exception de la ville de Beaucaire et de son sénéchal, des villes de Roquemaure, Fourques, Saint André lès Avignon ; tout le pays, à cette exception près, embrassa le parti de la Reine Isabelle, gouvernant au nom du Roi, malade et en démence. Cependant, l'année suivante, le dauphin reconquit le Languedoc et Gui de Brosse fut emprisonné à Avignon puis remis à son supérieur hiérarchique, le cardinal de Cambray grâce à qui il se retrouva sain et sauf dans son cloître.

-Jean de Broche, Viguier d'Uzès, il épousa Catherine de Budos, fille d'André, Vicomte de Budos et de Cécile de la Fare. Leur arrière-petite nièce Louise de Budos épousa Henri II Duc de Montmorency, et devint la grand-mère du Grand Condé et du Prince de Conti [3].


XVIe siècle

-Pierre IV de Broche, fils de Jean, marié en 1535 à Uzès avec Marguerite de Vaux. Il écartela ses armes "trois gerbes d'or liées de gueules sur champ d'azur, de celles de sa femme, trois têtes d'ours arrachées de sable muselées d'or sur champ d'argent. Cette branche posséda pendant plusieurs siècles et de temps immémorial, l'île de la Brosse sur le Rhône, territoire du Pont-Saint-Esprit qui était de taille considérable.

-Antoine de Broche (Docteur en droit, 1er Consul et Député pour la ville de Saint-Esprit) leva en 1562, alors que la ville de Pont-saint-Esprit est prise et pillée par le baron des Adrets, une compagnie d'hommes d'armes qu'il commandait dans cette ville. Ceci se reproduisit une seconde fois en 1567, mais l'année suivante (1568), Antoine de Broche contribua puissamment à le faire rentrer sous l'obéissance du Roi. En 1576; Antoine de Broche seconda, avec le même succès, l'entreprise du capitaine de Luynes, qui sur la révélation à lui faite des menées secrètes du Maréchal de Damville-Montmorency, Gouverneur commandant de la province du Languedoc, tendant à remettre les protestants en possession du Pont-Saint-Esprit, fit arrêter le frère du Maréchal furtivement introduit dans la place pendant la nuit pour y fomenter la révolte. En récompense, Henri III nomma Luynes, Gouverneur du Pont-Saint-Esprit et adressa une lettre autographe à Antoine de Broche, datée de Blois, le 10 mars 1577

-Guillaume de Broche, neveu de Pierre IV, il est à l'origine de la branche protestante des Cévennes, il épousa damoiselle Gandiose de Lapeyre et de sa branche, représentée en 1846 par Raoul de Broche de Saint André, sortit celle des Broche, seigneurs de Cruviers Larnac, éteinte par la mort du chevalier de Broche, décédé célibataire dans son château de Larnac le 28 mai 1843 ; avant lui, son frére aîné et son oncle, le comte de Broche de la Fayolle, chevalier de saint Louis, colonel du régiment de Boulonnais, étaient aussi décédés célibataires ; à la branche de Guillaume, appartenaient Paul de Broche de Méjanes, lieutenant de bailliage en Languedoc et Daniel de Broche, son petit-fils, habitant leur château des Barbuts à Saint André de Valborgne.


XVII[ee siècle et XVIIIe siècle

-Estiène de Broche de Méjanes Pasteur de l'église réformée.

Formé à Nîmes, reçu pasteur en 1644, il prononce le sermon d'ouverture du Synode national de Loudun en 1654. À plusieurs reprises, il prend des positions contraires à la politique royale et est cité à comparaître devant le Conseil du Roi. Après un dernier poste à St Romain de Touques, il est contraint de s'exiler en Suisse en 1684.

-Charles de Broche, Commandant, Conseiller du Roi à la viguerie royale de Pont-Saint-Esprit, Receveur des deniers du Petit Blanc de la ville du St Esprit. né en 1645, décédé en 1730, marié le 18 août 1691 à Pont-Saint-Esprit avec Marie de Plantin de Villeperdrix.

Il portait les armes d'azur, à un oranger d'or dans une caisse du même posée sur une terrasse de sable ; au chef cousu de gueules, chargé de trois étoiles d'or. (1696 d'Hozier)

-Pierre IV de Broche de Vaux, seigneur de la Roque et de Miémard, il fut gouverneur pour le Prince de Conti, son cousin, des villes, comtés et baronnies de Pèzenas et de Bagnols, gentilhomme de ce prince et de son altesse sérénissime Marie-Anne de Bourbon, princesse douairière de Conti. Il fut ensuite nommé capitaine de son régiment en date du 20 novembre 1667. Par la suite, il fut appelé à Chantilly, auprès du grand Condé qui lui remit les princes de Conti et de la Roche-sur-Yon, ses neveux afin que "le seigneur de Miémard les instruisit de l'art de la guerre"

-Charles de Broche de Béringuier, arrière-petit-fils de Guillaume, né en 1680, décédé en 1750 et inhumé dans son jardin du château des Barbuts à Saint André de Valborgne après avoir embrassé le protestantisme.

Extrait de l'histoire des églises du désert chez les protestants de France depuis la fin du règne de Louis XIV de Charles-Augustin Coquerel 1841

"...Après cette supplique énergique et touchante, allons citer, avec peu de réflexions, quelques uns des actes de gouvernement, émanés du conseil de Versailles et du comte de Saint-Florentin, dans cette même année 175o ; nous les avons extraits textuellement des registres des secrétaires d'État. Ces ordres sont encore adressés à l'intendant Lenain, dont nous avons déjà décrit la funeste activité contre les fidèles du désert. Notre première citation montre que le ministre de Louis XV songeait aussi à poursuivre les protestants jusque dans la tombe. Monsieur Lenain, «  Le roi est informé, Monsieur, que le sieur de Broches des Barbuts est mort à Saint-André-de-Val- borgne le mois dernier, dans un attachement opiniâtre à la R. P. R., quoiqu'il eût vécu fort longtemps en catholique, et que sa catholicité même lui eût procuré la succession d'un de ses oncles, décédé chanoine de Nancy. Sa Majesté a aussi été informée que son corps a été transféré à Saint-André, à son château des Barbuts, où il a été enterré dans son jardin, et qu'il a été accompagné d'un grand nombre de bourgeois et paysans, convoqués à cette cérémonie, qui se fit à l'heure du sermon. J'ai reçu ordre de vous écrire pour vérifier plus particulièrement ces faits, et pour voir s'il n'y a pas lieu de faire le procès à la mémoire de ce gentilhomme, qui, durant une indisposition de cinq ans, a constamment refusé d'entendre aucun ecclésiastique ; l'intention de Sa Majesté est aussi que vous vous fassiez rendre compte des personnes qui ont été invitées au convoi, de celles qui y ont pris la plus grande part, et des principales qui y ont assisté, et que vous me marquiez les peines qu'il sera le plus à propos de leur infliger. Vous me ferez plaisir d'accélérer afin que ce mauvais exemple ne fasse point des progrès, qu'il serait ensuite plus difficile de réprimer. » (Dépêches du 26 avril 175o.)"


XVIIIe siècle et XIXe siècle

-Mathieu de Broche de Saint André, né le 18 mars 1760, décédé le 27 septembre 1815 à Aulas, Chevalier, Maire de Saint André de Valborgne élu le 16/12/1792 et président du Conseil cantonal.

EXTRAIT DE LA REVUE DU MIDI DE 1901

"...Un banquet réunit, le soir de l'adresse, le citoyen Frigoulier, de Sommières, envoyé par le représentant Borie pour présider à l'autodafé, le maire M. de Broche, et les membres du conseil. Pendant Ie repas, Frigoulier, après avoir dépouillé de son enveloppe charnue un os de poulet, le jette dans l'assiette du maire en lui disant en patois, d'un ton méprisant : « Tiens, achève cela ! » M. de Broche, bien que vexé et humilié, eut assez de puissance sur lui-même pour se contenir et répondre à cet affront par un sourire indifférent. Cette anecdote (1) prouve, en mème temps que l'impolitesse de l'envoyé du représentant de la Convention, son mépris affecté pour les nobles. Après cet incident, M. de Broche, sans doute parce qu'il a déplu à Frigoulier, semble ne plus contenter la population : aussi, sans égard pour le certificat de civisme à lui délivré le 4 germinal, on le remplace à la mairie, le 3 prairial, par le citoyen Boudon. L'ex maire est ensuite envoyé à Saint- Hippolyte-du-Fort où on l'emprisonne comme suspect (2)."

( l l Je Ia tiens de feu M. Adolphe Chabbal, de son vivant, propriétaire et licencié en droit, à Saint-André-de-Valborgne, dont le propre grand'père avait été témoin de la chose. (2) Les sans-culottes du pays composent à cette occasion une chanson dont le refrain : « De Broche, ton temps s'approche ! obtient un vif succès. De Broche n'est pourtant pas exécuté, mais, au contraire, rendu à Ia liberté, vers le 30 vendémiaire, an III, à la suite d'une pétition, adressée par la société populaire de Saint André aux représentants du peuple.

(1) Archives communales de Saint-André-de-Valborgne. Reg. des délibérations communales, série D, tome VIII.


-André-François de Broche des Combes, Seigneur des Combes, Capitaine puis juge militaire,Chevalier de St Louis né en 1739 à Pont-saint-Esprit, Lieutenant dans le régiment de Talaru, par lettre du Roi du 19 décembre 1753 et du 1er mars 1756, le seigneur des Combes fît dans ce corps la guerre de 7 ans ; il se trouva au siège de Mahon en 1756, à la retraite d'Unower en 1757, à la bataille de Creuvel et l'affaire de Schonest en 1758 et à la bataille de Minden le 1er août 1759 Il fut si grièvement blessé de plusieurs coups de sabre sur la tête et aux jambes qu'il resta pour mort et fut mis dans les listes des morts des journeaux de ce temps. Puis on le trouve à la bataille de Warbourg en 1760, et à la campagne de Portugal en 1761. Rentré en fin chez lui, il fut nommé officier dans le régiment d'Anduze, par brevet du Roi en date du 1er mai 1773, devint capitaine, reçut la croix de Saint Louis en 1785 des mains du marquis de Lespinasse-Langeac. Enfin il fut nommé juge militaire de la 9°division (Ardèche) en septembre 1791. En 1793, il fut arrêté à Nîmes, jeté dans la prison du Fort et n'en sortit que pour porter sa tête sur l'échafaud, condamné à mort par le tribunal révolutionnaire de cette ville, le 14 thermidor An II (1er août 1794) c'était le dernier jugement 5 jours après la chute de Robespierre mais le retard dans les missives ne lui a pas permis d'être épargné.

-Charles Régis Claire de Broche des Combes, chevalier des Combes fils du précédent, suivit immédiatement les Princes en émigration et reçut le commandement de la légion de Mirabeau. Il se trouva à toutes les campagnes de 1793, fut blessé à la brillante affaire de Berstein où les trois Condé illustrèrent de leur sang la noble cause qu'ils défendaient, il succomba à l'ambulance et fut inhumé au cimetière de Waldmessingen dans la forêt noire le 25 janvier 1794.

-Pierre-Charles-Louis-Victor de Broche-Vallongue, sous officier dans le 9° régiment de ligne en 1805, décoré de la croix de la légion d'honneur sur le champ de bataille de Wagram le 4 juillet 1809 ; blessé sur le Tyrol puis grièvement par les Russes à Smolensk,promu capitaine au 84° de ligne, enfin tué dans la campagne de Russie en 1812. Il sera désigné comme un des 4 sous-officiers pour assister au sacre de Napoleon[4]. [3]

-Joseph Charles Régis de Broche des Combes, seigneur des Combes frère du précédent ,né en 1767, Capitaine d' infanterie puis juge de paix du canton de Remoulins (1824), Chevalier de Saint Louis le 31/10/1815, marié le 9 août 1795 à Saint Paul trois châteaux (Drôme), avec Rose-Constance de Benoit.

Sous-lieutenant au bataillon de garnison du Languedoc dès l'âge de 13 ans, puis lieutenant au régiment de Beauce. Il s'embarque pour la Martinique sous les ordres du lieutenant général comte de Behague. Le 17 juillet 1791, il revient en France, il rejoint l'armée des Princes dans l'électorat de Trêves où il sert, dans la compagnie de Beauce, sous le commandement du Duc de Bourbon. Rentré après thermidor, rallié à l'Empereur, membre du collège électoral en 1811. Mais en 1815, il combat dans la Drôme comme commandant d'une compagnie que lui donne le général de Barre sous l'autorité d'Henri de Bernis ; à la fin de la même année, le général comte de Vogüé l'envoie comme capitaine dans les Cévennes, où le général Bianchi vient de réprimer une émeute des Autrichiens. En récompense de ses services il reçoit la croix de chevalier de saint Louis.

Alliances

Les principales alliances de ces familles sont : d'Albert, d'André, de Banne, de Barruel, de Bellegarde, de Benoît, de Béraud, de Budos, de Calameau, de Canal, de Cavaillon, de Chalons, de Chansiergues, de Chazelles, de Clerc, de Coëtivi, de Convert, de Corneillan, de Cornet, de Fabri, de Ginestoux, de Grimoard-Beauvoir du Roure, de Guillaumont, de Laudun, de Magnin-Valerian, de Panisse, Pastourel-Prévost de Salle, de Petiti, de Peyre, de la Peyre, de Piolenc, de Plantin de Villeprerdrix, de Prat, de Prie, de Restaurand, de Ripert, de Roch, de Saint-Just, de Serres, de Sorbier d'Isnard, de Tyange, de Vanel, de Vaux, de Vèze, de Villaine, etc.

Armes

  • de Brosse (alias de Broche) : Ecartelées[5] en 1 et 4 à trois gerbes (ou brosses) d'or liées de gueules sur champ d'azur (de Brosse), en 2 et 3 à trois têtes d'ours arrachées de sable muselées d'or sur champ d'argent (de Vaux), sur le tout d'azur, à un oranger d'or dans une caisse du même posée sur une terrasse de sable, au chef cousu de gueules, chargé de trois étoiles d'or (de Broche)

Devise : exilio contenta suo

Tenants : 2 lions

En chef : couronne de vicomte

Référence.png Notes et références

Nuvola apps bookcase.png Bibliographie

  • Dom Vaissette, Histoire générale de Languedoc T. 8 p 12
  • Dom Vaissette, Histoire générale de Languedoc T 7 p 52
  • Grands notables du 1er empire, éditions du CNRS p 15
  • Gustave Chaix d'Est-Ange, Dictionnaire des familles françaises anciennes ou notables à la fin du XIXe siècle, tome 7, pages 197 et suivantes Les différentes familles de Brosse
  • Livre de raison de Joseph de Broche des Combes, 1846 document familial
  • Régis Valette, Catalogue de la noblesse française p 311 de Broche (Vaux, St André, des Combes), p 51 Brosse (de)
  • Testaments et documents familiaux

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