Famille de Berziau

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La famille de Berziau est une famille du département de la Sarthe. Elle est éteinte de nos jours.

Origines

Cette famille était originaire d'une seigneurie dite Le Mesnil, proche de Falaise (vicomté de la province de Normandie avant 1530).

Elle tirait ainsi son origine du comté de Falaise où est située la terre appelée Ménil-Berziau[1]. Ensuite le nom de Berziau voyagea jusqu'à l'Est et le Sud-Sud-Est du département de la Sarthe, où certain porteur de ce nom de famille se fixèrent; au château de Courtanvaux près de Bessé-sur-Braye (72), ainsi qu'au fief des Hayes à Beaumont-La Chartre (72)[2], et également au Château de La Marcellière à Marçon(72). Jean de Berziau (l'ainé), établira avec sa femme, Marguerite Séguier, à Courtanvaux. Henri de Berziau, fondateur du château de La Marcellière, s'établira Seigneur de la Marcelière, avec son épouse Claude Tragin de Cohardon auront cinq enfants nés à Beaumont-La Chartre. Jeanne Caillaux, seconde épouse, de Henri de Berziau deviendra Seigneur de La Chenuère, à Ruillé-sur-Loir (72). Guillaume de Berziau dit Briscat, époux de Anne de Maillé, seigneur des Hayes, à Beaumont-La Chartre (72) qui auront douze enfants, tous nés à Beaumont-La Chartre. Guillaume de Berziau,, fils du précédent, épouse Renée des Meules en 1656, seigneur de La Marcellière, auront neuf enfants, dont trois nés à Beaumont-La Chartre (72) et six nés à Marçon (72). Hercule de Berziau,, fils de ce dernier, époux de Louise de Gilles de La Grue, occupera le château de La Marcelière jusqu'à sa mort le 25 novembre 1739[3].

Généalogie

La plus ancienne personne qui débute les degrés de cette généalogie avait pour nom Charles, et portait qualité de chevalier, seigneur du Menil-lestrum au dit vicomté de Falaise, et de présent vicomté d'Argentan : ce gentilhomme laissa les enfants suivant : I-Olivier Berziau, seigneur du dit Ménil, lequel laissa que des filles, de l'une desquelles est issu messire Charles de La Reys, seigneur du dit Ménil. II-Maurice Berziau, deuxième fils de Charles ; après avoir longtemps portés les armes sous le règne du roi Charles VII, il se retira en Vendômois, où il acquit les terres de La Sale, près de Montoire (41), celles de Courtanvaux, [4]de la Vallée, et autres. Il épousa, Agnès Acelin en l'an 1432, de laquelle il laissa les enfants suivants : 1;Jacques Berziau, chevalier, seigneur de Courtenvaux, de La Sale, et secrétaire du roi ; contrôleur général des guerres, des finances,sous le règne de Louis XI et Charles VIII, ainsi qu'il le justifie par un titre de convention de mariage dudit Jacques avec Alison Bochetel, fille de Jean Bochetel, aussi notaire et secrétaire du roi, trésorier de la reine. Cet acte fut passé à Bourges, le mardi après la fête de L'assomption de Notre-Dame en l'an 1457. Messire Jacques Berziau épousa en secondes noces Jeanne de Villiers, comme justifie les lettres royales du 30 mars 1500 commençant par ces paroles : Louis, par la grâce de Dieu & reçu humbles supplications de notre bien-aimée Jeanne de Villiers, demoiselle veuve de maître Jacques Berziau, en son vivant notaire et secrétaire, contrôleur général des finances et secrétaire des guerres de feu notre très-cher cousin le roy Charles, que Dieu absolve,&.. Il décéda en la ville de Lyon au retour du voyage que le roy avait fait au royaume de Naples, et par un extrait de déposition le témoin du 2 mai1534. Il apparaitrait que la maladie dont il mourut, fut causé par un différent qu'il eut avec la cardinal de Saint-Malo, pour le payement des gens d'armes qui avaient passé à Naples. Par cette même déposition, l'on voit que les funérailles furent honorées de la présence de plusieurs cardinaux et autres grands seigneurs qui étaient à la Cour, que son corps fut porté en sépulture par douze écossais archers de la garde du Roy. Cette même déposition marque encore que son frère, avait nom de Jean, que tous deux étaient habitant de la ville de Tours (37) et qu'ils étaient issu de Maurice Berziau, gentilhomme de la ville de Falaise(14) en Normandie. Ledit Jacques Berziau, fils de Maurice, laissa les enfants suivants : 1;Jean Berziau, chevalier, sieur de Courtenvaux, bailly et capitaine de Chartres, mort sans enfants. 2;Françoise Berziau, mariée à Messire Antoine de Souvré, chevalier, seigneur dudit Souvré, auquel elle apporta la terre de Courtenvaux. 3;Marguerite Berziau, femme du seigneur de La Roche du Maine. 4;Catherine Berziau, mariée avec Messire Renault de Silly, chevalier,seigneur de La Chapelle et de La Sale. 2;Jacques Jean Berziau, second fils de Maurice, écuyer, seigneur de la Marcillière [5], de la Vallée et second fils de Maurice, fut secrétaire du duc de Guyenne,frère du roy Louis XI,après la mort duquel il s'attacha au service de Sa Majesté et mourut dès la guerre de Bourgogne en l'an 1479, après avoir épousé Jacquette Hamelin, fille du bailly de Touraine, de laquelle il laissa les enfants suivants : 1;Martin Berziau, mort en bas âge. 2;Jean Berziau, écuyer, seigneur de la Marcillière (Marcellière) et de Grangemant, avocat général du Roy en la chambre des comptes à Paris dont on parlera ci-après. 3;Nicolas Berziau, écuyer, sieur de la Ruaudière, qui a fait la branche des Hayes[6] 4;Gervais Berziau, seigneur de Glateuille mort sans hoirs (Héritiers) 5;Jeanne Guillemine et Martine Berziau, de l'une fut issu les sieurs de la Valléefumée, maîtres des requêtes. Le ditJean Berziau, fils de Jacques Jean Berziau, seigneur de la Marcillière (Marcellière),après avoir été avocat général au baillage de Chartres, ainsi qu'il paraît par une enquête faite par Jean Bichot,enquêteur et examinateur-juré et ordinaire pour le Roy au baillage de Chartres; par lequel il appert[7] que ledit Jean Berziau, était Lieutenant-général audit baillage de Chartres, et cousin-germain dudit Jean Berziau, bailly de Chartres; cette même enquête marque qu'il avait épousé Marguerite Séguier, fille de Gérard Séguier, seigneur de La Verrière, conseiller au parlement de Paris et qu'elle était soeur de Louis Séguier, aussi conseiller en la même cour souveraine. Cette dame avait eu pour mère damoiselle Marguerite de Vaudelart, et de ladite alliance est issu: Robert Berziau, chevalier, seigneur de la Marcillière(Marcellière), de Grangement, de Molins,&...conseiller du Roy au parlement de Paris, lequel eut pour femme damoiselle Jeanne Burgensis, soeur de Messire Claude Burgensis,conseiller du Roy et de Messire Hiérosme Burgensis, évêque et comte de Châlons, pair de France, de ce mariage sont issu plusieurs enfants, entre lesquels : 1;Claude Berziau,, écuyer, seigneur de Grangemant, qui a fait branche ci-après. 2;Richard Berziau,, prieur de Montoire (41). 3;Marguerite Berziau,, femme de Gabriel de Rapière,seigneur de Segrie, conseiller au parlement de Rouen(76). 4;Hiérosme Berziau,[8] écuyer, seigneur de la Marcillière (Marcellière), secrétaire d'état du Roy Henry le grand, étant lors Roy de Navarre, lequel de son mariage avec Jeanne Caillart a fait aussi branche:Théodore Berziau, seigneur de Grauc, eut pour femme Catherine Heslin, dont sont issu : Théodore Berziau, deuxième du nom, dont ont parleras ci-après et André Berziau, conseiller au parlement et abbé de Morigny, Etampes. Le dit,Théodore Berziau, deuxième du nom, conseiller du Roy en tous conseils, président des enquêtes de la cour de parlement, seigneur de La Grauc, Boigneville, Sait-Val,Pruné, etc. s'allia avec Jeanne Lotin, fille de Guillaume Lotin, seigneur de Charny, vicomte de Vaux, conseiller du Roy, président des enquêtes du parlement. De cette alliance sont issus : 1;Théodore Berziau, troisième du nom,seigneur de Saint-Val et de Mais, capitaine au régiment des gardes, tué à la bataille de Lens(62). 2;Catherine Berziau et Elisabeth Berziau, religieuse au Trésor. 3;Louise et Anne Berziau, religieuse à Bellomer. 4;Marie Berziau,, femme de Claude de Refuge, lieutenant-général des armées du Roy, de laquelle il a plusieurs enfants. Il n'est pas incohérent d'ajouter André Berziau (1620-1693), oratorien, conseiller au parlement et abbé de Morigny,près d'Etampes (91). Nicolas Berziau, branches des HAYES, écuyer, seigneur de La Ruaudière et de Portillon, secrétaire du Roy et contrôleur général de l'artillerie deçà et delà des monts, fils puisné de Jacques Berziau Sieur de La Marcillière(Marcellière et de Jacquette Hamelin, contracta mariage avec Marie Galocheau, fille de Jean Galocheau, écuyer, seigneur de Chamgrimont, et de Marie Briffonet, de la quelle il eut plusieurs enfants, entre autres: Martin Berziau, écuyer, seigneur de Ruaudière, des Hayes et de Chamgrimont ; ce gentilhomme eut divers emplois dans les armes, où il mourut encore jeune, laissant de son mariage avec Marie Thomas plusieurs enfants, entre lesquels : 1;Guillaume Berziau, conseiller en la cour de parlement de Bretagne, comme il appert par ses lettres de provision de l'an 1557. Il eut pour femme Catherine de Troyes, fille de Nicolas de Troyes, écuyer, seigneur de Bois-Renault, trésorier de France et générale des finances en Bretagne, et de Catherine Testu par contrat de l'an 1538. De cette alliance sortirent : 1;Victor Berziau,, père de trois filles, desquelles; Catherine Berziau a été mariée à Jacques de Vancé chevalier, seigneur de Rocheux. Renée Berziau, femme de Jacques Gatian, écuyer, sieur de la Fond, conseiller du Roy au siège Présidial de Tours (37). Marie Berziau femme de François de Boistenant, chevalier, seigneur du Verger-de-Vons. 2;Guillaume Berziau, chevalier, seigneur des Hayes, frère ainé de Victor Berziau, porta les armes dans sa jeunesse, et après divers emplois, épousa Claude Lebreton, fille de Robert Lebreton, écuyer, seigneur de Gacinelles et de Marthe de Paluau, de laquelle il n'eut que le fils unique suivant: Guillaume Berziau, chevalier, seigneur de Changrimont, après avoir porté les armes en France et Allemagne, prit alliance dans l'illustre Maison de MAILLE, épousant Anne de Maillé fille de Elie de Maillé, chevalier, seigneur de La Guéritaude, et de Magdeleine de Chérité, par contrat de l'an 1629. De cette alliance, sont issus : Jacques, Hercule, Elie et Victor Berziau, lesquels étant au service du Roy. Marie Berziau, non mariée. Antoinette, Anne et Jeanne Berziau religieuses. Guillaume Berziau, fils ainé de Guillaume Berziau et de Anne de Maillé, chevalier, seigneur des Hayes et de La Marcillière (Marcelière), a épousé Renée des MEULES, fille de feu Claude des Meules, écuyer, seigneur de La Chambaudière, conseiller du Roy et trésorier de France à Orléans, et Françoise Filleul, par contrat de l'an 1651. De laquelle il a plusieurs enfants.

Claude Berziau de la branches des seigneurs de Molins fils de Robert Berziau et de Jeanne Burgensis, écuyer, seigneur de Molins, de Grangemont, etc... conseiller du roy au grand conseil, épousa Magdeleine le Charron, dont est issu plusieurs enfants, entre autre; Robert Berziau, seigneur de Grangemenant et de Molins, colonel d'un régiment d'infanterie, qui épousa Magdeleine l'Ancienville, (Ancienvlle), fille de Jean l'anssienville, vicomte de Vautheuil, et de Germaine d'Anglure. De cette alliance sont issu: 1;François Berziau, prieur de Mont-Félix et de Chaintry, chanoine de la cathédrale de Châlons. 2;Henriette Berziau, femme de CHarles de Laumoy, chevalier, seigneur de Larnier, de Boissy et des Granges, capitaine au régiment de Turenne, fils de Charles de Laumoy, chevalier, seigneur de Gironville et de Larniere-en-Brie, et de Magdeleine Cauchon, fille de Thierry Cauchon, écuyer, seigneur de Condé, et Magdeleine Brullart. De cette alliance sont sortis Charles de Laumoy, seigneur de Larnier, de Coiffery, etc. chevalier des ordres royaux et militaire de Notre-Dame de Mont-Carmel et de Saint-Lazare de Jérusalem, capitaine et commandant les vaisseaux dudit ordre ; Henry et Jean Laumoy, enseignes au régiment de Cactelnau, et autres. 3;Scipion Berziau, eut un fils Scipion Berziau marié à Anne de Thouars, fille de Benjamin de Thouars, seigneur des Fosses, lieutenant du Roy en la ville et citadelle de Laon, et de Marie Marquette, dont plusieurs enfants: 1;Suzanne Berziau, a été marée à Claude de Valon, seigneur de Bienville et de Cleroy, lieutenant du Roy des vlle et château de Compiègne. 2; Marie de Berziau a eut pour mari François Raymond, chevalier, seigneur de Radouet, etc. Cette Maison porte pour armes D'azur à trois feuilles de trèfles d'or, cimier une licorne tissante d'argent, supports deux levrettes de même.

1/Extrait[9] d'une déposition de témoins faite devant Guillaume Le Verrier, écuyer, licencié ès lois, lieutenant en la vicomté de Falaise en 1734, pour faire voir que Jacques Berziau, écuyer et commissaire du Roi pour le payement des gens de guerre, était fils de Maurice Berziau, écuyer: <<Noble homme Henry de Marteville, sieur de Soubmorg (?), âgé de 72 ans, dit qu'il a connu un nommé Jacques Berziau, écuyer d'environ 46 à 47 ans, et qu'il la vu à Saint-Aubin-du-Cormier, sur les Marches de Bretagne, comme commissaire du roi, notre sire, faire et tenir la montre des gens nobles du pays de Normandie, qui était assemblés au ban du roi[10], notre dit seigneur, au lieu-dit de Saint-Aubin-du-Cormier. Qu'il l'a vu lire la montre[11] et y faire lecture des lettres de sa commission, qui lui avait été donné par le Roi, notre seigneur, où il était mis et appelé Jacques Berziau, écuyer. Le déposant dit qu'il put constaté en la présence des gentilshommes entre lesquels était Jean de Sédébrix, écuyer, sieur du Bucher, huissier et archer du roi, son oncle, à cause de sa mère. Lesquels oncles se prirent à dire que le dit Berziau est un honnête gentilhomme, ce à quoi fut répondu par plusieurs autres gentilhomme qui était au dit lieu, dont le dit déposant n'a plus en mémoire les noms, ces paroles ou semblables. Il ne pourrait être autrement, de faite actes de vrais gentilhomme, car il est sorti de Maurice Berziau, écuyer, l'un des honnêtes gentilshommes et bons hommes d'armes qui fut en France, et aussi bien estimé, et qu'ils l'avaient connu, et que le Roi l'aimait fort, et disaient les dessus dits qu'il était des parties du Vicomté de Falaise ou des environs d'une paroisse nommée Le Mesnil, tel tenu et réputé de noble et ancienne lignée, etc.>>

2/La déposition suivantes fait voir que Jacques Berziau, était secrétaire des guerres et qu'il était fils de Maurice Berziau écuyer et hommes d'armes en 1534 : <<Noble homme,, Maurive Sédebrix, sieur du Mesnil, âgé de 60 ans ou environ, dit qu'il y a environ 45 ans et plus, qu'il a vus pour la première fois Jacques Berziau en la maison du Roi Charles[12], fort familier, et avait un office, appelé l'office de secrétaire des guerres, qui était ordinairement baillé à personnes savantes et nobles pour tenir et faire tenir les montres des gentilshommes et hommes de guerre. Le dit déposant sait qu'en ce temps il était Page du haut et puissant seigneur de Graville, amiral de France, en la maison duquel le dit Jacques Berziau hantait et fréquentait souvent, mangeant et buvant communément avec le dit Amiral, en la la table de Chambellans du Roi. Le déposant dit qu'il a vus plusieurs fois, le sieur de Graville qualifier en grande estime la personne de Maurice Berziau en son vivant écuyer, et le sieur de Graville dire qu'il était le père de Jacques, disant que le dit Maurice était un honnête gentilhomme bien estimé à la guerre, le connaissait l'un des plus expérimenté en fait des guerres qui fut à la province de Normandie, etc.>>

3/Cette autre déposition fait voir que Maurice Berziau était frère puiné de Messire Olivier Berziau, en1734: <<Noble homme Charles de Larrey, sieur du Mesnil, près de Trun, âgé de 30 ans ou environ, dit qu'il a entendu dire le défunt sieur du Mesnil, son père, et de défunt noble homme Guillaume de Larrey, sieur des quatre favetis[13], son oncle, qu'il était sortie de la lignée des Berziau[14], qui de tous temps et de noble ancienneté, dont était issus nombres de chevaliers, entre lesquels il y avait messire Olivier de Berziau, chevalier, de tout temps aux services des Rois et des Princes réputé tels et tenus nobles nés et extrait de noble lignée, et que pour le partage de noble Maurice Berziau, frère puisné de Messire Olivier, chevalier, lui avoir donné deux mille écus d'or>>.

4/Des divers espèces, cette déposition, fait voir que Jean Berziau, sieur de Courtanvaux, Bailly et Capitaine de Chartres était cousin de Jean Berziau, Lieutenant général au baillage de Chartres; <<Noble et circonspect[15] personne, messire Michel Chevalier, prêtre, chanoine en l'église Notre-Dame de Chartres, âgé de 62 ans ou environ, dit et dépose par ses Saintes Ordres qu'il a eu bonne connaissance de feu noble homme Jean Berziau, écuyer, sieur de Courtanvaux, bailly et capitaine de Chartres, et a connu la mère dudit Berziau, laquelle était réputée noble, etc, semblablement dit qu'il a eu bonne connaissance de feu maître Jean Berziau en son vivant et alors de son trépas, Lieutenant général au baillage de Chartres, lequel était tenu et réputé cousin dudit Jean Berziau, sieur de Courtanvaux, etc.>>

5/Cette déposition prouve la même chose que précédemment : <<Noble et circonspect personne maître Gallot de Monthereau, prêtre, chanoine et archidiacre de Dreux en l'église Notre-Dame de Chartres, âgé de 55 ans ou environ, etc, dépose par ses Saintes Ordres que demoiselle Ichanne[16] ou Jeanne de Villiers, tante dudit déposant, eut épousé noble homme Jacques de Berziau, sieur de Courtanvaux, Contrôleur général des finances, et secrétaire des guerres du Roi notre sire, dont serait issu Jean Berziau qui a été Bailly et Capitaine de Chartres, Françoise, Marguerite et Catherine les Berziaulx (Berziau), frère et sœurs, enfants naturels et légitime dudit Jacques Berziau et de la dite Jeanne de Villiers et héritiers tels tenus et réputés, lesquels comme tels auraient partagé noblement la succession selon la coutume du pays de Maine, ou la terre et seigneurie de Courtanvaux et autres terres démontrées de la dite succession sont affiliées, et dit que maître Jean Berziau en son vivant et lors de son trépas, Lieutenant général du baillage de Chartres, frère ainé de Nicolle[17] Berziau et comme ainé le dit Jean Berziau, la terre de La Marcellière, assise en la paroisse de Marson (Marçon) dont jouit maître Robert Berziau, son fils, conseiller en la cour du parlement à Paris, la terre et seigneurie de La Grangemenant assis en La Brie qui sont terres nobles, étant cousin de Jean Berziau, Bailli de Chartres issu des deux frères, etc.>>

6/Autre déposition de témoins, extraite de l'enquête faite par l'enquêteur de Tours et son adjoint, signée Bougraut et Tireau, en 1534 : <<Noble homme Georges Loys, écuyer, sieur de La Talbinière, âgé de 84 ans ou environ et dit et dépose qu'il a grande connaissance de la lignée des Berziau, et que ledit défunt messire Jacques Berziau, sieur de Courtanvaux, secrétaire des commandements et contrôleur des guerres, décéda en la ville de Lyon. Le déposant y étant leur et lui au retour du voyage que ledit défunt Roi Charles[18] avait fait au royaume de Naples auquel ce déposant avait été, toutefois ledit défunt Berziau n'avait fait le voyage, mais était demeuré en ce royaume de France avec monsieur de Beaujeu, qui était demeuré Régent en France et avec le conseil, et advint au dit feu Berziau la maladie dont il mourut pour quelques différend qu'il eut avec le défunt cardinal de Saint-Malo pour le payement des gens d'armes de l'armée qui fut menée à Naples, eux étant en la dite ville de Lyon. Le roi y étant à son retour dudit voyage de Naples et le déposant fit diligence de faire enterrer le dit défunt Berziau, à l'enterrement duquel assistèrent et furent présent les Capitaines des Gardes, et plusieurs cardinaux qui étaient lors en cour, et plusieurs gentilshommes gros personnage, et fut son corps porté à l'église, pour enterrer, par douze écossais, archers de la garde du roi, et lui fut fait gros honneur, etc, et à ceux que ledit défunt maître Jacques Berziau eut vu le frère nommée Jean Berziau, lequel vit quelquefois en la ville de Tours où il demeure en une maison auprès de l'église des Augustins du temps du règne dudit défunt Louis XI et était icelui Jean Berziau pour le temps qu'il le connut marié avec une femme nommée Jacquette Hamelin, et aussi que lesdits défunts maîtres Jacques et Ichan les Berziaulx (Berziau) étaient venus d'un père gentilhomme de la ville de Falaise au pays de Normandie, qui eut nom de Maurice Berziau, etc., et mémoratif[19] que la dite défunte Jacquette Hamelin qui fut femme dudit Jean Berziau qui fut l'aîeul paternel du demandeur[20] se retira après le trépas dudit jean Berziau son mari, et Oui dire que le père d'elle aussi gentilhomme, qu'il fut Bailli de Touraine. Aussi dit-il que lesdits les Berziau ont toujours de sa connaissance des armoiries comme gens nobles, c'est à savoir les ainés trois trèfles d'or en champ d'azur; les puiné semblables avec une barre d'argent au milieu, on peur le voir encore par tout en leur maisons et en beaucoup d'autres lieux, comme il en eut, et il yen a encore de toutes pleines et clefs de voûtes, ainsi que des vitraux en la dite église paroissiale de Bessé-sur-Braye ; lesquelles, le dit défunt maître Jacques Berziau y a fait mettre pour le bien qu'il a fait en ladite église à l'occasion de ce que sa seigneurie de Courtanvaux est affiliée en la dite paroisse, etc.>>

7/Extrait d'un arrêt de la cour de 1537 entre noble homme Martin Berziau, écuyer, sieur de La Rivaudière, et Gervais Berziau, tuteur de jean et Jacques les Berziaulx (Berziau) : <<Le texte ci-dessous, écrit en Latin, daté du 26 juin 1533, est un acte établissant Martin et Gervais Berziau, tuteur légal des enfants de Jacques Berziau et de Jeanne de Villiers, légitime et naturels, et en charge de la succession de ceux-ci. Cet acte fut validé ou enregistré le 2 juin 1537, dans les registre du Maine.[21][22].

III - Chevalier de Berziau, Hurozius-Henri Berziau, seigneur de La Marsillière (Marcellière), d'une famille parlementaire dont nous trouvons des membres dans le XVIe siècle. Il figure dans les comptes de la dépense du roi de Navarre en 1581, comme secrétaire d'état en quartier. mais il remplissait ces fonctions depuis 1580 : car nous avons plusieurs lettres de cette année, qui nous sont parvenues par des copies contemporaines, portant en marge le nom des secrétaires d'état qui les ont rédigés, et le nom de La Marcellière s'y trouve souvent, il est porté comme secrétaire des commandements ordinaires dans l'état de la maison du roi de Navarre en 1585.[23] Sous le règne d'Henry IV, protestant zélé, et ami intime de Sully. Il fut le fondateur-constructeur du Château de La Marcellière.[24]

13 septembre 1576, Lettre missive à Forget, conseiller et secrétaire des finances du roi, pour les affaires en court.[25]

<<FORGET, je vous ay accordé trois cent livres par an pour le service que je m'assure que me faire durant le temps que vous serez en la cour, en attendant que je vous ordonne davantage, donc je vous envoie un mandement. Je vous prie, Forget, avoir mes affaires en telle recommandation que je me suis promis de vous, et ne perdre aucune occasion, pour le bien d'iceulx[26] que vous n'en communiquié avec La Marcelière, me tenant au surplus averti le plus souvent que vous pourrez de toutes les occurences de la Cour. Et parceque le Sr de la Rocque vous fera amplement entendre à l'occasion de son voyage, je ne vous ferait plus longue lettre, que pour vous prier le seigneur vous avoir, Forget, en sa sainte garde. Écrit à l'Isle-en-Jourdain, le XIIIe jour de septembre 1576. Votre bon maître. Henri[27]

Au commencement du XVIe siècle, Henri (Hurozius de Berziau, écuyer, sieur de La Marsillière en Marson (qu'il fit édifier de 1576 à 1598 environ), chancelier de la reine de Navarre, était seigneur de La Chênuère [28]. Il appartenait à l'ancienne et noble famille famille de Berziau, seigneur de Bessé(sur-Braye) et de Courtenvaux. Sa femme Claude de Tragin(de Cohardon), lui donna une fille qui reçut le nom de Jeanne sur les fonds baptismaux de Saint-Georges(de la Couée 72), le 8 mars 1603, et mourut quelques jours après. Henri de Berziau a fait présent à la fabrique de Saint-Georges d'une paix émmaillée, mentionnée dans l'inventaire de 1609. Il eut d'autres enfants après Jeanne ; Renée, Élisabeth, Louis et Claude Berziau, nées à Beaumont-La Chartre (72).

IV- Berziau à Courtenvaux[29] : dès 1465 Jacques de Berziau possédait le fief de Redonne, auquel était annexé la seigneurie de la Paroisse de la Chapelle-Huon partie à l'hôpital de Cogners (commanderie de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem). Il relevait immédiatement du château de Saint-Calais, et devint plus tard membre du marquisat de Courtenvaux. Dans l'aveu de la châtellenie de Saint-Calais, rendu le 25 octobre 1465, par Jean de Bueil, seigneur de Saint-Calais à Jean de Bourbon, comte de Vendôme, son suzerain comme baron de Mondoubleau, on lit : Maître Jacques Berziau, foy (foi) et hommaige (hommage) lige et quinze jours de garde en ma ville Sainct-Carlès (Saint-Calais), à semence advenant, et loyault (loyal), aydes (aides) et tailles quand elles adviennent estre levées par la coustume (coutume) du pays, par raison de ses métairies et appartenances de La Marrière, de La Pasturière, du bordage de Feumusson et du fief de Redonne,ainsi que les dictes (dites) choses se comportent en fié, justice ou domaine. On lit dans le dictionnaire de la Sarthe que la terre de Courtenvaux était en 1510 la propriété de Jacques de Berziau. Cette date est celle du mariage de Françoise de Berziau avec Antoine de Souvré, mais Jacques de Berziau n'existait plus dès 1548. On trouve à cette époque plusieurs fois et hommage rendus à sa veuve Jeanne de Villiers fille de Guillaume de Villiers, seigneur des Mésangères, et de Jeanne Tiercelin. Jacques de Berziau eut de son mariage avec Jeanne de Villiers un fils qui lui succéda, et une fille Françoise de Berziau mariée avec Antoine de Souvré en 1510, lors de son mariage elle n'était pas encore dame de Courtenvaux ; cette seigneurie appartenait, alors, à son frère Jean de Berziau capitaine de Chartres, et maitre d'hôtel du roi François Ier qui vivait encore en 1518. Jean de Berziau, étant mort sans enfants, sa soeur Françoise de Berziau hérita de la seigneurie de Courtenvaux, et le tranmit à son mari Antoine de Souvré, seigneur de Gervaise, fils de Macé de Souvré, prévôt des marechaux en Bretagne en 1571, maitre d'hôtel du roi en 1493 (Charles VIII, mort en 1502, et de Yolande de Laval, fille de Thiébaud de Laval, seigneur de Saint-Aubin, et d'Anne de Maimbier, dame de Bois-Dauphin.

V- Le château de La Marcellière[30] : Le nom de Berziau ne s'éteignit pas avec la Dame de Courtenvaux, il existait des branches collatérales; on trouve à la fin du XVI-ee siècle Henri de Berziau, secrétaire des commandements du roi Henri IV. Il était seigneur de La Marcellière sur la commune de Marçon. Le château qu'il avait fait construire en partie est remarquable, c'est la transition de l'architecture de la Renaissance à celle de Louis XIII. On voit le chiffre et celui de Jeanne Caillau, sa femme au dessus de la porte principale, sous la troisième arcade d'un élégant péristyle, deux B adossés, et H et C entrelacés. Les deux autres arcades abritaient des granges ou écuries. En 1860, le propriétaire de la Marcellière était m. de Cacquerray des Nétumières, de Nantes. Henri de Berziau avait un frère Hiérosme (Jérôme) de Berziau devenu seigneur des Hayes, propriété familiale, à Beaumont-La Chartre [31]~Henri de Berziau, deuxième du nom, était seigneur de Chenuère (Ruillé-sur-Loir 72).

Armes

  • de Berziau

Personnages non rattachés

Maurice Berziau, né paroisse du Mesnil, prés de Falaise, Olivier, son frère également.

Jeanne, baptisée en 1603 à Saint-georges-de-la-Couée 72,Renée, baptisée en 1608 à Beaumont-La Chartre 72, Èlisabeth baptisée vers 1610 à Beaumont-la-Chartre 72, Louise baptisée en 1612 à Beaumont-La Chartre 72, Claude baptisée probablement à Beaumont-La Chartre 72, sont les filles de Henri de Berziau et de Claude Tragin de Cohardon.

Guillaume de Berziau, baptisé en 1628 à Beaumont-La Chartre 72 Berziau Aimée baptisée en 1635 à Beaumont-La Chartre72, Anne Berziau baptisée en 1643 à Beaumont-La Chartre 72, Françoise Berziau baptisée en 1636 à Beaumont-La Chartre 72, Hélie Victor Berziau baptisé en 1641 à Beaumont-La Chartre 72, Florant Berziau baptisé en 1642 à Beaumont-La-Ronce 37,Hercule Berziau né en 1631 à Beaumont-La Chartre 72, Hervrulor Berziau baptisé en 1632 à Beaumont-La Chartre 72, Hirvoseur Berziau baptisé en 1633 à Beaumont-La Chartre 72,Jeanne Berziau baptisée en 1649 à Beaumont-La Chartre 72, filles et fils de Guillaume Berziau et de Anne de Maillé.

Charlotte de Berziau baptisée 1653 à Beaumont-la Chartre 72, Françoise Berziau baptisée en 1656 à Marçon 72, Guillaume Berziau baptisé en 1652 à Beaumont-La Chartre 72, Hercule de Berziau baptisé en 1655 à Beaumont-La Chartre 72, Marie Magdeleine baptisée en 1668 à Marçon 72,Renée Charles François baptisé en 1668 à Marçon 72 filles et fils de Guillaume de Berziau et de Renée des Meules[32].

Référence.png Notes et références

  1. Extrait de la généalogie de la noblesse de Touraine, par Jean Baptiste dit Tristan l'Hermite de Soliers. Histoire généalogique de la noblesse de Touraine.
  2. moserm.free.fr/beaumont/historique.html.
  3. http://geneatique.net/genealogie/jajuma.
  4. Bessé-sur-Braye 72.
  5. devenu La Marcellière à Marçon 72
  6. Voir même dictionnaire à Berziau des Hayes.
  7. Appert au masculin du latin apertus, participe passé du verbe aperire,(Ouvrir). Wikidictionnaire.
  8. Jérome Berziau
  9. Dictionnaire de la Noblesse, par Claude François Ménestrier. https://books.google.com/books?id=1uY2AQAAMAAJ.
  10. Hiérarchie médiévale de la grande et petite noblesse ; http://www.cheminsdelamemoire.net/spip.php?article25
  11. Livre des états.Sorte de recensement. Faire la montre, faire la preuve. Rôles des personnes. Registres.
  12. Charles VIII.
  13. Quatre grâces.
  14. Quelques fois les noms propres se mettaient au pluriel:exemple; Les Brezeaulx quand ils étaient nombreux, et Brezeau ou Berziau au singulier.
  15. Personne qui ne s'engage qu'après examen, prudent, avisé, discret.
  16. Au masculin Ichan, prénom très peu utilisé.
  17. Nicolas.
  18. Charles VIII(1534) qui était parti à la guerre en Italie, quelques années après la défaite du roi René entre 1409 et 1480.
  19. de Mémoire.
  20. Du déposant : Georges Loys ou Louis.
  21. https://books.google.fr/books?id=xc23nU0QgEAC.
  22. https://books.google.com/books?id=1uY2AQAAMAAJ.
  23. dictonnaire de la noblesse de Touraine.
  24. Marçon 72
  25. https://books.google.fr/books?id=q1BXAAAAcAAJ&pg=PA105&dq=Lettre+missive+de+henri+IV+du+13+septembre+1576+à+forget&hl=fr&sa=X&ved=0ahUK.
  26. de ceux
  27. Henri IV.
  28. Près de Bessé-sur-Braye 72
  29. Extrait du bulletin de la Société d'agriculture et d'Arts de la Sarthe 1861-1862. (imprimerie Monnoyer frères, place des Jacobins, Le Mans 1862).
  30. Extrait du bulletin de la Société d'agriculture et d'Arts de La Sarthe 1861-1862.
  31. Devenu Beaumont-sur-Dême.
  32. http://geneatique.net/genealogie/jajuma.

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Voir aussi.png Voir aussi (sur Geneawiki)