Famille de Barrau (Carcenac, Rouergue)

De Geneawiki
Aller à la navigation Aller à la recherche

La famille de Barrau est une famille de la noblesse française subsistante.

Les sources connues les plus anciennes présument qu'elle est originaire du village de Carcenac en Rouergue dès le XIIIe siècle.

Après deux générations successives de mariages dans l'ancienne noblesse, le premier au XVIe siècle et le second en 1611, la troisième génération est représentée par Guion de Barrau qui prend des qualifications de noblesse au milieu du XVIIe siècle. Celui-ci est d'abord condamné en 1666 pour usurpation de noblesse mais son fils Firmin de Barrau sera quelques années plus tard convoqué avec le ban de la noblesse, puis, avec son père, soumis à la capitation noble en 1695. En 1699 Guion de Barrau se rattache à une famille homonyme pour obtenir une maintenue en la noblesse.

Au XVIIIe siècle des membres de cette famille servent dans la Maison militaire du roi. En 1767 Jean Antoine de Barrau circonvient son beau-père pour faire arrêter son épouse par lettre de cachet[1][2].

Durant la Révolution française la famille de Barrau est accusée de fidélité à l'ancienne monarchie, son château est pillé et incendié et Pierre de Barrau est convoqué devant le tribunal révolutionnaire de Paris.

Au XIXe siècle elle est l'une des principales familles de notables du département de l'Aveyron.

Au XXIe siècle elle perpétue sa présence au sein de la Société des lettres, sciences et arts de l'Aveyron fondée en 1836 sur l'initiative d'Hippolyte de Barrau.

Elle compte parmi ses membres des militaires, des royalistes, des hommes de lettres.

Elle n'est pas à confondre avec les familles de Barrau de Muratel et d'Abbadie de Barrau.

Origines

Barrau

Un patronyme pouvant être issu d'un caractère physique ou psychologique, d'un sobriquet, d'un toponyme, etc., il n'est pas possible, en l'état actuel des connaissances, de donner beaucoup d'informations sur ce chapitre.

Aucune source à ce jour ne donne l'origine du patronyme de la famille de Barrau.

Barrau ou Barau a été au Moyen Âge un prénom (qui semble cependant très rare).

Selon Albert Dauzat, le patronyme Barrau est à l'origine un sobriquet signifiant un barril[3]. Dans son Dictionnaire Provencal-français, l'écrivain et lexicographe français de langue d'oc Frédéric Mistral indique que le nom de famille Barrau vient du romain "barral" qui signifie "barril", petit tonneau muni d’un goulot[4]. Dans son Dictionnaire des noms contenant la recherche étymologique des formes anciennes de 20200 noms relevés sur les annuaires de Paris et de France, le lexicographe Lorédan Larchey indique que le nom Barrau vient des mots "baril", "barrique" (langue d’oc)[5]. La signification "barrique" pour le nom Barrau est partagée par A. Eveillé dans Glossaire saintongeais : étude sur la signification, l'origine et l'historique des mots et des noms usités dans les deux Charentes[6].

Simin Palay dans Dictionnaire du Béarnais et du Gascon moderne propose une autre traduction : Barrau est un "lieu fermé"[7], d'où les dérivés : barrière, barrage, ...

Pour Claude Cougoulat, dans Dictionnaire étymologique et historique des noms de famille d'origine gauloise, Barr- est une racine gauloise qui désigne, de manière la plus vraisemblable, un obstacle, un lieu difficile d'accès[8].

En gaulois, Barro- signifie "extrémité boisée" rapporte Michel Morvan[9].

Il existe des lieux-dits Barrau : un en Aveyron[10], plusieurs dans le département du Tarn[11], au moins un dans le département des Hautes-Pyrénées, etc.

La famille de Barrau

Sur la famille de Barrau, l'historien Hippolyte de Barrau, membre de cette famille, écrit ceci : "Cette famille ne remonte par titres suivis qu'à l'année 1557. On en trouve pourtant des traces antérieurement à cette époque, notamment dans plusieurs actes anciens qui sont aux archives du département. Mais ces actes présentent des lacunes et des obscurités qui ne permettent pas d'établir d'une manière claire et précise son ascendance au delà du XVIe siècle. (...). L'incendie de 1793[12], en détruisant la majeure partie de nos titres[12], nous a privés des moyens de pousser plus loin nos recherches."[13]

Plusieurs personnages du patronyme Barrau sont mentionnés dès le XIIIe siècle dans la partie centrale du Rouergue au sud de Rodez[14].

La famille de Barrau (de Carcenac-Salmiech) est une branche d'une famille originelle Barrau qui vivait au Moyen Âge dans cette partie du Rouergue : Carcenac-Salmiech, Salmiech, Arvieu, Le Coutal (de nos jours hameau au bord du lac de Pareloup), Cassagnes-Bégonhès, etc. Cette branche Barrau installée dans le village de Carcenac (alias Carcenac-Salmiech pour le différencier d'un autre village aveyronnais du nom de Carcenac-Peyralès) exerçait vraisemblablement des activités marchandes et notariales dans le bourg de Salmiech et ses environs. Ce bourg était à cette époque le chef-lieu de la châtellenie et là où se concentrait le pouvoir local. Y aurait-il eu également des hommes d'armes dans cette famille ? Nous savons seulement qu'au XIIIe siècle l'un de ses membres est nommé Barrau de Carcenac. Ce personnage possédait des biens ce qui signifie qu'il était un homme libre et peut-être un personnage considéré dans son village, il apparaît en effet comme témoin dans un accord financier et comme possesseur de droits sur un mas en 1233 et 1242[15], sous le règne du roi Louis IX :

  • 1233, août. Accord entre l'abbé de Bonnecombe et le recteur de Carcenac au sujet de la dîme du mas de Brès. (…) Testes vero hujus rei sunt : (…), Barrau de Carcennac. (…)[15]
  • Actes de 1242. 1° Carcenac-Salmiech. Cession de droits sur le mas de la Brugeira par Barraus de Carcenac (Barraus da Carcennac)[15]

Au vu de ces actes il est même logique de penser que cette famille vivait dans ce village dès avant le XIIIe siècle.

Au Moyen Âge, il n'y a pas de château dans la paroisse de Carcenac qui relève de la châtellenie de Salmiech, domaine des comtes de Rodez puis des seigneurs de Landorre à partir des premières années du XIIIe siècle[16].

En 1783, Pierre Firmin Marie de Barrau va voir d'Hozier de Sérigny[12]. Dans le compte-rendu[17] de cette entrevue on peut lire que sa famille est connue en Rouergue sous le nom Barrau de Carcenac[12] mais aussi sous le nom Barrau[12].

Quelques éléments d'histoire familiale

Situation sociale sous l'Ancien Régime

Divers ouvrages font mention de la noblesse de la famille de Barrau mais aucun ne donne la véritable histoire de cette famille[18]. Afin d'écrire au plus près de la réalité l'histoire de cette famille de gentilshommes campagnards, ce chapitre ne s'appuie que sur des fonds d'archives[19]. La consultation de ces sources démontre l'histoire nobiliaire suivante :

Au XVIe siècle[20], Firmin Barrau, IIe du nom, s'allie dans une ancienne famille noble, la famille de Méjanès[21][22]. Ce mariage a été préparé par ses parents, maître Firmin Barrau, Ier du nom (? † ap. 1564 et av. 1582) et son épouse. En 1611, son fils, Firmin Barrau, IIIe du nom, s'allie lui aussi dans une famille de l'ancienne noblesse du Rouergue, la famille de Faramond[22][23]. À la génération suivante, Guion de Barrau prend de lui-même les qualifications de noble et d'écuyer[12][21][22][23], à la suite de son mariage en 1656 il a hérité par sa femme d'une co-seigneurie[22][24].

Nous remarquons que ce sont des hommes Barrau qui au XVIe siècle[20] et en 1611 épousent des filles nobles[25]. L'historien Roland Mousnier dans Les institutions de la France sous la monarchie absolue. 1598-1789 écrit : "Dans cette société patrilinéaire, ce sont les mariages des mâles qui situent le rang social d'une famille."[26] Au XVIIe siècle, il y a une continuité d'alliances et de parentés nobles dont certaines sont de qualité, et ce alors même que la famille de Barrau est condamnée en 1666 pour usurpation de noblesse. Ainsi, malgré cette condamnation en droit, ces alliances démontrent que la famille de Barrau est acceptée par la noblesse de sa province. Cette intégration à la noblesse se termine au XVIIe siècle avec Guion de Barrau qui prend des qualifications de noblesse[27] nonobstant l'ordonnance de 1560 qui défend de se qualifier noble soi-même[28]. Pour Guion de Barrau, 3 de ses grands-parents sur 4 sont nobles, 5 de ses arrières grands-parents sur 8 sont nobles. Si la famille de Barrau n'avait pas eu cette continuité d'alliances et parentés nobles il n'aurait pas été possible de constater son processus d'intégration à la noblesse. Enfin, pour conclure ce paragraphe sur les alliances et les parentés, même s'il y a encore des alliances jusqu'à la fin du XVIIIe siècle avec quelques familles bourgeoises ou vivants noblement, nous remarquons que du XVIe siècle à la Révolution française la famille de Barrau contracte plusieurs alliances et proches parentés parmi les plus anciennes familles nobles du Rouergue.

En résumé, pourquoi observe-t-on que la famille de Barrau s'est intégrée d'elle-même à la noblesse ? Car nous observons des alliances et parentés nobles qui ont débutées au XVIe siècle, l'exercice de droits seigneuriaux depuis 1656 (la possession d'une seigneurie était une distinction sociale), le port de qualifications de noblesse et l'absence de professions (depuis au moins Guion de Barrau[29]). Ceci est constitutif d'une intégration dans la noblesse, c'est-à-dire vivre comme les nobles et parmi les nobles sans déroger. Enfin à cela s'ajoute le fait qu'il n'y a pas eu d'anoblissement ou d'achats de charges anoblissantes.

En 1666, l'administration royale lance de grandes recherches sur les familles qui se présentent comme nobles. Les déclarations royales stipulent que seules seront maintenues nobles les familles qui peuvent prouver une noblesse depuis au moins l'année 1560. Face à ces exigences (initiées dans un but fiscal afin de limiter le nombre de personnes échappant aux servitudes du Tiers-état), Guion de Barrau a alors trois possibilités :

Soit il se désiste de toute prétention nobiliaire mais alors il ruine le processus d'intégration à la noblesse de sa famille débuté au XVIe siècle et qui vient de se terminer avec lui-même, et l'administration royale n'a aucun jugement à rendre.

Soit il dit à l'administration royale qu'il ne peut pas prouver la noblesse de sa famille depuis 1560 et il est condamné définitivement pour usurpation de noblesse. Cela n'aurait toutefois pas empêché la famille de Barrau de continuer à s'allier avec des familles nobles, d'acquérir des fiefs, de prendre des qualifications de noblesse et de servir dans l'armée (toutefois pour les officiers à partir de 1781 il fallut prouver 4 degrés de noblesse) ou dans la maison militaire du roi (comme hommes du rang en prouvant une origine et un mode vie proche de la noblesse pour les corps dits "nobles"[30]). Enfin, la famille de Barrau aurait pu demander au XVIIIe siècle une maintenue en la noblesse valant anoblissement ou après 1766 une maintenue en la noblesse sur la preuve d'une possession centenaire (prouver que l'on est noble depuis 100 ans sans condamnation).

Soit il tente de contourner les exigences royales. C'est cette solution qu'adopte Guion de Barrau, en deux temps. D'abord, en ne répondant pas en 1666 à la demande qui lui est faite de prouver la noblesse de sa famille, il est donc condamné pour usurpation de noblesse, mais il continue toutefois à se qualifier noble dans les années et décennies suivantes (notamment en 1680 au mariage de son fils noble Firmin de Barrau qui épouse Anne de Flavin, mais aussi en 1689 et dans d'autres actes)[31]. Puis, dans un deuxième temps, lors de la réactivation des grandes recherches en 1696, Guion de Barrau se fait rattacher à une famille homonyme de sa province, la famille de Barrau de Muratel, pour obtenir une maintenue en la noblesse le 19 septembre 1699[32].

Régis Valette dans son ouvrage Catalogue de la noblesse française au XXIe siècle écrit : "Ceux qui passaient avec succès ce redoutable examen étaient maintenus dans leur noblesse, ceux qui échouaient étaient condamnés à l'amende comme usurpateurs et, perdant leurs privilèges, grossissaient les rangs des roturiers. Bien des familles viennent d'un de ces usurpateurs mais, au vrai, ce vocabulaire sévère était surtout destiné à intimider les familles récemment agrégées à la noblesse."[33]

Firmin de Barrau (fils de Guion de Barrau) sert aux ban et arrière ban de la noblesse du Rouergue en 1689, 1692 et 1694 dans les guerres du roi Louis XIV : "Noble Firmin de Barrau, sieur Delpuech, est déchargé par ordonnance de Jean de Buisson de Bournazel, seigneur marquis du dit lieu, seigneur de Mirabel, de Belcastel, et autres places, capitaine de cinquante hommes d'armes des ordonnances du roi, sénéchal et gouverneur pour Sa Majesté à Rodez, du 12 mai 1696, du service du ban auquel il avait été convoqué pour la dite année, vu les certificats des commandements de la noblesse du Rouergue, justificatifs de son service au ban et arrière ban des années 1689, 1692 et 1694."[34]

En 1695, messieurs de Barrau père et fils (Guion et Firmin de Barrau) sont imposés à l'impôt de capitation au titre de la noblesse (l'impôt de capitation a été instauré en 1695[35]). Le père 6 livres et le fils 20 livres soit un total de 126 livres ce qui correspond à la classe 10 dans lequel le rang 4 comprend les gentilshommes seigneurs de paroisses[36][37], le degré supérieur des nobles ruraux[38].

La famille de Barrau appartient à la noblesse rurale et militaire par son lieu de vie, ses services et ses alliances. L'impôt de capitation payé en 1695 classe cette famille dans "le degré supérieur des nobles ruraux" selon l'expression de Roland Mousnier[39].

Au XVIIIe siècle, Firmin de Barrau, fils de Guion de Barrau, obtient deux jugements de maintenue en la noblesse, le 4 juin 1701[32] et le 17 juillet 1716[32], sur les mêmes preuves que le jugement de 1699[40].

Différents membres de la famille de Barrau servent dans les corps de troupes "nobles"[41] de la Maison militaire des rois Louis XV et Louis XVI. Cela n'est pas constitutif d'une preuve de noblesse mais dénote une volonté de sortir d'une présence exclusivement centrée sur le Rouergue et dans les régiments militaires réguliers, et participant ainsi à un élargissement de la position sociale.

En 1783, Pierre Firmin Marie de Barrau a une entrevue avec d'Hozier de Sérigny pour demander l'admission de l'un de ses cousins aux écoles militaires[12]. La génération de Pierre Firmin Marie de Barrau est la cinquième génération noble de sa famille mais la condamnation pour usurpation de noblesse de 1666 pose problème pour cette admission.

Dans les manuscrits de Chérin se trouve la filiation de la famille de Barrau depuis noble Guion de Barrau jusqu'à l'année 1782[42].

Guy Gintrand, dans un article intitulé La noblesse rouergate. Le vingtième noble en Rouergue à la veille de la Révolution, mentionne Barrau de Fraissinous (de) dans la liste des nobles assujettis[43].

Dans les procès-verbaux des assemblées de la noblesse de la sénéchaussée de Rodez et bailliage de Millau en 1789 conservés à la Société des lettres, sciences et arts de l'Aveyron[44] et repris dans les Mémoires de cette société savante[45] mais aussi dans l'ouvrage d'Eugène de Barrau 1789 en Rouergue - Étude historique et critique des institutions électorales de l'ancien et du nouveau Régime[46] il est écrit que Jean Antoine de Barrau, Pierre Firmin de Barrau de Capongue et de Barrau d'Espinassettes ont été convoqués au sein des assemblées de la noblesse de la sénéchaussée de Rodez et bailliage de Millau, que Pierre Firmin de Barrau de Caplongue et de Barrau d'Espinassettes figurent parmi les électeurs (Jean Antoine de Barrau avait donné procuration à de Barrau de Caplongue) et enfin que de Barrau de Caplongue fut également nommé secrétaire écrivant et l'un des rédacteurs du cahier des doléances de la noblesse de cette même sénéchaussée et bailliage[12][47].

Lettres de cachet

Au XVIIIe siècle la famille de Barrau est partie dans une affaire de lettres de cachet avec la famille de Solages avec laquelle elle s'est alliée en 1759. Cette affaire a été dénommée de différente manières : Dossier sieur et dame de Barrau née de Solages, Affaire de Solages, Affaire de Solages - N..., Affaire de Madame de Barrau.

Cette affaire a été considérée comme obscure par Auguste Puis en 1914 qui lui a consacrée un chapitre dans son ouvrage Les lettres de cachet à Toulouse au XVIIIe siècle[48]. H. Guilhamon l'a commenté devant la Société des lettres, sciences et arts de l'Aveyron[49]. D'autres auteurs ont simplement évoqué la présence d'Hubert de Solages à la Bastille en 1789 en le présentant comme un personnage trouble et possiblement lié à une affaire d'inceste. En 1989 Gabriel Bernet dans la revue L'Auta a écrit un article intitulé La dame de Barrau aux tiercerettes et le 14 juillet du comte de Solages, c'est l'étude la plus récente à ce jour sur cette affaire.

Ni Auguste Puis ni Gabriel Bernet, auteurs des principales études sur cette affaire, ne prennent en considération l'hypothèse d'un inceste. Auguste Puis dit que l'enlèvement de la dame de Barrau fut représenté comme un inceste mais évoque seulement des motifs financiers comme possible origine de cette affaire. Quant à Gabriel Bernet il n'en parle même pas.

Gabriel Bernet fait débuter cette affaire par l'enlèvement de la dame de Barrau, née Pauline de Solages, par son frère le comte Hubert de Solages car madame de Barrau ne supportait plus l'attitude de son mari Jean Antoine de Barrau. En conclusion de son article il écrit que bien des parties de cette affaire demeures obscures, il les liste, mais il ne remet pas en cause le départ de cette affaire qu'il présente comme la mésentente entre le sieur et la dame de Barrau et la fuite de cette dernière.

Auguste Puis écrit que Pauline de Solages épouse de Barrau s'est faite enlevée à sa demande par son frère et que Jean Antoine de Barrau a circonvenu son beau-père Antoine Paulin de Solages pour qu'il fasse arrêter sa fille[1][2]. Il ajoute que le subdélégué de l'intendant du Languedoc, Ginesty, précise que cette lettre de cachet a été demandée sur la sollicitation du mari et du père[50].

Hubert de Solages fera l'objet d'une lettre de cachet délivrée en 1765. Il sera enfermé dans divers forts puis à la Bastille d'où il sera délivré par les révolutionnaires le 14 juillet 1789.

Madame de Barrau fera l'objet de deux lettres de cachet. La première en 1767 (à la sollicitation de son mari et de son père), puis après avoir été remise en liberté, une seconde lettre en 1782 (à la sollicitation de son mari et de son oncle le chevalier de Solages (Gabriel de Solages)). Elle sera enfermée dans divers couvents. Cependant, dès 1776, Antoine Paulin de Solages, marquis de Carmaux, reconnaîtra avoir été circonvenu par son gendre Jean Antoine de Barrau. Plus tard, également, le chevalier de Solages reconnaîtra lui aussi avoir été trompé par Jean Antoine de Barrau. C'est l'abolition des lettres de cachet en 1790 qui délivrera Madame de Barrau née de Solages.

Période révolutionnaire

Accusée de fidélité à l'ancienne monarchie[51], de protéger des prêtres réfractaires (Affaire de Calmont où de Barrau, à la tête d'une garde nombreuse, fait tirer sur des républicains qui voulaient s'en prendre à des prêtres[52]) et de commettre ainsi des actes passibles du tribunal révolutionnaire[12], la famille de Barrau voit son château pillé et incendié le 1er novembre 1793 et ses occupants emprisonnés. Pierre de Barrau est toutefois en fuite depuis l'automne 1793 jusqu'au printemps 1794, époque à laquelle il se rendra pour faire élargir son père. C'est alors qu'il sera convoqué devant le tribunal révolutionnaire de Paris. Il parviendra cependant à s'enfuir avant son transfert à Paris.

Patrimoine Ancien Régime - XIXe siècle

Les informations ci-dessous sont issues de documents d'archives[14][53] :

  • Habitation principale : habitation de village au Moyen Âge (date de construction inconnue) agrandie dans les siècles suivants[14]. Appelée château (dans des actes d'Ancien Régime)[14][54] puis manoir et grande et belle maison non féodale (dans le procès-verbal d'incendie établi après 1793. Le terme "maison" était un terme révolutionnaire.)[12]. Après cet incendie cette habitation fut reconstruite (sur les mêmes plans ?) à partir de 1795. Elle est sise dans le village de Carcenac-Salmiech, en Rouergue.
  • Élection de Rodez : fiefs dans la communauté de Carcenac-Salmiech ; co-seigneurie de Trémouilles avec haute, moyenne et basse justice[55] (paroisses de Trémouilles et Deux-aygues (Dosaygues))[56] (1656) ; seigneurie de Caplongue avec moyenne justice[53][56] (1709) ; fiefs dans la communauté de Saint-Georges ; autres biens et fiefs épars
  • Élection de Millau : fiefs dans la communauté de Brousse
  • En Albigeois : biens et/ou fiefs dans la région de Carmaux, en Albigeois, à la suite du décès d'Antoine Paulin de Solages en 1778, beau-père de Jean Antoine de Barrau

Benoît Delheure dans un article intitulé Les notables ruthénois et la propriété foncière au temps de l'affaire Fualdès écrit : "À côté du canton de Bozouls, celui de Cassagnes attire six notables ruthénois, pour la plupart membres de grandes et anciennes familles rouergates (...) Mais le notable dont l'assise foncière semble la plus importante dans ce canton n'est autre que Pierre-Firmin Barrau de Carcenac. Cette famille est connue notamment par la destruction de son château pendant la Révolution. Il apparaît dans les sources fiscales et à l'Enregistrement comme un propriétaire rentier dont les biens s'étalent dans la région de Carcenac-Salmiech, Caplongue, Arvieu, Trémouilles et Salmiech."[57].

Au cours du XIXe siècle, la famille de Barrau possède des maisons à Rodez et une propriété dans le vallon de Marcillac au nord-ouest de la ville de Rodez[58].

Société des lettres, sciences et arts de l'Aveyron

En 1836, sur la proposition d'Hippolyte de Barrau un groupe de notables aveyronnais fondent la Société des lettres, sciences et arts de l'Aveyron. Adolphe de Barrau, frère d'Hippolyte de Barrau, sera l'un des co-fondateurs.

La famille de Barrau est toujours représentée de nos jours au sein de la Société des lettres, sciences et arts de l'Aveyron[59]. Certains de ses membres sont des auteurs de travaux et de publications[60].

Royalisme

De la Révolution française à la première Guerre mondiale la famille de Barrau a défendu les idéaux royalistes.

Durant la Révolution ce fut Pierre de Barrau. Sous la Monarchie de Juillet Hippolyte et Eugène de Barrau lancèrent chacun un journal d'opinion légitimiste. Sous le Second Empire Eugène remplit une mission confidentielle auprès du comte de Chambord. Sous la Troisième République Fernand, Jean et Paul de Barrau auront chacun un engagement.

En 1913, de passage à Rodez, Jean de Barrau interpelle à la sortie des classes, M. Fontanié, professeur de lettres au lycée de Rodez où il avait été élève, l'accusant d'écrits antimilitaristes il lui donne une gifle. L'événement est relaté le 30 juin 1913 en première page de L'Action française (quotidien) par un article signé de Maurice Pujo : "Jean de Barrau, La plupart des journaux d'hier ont publié la nouvelle de la correction infligée par Jean de Barrau au professeur antimilitariste du lycée de Rodez, responsable de la faute et de la condamnation de six malheureux soldats. Quelques-uns, après avoir rapporté comment M. Fontanié fut interpellé et frappé devant ses collègues et ses élèves, ajoutent qu'il riposta ; Cette "riposte" est de pur style, et elle essaie vainement de sauver la face du mauvais maître. En fait, M. Fontanié se réfugia précipitamment derrière les autres professeurs dès qu'aux premiers mots de Barrau il eût compris de quoi il s'agissait. Il fallut que notre ami courut après lui pour lui appliquer son châtiment. On dit qu'une plainte a été déposée contre Jean de Barrau. Rien, nous en sommes bien certain, ne pouvait être plus agréable à notre ami. Ce sera l'occasion de faire juger non seulement par les tribunaux républicains, mais par le public français, le cas des professeurs antipatriotes qui ont pu provoquer la révolte dans nos régiments avec la plus scandaleuse impunité. L'acte de Barrau sera applaudi de tous les bons Français parce que, pour les conditions où il a été accompli, comme par le but qu'il a poursuivi, il porte la marque de cette violence opportune et intelligente par laquelle les Camelots du Roi n'ont jamais manqué de suppléer aux défaillances de la loi et du pouvoir républicain. C'est pourquoi les journaux ont pu cacher que Jean de Barrau est des nôtres : tout le monde en France aura reconnu un Camelot du Roi. Et celui-là est certainement un des meilleurs, fils de Fernand de Barrau, le noble savant, le remarquable écrivain qui est l'historien le plus autorisé du Rouergue, Jean de Barrau a fait de brillantes études à ce lycée de Rodez dont il a vengé l'honneur sur un maître indigne. Conquis à la vérité politique qui fortifiait ses traditions natales, il s'adonna, à peine ses études terminées, à la propagande d'Action Française. Nous n'avons pas eu de militant déployant plus d'intelligence et d'activité. Partout où il est passé, il a fait des merveilles. Après avoir été l'âme de la section de Rodez, il avait formé à Grenoble où il était allé suivre des cours à l'Institut électrotechnique, un groupe d'étudiants extrêmement vivant dans un milieu infesté de métèques. Il accomplit son service militaire à Aurillac avec Maxime Real del Sarte pour qui il fut d'un secours incomparable dans les persécutions dirigées contre lui par le préfet Hélitas. Enfin, à Paris cette année, les Camelots du roi ont pu apprécier cet admirable compagnon aussi sage qu'énergique, aussi modeste que brave, qui fut de toutes les batailles. Tous ses camarades sont fiers de l'acte vengeur qu'il vient d'accomplir."[61] (texte retranscrit dans d'autres journaux[62][63]). Accusé par le Courrier de l'Aveyron Jean de Barrau répond : "(...). Ancien élève du lycée, fils et petit-fils, neveu et petit-neveu d’anciens élèves, je sais assez de quel côté sont les lycéens, de quel côté sont les traditions du lycée. L’attitude sympathique de mes jeunes camarades aurait suffi à me prouver qu’ils sont restés ce que nous étions, ce que sont si magnifiquement les lycéens de Paris, des patriotes décidés à punir sévèrement toute atteinte à l’honneur de l’armée. Mais quelle erreur est la vôtre si vous nous croyez des tempéraments de "martyrs" ... Des martyrs qui savent manier la trique, Monsieur le gérant. Demandez plutôt aux antimilitaristes parisiens, aux étudiants socialistes, aux jeunes-gardes révolutionnaires ! Des martyrs, nos grands-parents ont pu l’être ; nous sommes et nous serons des vainqueurs. Les enseignements de notre illustre maître Charles Maurras, les exemples des Vezins, des del Sarte, des Pujo, des Lacour, ont pour la première fois depuis un siècle fait passer l’ardeur et la confiance de vaincre, de gauche à droite. (...)"[64]. Il est convoqué devant le juge de paix de Rodez mais ne pouvant se présenter il fait lire un communiqué : "(...). Ma génération, Monsieur le juge, génération d'Action Française, génération des Camelots du roi, n'est pas d'humeur à accepter ces hommes-là [les antimilitaristes]. Les maîtres de plus en plus écoutés que nous suivons avec fierté, les Maurras et les Henri Vaugeois, et les Pujo, nous ont appris à mettre au service de la raison patriotique la violence victorieuse. (...)"[65]. Dans la presse[66] certains parleront de "La promotion Jean de Barrau"[67].

Généalogie détaillée

Faute d'archives suffisantes[12], la filiation suivie[68] de cette famille ne débute qu'au XVIe siècle. Avant Firmin Barrau (? † 1612/1613), 2e du nom, la filiation est présumée[69]. Les informations qui constituent cette généalogie sont exclusivement tirées des sources indiquées au bas du présent article :

Filiation présumée

Barrau de Carcenac, mentionné en 1233 et 1242

(...)

Antoine Barrau (? † ?)

Notaire à Salmiech au XVe siècle[14].

  • x Jeanne Dolmeyrac
Enfant  :
  • Pierre Barrau, qui suit


Pierre Barrau (? † ?)

Notaire à Salmiech dans les années 1500.

  • x ?
Enfants  :
  • Firmin Barrau, qui suit
  • Antoine Barrau (? † ap. 1558 et av. 1564), prêtre
  • (prénom inconnu) Barrau qui épouse en 1533 Jeanne Roqueblan


Firmin Barrau (mestre Firmi Barrau) (? † ap. 1564 et av. 1582)

Notaire à Salmiech. Il possède dans ce village des maisons et des terres. En l'absence d'archives suffisantes, il n'est pas possible de donner des informations sur des biens autres.

  • x ?
Enfants  :
  • Firmin Barrau, qui suit
  • Joseph Barrau (? † av. 1618), marchand de Salmiech et frère présumé de Firmin Barrau, il épouse le 3 mars 1564 Marguerite d'Estaing, fille naturelle de Jean d'Estaing[14][70], seigneur et baron de Landorre, fils de Louis d'Estaing et de Marguerite de Comborn. Deux enfants :
    • Louise Barrau, mariée en 1583 à Robert Berengues[71], notaire à Cassagnes-Bégonhès
    • Pierre Barrau (? † av. 1612), fils présumé de Joseph et Marguerite Barrau, il a pour enfant :
      • Louise Barrau, mariée le 20 janvier 1613 à Henri de Vialar (famille qui ne semble pas avoir fait l'objet d'une reconnaissance de noblesse lors des grandes recherches mais qui a possédé la seigneurie d'Entraygues et a porté des qualifications de noblesse[72]) à qui elle amène en dot une partie de la terre d'Espinous sise près du village de Salmiech

Filiation suivie

1re génération

Firmin Barrau (? † 1612/1613)

Bourgeois[21], marchand[73], de Salmiech. Avec son épouse, Firmin Barrau fait des fondations pieuses à l'église de Carcenac-Salmiech[14][74]. En 1584, l'habitation de la famille Barrau à Carcenac-Salmiech est mentionnée dans les archives actuellement existantes[14].

  • x Au XVIe siècle[20] (ou le 10 juin 1572[75]) Françoise de Méjanès[21] (famille noble depuis le XIVe siècle[76]), fille du capitaine catholique Arnaud de Méjanès, seigneur de Larguiez, qui en 1559 avait défendu la place de Creyssels contre les huguenots, et de feue dame Gabrielle Mazière, de Salles-Curan
Enfants  :
  • Firmin Barrau, qui suit
  • Ramond (alias Raymond) de[77] Barrau[20] (? † av. 5 novembre 1652), docteur ès-droits, juge (d'Arvieu ou à Arvieu). Il épouse le 19 septembre 1613 Marie de Raoult[21][78], fille de Gabriel de Raoult, docteur en médecine, et de Jeanne de Molinettes, de Conques. Il reçoit dans le testament de son père les rentes et dettes du village de Paulhe. En 1614, il dispute à Antoine de Rollendes le siège de juge pour les biens de l’abbaye de Bonnecombe, mais il échoue. Deux enfants :
    • Anne de[79] Barrau, mariée par dispense papale à Firmin Barrau son cousin germain, veuve en 1669 elle est remariée à Pierre Pujol, sieur de Roqualte
    • Élisabeth Barrau, mariée le 5 novembre 1652 à Guillaume de Rudelle, les Rudelle[80] habitent Cassagnes-Bégonhès, ils ont pour enfant, Firmin de Rudelle, sieur des Adrets
  • César Barrau (? † 23 mai 1651), prêtre, prieur d'Ortizet
  • Arnaud[81] Barrau
  • Catherine Barrau, mariée à Jean Canac, marchand de Saint-Izaire, dont descendance
  • Laurens Barrau, auteur d'une branche restée roturière et établie au domaine du Coutal entre Arvieu et Salles-Curan. Une descendance féminine de cette branche subsiste toujours en ces lieux

2e génération

Firmin Barrau (? † av. 1635 ou 1656)

Nous n'avons pas d'informations sur la vie de Firmin Barrau[82].

  • x 5 juin 1611 Marie de Faramond[23][83]. "Firmin Barrau, troisième du nom, fils du précédent, s’apparenta aux meilleures familles de la noblesse du pays par son mariage contracté le 5 juin 1611 avec Marie de Faramond, fille de François de Faramond, d’une vieille famille chevaleresque encore existante, et de Louise de La Panouse." écrit le généalogiste Gustave Chaix d'Est-Ange[84]. Marie de Faramond est la fille de feu noble François de Faramond (aîné de son lignage[85][86]), seigneur de La Faramondie et del Bosc, et de dame Louise de La Panouse (morte avant 1635 ?). François de Faramond est le fils de Jean de Faramond et de Marguerite de Morlhon. Louise de Lapanouse, veuve de Louis de Tubières, est la fille de noble Guion de Lapanouse (famille chevaleresque et qui sera admise aux honneurs de la Cour en 1787[87]), seigneur de Fabrègues et de Grèzes, et d'Helips de Brezons. Les pactes de mariage sont passés à la tour de Caplongue[14].
Enfants  :
  • Firmin Barrau, qui suit
  • Guion[88] (alias Guyon) de Barrau, qui continuera la descendance familiale après l'extinction de celle de son frère aîné
  • Suzanne (prénom incertain) Barrau, mariée vers 1633 à Jean de Carrière, seigneur du Clusel, docteur ès-droits, viguier de la baronnie de Brusque et juge de Brousse. Ils vivraient dans la paroisse de Saint-Martin-de-Brousse. Ils ont pour enfants Pierre de Carrière mais aussi Jeanne de Carrière qui épouse le 6 septembre 1677 Jean Dassier de Poumayrols. Ils auraient également un autre fils prénommé Jean de Carrière.
  • Catherine de Barrau, veuve en 1660 de noble Pierre de Janson[89] (famille Janson de Peyralbe qui ne semble pas avoir fait l'objet d'une reconnaissance de noblesse lors des grandes recherches). Ils ont une fille, Marguerite de Janson, qui est mariée au sieur Pierre Nicolas, marchand, du lieu de La Treille dans la paroisse de Cransac.
  • Suzanne (prénom incertain) Barrau, mariée le 10 septembre 1647 à maître René de Grimal, docteur et avocat, fils de noble Jean de Grimal (famille maintenue noble sur preuves de 1548[90]), seigneur de La Bessière. Leur fils, maître Jean de Grimal, avocat en parlement, épouse en 1675 Anne d’Escorailles (alias de Scoraille).
  • Louise Barrau

3e génération

Firmin Barrau (? † 14 janvier 1661 ou en 1669), sieur de Fombonne

Il est prétendu qu'il se battit en duel avec le seigneur-baron d'Arvieu et que ce dernier trouva la mort dans le combat[91].

  • x Anne de Barrau, sa cousine germaine
Enfant  :
  • Firmin Barrau, qui suit

4e génération

Firmin Barrau (1643 † 12 mai 1675), sans descendance connue

Dans le fonds H. de Barrau une note rapporte qu'en 1665 Firmin Barrau sera mis en prison mais le jugement sera cassé par la justice de la baronnie de Landorre[14] (pour quelle(s) raison(s) ?).

3e génération

Guion de Barrau (1613 † 6 janvier 1703), noble[42], écuyer[14]

En 1653 la peste ravage le Rouergue, Guion de Barrau fait de grands approvisionnements et séquestre sa famille dans son habitation, interdisant toute sortie et entrée. Il fait allumer jours et nuits de grands feux autour de sa demeure et a recours à l'emploi des moyens de désinfection de l'époque, c'est-à-dire la combustion de substances aromatiques et d'abondantes fumigations. En 1656, par son mariage avec Anne de Vedelly, fille de Jean de Vedelly et d'Isabeau de Moyssety, il hérite de la moitié de la seigneurie de Trémouilles avec haute, moyenne et basse justice[14][92]. En 1666, il est condamné pour usurpation de noblesse mais il continue par la suite à se qualifier noble[42][93]. Devenu veuf, il se remarie en 1667. En 1695, avec son fils Firmin de Barrau, il paie 126 livres de capitation noble. En 1699, il est maintenu noble. Il est inhumé en l'église de Carcenac-Salmiech[14].

  • x 20 juillet 1656 Anne de Vedelly (ou de Vedel) (famille qui ne semble pas avoir fait l'objet d'une reconnaissance de noblesse lors des grandes recherches mais qui a possédé la seigneurie de Trémouilles[94], qui a pris des qualifications de noblesse et qui a été convoquée avec les nobles en 1789[95]), fille de Jean de Vedelly et d'Isabeau de Moyssety
Enfants  :
  • Jeanne Louise de Barrau, mariée le 15 novembre 1674 à Pierre Dassier, sieur de Laissac, fils d'Antoine Dassier[96], seigneur de Fontaussil, de Caplongue et de Tanus, et d'Isabeau de Montazet
  • Anne de Barrau, mariée le 16 juillet 1675 à Jean-François de Moly, conseiller au présidial de Rodez, ils ont pour enfants : Antoine de Moly (? † 1739), conseiller du roi, trésorier-général de France au bureau des finances de Montauban, il obtient des lettres d'ennoblissement le 17 mai 1715, il acquiert la terre des Ondes, il prend pour femme Marguerite de Calviac avec qui il a un fils ; Jean-François de Moly, sieur de Peyrignac, sert dans les mousquetaires ; Paul de Moly, sieur de Saint-Amans, commande en 1742 la forteresse de Pietra-Santa en Toscane (Italie) ; Antoine (prénom incomplet) de Moly (? † 1741), officier d'infanterie ; Jeanne de Moly (? † 29 avril 1706), mariée à François de Jouéry, sans enfants.
  • Marie de Barrau (1659 † 27 mars 1677), mariée le 18 juin 1676 à noble Jean de Scoraille, seigneur d'Anhac, fils de noble Henry de Scoraille, seigneur de Bourran, marié en 1638 à Rose de Laparra (veuve en 1689), fille de François de Laparra (famille de Rodez, qui en récompense de sa conduite contre les anglais, reçu du duc d'Anjou, frère du roi Charles V, la co-seigneurie de Gradels en 1372[97][98]), seigneur de Lieucamp, et d'Anne de Rességuier de Villecomtal
  • Firmin de Barrau, qui suit
  • Catherine de Barrau (1664 † 11 novembre 1676)
  • Marc Antoine de Barrau, sieur de Garriguettes
  • x 21 juin 1667 à Ayssènes, Louise Desplas, fille de Jean Desplas, avocat, et de Barbe de Combret[99]
Enfant  :
  • Gabrielle de Barrau, elle est mariée le 3 octobre 1685 à Bernard de Davy, seigneur de Revel, capitaine au régiment d’infanterie de Soissonnais, fils de noble Antoine de Davy et de Françoise de Garibal. Ils ont pour enfant Marie de Davy qui épouse le 15 mai 1720 à Carcenac, noble André de Saint-Paul de Bonneval, capitaine au régiment de Champagne infanterie, fils de feu Jean de Bonneval et de dame de Villeneuve-Marguerite, habitants du château de Bonneval au diocèse d’Albi.
Enfant naturel :
  • Arnaud de Barrau (? † 2 février 1670)

4e génération

Firmin de Barrau (1663 † 14 août 1739)

En 1680, il se marie, il a alors 17 ans. De sa femme, Firmin de Barrau hérite du fief et village de Foissac mais aussi de la terre de Brousse. En 1689, 1692, 1694 il sert dans les guerres avec le ban de la noblesse du Rouergue[100], convoqué également en 1696 mais il est finalement déchargé (pour raisons de famille ?). En 1691, il reçoit une commission pour commander une milice rassemblant des hommes de Carcenac-Salmiech et de villages environnants[14]. En 1695, avec son père, il paie 126 livres de capitation noble (ce qui correspond à la classe 10 rang 4[101]). En 1701 et 1716, il est maintenu noble. En 1709, il achète la seigneurie de Caplongue avec moyenne justice[102] et il agrandit l'habitation de sa famille à Carcenac-Salmiech[14].

  • x 20 octobre 1680 Anne de Flavin (famille chevaleresque[103]). La mariée a 18 ans. Anne de Flavin est la fille de messire Pierre de Flavin, seigneur de La Capelle-Viaur, de Lasmaries et autres lieux, et de dame Gabrielle de Seguy, fille de noble Antoine de Seguy, seigneur de Lasmaries, et d'Anne del Salès. Pierre de Flavin recevra une commission du roi Louis XIV le chargeant d’un commandement et l’envoyant dans les Cévennes combattre les camisards.
Enfants  :
  • Pierre Firmin de Barrau de Frayssinous, qui suit
  • Catherine de Barrau (1683 † 23 mai 1761)
  • Siméon de Barrau, sieur de Fombonne, sert dans les chevau-légers
  • Étienne de Barrau (6 mai 1694 † ?), il fait ses premières années d’études au collège jésuite de Rodez où de 1713 à 1714 il travaille ses humanités et sa rhétorique. Puis il part à l’université de Toulouse où il est maître ès arts le 5 juin 1716 et bachelier en théologie le 13 juin 1719. Il aurait également obtenu un doctorat en théologie. Monsieur maître Étienne de Barrau, prêtre, est nommé le 2 février 1722 curé-prieur de Saint-Amans de Trémouilles, par Monseigneur de La Vove de Tourouvre, évêque de Rodez. Le 31 janvier 1724, il est nommé recteur de Verfeil. Le 29 juillet 1724 l'évêque de Rodez et noble Étienne de Barrau, prêtre, obtiennent un arrêt du parlement de Toulouse en leur faveur contre le syndic de la Chartreuse de Rodez[104].
  • Antoine de Barrau (1697 † 1757), sieur de Bonnuéjouls
  • Anne de Barrau (1699 † 1762), mariée le 22 ou le 27 septembre 1718 à Jean-Claude de Tullier, fils de Pierre de Tullier, seigneur de Combret, du Cayla-d'Arjac et des Ondes (par héritage de Jean de Tullier, son cousin, qui avait été conseiller du roi, receveur de la Haute-Marche du Rouergue, président-trésorier de France à Montauban, qui avait acquis le 13 avril 1668 de Charles d’Arjac-Solages, la terre du Cayla-d’Arjac, et qui avait fondé en 1675 à Rodez une académie de jeux floraux), et de Marie-Anne de Villaret
  • Guillaume de Barrau du Besset (1701 † ap. 1768), lieutenant au régiment d'infanterie de Tessé (1733-1737)[105], il participe à des campagnes en Italie[105], capitaine au régiment de Seneterre puis capitaine au régiment de Ségur infanterie puis capitaine au régiment de Gensac infanterie, chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis le 18 avril 1745, il meurt après 1768[106], ses cendres reposent sous le bénitier de l'église de Carcenac-Salmiech[14][107]
  • Marguerite de Barrau, religieuse au couvent de Notre-Dame de Rodez
  • Marie Anne de Barrau, religieuse au couvent de Notre-Dame de Rodez

5e génération

Pierre Firmin de Barrau (1681 † 23 octobre 1761)

  • x 18 juin 1730 Françoise de Faramond, fille de messire Jean Jacques de Faramond, seigneur de Canet, baron de Joqueviel[108], et de dame Élisabeth de Michau, fille de noble Bernardin de Michau (famille maintenue noble sur preuves de 1544[109]), seigneur de La Coste (de Ségur), et d'Anne de Blancher de Manhac. Jean Jacques de Faramond sera nommé commissaire de la noblesse de l'élection de Rodez par le roi Louis XV en 1739, il est le fils cadet de René de Faramond, baron de Joqueviel, seigneur de Balsac, Prades, Canet, Lacoste, Le Fraysse, et autres lieux.
Enfants  :
  • Pierre Firmin de Barrau de Caplongue (1731 † 1816), chevalier, d'abord mousquetaire dans la seconde compagnie[14] (mousquetaires noirs[110]) du roi Louis XV puis capitaine de dragons[111]. En 1789, il est l'un des rédacteurs (avec le comte de Freyssinet, le marquis de Saint-Côme (Castelnau), le comte de Montvalat, le comte du Bosc, le baron de Saint-Rome, le vicomte de Parlan, le chevalier de Dourdou-Bourzès) du cahier des doléances, plaintes et remontrances de l'ordre de la noblesse de la sénéchaussée de Rodez et bailliage de Millau pour les États-généraux du royaume de France. À Rodez, à la séance du 24 juillet 1789, il est désigné secrétaire de l'ordre de la noblesse de la sénéchaussée de Rodez et bailliage de Millau. En 1792, il émigre en Allemagne où il est chef de section dans la 1ère compagnie d'infanterie de la coalition de Guyenne[112][113].
  • Anne Marie de Barrau (1733 † ?), mariée le 13 novembre 1750 à noble Gui (ou Guion) de Trédolat, seigneur del Bac et de Selves, de La Vinzelle et de Grandvabre, fils de noble Jean Louis de Trédolat (famille maintenue noble sur preuves de 1558[115]), seigneur del Bac et de Selves, et d’Anne Charlotte d’Arribal. Ils ont deux filles.
  • Guillaume de Barrau d'Espinassettes (1735 † 12/13 novembre 1805), cadet (?) au régiment Royal-Navarre cavalerie puis il émigre en Allemagne avec son frère aîné en 1792
  • Marie Jacquette de Barrau (1736 † 3 décembre 1805), en 1793 elle est l'héritière universelle de son oncle, Augustin-Alexandre de Faramond, baron de Joqueviel, seigneur de Balsac, Canet, et autres lieux, capitaine au régiment de Vexin et chevalier de Saint-Louis
  • Jean Antoine de Barrau, qui suit
  • Marie Rose Thérèse de Barrau (1739 † 25 décembre 1753)
  • Marie Françoise de Barrau (30 juillet 1740 † ?), épouse en 1755 Joseph de Méjanès-Puechlor (1730 † ?), garde du corps du roi Louis XV[116]. Ils ont entre autres enfants : Jean-Jacques de Méjanès (1759 † ?), brigadier des gardes du corps du roi Louis XVI et chevalier de Saint-Louis[116] ; Joseph de Méjanès (1763 † 1847[116]), dit le chevalier de Puechlor, brigadier des gardes du corps du roi Louis XVI, chevalier de Saint-Louis, puis chef d'escadron et chevalier de la Légion d'honneur, décédé à Rodez ; Victoire de Méjanès (1775 † ?), admise en 1785 à la Maison royale de Saint-Louis à Saint-Cyr[116][117].
  • Pierre Joseph de Barrau (24 mars 1743[65] † 1788), noble, écuyer, il est l'auteur de la branche dite "de Saint-Igest"

Pierre Joseph de Barrau sert d'abord dans les gardes du corps du roi Louis XV puis plus tard il sera avocat en parlement (études à l'université de Toulouse)[118]. Il s'établit à Bretenoux, en Quercy, chez son épouse Anne Claudine Gindre (1739 † 1782), dont il a cinq enfants. Veuf, il se remarie avec Jeanne Bancal (?). Ses cinq enfants sont :

  • Cécile Adélaïde de Barrau (1768 † 10 juillet 1856), directrice du bureau de poste à Beaulieu en Corrèze, elle épouse Joseph Coste, officier de santé, dont descendance
  • Pierre François Joseph de Barrau (1769 † av. 10 septembre 1832), il est officier en Espagne durant l'Émigration, peu après son retour en France il se marie, il est propriétaire, il est un temps percepteur. Il épouse le 8 janvier 1805 Gabrielle Lescure, dont deux enfants :
  • Laurette Cécile Louise Adélaïde de Barrau (née le 20 janvier 1806), sans descendance
  • Jean Baptiste Firmin de Barrau (22 octobre 1810 † 31 juillet 1878), instituteur puis officier de santé, maire de Bretenoux (Lot) de 1854 à 1856, commissaire de police à Cahors en 1861, puis débitant de tabacs (?). Il épouse le 18 octobre 1848 Eulalie Moulet, dont deux enfants :
  • Marie Gabrielle Augustine Adélaïde de Barrau, elle épouse Jean Cunault, sans descendance
  • Pierre François Joseph Hippolyte de Barrau (30 novembre 1854 † 31 décembre 1931), baccalauréat ès lettres à l’université de Toulouse puis sous-officier (dans l'armée et/ou la gendarmerie) puis percepteur puis il travaille dans le commerce. Il épouse le 14 janvier 1886 Marie Louise Élisabeth de Maribail, dont quatre enfants :
  • Jeanne Charlotte Marie Eulalie de Barrau (21 octobre 1886 † 2 août 1981), institutrice puis professeur au lycée Buffon à Paris, nommée officier d'académie en 1926. Elle épouse en 1933 Auguste Pruvost, professeur. Sans enfants.
  • Henri de Barrau (1889 † 1889)
  • Henriette de Barrau (1890 † 1901)
  • Gabrielle Marie Laurette de Barrau (1892 † 26 octobre 1994), elle épouse le 20 mai 1922 Georges Horvatte, dernière de la branche dite "de Saint-Igest", dont descendance féminine
  • Pierre Marie Édouard Augustin de Barrau (1771 † 1794), en 1794 il est chef de brigade[119] dans le corps commandé par le général Moncey dans l'armée des Pyrénées, il meurt écrasé la même année âgé de 23 ans
  • Françoise Adélaïde de Barrau
  • Joseph de Barrau (enfant présumé qui naît en 1777)


  • Marie Catherine de Barrau (1744 † ?), mariée le 28 juillet 1760 à noble Jean-Louis de Vedelly, fils de noble Jean de Vedelly et de Françoise Gaston (la famille Gaston est anoblie par le capitoulat de Toulouse en 1758[120]). Ils vivent dans la paroisse de Canet-Camboulas.
  • Augustin Alexandre de Barrau de La Calmette (1745 † 1787), écuyer, premier lieutenant de la compagnie de Gaignière au régiment Royal-Navarre cavalerie puis en 1779 premier lieutenant de la compagnie des chevau-légers au même régiment, enfin capitaine dans le régiment Languedoc dragons. Il meurt le 1er septembre 1787, à Joinville en Picardie[121], soit tué en se battant en duel avec un autre officier de son régiment à la suite d'un différend[65] soit mort au combat[122]. Il avait épousé le 22 mai 1774 Françoise Rouziers (de La Garouste), fille de Jean Rouziers, bourgeois, sieur de La Garouste, seigneur de Ganissert (?), et de feue Jeanne Dupré Detestat (ou Dupré du Testat (?)), d'où deux filles.

6e génération

Jean Antoine de Barrau (vers 1737 † 28 juillet 1798), chevalier

Mariés en 1759 Jean Antoine de Barrau et son épouse Pauline de Solages (née en 1740 et qui a 25 ans) ne s'entendent pas bien[123]. Six ans passent et Pauline demande à son frère, le comte Hubert de Solages, de venir l'aider à quitter son mari[123]. Gabriel Bernet fait débuter cette affaire de lettres de cachet avec ces faits[123]. Pour sa part Auguste Puis écrit que Jean Antoine de Barrau circonvient son beau-père pour faire arrêter son épouse par lettre de cachet[1][2] délivrée par les services de la Maison du roi Louis XV en 1767. Dans le cadre de cette affaire[124][125][126] le frère de Pauline fera l'objet lui aussi d'une arrestation par lettre de cachet mais dès 1765 pour lui[124]. En 1767, madame de Barrau est enfermée[127] au couvent de Lisle-en-Albigeois, en 1772 elle est transférée au monastère des religieuses du Tiers Ordre de Saint-François (Tiercerettes ou Tiercelettes) à Toulouse, libérée en 1777 grâce à l'intervention de son oncle le chevalier de Solages elle ne veut pas retourner auprès de son mari et reste ainsi au couvent. En 1782, son oncle et son mari font une demande pour l'envoyer au couvent de Notre-Dame à Saint-Affrique, en Rouergue. Elle reste cependant libre mais en 1786 elle est à nouveau menacée d'internement au couvent de l'Espinasse à Toulouse et elle est finalement enfermée au couvent Sainte-Claire de Villegoudou à Castres. Arrêté en 1765, le comte Hubert de Solages, frère de Pauline, est accusé d'avoir enlevé sa soeur sur la demande de cette dernière qui se plaint de son mari. Il est emprisonné dans diverses forteresses : 1765 château de Ferrières, 1767 fort de Brescou, 1771 château de Pierre-en-Cize (évadé puis repris), 1782 fort de Vincennes, 1784 Bastille (quatrième étage de la tour de la Bertaudière face à la rue Saint-Antoine) où il y occupe un logement proche de celui du marquis de Sade, il est libéré par la population parisienne le 14 juillet 1789[124][125]. Durant la Révolution française Jean Antoine de Barrau et sa famille sont accusés d'actes contre-révolutionnaires. En 1793 ses biens sont pillés et son château incendié par la troupe révolutionnaire, il est conduit en prison, il en sortira en 1794 grâce à son fils qui se constituera prisonnier, il devra se cacher pour ne pas être repris.

  • x 22 mai 1759 Marie Françoise Charlotte Pauline de Solages (famille chevaleresque[128]), fille de haut et puissant seigneur messire Antoine Paulin de Solages, chevalier, marquis de Carmaux, seigneur et baron de Maussans et de Rouffiac, seigneur de Saint-Benoît, Puellat, Ferradour, La Guimerie, et autres places, reçu page du roi en sa grande écurie en 1722 puis capitaine au régiment des carabiniers, et de feue dame Françoise Marie Guionne de La Roque-Bouillac (famille chevaleresque et qui sera admise aux honneurs de la Cour en 1784/1787[129]). Françoise Marie Guionne de La Roque-Bouillac est la fille unique de Charles de La Roque-Bouillac, baron de Bar, seigneur de La Guimerie, de Rouffiac-Maussans, et autres terres, et de Charlotte de Ciron, fille de feu messire Jacques Philippe de Ciron, conseiller du roi en ses conseils, second président au parlement de Toulouse, seigneur marquis de Carmaux, et de Jeanne de Toupignon.
Enfants  :
  • Pierre Firmin Marie de Barrau, qui suit
  • Victoire Pauline Eulalie de Barrau (1763 † 14 janvier 1844), elle est mariée le 26 août 1782 à messire Marc Antoine de Balsac (famille de noblesse de robe dernières années du XVIIe siècle ou première moitié du XVIIIe siècle[130]), chevalier de Firmi, seigneur de Colombiès au diocèse de Rodez, capitaine au régiment de Vexin et chevalier de Saint-Louis. Marc Antoine de Balsac est l'un des fils de feu messire Jean André de Balsac, seigneur-baron de Firmi et autres places, conseiller au parlement de Toulouse en 1727, et de feue dame Marie Josèphe de Madrières. De leur union, Marc Antoine de Balsac et Victoire de Barrau ont entre autres enfants : Marie Auguste de Balsac, auditeur au conseil d'État en 1810, sous-préfet (à partir de 1811), préfet (à partir de 1817), investi du titre de baron en 1822, commandeur de la Légion d'honneur en 1827, conseiller d'État en 1828, secrétaire général du ministère de l'Intérieur (également en 1828), élu conseiller général de l'Aveyron en 1848, élu plusieurs fois député, etc. Le 29 novembre 1822, il avait épousé Louise Antoinette Blanche de Couronnel, fille d’André Charles Honoré de Couronnel[131], marquis de Barastre, chevalier de Saint-Louis, ancien capitaine au régiment du roi, baron de l'Empire en 1808, et de Marie Claire Blanche de Chassepot de Pissy[132], le contrat de mariage est signé au grand lever, le 15 décembre 1822, par le roi Louis XVIII et les princes de la famille royale. Aimé-Raoul, marquis de Couronnel, frère de la mariée, gentilhomme de la chambre du roi Charles X, épousera en 1828 mademoiselle de Montmorency-Laval.
  • Suzanne de Barrau (vers 1764 † vers 1772)

7e génération

Pierre de Barrau (20 avril 1761 † 10/11 mai 1829), garde du corps[133] du roi Louis XVI (d'abord compagnie de Noailles en 1783 puis compagnie écossaise en 1788)

Il a 4 ans quand sa mère est enfermée au couvent. Il entre d'abord au service dans le régiment de Vexin où sert son beau-frère Marc Antoine de Balsac, puis dans la Maison militaire du roi Louis XVI où servent ses cousins germains Méjanès. L'un de ses fils, Eugène de Barrau, dans ses Mémoires, rapporte diverses informations sur son père avant la Révolution française : Pierre Firmin Marie de Barrau est ainsi décrit comme un officier remarqué par sa bonne mine, son adresse à cheval, aux armes, à la danse[134] et qu'il aimait dire à ses enfants qu'au cours de l'une de ses périodes de service à Versailles il avait eu l'honneur de danser un jour dans une contredanse de la reine Marie Antoinette[134]. Parmi ses loisirs, Pierre Firmin Marie de Barrau joue du violon[14]. En 1783, voulant obtenir une place aux écoles militaires pour l'un de ses cousins Barrau de Saint-Igest, il va voir d'Hozier de Sérigny auquel il dit que sa famille est connue en Rouergue sous le nom "Barrau de Carcenac" (alias "Barrau")[14]. Avant son mariage en 1790, un capucin de Rodez nommé Chabot[135], prévient les Dablanc en leur conseillant de ne pas marier leur fille à Pierre Firmin Marie de Barrau car la condition d'aristocrate va devenir dangereuse dans les annnées qui arrivent leur dit-il[14]. Dans les premières années de la Révolution, on cherche à intimider la famille de Barrau (une grange est incendiée, le château de Carcenac est inspecté à trois reprises et la famille de Barrau condamnée à diverses impositions). On tente également d'assassiner Pierre Firmin Marie de Barrau dénoncé comme chef de parti en tant qu'ancien garde du corps du roi, comme protégeant des prêtres réfractaires et comme commettant des actes contre-révolutionnaires : Affaire de Trémouilles (En novembre 1792 : le 4 novembre, des révolutionnaires veulent arrêter des prêtres réfractaires dans le village de Trémouilles. Des paysans s'interposent et une troupe de 300 hommes avec à sa tête Pierre de Barrau fait route vers le village. Des coups de feu sont tirés en chemin. Deux jours plus tard, dans la nuit du 6 au 7 novembre, Pierre de Barrau se trouve à nouveau dans le village avec plus de 2000 hommes. Pour se venger, des forces républicaines investissent Trémouilles dès le 8 novembre et une bande de révolutionnaires de Millau pillera et incendiera la maison du prêtre Sadoux et cherchera à arrêter Pierre de Barrau)[136] [137] mais aussi Affaire d'Arvieu (village considéré comme républicain et attaqué le 13 octobre 1793 par des royalistes, la famille de Barrau est accusée d'avoir soutenu les assaillants). En 1793, Jean-Baptiste Bô, accusateur public du département de l'Aveyron, demande de surveiller étroitement Barrau père et fils accusés de faits très graves relevant du tribunal révolutionnaire : "Vous m'avez adressé trois dénonciations contre Barrau père et fils de la commune de Carcenac Salmiech. Elles sont toutes faites par le même individu. Les faits sont très graves et la matière est du tribunal révolutionnaire. Je vous invite de m'indiquer les moyens de s'enquérir sans bruit et de manière que les prévenus ne puissent pas être avertis, il est très dangereux qu'ils s'échappent. Je ne vois pas que les ordres révolutionnaires puissent me permettre de les faire arrêter sur des dénonciations d'un seul individu. Je vous invite à la plus grande prudence". Au total, neuf dénonciations sont déposées contre la famille de Barrau[138]. Le 1er novembre 1793, le château[14][54][139] de la famille de Barrau, à Carcenac-Salmiech, est incendié, les biens pillés et confisqués, la famille arrêtée[51]. Barrau père est conduit en prison et sa belle-fille, Henriette, enceinte et après avoir été séparée de son premier enfant, est emmenée à Rodez par la troupe, sur le trajet elle entend dire par des soldats "De mauvais quarts d'heures, seuls les aristocrates doivent en passer. Il faut que la citoyenne dénonce la retraite de son mari, ou qu'elle brise de suite son mariage par le divorce, si elle veut échapper à son sort."[65] Arrivée à Rodez, elle est présentée au général de brigade Marbot, commandant des forces déployées en Aveyron, puis au commissaire civil révolutionnaire Lagasquie qui lui dit "Croyez-vous que la race des aristocrates nous importe beaucoup ? ... Voyez, en montrant la guillotine dressée sur la place du Bourg, voilà qui nous délivrera bientôt de cette odieuse espèce ..."[65]. Pierre Firmin Marie de Barrau est en fuite (il était absent lors de l'incendie de son château où était seule son épouse). Il se cache dans les bois, dans le bourg de Salmiech (chez des habitants : dans une cabane de jardin, sous des escaliers, etc.). Une nuit d'hiver il retourne dans son village de Carcenac mais aperçu et dénoncé il ne doit son salut qu'en sautant d'une fenêtre d'une maison pour s'échapper, puis il marche une partie de la nuit pour se réfugier chez sa soeur, Victoire de Barrau épouse de Balsac, qui habite la propriété du Mazet (qui appartient à la famille de Balsac). Un autre jour l'un de ses compagnons avec qui il avait passé la nuit dans les bois est capturé et supplicié à Rodez. Le 1er mars 1794, il se constitue prisonnier pour faire libérer son père, il est alors emprisonné puis convoqué devant le tribunal révolutionnaire. Le 23 juillet 1794, il réussit à s'échapper de la maison de réclusion où il est retenu à Rodez (il passe par les toits et saute au-dessus de la rue du Bal où les gouttières s'écroulent sous ses pieds[140]) au moment où les gendarmes viennent le chercher pour l'emmener à la prison criminelle et de là à Paris devant le tribunal révolutionnaire[141]. À sa sortie de la prison de Rodez, il va trouver refuge dans une cachette emménagée dans les rochers qui surplombent l'Aveyron près de Belcastel, il y reste trois semaines où il se nourrit grâce à des complicités[14]. Ces persécutions prennent fin dans les jours et les semaines qui suivent l'exécution de Robespierre le 28 juillet 1794. En 1795, comme déjà en 1793, il reçoit un jour la visite de chouans[14], et il commence la reconstruction du château de sa famille. En 1803, il enrichit l'église de Carcenac-Salmiech, où plusieurs membres de la famille de Barrau sont inhumés, par du mobilier d'art qu'il a fait venir du couvent des Cordeliers de Rodez et de l'abbaye de Bonnecombe[142][143][144]. Au XIXe siècle, il est maire de la commune de Saint-Sauveur (de 1801 à 1828)[145][146] et l'un des notables du département de l'Aveyron. En 1814, lors du retour des Bourbons sur le trône de France, il est décoré du Lys[146].

  • x 16 septembre 1790 Henriette Marguerite Dablanc, fille de maître Pierre Dablanc[148], avocat en parlement et habitant la ville de Rodez, et de dame Paule Henriette de Morlhon (famille chevaleresque[149]), fille de Jean de Morlhon, seigneur de Freyssinet, et de Marie Marguerite de Vabre de Rieuviel.
Enfants  :
  • Jean Auguste de Barrau (13 mars 1792 † 28 août 1848), à l'âge d'un an et demi il est soustrait à ses parents par la troupe révolutionnaire venue mettre le feu au château de sa famille et il ne leur sera rendu qu'après démarches et difficultés[150]. Il est reçu en octobre 1811 à l'école spéciale militaire de Saint-Cyr (section artillerie)[151] où il entre le 6 janvier 1813[151][152], lieutenant d'artillerie le 1er juillet 1813, en 1813-1814 il fait partie de la Grande Armée et participe à la défense d'Erfurt[151], en 1815 il fait partie de l'armée du Rhin et participe aux affaires de Süffelbach et de Bergen[151], en 1823 il fait partie de l'armée d'Espagne et participe au blocus de Saint-Sébastien, à l'attaque de Rochapea et au siège de Pampelune[151], capitaine en second d'artillerie (27 juillet 1823)[151], chevalier de Saint-Ferdinand d'Espagne (1ère classe) (19 octobre 1823 et/ou 23 mai 1825)[151], capitaine en premier d'artillerie (22 février 1831)[151], chevalier de la Légion d'honneur (5 mai 1833)[151], chef d'escadron au 5ème régiment d'artillerie (26 novembre 1843)[151], mort après 36 années de services non interrompus, alors qu'il commandait l'artillerie de la citadelle de Cette[152][153].
  • Justin Hippolyte de Barrau (23 mars 1794 à Rodez † 4 octobre 1863 à Carcenac), il naît à Rodez dans la maison où est recluse sa mère par ordre des autorités révolutionnaires du département de l'Aveyron. Le 15 mars 1813, il entre à l'école spéciale militaire de Saint-Cyr : "(...) À Saint-Cyr, la vie des futurs officiers n'est ni sucre ni miel, forte tête ou plutôt homme de caractère, Hippolyte est cassé par deux fois, menacé de conseil de guerre pour “propos pessimistes” tenus au lendemain de la retraite de Russie ..."[154]. Il est garde du corps du roi Louis XVIII (compagnie écossaise) le 16 juin 1814[14]. Au mois de février 1815, il écrit "Je quittai Versailles avec regret"[155]. Durant les Cent-Jours, il se met en rapport avec des projets de contre-révolution : "Dès lors, je me réduisis à utiliser mon voyage en établissant des rapports avec les principaux meneurs de Toulouse afin de former, d'unir ainsi notre département au leur dans un même but. J'appris à cette occasion qu'il existait à Toulouse un Comité central qui recevait les ordres de Son Altesse, que tant dans la ville que dans la campagne il existait une organisation secrète par compagnies et que le Prince était tenu au courant de tout ce qui se fixait. Monsieur Léopold de Rigaud, ancien mousquetaire, homme de résolution, était à la tête du Comité secret."[65] Lieutenant au 17ème régiment de chasseurs à cheval le 28 juillet 1815 (ou le 3 août 1815). À l'époque de l'affaire Fualdès (appelée aussi complot de La Goudalie), il est l'un des chevaliers de la Foi selon Philippe Méraux auteur de l'ouvrage Clarisse et les égorgeurs - l'affaire Fualdès. En 1817, il commande le détachement des chasseurs des Pyrénées à Villefranche sur Saône. Il provoque et se bat plusieurs fois en duel "(...) Ma captivité a fini le 24. J'étais déjà sur le terrain, le sabre en main, pour vider en dernier ressort ma querelle avec le capitaine commandant ; (...)"[65]. Cependant, et ses relations difficiles avec ses supérieurs hiérarchiques l'y incitent, Hippolyte de Barrau se pose des questions quant à sa véritable vocation : "Les réflexions dont mes arrêts me laissent tout le loisir me font apprécier infiniment mon indépendance et me disposent peu en faveur du service militaire. (...). La vie militaire a perdu ses anciens avantages en ouvrant la porte des grades à tout-venant ; elle a perdu ceux des temps modernes, tels que l'Empire les avait faite avec ses guerres continuelles ; il ne reste que beaucoup d'assujettissement et des dépenses ruineuses. Les loisirs de la paix développent chez les chefs la minutie du commandement qui devient ainsi insupportable, puis les rivalités nées entre ceux qui ont déjà fait la guerre et ceux qui ne l'ont point faite, la division des opinions, et l'infériorité numérique des royalistes dans l'armée, tout cela me dispose à demander à être mis en disponibilité. (...). Le métier des armes ne va pas à mon esprit peu disposé à la règle et à la discipline."[65] Retiré du service actif en 1820. Rappelé au 2ème régiment de carabiniers le 31 octobre 1826 mais à la fin de l'année 1829 il apprend qu'il est mis à la retraite d'office (problèmes de comportement ?). Il est le fondateur et le rédacteur de la Gazette du Rouergue, journal d'opinion légitimiste qui paru quelques années sous la Monarchie de Juillet. Il est élu au Conseil général de l'Aveyron le 17 novembre 1833, réélu en 1839 et 1848. En 1836, il est l'initiateur, l'un des principaux fondateurs et le premier président de la Société des lettres, sciences et arts de l'Aveyron : "J'ai mené à bonne fin une assez grande entreprise : c'est la formation d'une société littéraire, scientifique et industrielle, composée des hommes distingués de toutes les opinions, tels Monsieur de Bonald, Monsieur de Gaujal, le général Tarayre, l'évêque de Rodez, Girou de Buzareingues, Monsieur de Guizard, etc., et qui m'a élu pour président le 7 février dernier. Cette combinaison d'éléments hétérogènes est un assez joli coup de force (...)"[65]. Il est conseiller de préfecture à Rodez par arrêté du prince Louis-Napoléon le 23 janvier 1849. Il est reçu chevalier de la Légion d'honneur le 10 décembre 1850. Il est nommé secrétaire général de la préfecture de l'Aveyron le 14 août 1853[156]. Monsieur de Gibrac rapporte ceci sur Hippolyte de Barrau à la préfecture de l'Aveyron : "L'Aveyron gardera longtemps le souvenir de ses services et de la courageuse énergie qu'il montra lors de l'invasion de la préfecture en décembre 1851. Connaissant à fond les affaires du département, il fut le conseil et l'ami de plusieurs préfets distingués et jouissait au plus haut point de la considération publique, lorsqu'en 1854, il fut tout à coup révoqué de ses fonctions, par suite de l'hostilité de certaines personnes que son influence offusquait."[157], il est révoqué le 4 mars 1855[14] (et non en 1854). Il occupe d'autres fonctions : maire, capitaine commandant de la garde nationale de la commune de Salmiech, membre honoraire de la Société centrale d'agriculture de l'Aveyron, membre honoraire de la Société d'agriculture du Cantal (?), membre de l'institut des provinces, des sociétés savantes et des congrès scientifiques, membre et président de différents groupements et instances au sein du département de l'Aveyron. Il est historien[158] mais aussi naturaliste. Il est médaillé de Sainte-Hélène[65]. Il meurt en 1863[159]. À Rodez, se trouve une plaque rappelant son lieu de naissance et une avenue porte son nom[160]. Dans le village de Carcenac-Salmiech, se trouve face à l'église, une place à son nom.
  • Marie Victor de Barrau (5 juin 1796 † 3/4 mai 1825), garde du corps du roi Louis XVIII (compagnie d'Havré (compagnie écossaise) 16 juin 1814)[161], il accompagne les princes jusqu'à la frontière[161], promu pendant l'interrègne à l'emploi de lieutenant dans le régiment des chasseurs à cheval d'Angoulème[161]. Durant les Cent-Jours, il est mentionné dans une tentative menée par une bande de royalistes en Aveyron pour délivrer deux des leurs capturés, mais cette tentative échoua[14]. Rentré à la compagnie au retour de Sa Majesté le 8 juillet 1815 et y demeure jusqu'au 27 avril 1819, passe lieutenant dans le 2ème bataillon d'Afrique puis le 1er octobre 1821 passe en la même qualité au bataillon du Sénégal, fait la campagne du Sénégal en 1821, 1822-1823, 1824[161]. Il meurt de maladie en 1825.
  • Justine Henriette de Barrau (10 avril 1798 à Rodez † 1er mars 1890), sans alliance
  • Rosalie Marie de Barrau (10 avril 1798 à Rodez † 24 avril 1895), sans alliance
  • Paulin Eugène de Barrau (27 avril 1801 † 5 mars 1887), il travaille quelque temps dans l'administration, licencié en droit, un temps secrétaire de son cousin Auguste de Balsac alors préfet de Moselle, avocat, historien[162], en 1844 il est le fondateur et le rédacteur de l'Écho de l'Aveyron, journal d'opinion légitimiste. Le 11 mars 1849, il est élu au Conseil général de l'Aveyron dont il est un temps secrétaire, il démissionne en 1851. En 1852, il remplit une mission confidentielle auprès du comte de Chambord, exilé à Goritz puis à Prague. Eugène de Barrau écrit dans ses Mémoires (qui ont été publiées) : "(...) parmi les personnes politiques que j'eu l'occasion de voir, Monsieur le duc des Cars fut en première ligne, causant un jour avec lui, je lui témoigne que sans la rigueur de la saison, j'aurai peut-être entrepris d'aller chercher près du représentant de notre principe monarchique, quelques consolations à tout ce qui s'accomplissait dans les destinées du pays ; il me dit que pour le cas où je m'y déciderai, je recevrai une mission qui ne pouvait se transmettre qu'oralement et par personne sûre. L'idée d'être de quelque utilité à ma cause me détermina très vite, et la nuit suivante j'avais pris mon parti (...). Celle-ci (l'audience) fut courte, le prince me chargea en peu de mots de sa réponse verbale au message verbal que j'avais rempli près de lui (...)."[163] Eugène de Barrau a consigné dans des carnets le récit de ses voyages auprès du comte de Chambord. L'un de ses neveux, Fernand de Barrau, écrit : "Je lis avec un intérêt croissant les feuillets de notre oncle Eugène de Barrau. Récits détaillés de ses nombreux voyages à travers l'Italie, la Suisse, l'Autriche ; sa visite à Goritz en 1844, alors résidence d'Henri V, qui le reçut avec grande bienveillance ; sa présence à Paris lors du coup d'Etat de décembre 1852 par celui qui allait devenir Napoléon III ; la mission qu'il reçut alors des grands chefs du parti royaliste et qu'il accomplit, en commun avec son vieil ami Dalbis du Salze, député, auprès d'Henri V, à Prague ; excellent accueil du descendant des rois de France qui l'invita plusieurs jours de suite à sa table, de même que Dalbis. (...)."[164] Dans ses Mémoires Eugène de Barrau raconte ses visites auprès du comte de Chambord, il écrit : "J'avais eu l'honneur de dîner à la gauche du roi, cette place fut donnée cette fois à mon ami Dalbis, et celle qu'il avait occupé près de la reine me fut donnée ; la reine fut pleine de bonté pour moi, et causa avec la simplicité touchante, comme aurait pu le faire la plus simple châtelaine : elle parla de sa famille, des épreuves que les derniers troubles révolutionnaires lui avait imposé, elle parla des enfants de Madame la princesse de Lucques et de son dernier né qui était son favori, parce qu'il ressemblait beaucoup à Henry V, qu'elle appella tout simplement, son mari."[165] En 1854, il obtient pour la famille de Barrau la jouissance de la chapelle de la Vierge (appelée aussi chapelle de la famille de Barrau) en l'église de Carcenac-Salmiech[166]. À partir des années 1870 et de la chute du Second Empire, Eugène de Barrau fonde des comités légitimistes en Aveyron et s'occupe du journal Le peuple par lequel ces comités expriment leurs convictions auprès du grand public. À l'automne 1874, s'ouvre à Rodez la quarantième session du Congrès scientifique de France, Eugène de Barrau est membre du comité d'organisation et président de la cinquième section chargée des questions dans les domaines de la philosophie, littérature, économie sociale, jurisprudence et beaux-arts[167]. Membre de la Société des lettres, sciences et arts de l'Aveyron depuis 1841 il en est élu le vice-président de 1871 à 1887. Il est aussi conseiller municipal de Valady, président de l'association aveyronnaise des créanciers de Decazeville, il participe au recrutement de zouaves pontificaux en Aveyron[168], etc. Il avait épousé le 9 avril 1839 dame veuve de Séguret née Coraly Manzon, fille de Jean Jacques Louis Anicet Manzon (fils de Géraud Jérôme Manzon, maître-chirurgien, et de Marie Antoinette de Morlhon), avocat, et de Marie Thérèse de Catellan-Caumont (alias de Catelan, famille de noblesse de robe de la région de Toulouse[169]), fille d'Étienne François Xavier Amable de Catellan, seigneur de Caumont, et de Marie de Ramondy, qui lui apporte le domaine de La Contie situé au nord-ouest de Rodez et qui lui permet grâce à sa fortune de mener une vie de rentier. Sans enfants.
  • Édouard Adolphe de Barrau, qui suit
  • Firmin Théophile de Barrau (11 juillet 1805 à Rodez † 24 mai 1880), sans alliance
  • Guillaume Anne Henry de Barrau (25 mars 1811 à Rodez † 9 mai 1851 à Carcenac), sert quelques années dans un régiment d'infanterie, sans alliance

8e génération

Adolphe de Barrau (4 février 1803 à Carcenac † 19 juillet 1884), médecin, botaniste

En 1822-1823 il est séminariste à Saint-Sulpice à Paris, en 1830 il obtient son titre de docteur en médecine à la faculté de Montpellier, chirurgien de la marine royale (il participera à ce titre à la conquête d'Alger en juin 1830) puis médecin en Aveyron, membre de la Société d'histoire naturelle de Montpellier[14], l'un des fondateurs et membre de la Société des lettres, sciences et arts de l'Aveyron en 1836, membre de la Commission d'exploration scientifique d'Algérie en tant que botaniste du mois de novembre 1839 au mois de juillet 1840[12][170], il est élu au Conseil général de l'Aveyron le 1er août 1852 et il démissionne en 1855, membre de la Société botanique de France dès l'année de sa fondation en 1854[65]. L'un de ses fils, Fernand de Barrau, rapporte ceci : "(...) ma sœur me remet un très gros stock de lettres reçues par mon père de plusieurs botanistes, minéralogistes, naturalistes, avec lesquels il fut en correspondance suivie pendant plus d'un quart de siècle. Je passe mes journées à lire ces lettres. Mon intérêt se porte spécialement sur celles des savants tels que Marcel de Serres, Dunal, Moquin-Tandon, Girou de Buzareingues, le colonel Bories Saint-Vincent. Celui-ci était président de la Commission scientifique exploratrice de l'Algérie, dont mon père fit partie en 1839 et 1840. Monsieur Moquin-Tandon, membre de l'Institut (mort subitement à Paris en avril 1863), conserva des relations très amicales avec mon père pendant toute sa vie. Il avait beaucoup de science et pas mal d'esprit. (...)."[65]

  • x 7 janvier 1845, il épouse Marie Blanche Marguerite Mignonac, fille de Monsieur Victor-Martial Mignonac (famille d'ancienne bourgeoisie rouergate XVIIe siècle, notaires et juges), de Comps-la-grand-ville, et de Madame née Jeanne-Marguerite Vernhes, d’Espinassous
Enfants  :
  • Marie Marguerite Blanche (6 septembre 1846 † 10 mai 1909), elle épouse Henry de Lavernhe, de Mézeilles (Aveyron), dont descendance
  • Guy Jean Raymond de Barrau, qui suit
  • Firmin Charles Henry Auguste de Barrau (25 janvier 1849 † 3 juillet 1897), diplômé de l'école des Mines de Saint-Étienne, il est ingénieur des hauts-fourneaux, il travaille sur la commune du Gua, près d’Aubin, en Aveyron. Durant la guerre de 1870-1871 il est lieutenant dans la garde mobile. Sans alliance.
  • Eugène Albert Fernand de Barrau (3 avril 1851 † 26 février 1938), il est l'auteur de la branche dite "de Gaillac-d'Aveyron"

Il fait ses premières études au lycée de Rodez puis il part à Paris en 1873[171] faire des études de droit (licencié en droit)[65]. Il y étudie également les langues[171], il traduit l'italien, l'espagnol et l'allemand[65]. Il est un temps avocat[65]. Il est chroniqueur dans des journaux (notamment en Aveyron et dans le domaine agricole)[65]. De 1886 à 1900, il est rédacteur en chef du Journal de l'Aveyron, et il s'exprime ainsi lors de sa prise de fonctions : "Le journal de l'Aveyron, qui entre dans sa quatre-vingt deuxième année change aujourd'hui de rédacteur : il ne changera pas de principes. Avant nous, il était monarchiste et catholique ; à son âge, on ne se corrige pas ; ses abonnés le trouveront toujours catholique et monarchiste"[172]. Il est membre de la Société des lettres, sciences et arts de l'Aveyron et de la Société d'agriculture de l'Aveyron, historien[173], agronome, en 1901 il obtient le 1er prix départemental pour son manuel d'agriculture[65], en 1914 il est lauréat du prix Cabrol décerné par la Société des lettres, sciences et arts et l'Aveyron pour ses travaux[174]. Il vit à Gaillac-d'Aveyron dans une maison bourgeoise qui lui vient de sa belle-famille, il possède également le domaine de Monteillet situé près de Durenque. Dans le faire-part de son décès il est écrit : "Fernand de Barrau, homme de lettres, ancien élève de l'école des chartes"[175]. Il avait épousé le 4 janvier 1888 Henriette Fabre, de Gaillac-d'Aveyron, dont cinq enfants :

  • Joseph Gabriel Fernand Roger de Barrau (8 novembre 1888 † 1er février 1924), docteur en droit, il épouse le 7 octobre 1914 Marie Antoinette Pasquin, d'où une fille prénommée Andrée de Barrau (née le 15 août 1915) qui épouse le 15 juin 1937 Jean Morin, magistrat, dont descendance. Roger de Barrau reçoit une grave blessure durant la Grande guerre.
  • Jean Marie Pierre Henri de Barrau (20 novembre 1889 † 18 août 1914), dans sa jeunesse il fonde à Rodez un groupe royaliste[176]. Durant ses études à l'Institut électrotechnique de Grenoble (1908-1909-1910) il fonde avec des amis une section d'Action française[177]. Appelé en octobre 1910 pour son service militaire au 139e régiment d'infanterie à Aurillac, il y retrouve Maxime Real del Sarte[178][179] où il prit la défense de ce dernier contre le préfet Hélitas[180]. En novembre 1911, il est affecté comme élève-officier au 13e régiment d'infanterie stationné à Nevers [181]. Un jour il assiste avec son uniforme à une réunion de l'Action française à Paris, ce qui lui vaut à son retour de permission d'être rayé du peloton des élèves-officiers et puni de 20 jours de prison. Il est renvoyé au Puy-en-Velay avec son grade de caporal au 86e régiment d'infanterie[65]. Dans la ville du Puy-en-Velay où il a fait une partie de son service il fut membre d'une société félibréenne[182][183]. Connu pour ses opinions et activités royalistes, il aura fait l'objet de diverses mesures durant son service militaire : mutation dans un autre régiment, dénonciations, rapports aux autorités, prison[65][184]. En 1913, il est nommé membre du comité directeur de la fédération nationale des camelots du roi présidée alors par l'un de ses amis, Maxime Real del Sarte[12][185]. À Paris, il participe à des combats de rue avec les camelots, le 14 mars 1913 il participe à la manifestation du Manège du Panthéon où les camelots chargent les antimilitaristes[65][186]. Cette même année il rédige une étude sur Les chouans du Rouergue[65][187]. Le 15 janvier 1914, il est présenté à Philippe, duc d'Orléans, prétendant orléaniste et qui vit exilé en Belgique. Le 10 février, il entre à son service comme secrétaire particulier[65][185]. Lors de sa présentation qui a eu lieu au mois de janvier, il rapporte dans l'une de ses correspondances : "Le prince est merveilleux comme je m'y attendais, un peu plus même. Ce qui frappe tout de suite et par-dessus tout, c'est son air aussi souverain qu'il soit possible et auquel vraiment on ne peut se tromper. Il nous fait asseoir, nous questionne, riant de bon cœur à l'occasion. Car le prince, malgré son air très majestueux et un peu désabusé, met à l'aise et en confiance. Notre audience à trois a duré vingt minutes. On nous a rappelés pour le déjeuner. Pendant le repas, le prince parle très peu, mais lance tout le monde de façon réellement très aimable - ce qu'il s'est amusé aux récits de Daudet ! En somme, ce qui frappe le plus après son air souverain, c'est sa réserve et la façon dont il examine et voit venir. Et avec cela, il dégage énormément de sympathie."[65] Il écrit également dans une autre lettre rapportée par Henri Bedel dans son ouvrage Figures rouergates : "Visite de Son Altesse Impériale et Royale le comte d'Eu, très beau vieillard de soixante-dix à soixante-quinze ans, oncle du prince à la mode de Bretagne, droit et vert encore, fort intéressant. Il connaît par leur nom, leurs qualités et leurs défauts, tous les princes de l'Europe et les apprécie de façon piquante. Dans l'après-midi, nous avons fait une promenade dans Bruxelles et en avons profité pour nous prosterner longuement à Sainte-Gudule."[65] Un jour, Philippe d'Orléans dit à Jean de Barrau : "Vous, Barrau, vous avez de la religion ; je vous estime."[65] Mobilisé au début du mois d'août 1914 lors du déclenchement de la première guerre mondiale, Jean de Barrau est tué au combat le 18 août 1914 à Loudrefing[188][189][190]. Henry Bedel rapporte cette correspondance du 9 novembre 1916 de Philippe d'Orléans à la mère de Jean de Barrau : "9 novembre 1916. The Berystede. Ascot. Chère Madame, Le faire-part de la mort glorieuse de vos deux fils ne m'est parvenu que ces jours derniers, m'apportant, hélas ! la confirmation de toutes nos appréhensions. Je vous prie de croire à mes plus sincères sentiments de condoléances, dont vous voudrez bien traduire l'expression à Monsieur votre mari et à tous les vôtres. Mes regrets particuliers vont à la mémoire de votre fils Jean, que j'avais apprécié pendant le peu de temps que je l'ai eu auprès de moi, et auquel je m'étais attaché. Je vous baise les mains. Votre affectueux et dévoué, PHILIPPE."[191] "Jean de Barrau, suivant la belle expression d'un prêtre ami de sa famille, passa du service de son Roi de la terre au service du Roi des cieux."[192] Le père de Jean, Fernand de Barrau, rapporte cette correspondance qu'il reçoit du duc d'Orléans : "Aujourd'hui m'arrive de Bruxelles une grande et belle photographie du duc d'Orléans, avec ces lignes, écrites au bas, de la main du Prince : "Bruxelles, 1er septembre 1919. À Monsieur de Barrau en souvenir très tristement affectueux de son fils qui est si vaillamment tombé pour son pays et son Roy au début de la guerre. Votre très affectionné. PHILIPPE."[193]
  • Paul Marie Bernard de Barrau (12 septembre 1891 † 21 septembre 1916), camelot du roi[193], fondateur et président du groupe Action Française de Rodez en 1909[194]. Il est tué en 1916, croix de guerre avec citation. Plusieurs extraits de son carnet de guerre ont été cités par Henry Bedel dans son ouvrage intitulé Figures rouergates.
  • Serge Marie Georges Pierre de Barrau (18 janvier 1894 † 14 juillet 1972), au cours de la guerre de 1914-1918 il sert comme brigadier au 12ème régiment de cuirassiers puis comme caporal de tirailleurs sénégalais, il se bat sur les fronts de l'Est, de Belgique, en Afrique, dans l'armée d'Orient, après un combat au nord de Monastir en Serbie il reçoit la croix de guerre avec citation, maire de Gaillac-d'Aveyron, membre de la Société des lettres, sciences et arts de l'Aveyron[12], propriétaire. Le 12 janvier 1921, il épouse Marie Sarrauste de Menthière, fille de Monsieur Paul Sarrauste de Menthière (famille d'ancienne bourgeoisie du Cantal, XVIe siècle) et de Madame née Louise Eugénie Caroline d’Avout (famille de noblesse d'extraction), dont descendance subsistante de la branche dite de "Gaillac-d'Aveyron".
  • Geneviève Désirée Blanche Cécile de Barrau (3 juillet 1898 † 7 septembre 1977), sans alliance


  • Albert Maurice de Barrau (11 août 1852 † 17 septembre 1891), sans alliance
  • Berthe Isabelle de Barrau (1853 † 1854)
  • Justine Eugène Marie de Barrau (23 février 1855 † 18 janvier 1944), sans alliance
  • Louise Octavie de Barrau (5 juin 1858 † ap. 1864 av. 1866)
  • (prénom inconnu) de Barrau (serait née en 1862 et serait décédée peu après)

9e génération

Raymond de Barrau (28 décembre 1847 † 23 février 1931), avocat puis magistrat

Il fait des études de droit à Paris[195], capitaine au 99ème régiment de la garde mobile pendant la guerre de 1870-1871[196], avocat à la Cour d'appel de Paris[196] (serment le 21 avril 1873)[14], docteur en droit en 1875 (thèse[197]), passe dans la magistrature où il occupe le poste de substitut du procureur de la République à Mirande puis à Condom[196] (Gers), en 1880 il démissionne de ses fonctions : "Condom, 6 novembre 1880. Monsieur le garde des Sceaux, Sincèrement convaincu que les décrets du 29 mars sont entachés d'excès de pouvoir, ainsi que l'ont établi d'une manière irréfutable nos plus éminents jurisconsultes, et qu'ils constituent surtout pour l'administration un moyen détourné de dessaisir l'autorité judiciaire, seule et dernière sauvegarde du droit de propriété et de l'inviolabilité du domicile, je considère comme un devoir de résigner mes fonctions, auxquelles j'étais cependant profondément attaché. Les conserver un jour de plus semblerait impliquer de ma part une adhésion, au moins tacite, à des mesures que ma conscience réprouve. Je n'hésite donc pas à briser ma carrière, quoique je n'ai pas été appelé à prêter mon concours effectif aux actes qui viennent de s'accomplir dans l'arrondissement de Condom. En conséquence, j'ai l'honneur de vous adresser ma démission des fonctions de substitut près le tribunal de cet arrondissement. J'ai l'honneur d'être, avec respect, Monsieur le garde des Sceaux, votre très humble serviteur. BARRAU."[14] Deux journaux politiques du Gers et des départements limitrophes reproduiront et salueront cette lettre[198]. Il retourne en Aveyron et vit de ses rentes, il servira dans l'armée de réserve comme sous-lieutenant au 80ème régiment territorial d’infanterie.

  • x 10 juillet 1879 Louise Anne Marie Rouquette, fille de feu Pierre-Théophile Rouquette (famille d'ancienne bourgeoisie rouergate XVIIIe siècle, sud-Aveyron), docteur en droit, conseiller général, membre de la Société des lettres, sciences et arts de l’Aveyron, et de Madame née Catherine Sèbe. Le mariage est béni par l’abbé Benjamin Rouquette. Louise Rouquette épouse de Barrau décède le 30 mai 1882.
Enfants  :
  • Guy Adolphe Théophile Eugène de Barrau, qui suit
  • Louis Benjamin Henri de Barrau (13 mai 1882 † 21 mars 1917), avec un associé il fonde la banque de Barrau à Toulouse en 1908[14][199], tué sur le front de la Grande guerre en 1917. Sans alliance.

10e génération

Guy de Barrau (4 juin 1880 † 9 février 1922)

Élève au collège de Passy à Paris, diplômé de l'institut agricole de Beauvais, lieutenant au 19ème régiment de dragons puis aviateur à partir de 1916 puis passe dans l'armée de réserve, conseiller municipal de Salmiech[65]. Il décède à Nice en 1922.

  • x 10 octobre 1904 à Paris VIIe arrondissement (église Sainte-Clotilde), Mercédès Yvonne Marguerite Catherine Jeanne Marie Ghislaine van den Brande, fille de messire Hector Marie Louis van den Brande (qui a obtenu concession de noblesse par le roi des belges en 1887), écuyer, et de Madame née Marguerite Armande Hervine Marie de Méautis[200]. Marguerite de Méautis est la fille d’Édouard Martial de Méautis (famille de noblesse du Moyen Âge[201]), lieutenant-colonel de cavalerie, officier de la Légion d'honneur, et de Marie Élise Alphonsine Charlotte Caroline de Lagrené (la famille de Lagrené appartient à la noblesse de Picardie, sa généalogie suivie débute au XVIe siècle).
Enfants  :
  • Emmanuel Guy Raymond Hector Marie Henry de Barrau (16 août 1905 † 19 octobre 1975), licencié en droit, diplômé de l'institut agricole de Beauvais, lieutenant au 7ème régiment des tirailleurs algériens[196], propriétaire. Le 29 mars 1932, il épouse Marie Jacqueline Niel, fille de Monsieur Marie Joseph André Niel (famille d'Adolphe Niel, maréchal de France et ministre de la Guerre sous le Second Empire) et de Madame née Marie Charlotte Hermine Jeanne Barbara de Labelotterie de Boisséson (famille anoblie par le capitoulat de Toulouse en 1703), dont descendance subsistante.
  • Irène Marie Mercédès Alida Fernande de Barrau (19 août 1907 † 8 mars 1996), elle épouse le 23 avril 1927 le comte[202] Emmanuel de Grenier de Lassagne (famille de noblesse d'extraction, gentilshommes verriers), dont descendance
  • Solange Marie Ernestine Ghislaine de Barrau (1er décembre 1912 † 4 septembre 2005), sans descendance
  • Raymonde de Barrau (23 février 1919 † 1er mars 2007), sans descendance

Armes

  • de Barrau : D'argent au lion de gueules rampant, armé et lampassé de même sous un chevron d'azur ; au chef d'azur chargé d'un croissant et de deux étoiles d'argent [1767 (cachet) A.D. Av. 60J13][204]

L'écu timbré d'un casque d'argent bruni, posé et tarré de côté, montrant les deux tiers de la visière et à cinq barreaux[13][205].

Support : deux lions, dont l'un est rampant et l'autre posé et contourné, l'autre ayant la moitié du corps derrière l'écu[13][205]

  • Guillaume de Barrau du Besset en 1733-1737 utilise trois cachets aux armes suivantes : Écartelé aux quatre lions (couronne de comte) ; D'azur au lion, au chef chargé de trois étoiles (couronne de comte) ; À deux flammes au croissant de lune en pointe, au chef de gueules à trois étoiles (couronne de marquis)[206]
  • Pierre Firmin de Barrau de Caplongue vers 1755 : Au chevron accompagné d'un lion en pointe, au chef d'azur chargé d'un croissant et de deux étoiles[206]
  • En 1783, devant d'Hozier de Sérigny, Pierre Firmin Marie de Barrau rapporte que les armes de sa famille sont un lion et un chevron[12]

La famille de Barrau n'a pas et ne porte pas de titres de noblesse.

Pourquoi les armes de la famille de Barrau ne figurent-elles pas dans l'armorial d'Hozier de 1696 ?

Il n'y a pas de réponse à ce jour.

Pierre Hocquellet, auteur de l'ouvrage Armorial général du Rouergue dressé par Charles d'Hozier en vertu de l'édit de novembre 1696, édition critique des manuscrits conservés à la Bibliothèque nationale de France (ms.fr. 32207 et 32208) écrit ceci sur la famille de Barrau : "Plusieurs cachets du XVIIIe siècle sont gravés aux armes de cette famille telles que Barrau [l'historien Hippolyte de Barrau] les donnent en tête de la notice qui lui a consacrée [H. de Barrau, Documents sur les familles du Rouergue ..., tome 4, page 95] (A.D. Av. E156 et 60J13 : cf. dessins de J. Poulet, Bull. du C.G.R., N°6 (1993), page 15 et N°25 (1998), pages 22-23)."[207]

Dans le même ouvrage Pierre Hocquellet écrit : "En Rouergue, comme en d'autres provinces, nombreuses sont les personnes répondant aux critères de sélection définis par l'édit de novembre 1696 dont les armoiries ne figurent pas dans l'Armorial général. Les rôles d'imposition dressés pour chaque élection en sont la cause, car tous ceux qui n'y étaient pas portés, bien qu'ils dussent l'être, ne se sont pas sentis dans l'obligation de se conformer aux prescriptions d'un édit qui pourtant les concernait. (...). L'Armorial ne révèle ainsi qu'une partie du corpus des blasons rouergats à l'époque de sa création. (...)."[208]

Enfin, nous savons que les armoiries et l'enregistrement dans cet armorial n'étaient pas des preuves de noblesse.

Alliances

Les principales alliances de la famille de Barrau sont[209] : de Méjanès (XVIe siècle et 1755), de Faramond (1611 et 1730), de Grimal (1647), de Vedelly (1656 et 1760), de Scoraille de Bourran (1676), de Flavin (1680), de Davy (1685), de Trédolat (1750), de Solages (1759), de Balsac-Firmy (1782), Dablanc (1790), Manzon (1839), Mignonac (1845), de Lavernhe (1872), Rouquette (1879), Fabre (1880), de Maribail (1886), van den Brande (1904), de Grenier de Lassagne (1927), Sarrauste de Menthière (1931), Niel (1932), Cabille[210][211][212] (1968), de Gaulle[65] (1972), etc.

Personnalités familiales

  • Pierre Firmin de Barrau de Caplongue (1731-1816), l'un des rédacteurs du cahier des doléances de la noblesse de la sénéchaussée de Rodez et bailliage de Millau en 1789
  • Jean Antoine de Barrau (1737-1798), l'un des principaux personnages d'une affaire de lettres de cachet, accusé d'actes contre-révolutionnaires il voit ses biens pillés et son château incendié en 1793
  • Pierre de Barrau (1761-1829), accusé avec son père d'actes contre-révolutionnaires il est convoqué devant le tribunal révolutionnaire de Paris en 1794
  • Hippolyte de Barrau (1794-1863), officier, haut fonctionnaire, historien, initiateur puis l'un des principaux fondateurs et premier président de la Société des lettres, sciences et arts de l'Aveyron, homme politique local, membre de sociétés savantes
  • Eugène de Barrau (1801-1887), notable, historien, légitimiste il est chargé d'une mission confidentielle auprès du comte de Chambord en 1852, homme politique local, vice-président de la Société des lettres, sciences et arts de l'Aveyron,
  • Adolphe de Barrau (1803-1884), médecin, membre de la commission d'exploration scientifique d'Algérie en tant que botaniste en 1839-1840, conseiller général, membre de sociétés savantes
  • Raymond de Barrau (1847-1931), avocat à la Cour d'appel de Paris puis magistrat, il démissionne en 1880
  • Fernand de Barrau (1851-1938), historien, agronome, homme de lettres, membre de sociétés savantes
  • Jean de Barrau (1889-1914), membre du comité directeur de la fédération nationale des camelots du roi, secrétaire particulier du duc d'Orléans

En ligne féminine

  • Auguste de Balsac (1788-1880) (fils de Victoire de Barrau), haut fonctionnaire, homme politique

Hommages

  • L'Action française (quotidien) écrit en 1917 : "La famille de Barrau, l'honneur du Rouergue catholique et royaliste, comptait au début de la guerre, six combattants. À l'heure actuelle, trois sont morts pour la France ; trois sont restés face à l'ennemi."[213]
  • Article paru dans "Le Courrier du Centre" en 1935 signé Henry Bedel qui écrit : "Qu'une famille offre successivement en un siècle plusieurs générations de lettrés attachés à l'étude des vieux grimoires, cela représente quelque chose. Mais quand elle présente, en outre, trois historiens de la valeur et du sérieux des trois de Barrau [Hippolyte, Eugène et Fernand de Barrau], dont la biographie nous arrête aujourd'hui, il faut s'incliner. De tels exemples ne sont pas si nombreux. Leur œuvre à tous trois, espacée, en cette centaine d'années, mais qui souvent se mêle, se pénètre et se continue, est considérable. Il ne paraît guère possible d'étudier la fin de l'Ancien Régime et le commencement des temps modernes [en Rouergue] sans recourir à eux."[217]

Souvenirs de la famille de Barrau

  • Dans le village de Carcenac : une chapelle d'église, une place
  • Mémoriaux à Carcenac (Aveyron)
  • À Rodez : une plaque commémorative, une avenue
  • À la Société des lettres, sciences et arts de l'Aveyron où sont encore cités les divers travaux des historiens de la famille de Barrau, et autres souvenirs
  • Des ouvrages rédigés par les trois historiens de Barrau sont toujours consultables en France et à l'étranger[218]. Certains sont encore réédités[219].
  • Deux journaux ont été lancés par la famille de Barrau au cours du XIXe siècle en Aveyron, à savoir La Gazette du Rouergue de 1831 à 1836 et L'Écho de l'Aveyron de 1845 à 1863.

Référence.png Notes et références

  1. 1,0 1,1 et 1,2 Auguste Puis, Les Lettres de cachet à Toulouse au XVIIIe siècle, pages 145 à 146.
  2. 2,0 2,1 et 2,2 Auguste Puis, Les Lettres de cachet à Toulouse au XVIIIe siècle, page 168.
  3. Albert Dauzat, Dictionnaire étymologique des noms de famille de France, Paris, Larousse.
  4. Frédéric Mistral, Lou tresor dou Felibrige ou Dictionnaire provençal-français embrassant les divers dialectes de la langue d'oc moderne, édition veuve Remondet-Aubin, 1878, page 233.
  5. Loréan Larchey, Dictionnaire des noms contenant la recherche étymologique des formes anciennes de 20200 noms relevées sur les annuaires de Paris et de France, 1880, page 27.
  6. A. Eveillé, Glossaire saintongeais : étude sur la signification, l'origine et l'historique des mots et des noms usités dans les deux Charentes, édition H. Champion 1887, page 43.
  7. Simin Palay, Dictionnaire du béarnais et du gascon modernes, première édition en 2 volumes (1932-1934) et deuxième édition en un volume, C.N.R.S (1961).
  8. Claude Cougoulat, Dictionnaire étymologique et historique des noms de famille d'origine gauloise, 1998.
  9. Pour le linguiste Michel Morvan, la racine Bar-/Barr- serait pré-celtique et appartiendrait au substrat eurasien avec une origine ouralienne/ouralo-altaïque. Elle aurait été reprise par la linguistique gauloise. Elle signifierait "hauteur", "hauteur boisée", "barre montagneuse". La racine toponymique pré-celtique *bar.
  10. Lieux-dits dans le département de l'Aveyron.
  11. Lieux-dits dans le département du Tarn.
  12. 12,00 12,01 12,02 12,03 12,04 12,05 12,06 12,07 12,08 12,09 12,10 12,11 12,12 12,13 et 12,14 Se reporter aux pièces d'archives contenues dans cet article.
  13. 13,0 13,1 13,2 et 13,3 Hippolyte de Barrau, Documents historiques et généalogiques sur le Rouergue, sur ses familles et ses hommes remarquables dans les temps anciens et modernes, tome 4, famille de Barrau, page 95.
  14. 14,00 14,01 14,02 14,03 14,04 14,05 14,06 14,07 14,08 14,09 14,10 14,11 14,12 14,13 14,14 14,15 14,16 14,17 14,18 14,19 14,20 14,21 14,22 14,23 14,24 14,25 14,26 14,27 14,28 14,29 et 14,30 Fonds H. de Barrau (11-J), Société des lettres, sciences et arts de l'Aveyron.
  15. 15,0 15,1 et 15,2 Archives historiques du Rouergue, 5, Cartulaire de l'abbaye de Bonnecombe, tome 1, pages 578-579 et 585-586.
  16. Hippolyte de Barrau, Documents historiques et généalogiques sur le Rouergue, sur ses familles et ses hommes remarquables dans les temps anciens et modernes, tome 1, article famille de Landorre, pages 443 à 463 et notamment page 445, et tome 4, article famille de Barrau, pages 104 à 109.
  17. Qui a pour titre Barrau de Carcenac.
  18. Aucun ouvrage actuel ne donne une acquisition et des dates de noblesse correctes pour la famille de Barrau : Hippolyte de Barrau (famille noble depuis 1557 de Barrau), Régis Valette (famille du Languedoc anoblie en 1604), Henri Jougla de Morenas (famille noble depuis 1557), Dugast Rouillé (famille anoblie par lettres patentes en 1604, pourrait survivre ?), Gustave Chaix d'Est-Ange (Barrau de Carcenac (de)), vicomte de Bonald (Barrau), Étienne de Séréville et Fernand de Saint-Simon mentionnent la condamnation de 1666 et la maintenue de 1699 sans autres indications plus précises, etc.
  19. Fonds H. de Barrau à la Société des lettres, sciences et arts de l'Aveyron, différents fonds et documents à la Bibliothèque nationale de France et aux Archives départementales de l'Aveyron (Archives départementales de l'Aveyron, état des fonds, entrées par voies extraordinaires, série J : archives d'origine privée).
  20. 20,0 20,1 20,2 et 20,3 BNF Tolbiac, Henri Affre, Inventaire-sommaire des Archives départementales de l'Aveyron antérieures à 1790, archives civiles, série E, Paris, imprimerie et librairie administratives de Paul Dupont, 1877, page 282 (E 1437) : 1613 : « Pacte de mariage de Ramond de Barrau, docteur ès-droits, juge d'Arvieu, fils de feu Firmin Barrau, bourgeois, de Salmiech, et de Françoise de Méjanès ».
  21. 21,0 21,1 21,2 21,3 et 21,4 BNF Tolbiac : Inventaire-sommaire des archives départementales de l'Aveyron antérieures à 1790, série E (n° 1 à 2036), archives civiles, tome 2, 1877, H. Affre archiviste, pages 282-283 (E1437).
  22. 22,0 22,1 22,2 et 22,3 Hippolyte de Barrau, Documents historiques et généalogiques sur le Rouergue, sur ses familles et ses hommes remarquables dans les temps anciens et modernes, tome 4, page 96.
  23. 23,0 23,1 et 23,2 Fonds de Faramond (60J), inventaire établi par Martin de Framond, Archives départementales de l'Aveyron, Rodez, 1986, page 55.
  24. Archives de la famille de Barrau conservées à la Société des lettres, sciences et arts de l'Aveyron (fonds H. de Barrau (11-J)) ; Bibliothèque nationale de France, cabinet des titres, manuscrit Chérin 15.
  25. Sous l'Ancien Régime, les mariages étaient dictés par des intérêts entre familles : éducation, revenus, patrimoine, image sociale, relations, influences, etc. La noblesse n'a jamais été une caste, elle fut en permanence renouvelée par les élites du Tiers-état avec lesquelles elle pouvait entretenir des intérêts communs.
  26. Page 173, Quadrige manuels, PUF, 2005.
  27. L'absence d'archives suffisantes ne nous permet pas de savoir depuis quand exactement. À partir de son mariage en 1656 qui lui amène la co-seigneurie de Trémouilles ou déjà dans des actes antérieurs ? Nous avons connaissance d'une note de 1643 où il est qualifié "Guion de Barrau, bourgeois de Salmiech".
  28. Usurpation de noms et de titres. Ordonnance d'Orléans, janvier 1560. Article 110 : "Et où aucuns usurperont faussement et contre vérité le nom et titre de noblesse, prendront ou porteront armoiries timbrées, ils seront par nos juges mulctés d'amendes arbitraires et au paiement d'icelles contraints par toutes voies.", Hippolyte de Barrau, Documents historiques et généalogiques sur le Rouergue, sur ses familles et ses hommes remarquables dans les temps anciens et modernes, Avant-propos, De la législation nobiliaire, tome 4, pages 1 et suivantes.
  29. Avant lui nous ne savons pas. Firmin II Barrau est qualifié marchand dans une note relative à son testament mais nous savons aussi qu'il était qualifié bourgeois (se reporter à la note de bas de page 19 qui renvoie à une archive), qualification qui pouvait renvoyer à un personnage rentier. Quant à son fils, Firmin 3 Barrau, nous n'avons pas d'informations.
  30. Benoît Defauconpret, Les preuves de noblesse au XVIIIe siècle, page 113, ICC, 1999.
  31. Sources : BNF Tolbiac, inventaire-sommaire des archives départementales de l'Aveyron antérieures à 1790, série E (n° 1 à 2036), archives civiles, tome 2, 1877, H. Affre archiviste, pages 318 (E1574), 450 (E2006), 452 (E2011) ; BNF Richelieu, cabinet des titres, manuscrit Chérin 15 ; Société des lettres, sciences et arts de l'Aveyron, fonds H. de Barrau ; Jean Vignau, Nobiliaire des généralités de Montauban et d'Auch, et du pays de Foix… : dressé sur titres originaux réunis par les intendants lors de la recherche des usurpateurs du titre de noblesse entre 1696 et 1718, tome 1, jugements de A à F, pages 212 à 214, année 1998.
  32. 32,0 32,1 et 32,2 Jean Vignau, dans Nobiliaire des généralités de Montauban et d'Auch, et du pays de Foix… : dressé sur titres originaux réunis par les intendants lors de la recherche des usurpateurs du titre de noblesse entre 1696 et 1718, a publié le jugement du 19 septembre 1699 concernant Guion de Barrau mais également deux autres jugements de maintenue en la noblesse, ceux-là pour Firmin de Barrau : 4 juin 1701 et 7 juillet 1716, sur les mêmes preuves que le jugement de 1699 (BNF Richelieu, cabinet des titres, manuscrit français 32296 (pages 458-460, 491-492, 509-510)). Jean Vignau donne les références suivantes : 1699 (BN, Fr. 32296, f° 458 v) ; 1701 (BN, Fr. 32296, f° 491) ; 1716 (BN, Fr. 32296, f° 509 v)). Le jugement de maintenue en la noblesse de 1699 a été obtenu sur des preuves de noblesse remontant à Bernard de Barrau, seigneur de Campoulies, co-seigneur de Murasson, qui rendit hommage au roi le 7 juin 1539, et qui est le premier ancêtre noble de la famille de Barrau de Muratel. Ne pouvant prouver la noblesse de sa famille depuis 1560 suivant les ordres du roi pour être maintenu noble, Guion de Barrau a fait réaliser un faux acte de baptême (avec quelles complicités ?) afin de se faire passer pour un fils de Jean de Barrau de Muratel qui avait épousé en 1633 Françoise d'Astugue, fille du seigneur d'Arvieu (Généalogie de la famille de Barrau (Cercle Généalogique de l'Aveyron)). Les Barrau (de Carcenac-Salmiech) s'étant ainsi fait rattacher aux Barrau de Muratel, les jugements de noblesse des deux familles sont classés ensemble (se reporter aux prénoms "Guion" et "Firmin" pour les Barrau (de Carcenac-Salmiech)). Pour l'administration royale, Guion et Firmin de Barrau sont des membres de la famille de Barrau de Muratel.
  33. Régis Valette, Catalogue de la noblesse française au XXIe siècle, 2002, page 10.
  34. Sources : BNF, site de Richelieu, Cabinet des titres, Chérin 15, Dossier de Barrau, élection de Rodez en Rouergue. Hippolyte de Barrau, pages 96 et 97 dans son ouvrage Documents historiques sur le Rouergue, sur ses familles et ses hommes remarquables dans les temps anciens et modernes, tome 4, article de Barrau.
  35. Bluche (François) et Solnon (Jean-François), La véritable hiérarchie sociale de l’ancienne France – Le tarif de la première capitation (1695), librairie Droz S.A., Genève, 1983 et 1995).
  36. François Bluche et Jean-François Solnon, La véritable hiérarchie sociale de l’ancienne France – Le tarif de la première capitation (1695), page 103, éditions Droz, Genève, 1983 et réédité en 1995. En pages 103 à 104 ils donnent les 19 rangs de la classe 10, à savoir : (1) Les colonels, mestres de camp d'infanterie, cavalerie et dragons des armées du roi, et autres officiers ayant rang de colonel. (2) Les lieutenants de roi des places frontières. (3) Le colonel des archers de la ville de Paris. (4) Les gentilshommes seigneurs de paroisses. (5) L'avocat général des requêtes de l'hôtel. (6) Les échevins et conseillers de la ville de Paris. (7) Les notaires et secrétaires des cours supérieures de Paris. (8) Les huissiers du conseil et de la grande chancellerie. (9) Les présidents, trésoriers de France, avocats, procureurs du roi et greffiers des bureaux des provinces. (10) Les avocats du roi du châtelet de Paris. (11) Les contrôleurs du marc d'or. (12) Le directeur général des monnaies. (13) Les notaires du châtelet de Paris. (14) Les banquiers expéditionnaires en cour de Rome. (15) Les banquiers et agents de change. (16) Les gardes-livres et le contrôleur général des restes de la chambre des comptes de Paris. (17) Les greffiers gardes-sacs de la grand'chambre et des enquêtes du parlement de Paris. (18) Les greffiers des chambres des enquêtes du parlement de Paris. (19) Les capitaines-lieutenants sur les pavillons des galères.
  37. François Bluche, La noblesse française au XVIIIe siècle, Hachette, 1995, pages 16 à 17 : Classe 10 "gentilshommes seigneurs de paroisses".
  38. Roland Mousnier, Les institutions de la France sous la monarchie absolue. 1598-1789, Quadrige manuels, PUF, 2005, page 136 : "En dixième classe, à 120 livres, le degré supérieur des nobles ruraux, les gentilshommes seigneurs de paroisses." Roland Mousnier écrit également ceci : "(...), à partir de 1695, les agents royaux ne voulurent considérer comme nobles que ceux qui pouvaient figurer sur les rôles de l’impôt pour la noblesse. (...). La fiscalité de l’État commença d’identifier la noblesse avec la richesse. (...)" (Roland Mousnier, Les institutions de la France sous la monarchie absolue. 1598-1789, page 121).
  39. Roland Mousnier dans Les institutions de la France sous la monarchie absolue. 1598-1789, page 136.
  40. Extrait du jugement de maintenue en la noblesse du 7 juillet 1716 : "(...), Vu les déclarations du Roy (...), ordonnance de M. Le Pelletier de La Houssaye cy devant Intendant de la généralité de Montauban du dix neuf septembre mil six cent quatre vingt dix neuf, par laquelle Guion de Barrau a été maintenu dans sa noblesse, contrat de mariage de Firmin de Barrau, produisant, qualifié noble, avec demoiselle Anne de Flavin, par lequel il parait qu'il est fils du sr. Guion de Barrau pareillement qualifié noble (...)." L'original du jugement du 7 juillet 1716, qui renvoi dans sa rédaction au jugement du 19 septembre 1699, est conservé dans les archives de la famille de Barrau. En 1783, Pierre Firmin Marie de Barrau a montré ce jugement à d'Hozier de Sérigny.
  41. Benoît Defauconpret, Les preuves de noblesse au XVIIIe siècle, ICC, 1999, écrit à la page 113 de son ouvrage que les corps de troupes "nobles" de la Maison militaire du roi regroupent les gardes du corps, les chevau-légers de la Garde, les mousquetaires, les gendarmes de la Garde. Il ajoute que dans ces troupes on considère que les hommes du rang doivent être de familles nobles ou de familles proches de la noblesse (c'est-à-dire vivants noblement).
  42. 42,0 42,1 et 42,2 BNF Richelieu, cabinet des titres, manuscrit Chérin 15.
  43. Bulletin du Cercle Généalogique du Rouergue (C.G.R.), n°63, janvier 2008, article de Guy Gintrand La noblesse rouergate (3). Le vingtième noble en Rouergue à la veille de la Révolution.
  44. Société des lettres, sciences et arts de l'Aveyron, bibliothèque - collections, fonds H. de Barrau (Site internet de la Société des lettres, sciences et arts de l'Aveyron).
  45. BnF, Gallica, Mémoires de la Société des lettres, sciences et arts de l'Aveyron, pages 87 à 91 (date d'édition : 1906).
  46. 1789 en Rouergue - Étude historique et critique des institutions électorales de l'ancien et du nouveau Régime.
  47. Eugène de Barrau, 1789 en Rouergue - Étude historique et critique des institutions électorales de l'ancien et du nouveau Régime, pages 230 à 231 et page 284.
  48. Il présente cette affaire en ces termes : "L'affaire de Solages peut prendre rang parmi les histoires les plus célèbres de lettres de cachet, entre celle de Latude et celle du marquis de Sade. Et elle a passionné presque au même titre nombre d'érudits, de chercheurs et de curieux. Elle est intéressante d'abord par le mystère qui plane encore sur toute cette ténébreuse machination ; ce mystère peut-il s'éclairer quelque peu à la lumière des pièces des Archives de la Haute-Garonne, que nous publions, à la suite, intégralement ? Elle nous montre en tous cas, sur le vif, l'action modératrice et éclairée d'un subdélégué intelligent, Ginesty, juriste probe et pénétrant ; action inefficace, du reste, car elle paraît se heurter à des préventions puissantes, à cette sorte de force d'inertie qu'oppose l'administration quand elle s'aperçoit d'une faute lourde ou d'une grande injustice, et aussi à un réseau compliqué d'intrigues." (Auguste Puis, Les lettres de cachet à Toulouse au XVIIIe siècle, pages 139 à 140, chapitre Affaire de Solages pages 139 à 186).
  49. "(...). Moins romanesque, mais d'un plus grand intérêt pour notre histoire locale est l'affaire de Solages - N..." (le nom de la famille de Barrau est passé sous silence dans le compte-rendu de cette séance de la Société des lettres, sciences et arts de l'Aveyron). "Elle peut prendre rang parmi les histoires les plus célèbres des lettres de cachet, entre celle de Latude et du marquis de Sade. Monsieur Puis ayant publié, dans l'ouvrage cité plus haut, ce curieux dossier, nous nous sommes bornés à l'analyser devant nos collègues de la Société des lettres et à leur signaler quelques faits qui présentent un certain intérêt pour l'histoire sociale du Rouergue." (Procès-verbaux des séances de la Société des lettres, sciences et arts de l'Aveyron, tomes 27-28, années 1918-1921, communication présentée par H. Guilhamon, pages 138 à 142).
  50. Auguste Puis, Les lettres de cachet à Toulouse au XVIIIe siècle, page 165.
  51. 51,0 et 51,1 Incendie du château de Carcenac en 1793.
  52. Abbé Amans-Claude Sabatié, Debertier, évêque constitutionnel, et le clergé de Rodez : avec... documents inédits et l'état général de l'épiscopat constitutionnel, éditeur G. Beauchesne, 1912, pages 225 à 231.
  53. 53,0 et 53,1 Archives départementales de l'Aveyron, liasse C1599.
  54. 54,0 et 54,1 Se reporter à la pièce d'archive dans cet article intitulée "Jean Antoine de Barrau donne procuration en 1789 à son frère Pierre Firmin de Barrau de Caplongue, 1ère page (Source : Fonds H. de Barrau)".
  55. Archives départementales de l'Aveyron, liasse C1599 : Province de Haute-Guienne, élection de Rodez, Carcenac désuni de Salmiech, Je soussigné noble Jean Antoine de Barrau habitant au lieu de Carcenac Saint Hilaire imposé sous le nom de noble Pierre Firmin de Barrau mon père déclare pour satisfaire à l'arrêt du conseil d'État du roy du 19 août 1781 posséder : (...). Dans la communauté de Trémouilles : Je déclare que je suis coseigneur haut, moyen et bas justicier avec noble Louis de Vedelly de l'entier mandatement de Trémouilles qui s'étend dans les paroisses de Trémouilles, Deux Aygues, Arvieu, Saint-Hilaire, Carcenac, (...). Ce que je certifie véritable sous les peines portées par les édits et déclarations, À Carcenac Saint Hilaire le 1er septembre 1784, le chevalier de Barrau. Carcenac désuni de Salmiech, Barrau n°328, n°68 dans la communauté de Brousse élection de Millau.
  56. 56,0 et 56,1 Nous remarquerons que dans un acte de 1789 (Se reporter à la pièce d'archive dans cet article intitulée "Jean Antoine de Barrau donne procuration en 1789 à son frère Pierre Firmin de Barrau de Caplongue, 1ère page (Source : Fonds H. de Barrau)") Jean Antoine de Barrau se qualifie "seigneur de Caplongue et coseigneur des paroisses de Trémouilles et Dieux-aygues".
  57. Benoît Delheure, Les notables ruthénois et la propriété foncière au temps de l'affaire Fualdès, revue du Rouergue, n° 62, nouvelle série, été 2000, pages 178 et 200 à 201.
  58. Les grandes familles ruthénoises aux vignes.
  59. Se reporter à la liste annuelle des membres de la Société des lettres, sciences et arts de l'Aveyron.
  60. Études aveyronnaises (recueil des travaux de la Société des lettres, sciences et arts de l'Aveyron) ; Catalogue des publications ; Répertoire des travaux ; Dont Caroline de Barrau-Agudo, auteur d'une thèse sur la cathédrale de Rodez (Thèse de doctorat d'histoire de l'art et archéologie), docteur en histoire de l'art et archéologie, nommée en 2013 maître de conférences en histoire de l'art médiéval à l'université de Perpignan ; Se reporter aux travaux de l'ANF ; ...
  61. L'Action française (Paris. 1908).
  62. Le Matin, volume 10715, 29 juin 1913.
  63. L'Express du Midi, 29 juin 1913.
  64. Fernand de Barrau, Notes et souvenirs de famille, cahier n°IX.
  65. 65,00 65,01 65,02 65,03 65,04 65,05 65,06 65,07 65,08 65,09 65,10 65,11 65,12 65,13 65,14 65,15 65,16 65,17 65,18 65,19 65,20 65,21 65,22 65,23 65,24 65,25 et 65,26 Archives de la famille de Barrau.
  66. 40 à 50 journaux français relatent "l'incident de Rodez". Archives de la famille de Barrau.
  67. L'Écho Sanflorin du 6 juillet 1913.
  68. Fonds H. de Barrau (11-J) à la Société des lettres, sciences et arts de l'Aveyron ; Bibliothèque nationale de France (BNF sites Richelieu et Tolbiac) (se reporter aux présentes notes et à la bibliographie) ; ouvrages de généalogie (se reporter aux présentes notes et à la bibliographie).
  69. Les degrés d'Antoine Barrau à Firmin Barrau, 1er du nom, figurent toutefois dans des notes qui se trouvent dans le fonds H. de Barrau à la Société des lettres, sciences et arts de l'Aveyron à Rodez.
  70. Note dans le dossier 335 "Origines" où il est dit que ce contrat de mariage a été retrouvé dans les actes de la masion de Landorre, fonds H. de Barrau, Société des lettres, sciences et arts de l'Aveyron.
  71. Berengues.
  72. Hippolyte de Barrau, Documents historiques et généalogiques sur les familles et les hommes remarquables du Rouergue dans les temps anciens et modernes, tome 4, pages 54 et suivantes.
  73. Note dossier 335 "Origines", fonds H. de Barrau (11-J), Société des lettres, sciences et arts de l'Aveyron.
  74. Une autre fondation pieuse est attribuée à un Firmin de Barrau sans autre indication, elle consistait en une procession paroissiale le jour de l'Ascension et à celui de la Pentecôte, avant la messe du matin, jusqu'à l'habitation de la famille de Barrau. Le clerc officiait une petite cérémonie où était chanté un Libera me, Domine, de morte externâ ... et où il donnait l'absoute. La description complète de cette cérémonie se trouve dans le fonds H. de Barrau (11-J), Société des lettres, sciences et arts de l'Aveyron.
  75. Cette date donnée par Hippolyte de Barrau dans l'article qu'il consacre à sa famille dans l'ouvrage Documents historiques et généalogiques sur les familles et les hommes remarquables du Rouergue dans les temps anciens et modernes est peut-être erronée.
  76. Hippolyte de Barrau, Documents historiques et généalogiques sur les familles et les hommes remarquables du Rouergue dans les temps anciens et modernes, tome 3, page 619 et suivantes.
  77. "(...) c’était un usage particulier à cette province [le Rouergue] que la particule fût usitée comme signe distinctif du doctorat dès le XVe siècle." Affre, Dictionnaire des institutions, mœurs et coutumes du Rouergue, 1903, page 326, in Patrick Ferté, Répertoire géographique des étudiants du midi de la France (1561-1793). Pour une prosopographie des élites. Tome III. Rouergue (Diocèses de Rodez et de Vabres), page 39.
  78. Autre mariage mentionné avec Suzanne de Pessonnel (Source : fonds H. de Barrau (11-J), Société des lettres, sciences et arts de l'Aveyron).
  79. BNF Tolbiac : Inventaire-sommaire des archives départementales de l'Aveyron antérieures à 1790, série E (n° 1 à 2036), archives civiles, tome 2, 1877, H. Affre archiviste, page 360 (E1710).
  80. Selon Régis Valette (Catalogue de la noblesse française au XXIe siècle), famille de noblesse d'extraction 1543. Selon Étienne de Séréville et Fernand de Saint-Simon (Dictionnaire de la noblesse française, page 885), la famille de Rudelle d'Alzon a été anoblie par la charge de conseiller au parlement de Toulouse (1559, 1596, 1643) et l'élection au capitoulat (1573, 1608, 1610), et maintenue noble le 6 mai 1701. Hippolyte de Barrau mentionne un Guillaume de Rudelle capitoul de Toulouse en 1608 (Hippolyte de Barrau, Documents historiques et généalogiques sur les familles et les hommes remarquables du Rouergue dans les temps anciens et modernes, tome 4, page 190 et suivantes). Les Rudelle demeurés en Rouergue sont semble-t-il restés non nobles.
  81. Nous remarquons ce prénom d'Arnaud qui rappelle celui de son grand-père Arnaud de Méjanès.
  82. Il servit au ban en 1632 sous les ordres d'Henri de Noailles, selon l'historien Hippolyte de Barrau (Documents historiques et généalogiques sur le Rouergue, sur ses familles et ses hommes remarquables dans les temps anciens et modernes, tome 4, page 96). Dans le fonds H. de Barrau ((11-J), Société des lettres, sciences et arts de l'Aveyron) se trouve en effet une convocation d'Henri de Noailles, mais cette information reste à confirmer.
  83. "Liasse B Y 1934 p. 71", F° 319 r°, Liasse B Y, numéro 3, l. in Inventaire des Archives du château de Vezins, par H. Bousquet (Rodez, 1934) (262, p. 71).
  84. Gustave Chaix d’Est-Ange, Dictionnaire des familles françaises anciennes ou notables à la fin du XIXe siècle, tome 2, page 361.
  85. La famille de Faramond est issue de Faramond de Salmiech, chevalier, 1238-1286, descendant de Faramond de Salmiech, 1177-1184 (page 53, fonds de Faramond (60J), inventaire établi par Martin de Framond, Archives départementales de l'Aveyron, Rodez, 1986).
  86. Hippolyte de Barrau, Documents historiques et généalogiques sur les familles et les hommes remarquables du Rouergue dans les temps anciens et modernes, tome 2, page 419 et suivantes.
  87. Hippolyte de Barrau, Documents historiques et généalogiques sur les familles et les hommes remarquables du Rouergue dans les temps anciens et modernes, tome 2, page 177 et suivantes. Famille mentionnée au XIIe siècle.
  88. Nous remarquons ce prénom de Guion qui rappelle celui de son grand-père Guion de Lapanouse.
  89. BNF Tolbiac : Inventaire-sommaire des archives départementales de l'Aveyron antérieures à 1790, série E (n° 1 à 2036), archives civiles, tome 2, 1877, H. Affre archiviste, page 450 (E2006).
  90. Hippolyte de Barrau, Documents historiques et généalogiques sur les familles et les hommes remarquables du Rouergue dans les temps anciens et modernes, tome 4, page 66 et suivantes.
  91. Généalogie de la famille de Barrau, page 12, par Pierre de Barrau (1894-1972), 1963. Archives de la famille de Barrau.
  92. Dans l'ouvrage d'Hippolyte de Barrau intitulé Documents historiques et généalogiques sur le Rouergue, sur ses familles et ses hommes remarquables dans les temps anciens et modernes, tome 1er, page 456, nous trouvons des renseignements sur la terre de Trémouilles.
  93. Fonds H. de Barrau (11-J), Société des lettres, sciences et arts de l'Aveyron. Par exemple en 1680 et 1689.
  94. Hippolyte de Barrau, Documents historiques et généalogiques sur les familles et les hommes remarquables du Rouergue dans les temps anciens et modernes, tome 1er page 456 et tome 2 page 352.
  95. Hippolyte de Barrau, Documents historiques et généalogiques sur les familles et les hommes remarquables du Rouergue dans les temps anciens et modernes, tome 4, page 520 et suivantes.
  96. Assier de Tanus (d').
  97. Hippolyte de Barrau, Documents historiques et généalogiques sur les familles et les hommes remarquables du Rouergue dans les temps anciens et modernes, tome 3, page 553 et suivantes.
  98. Cette famille est éteinte de nos jours.
  99. Barbe de Combret est présumée appartenir à la famille de Combret de noblesse chevaleresque. Cette maison féodale est mentionnée en Rouergue au XIe siècle. Elle a eu des alliances avec de grandes familles : d'Arpajon, de Châteauneuf-Randon, de Crussol d'Uzès, etc. Dans sa généalogie (incomplète) on retrouve les prénoms de Barbe et de Bernard. Cette famille a eu différentes branches et personnages moins connus, exemple d'un personnage à rattacher : Extrait du catalogue des nobles du Rouergue en 1668, Bernard de Combret. Elle est présumée s'être éteinte avant 1789. Voir Hippolyte de Barrau, Documents historiques sur le Rouergue, sur ses familles et ses hommes remarquables dans les temps anciens et modernes, tome 2, pages 53 à 73.
  100. Ces services du ban sont confirmés par la capitation en 1695 en classe 10 "gentilshommes seigneurs de paroisses". Le ban regroupait les possesseurs de fiefs.
  101. Classe 10 : "gentilshommes seigneurs de paroisses", François Bluche, La noblesse française au XVIIIe siècle, pages 16-17. Se reporter également à Bluche (François) et Solnon (Jean-François), La véritable hiérarchie sociale de l’ancienne France – Le tarif de la première capitation (1695). Droz 1983 et 1995. En page 37 ces auteurs indiquent que les revenus de la classe 10 étaient compris entre 200 livres et 30 000 livres. En page 47 ils indiquent que les ducs étaient en classe 2, les marquis, comtes, vicomtes, barons en classe 7, les gentilshommes seigneurs de paroisse en classe 10, les gentilshommes possédant fiefs et châteaux en classe 15, les gentilshommes n'ayant ni fief ni château en classe 19. Ils indiquent également que des actes de dérogeance apparaissent à partir de la classe 10 et que la frontière inférieure de la société débute entre la fin de la classe 13 et le début de la classe 14 (la capitation comprend 22 classes). En pages 103 à 104 ils donnent les 19 rangs de la classe 10, à savoir : (1) Les colonels, mestres de camp d'infanterie, cavalerie et dragons des armées du roi, et autres officiers ayant rang de colonel. (2) Les lieutenants de roi des places frontières. (3) Le colonel des archers de la ville de Paris. (4) Les gentilshommes seigneurs de paroisses. (5) L'avocat général des requêtes de l'hôtel. (6) Les échevins et conseillers de la ville de Paris. (7) Les notaires et secrétaires des cours supérieures de Paris. (8) Les huissiers du conseil et de la grande chancellerie. (9) Les présidents, trésoriers de France, avocats, procureurs du roi et greffiers des bureaux des provinces. (10) Les avocats du roi du châtelet de Paris. (11) Les contrôleurs du marc d'or. (12) Le directeur général des monnaies. (13) Les notaires du châtelet de Paris. (14) Les banquiers expéditionnaires en cour de Rome. (15) Les banquiers et agents de change. (16) Les gardes-livres et le contrôleur général des restes de la chambre des comptes de Paris. (17) Les greffiers gardes-sacs de la grand'chambre et des enquêtes du parlement de Paris. (18) Les greffiers des chambres des enquêtes du parlement de Paris. (19) Les capitaines-lieutenants sur les pavillons des galères.
  102. Dans l'ouvrage d'Hippolyte de Barrau intitulé Documents historiques et généalogiques sur le Rouergue, sur ses familles et ses hommes remarquables dans les temps anciens et modernes, tome 1er, page 450, nous trouvons des renseignements sur la terre de Caplongue.
  103. Hippolyte de Barrau, Documents historiques et généalogiques sur les familles et les hommes remarquables du Rouergue dans les temps anciens et modernes, tome 2, page 601 et suivantes. Guillaume de Flavin, noble et puissant homme, chevalier, seigneur de Flavin et du château de Malemort en 1447.
  104. Archives départementales de l'Aveyron, liasse 9G287.
  105. 105,0 et 105,1 Fonds de Faramond (60J), inventaire établi par Martin de Framond, Archives départementales de l'Aveyron, Rodez, 1986, page 120.
  106. Fonds de Faramond 60J, inventaire établi par Martin de Framond, Archives départementales de l'Aveyron, Rodez, 1986, page 112.
  107. de Barrau (Guillaume, sieur du Besset).
  108. Hippolyte de Barrau, Documents historiques et généalogiques sur les familles et les hommes remarquables du Rouergue dans les temps anciens et modernes, tome 2, article de Faramond ou Framond, pages 419 à 445.
  109. Hippolyte de Barrau, Documents historiques et généalogiques sur les familles et les hommes remarquables du Rouergue dans les temps anciens et modernes, tome 4, pages 5 et suivantes.
  110. La compagnie des mousquetaires noirs (couleur des chevaux) est plus recherchée que celle des mousquetaires gris (Benoît Defauconpret, Les preuves de noblesse au XVIIIe siècle, page 118, L'intermédiaire des chercheurs et curieux, 1999, Paris. Dans cette étude Benoît Defauconpret rapporte que le corps des mousquetaires (comme celui des gardes du corps) fait partie de la cavalerie de la Maison du roi).
  111. Hippolyte de Barrau écrit qu'il était également chevalier de Saint-Louis (Documents historiques et généalogiques sur le Rouergue, sur ses familles et ses hommes remarquables dans les temps anciens et modernes, tome 4, page 98), ce qui semble être confirmé aux archives militaires à Vincennes, mais cette information est-elle vraiment exacte ?
  112. de Barrau.
  113. Fonds H. de Barrau (11-J), Société des lettres, sciences et arts de l'Aveyron.
  114. Le duplicata de la séance du 21 mars 1789 est consultable dans le fonds H. de Barrau (11-J), Société des lettres, sciences et arts de l'Aveyron.
  115. Hippolyte de Barrau, Documents historiques et généalogiques sur les familles et les hommes remarquables du Rouergue dans les temps anciens et modernes, tome 2, page 566 et tome 4, page 469.
  116. 116,0 116,1 116,2 et 116,3 Généalogie de la famille de Méjanès, [s.l.n.d.], page 10.
  117. "Les Demoiselles de Saint-Cyr", maison royale d'éducation de jeunes filles nobles, site internet Memodoc.
  118. Généalogie de la famille de Barrau, par Pierre de Barrau (1894-1972), 1963, il est écrit en page 23 que Pierre Joseph de Barrau fut aussi officier d'infanterie.
  119. Correspondait à cette époque au grade de colonel.
  120. Hippolyte de Barrau, Documents historiques et généalogiques sur les familles et les hommes remarquables du Rouergue dans les temps anciens et modernes, tome 4, page 274 et suivantes.
  121. Généalogie de la famille de Barrau, par Pierre de Barrau (1894-1972), page 23, 1963. Archives de la famille de Barrau.
  122. Autre information dans les archives de la famille de Barrau.
  123. 123,0 123,1 et 123,2 Gabriel Bernet, La dame de Barrau aux tiercerettes et le 14 juillet du comté de Solages, page 166.
  124. 124,0 124,1 et 124,2 Auguste Puis, Les lettres de cachet à Toulouse au XVIIIe siècle, chapitre Affaire de Solages, pages 139 à 186.
  125. 125,0 et 125,1 Gabriel Bernet, La dame de Barrau aux tiercerettes et le 14 juillet du comte de Solages in L'Auta, Que bufo un cop cado mes, organe de la société Les toulousains de Toulouse et amis du vieux Toulouse, nouvelle série, n° 547, juin 1989, pages 164 à 177 (article de Garbriel Bernet du 20 février 1989). En page 175 Gabriel Bernet écrit "Ces procédures sont de nature à montrer, sous un jour défavorable, le châtelain de Carcenac."
  126. Dans Généalogie de la famille de Barrau, par Pierre de Barrau (1894-1972), 1963, il est écrit en page 27 : Une certaine incompatibilité d'humeur troubla cette union et éloigna les deux époux l'un de l'autre. Madame de Barrau se retira à Albi où elle mourut en 1805, néanmoins l'honorabilité de Madame de Barrau resta toujours intacte. (...). Ce mariage de Jean Antoine de Barrau ne fut pas très heureux à cause du penchant très prononcé qu'il avait de faire des procès. Il en légua la suite d'un certain nombre à son fils. En page 28 : Tiré des mémoires de mon père [Fernand de Barrau]. Lettres de cachet à Toulouse au 18e siècle : titre d'un livre paru en 1917. Oeuvre de Mr. Auguste Puis petit-neveu de Mr. d'Albis du Salze ami de notre famille. Nos grands-oncles et mon père lui-même ont été reçu souvent chez Mr. d'Albis région de Saint-Izaire. Un chapitre est consacré à Jean Antoine de Barrau et à Marie Pauline de Solages sa femme. Six ans après leur mariage sur la plainte du marquis et de son mari, Pauline était internée dans un couvent d'Albi en vertu d'une lettre de cachet délivrée par le roi. Elle resta ainsi enfermée six ans. Pourquoi ? Les explications données par Puis qu'il dit tirées de documents officiels (Archives de la Haute-Garonne) sont outrageantes au premier chef pour messieurs de Solages père et fils, pour Jean Antoine et pour sa femme. Celle-ci protesta toujours contre les griefs dont on la chargeait. Or la supérieure du couvent des Tiercerettes attestent que celle dont le roi leur confia la garde a toujours eu une conduite irréprochable. Décédée à Albi en 1805. Mon père ajoute qu'il n'a jamais entendu parlé dans la famille que d'un grand procès engagé par Jean Antoine de Barrau contre son beau-père à l'occasion de la dot de sa femme ? ...
  127. Gabriel Bernet, La dame de Barrau aux tiercerettes et le 14 juillet du comte de Solages in L'Auta, Que bufo un cop cado mes, organe de la société Les toulousains de Toulouse et amis du vieux Toulouse, nouvelle série, n° 547, juin 1989, pages 164 à 177 (article de Garbriel Bernet du 20 février 1989), pages 166 et suivantes.
  128. Hippolyte de Barrau, Documents historiques et généalogiques sur les familles et les hommes remarquables du Rouergue dans les temps anciens et modernes, tome 2, page 113 et suivantes, famille de Solages mentionnée au XIe siècle, éteinte au XIVe siècle et relevée alors par la famille d'Arjac qui elle aussi est mentionnée dès le XIe siècle (tome 3, page 5 et suivantes).
  129. Hippolyte de Barrau, Documents historiques et généalogiques sur les familles et les hommes remarquables du Rouergue dans les temps anciens et modernes, tome 2, page 219 et suivantes. Famille mentionnée au XIe siècle.
  130. Hippolyte de Barrau, Documents historiques et généalogiques sur les familles et les hommes remarquables du Rouergue dans les temps anciens et modernes, tome 4, page 227 et suivantes.
  131. Couronnel (de).
  132. Chassepot de Beaumont, de Chapelaine et de Pissy (de).
  133. Les gardes du corps du roi ont rang de sous-lieutenant de cavalerie et au bout de quinze à vingt ans de services de capitaine de cavalerie.
  134. 134,0 et 134,1 Mémoires d'Eugène de Barrau (Archives historiques du Rouergue, 27), page XII.
  135. Futur homme politique et révolutionnaire français.
  136. Amans Claude Sabatié La Révolution et l'Eglise en province, 1912, page 225.
  137. Abbé Debertier, La Révolution et l'église en province. Debertier, évêque constitutionnel, et le clergé de Rodez, pages 225 à 227. Hippolyte de Barrau, Documents historiques sur le Rouergue, sur ses familles et ses hommes remarquables dans les temps anciens et modernes, tome 1, page 456.
  138. Sommaire des persécutions essuyées par la famille de Barrau pendant la Révolution, fonds H. de Barrau (11-J), Société des lettres, sciences et arts de l'Aveyron.
  139. Raymond Noël, Dictionnaire des châteaux de l'Aveyron, tome 1, pages 240 et 243, Rodez, 1971-1972.
  140. Fonds H. de Barrau ((11-J), Société des lettres, sciences et arts de l'Aveyron) et ouvrage d'Hippolyte de Barrau sur les familles du Rouergue (H. de Barrau, tome 4, page 108).
  141. Incendie du château de Carcenac en 1793, page 107.
  142. Église de Carcenac-Salmiech.
  143. Pièces de mobilier de l'église de Carcenac-Salmiech.
  144. C'est Pierre Firmin Marie de Barrau et non son fils Hippolyte de Barrau qui a enrichit l'église de Carcenac-Salmiech (Se reporter à Pierre Lançon, Sophie-Jeanne Vidal, Caroline de Barrau, Le groupe de Pitié de l'église de Carcenac-Salmiech : histoire, art et techniques, études aveyronnaises 2013, pages 213 à 230, Société des lettres, sciences et arts de l'Aveyron).
  145. Généalogie de la famille de Barrau, par Pierre de Barrau (1894-1972), 1963, page 34.
  146. 146,0 et 146,1 Pierre Lançon, Sophie-Jeanne Vidal, Caroline de Barrau, Le groupe de Pitié de l'église de Carcenac-Salmiech : histoire, art et techniques, études aveyronnaises 2013, page 217.
  147. Appelé dans ce document, tantôt manoir (page 1) tantôt grande et belle maison non féodale (page 2).
  148. Dablanc.
  149. Branche de Morlhon d'Autayrac (mêmes armes que les Morlhon-Sanvensa). L'ancien patronyme de cette branche était de La Valette-Parisot. Les Morlhon, mentionnés dès le XIe siècle, furent l'une des plus importantes familles de la noblesse du Rouergue au Moyen Âge. Hippolyte de Barrau, Documents historiques et généalogiques sur les familles et les hommes remarquables du Rouergue dans les temps anciens et modernes, tome 1, page 613 et suivantes.
  150. Incendie du château de Carcenac en 1793, pages 106 à 107.
  151. 151,0 151,1 151,2 151,3 151,4 151,5 151,6 151,7 151,8 et 151,9 Mémoires d'Eugène de Barrau (Archives historiques du Rouergue, 27), page XVI.
  152. 152,0 et 152,1 Auguste de Barrau.
  153. Hommage à Auguste de Barrau.
  154. Christian Paulin, page 155 dans son article intitulé Hippolyte de Barrau, 1794-1863, et le mouvement légitimiste dans l'Aveyron, pages 153 à 158, tome 43, procès-verbaux de la Société des lettres, sciences et arts de l'Aveyron.
  155. Manuscrit Mémoires de famille. Hippolyte de Barrau, archives famille de Barrau.
  156. Archives nationales, Le personnel de l'administration préfectorale 1800-1880, répertoire nominatif par Christiane Lamoussière, documentaliste aux archives nationales, corrigé et complété par Patrick Laharie, répertoire territorial et introduction par Patrick Laharie, chargé d'études documentaires aux archives nationales, avant-propos par Philippe Bélaval, directeur des archives de France, Paris, centre historique des archives nationales, 1998, page 82.
  157. Extrait d'une note de Mr de Gibrac. Annuaire de l'institut des provinces, des sociétés savantes et des congrès scientifiques, année 1864, pages 8 et 9.
  158. Parmi ses publications nous pouvons citer Documents historiques et généalogiques sur le Rouergue, sur ses familles et ses hommes remarquables dans les temps anciens et modernes ; Ordres équestres ; L'Époque révolutionnaire en Rouergue (ouvrage commun Hippolyte, Eugène et Fernand de Barrau).
  159. Notice sur M. H. de Barrau par M. de Guizard.
  160. Les noms donnés aux voies de la Conque de Saint-Jean.
  161. 161,0 161,1 161,2 et 161,3 Maison militaire du roi, gardes du corps, compagnie d'Havré, état des services de M. Barrau Victor Marie, garde du corps de la compagnie d'Havré, né le 23 juin 1796 à Rodez département de l'Aveyron, domicilié à Rodez département de l'Aveyron, services, campagnes, blessures et actions d'éclat, certifié conforme au registre matricule de la compagnie, à Versailles ce 18 octobre 1816. Fonds H. de Barrau. La compagnie d'Havré était dite "compagnie écossaise".
  162. Parmi ses publications nous pouvons citer 1789 en Rouergue et L'Époque révolutionnaire en Rouergue (ouvrage commun Hippolyte, Eugène et Fernand de Barrau).
  163. Mémoires d'Eugène de Barrau (Archives historiques du Rouergue, 27), carnets des mémoires d’Eugène de Barrau, numéro 10, pages LXX, LXXI et page 174, et carnets des mémoires d’Eugène de Barrau, n°XI.
  164. Fernand de Barrau, Notes et souvenirs de famille, cahier n°XII, pages 264 et 265, extrait.
  165. Mémoires d'Eugène de Barrau (Archives historiques du Rouergue, 27), carnets des mémoires d’Eugène de Barrau, n°XI.
  166. Par arrêté du ministre secrétaire d'État au département de l'Instruction publique et des cultes du 27 septembre 1854 : (...) Arrête : La fabrique de l'église succursale de Carcenac-Salmiech (Aveyron) est autorisée à concéder au sieur Eugène de Barrau, pour lui et sa famille tant qu'elle existera, la jouissance d'une chapelle dans cette église, à la charge pour les concessionnaires d'entretenir et de réparer, à leurs frais, la dite chapelle dont ils ne pourront céder ni transporter la jouissance à quelque titre que ce soit. (...). Fonds H. de Barrau (11-J), Société des lettres, sciences et arts de l'Aveyron.
  167. Pierre Vergnes, Un congrès de matières grises, il y a cent-vingt ans, à Rodez, revue du Rouergue, n°42, nouvelle série, été 1995, pages 207 à 212.
  168. Jean Trinquier, Le Rouergue et les zouaves pontificaux, page 10 et autres, Revue du Rouergue, printemps 1986, n°5.
  169. Article où il est fait mention de la famille de Catelan.
  170. Dans cette Commission, présidée par le colonel Bory (de) Saint-Vincent, travaillent également messieurs Durrieu, Baccuet, Deshayes, Guichenot, Vaillant, Ravergié, Aimé, Berbrugger, le commandant Pelissier, etc.
  171. 171,0 et 171,1 Généalogie de la famille de Barrau, par Pierre de Barrau (1894-1972), page 101, 1963.
  172. Cité dans l’article de Bernard Combes de Patris intitulé Fernand de Barrau paru dans le Journal de l’Aveyron du 6 mars 1938 et dans la revue En Rouergue de 1939.
  173. Parmi ses publications nous pouvons citer Galerie des préfets de l'Aveyron (du préfet Sainthorent premier préfet de l'Aveyron en 1800 au préfet Nau de Beauregard nommé en 1868 "C'est toute la vie de notre province pendant un siècle qui est ainsi résumée dans ses aventures, sa société, ses grands hommes, son développement économique, ses intrigues politiques. (...)" (Sources : Henry Bedel, Les trois historiens de Barrau)) et L'Époque révolutionnaire en Rouergue (ouvrage commun Hippolyte, Eugène et Fernand de Barrau).
  174. Les lauréats du prix Cabrol depuis 1907.
  175. Archives de la famille de Barrau.
  176. Henry Bedel, Figures rouergates, Rodez, imprimerie Carrère, 1919, page 37.
  177. L'Étudiant français : organe mensuel de la fédération nationale des étudiants d'Action française, 15 décembre 1920.
  178. Qu'il avait connu au pèlerinage de Lourdes selon Henry Bedel, Figures rouergates, Rodez, imprimerie Carrère, 1919, pages 38 à 39.
  179. Maurice Pujo, Jean de Barrau in L'Action Française (quotidien) du 30 juin 1913.
  180. "Il accomplit son service militaire à Aurillac avec Maxime Real del Sarte pour qui il fut d'un secours incomparable dans les persécutions dirigées contre lui par le préfet Hélitas" (Maurice Pujo).
  181. Henry Bedel, Figures rouergates, Rodez, imprimerie Carrère, 1919, page 39.
  182. Albert Boudon-Lashermes, Jean de Barrau, secrétaire de Monseigneur le duc d'Orléans, cabiscol d'honneur des chevaliers de Saint-Hubert, mainteneur des jeux floraux du Puy, in (?) Les fêtes félibréennes du Puy, éditions La Manufacture d'images, Le Puy-en-Velay 1923 (?).
  183. Jean de Barrau fut félibre, puisque nous trouvons en 1915 son nom dans la liste des 24 félibres morts pendant la première année de la guerre (La Revue mondiale - volume 118, nummer 1 - pagina 407).
  184. Henry Bedel dit de se reporter à l'almanach de l'Action française de 1911 où sont relatés les faits.
  185. 185,0 et 185,1 Henry Bedel, Figures rouergates, Rodez, imprimerie Carrère, 1919, page 41.
  186. Henry Bedel, Figures rouergates, Rodez, imprimerie Carrère, 1919, page 40.
  187. Article publié dans l'almanach de l'Action française de 1913 (édition aveyronnaise) (Henry Bedel, Figures rouergates, Rodez, imprimerie Carrère, 1919, page 44).
  188. Monument aux morts, Gaillac-d'Aveyron.
  189. MémorialGenWeb.
  190. L'Express du Midi (http://images.expressdumidi.bibliotheque.toulouse.fr/1916/B315556101_EXPRESS_1916_10_13.pdf), Une famille de braves, Chronique régionale, 13 octobre 1916, (images.expressdumidi.bibliotheque.toulouse.fr), page 3, consulté le 2 juin 2014.
  191. Henry Bedel, Figures rouergates, Rodez, imprimerie Carrère, 1919, pages 56 à 57, et Fernand de Barrau, Notes et souvenirs de famille, cahier n°X.
  192. Henry Bedel, Figures rouergates, Rodez, imprimerie Carrère, 1919, pages 12 à 15, préface du révérend père dom Besse.
  193. 193,0 et 193,1 Fernand de Barrau, Notes et souvenirs de famille, cahier n°XI.
  194. Fernand de Barrau, Notes et souvenirs de famille, cahier n°VIII.
  195. Généalogie de la famille de Barrau, par Pierre de Barrau (1894-1972), page 94, 1963.
  196. 196,0 196,1 196,2 et 196,3 Famille de Barrau depuis 1613, tableau généalogique succinct, février 2002. Archives de la famille de Barrau.
  197. Thèse de doctorat en droit de Monsieur Raymond de Barrau.
  198. Les nouvelles. Petit journal quotidien de Toulouse et du sud-ouest (10 novembre 1880) ; Le conservateur et le Gers réunis. Journal politique du Gers et des départements limitrophes (9, 11, 30 novembre 1880). Fonds H. de Barrau (11-J), Société des lettres, sciences et arts de l'Aveyron.
  199. Généalogie de la famille de Barrau, par Pierre de Barrau (1894-1972), page 93, 1963.
  200. L'Éventail, 16 octobre 1904.
  201. Jean de Méautis, écuyer, seigneur de Méautis, est mentionné en 1408 et 1409 dans le bailliage de Cotentin, en Normandie. Une branche de la famille de Méautis s'est établie en Angleterre. Famille éteinte en France de nos jours.
  202. Titre de courtoisie.
  203. Armorial de l'ANF et dossier d'admission de la famille de Barrau (Assemblée Générale du 27 novembre 1992, bulletin ANF janvier 1993, page 21. Acte officiel recognitif de noblesse française acquise et transmissible invoqué, et ascendant qu'il concerne : Jugement de maintenue de noblesse rendu le 7 juillet 1716 par Laugeoy, Intendant de Montauban, en faveur de Firmin de Barrau, 7e aïeul, seigneur del Puech, époux de Anne de Flavin (original dans la famille de Barrau dont copie certifiée conforme) 7 juillet 1716 : Montauban). Table des familles admises à l'ANF.
  204. Pierre Hocquellet, Armorial général du Rouergue dressé par Charles d'Hozier en vertu de l'édit de novembre 1696, édition critique des manuscrits conservés à la Bibliothèque nationale de France (ms.fr. 32207 et 32208), tome 3, page 234, Cercle Généalogique du Rouergue (C.G.R.), Amis du musée du Rouergue, Rodez, 2009.
  205. 205,0 205,1 et 205,2 Armorial du Rouergue. Noms de familles et armoiries in Société des lettres, sciences et arts de l'Aveyron, Mémoires de la Société des lettres, sciences et arts de l'Aveyron, volume 6, page 556, Rodez, 1847.
  206. 206,0 et 206,1 Fonds de Faramond (60J), inventaire établi par Martin de Framond, Archives départementales de l'Aveyron, Rodez, 1986, page 68.
  207. Pierre Hocquellet, Armorial général du Rouergue dressé par Charles d'Hozier en vertu de l'édit de novembre 1696, édition critique des manuscrits conservés à la Bibliothèque nationale de France (ms.fr. 32207 et 32208), tome 3, page 235, Cercle Généalogique du Rouergue (C.G.R.), Amis du musée du Rouergue, Rodez, 2009.
  208. Pierre Hocquellet, Armorial général du Rouergue dressé par Charles d'Hozier en vertu de l'édit de novembre 1696, édition critique des manuscrits conservés à la Bibliothèque nationale de France (ms.fr. 32207 et 32208), tome 3, page 233, Cercle Généalogique du Rouergue (C.G.R.), Amis du musée du Rouergue, Rodez, 2009.
  209. Hippolyte de Barrau, Documents historiques et généalogiques sur le Rouergue, sur ses familles et ses hommes remarquables dans les temps anciens et modernes, tome 4, page 95.
  210. À nous, Auvergne !.
  211. La Résistance en Auvergne, Limousin, Berry et Bourbonnais.
  212. Françoise Cabille épouse de Barrau, fille de Marcel Cabille, officier dans la garde personnelle du maréchal Pétain à Vichy de 1943 à 1944, résistant, officier dans la Garde républicaine, chevalier de la Légion d'honneur, médaille de la reconnaissance franco-alliée, etc.
  213. L'Action française (quotidien), 24 avril 1917 (numéro 114) : Au champ d'honneur.
  214. 13 mars 1938 (Gallica, journal L'Action française, 1938/03/13 (Numéro 72)).
  215. L'Action française (30/06/1913 (numéro 181)).
  216. L'Action française. Au champ d'honneur (26/10/1916 (numéro 300)).
  217. Henry Bedel, Les trois historiens de Barrau, article paru dans Le Courrier du Centre et reproduit dans le Journal de l'Aveyron du 15 septembre 1935.
  218. À la Bibliothèque nationale de France (BNF), dans diverses bibliothèques et librairies françaises et étrangères (États-Unis, Allemagne, Angleterre Exemplaire conservé à l'Université d'Oxford (1857)), à la Société des lettres, sciences et arts de l'Aveyron, ... : Documents historiques et généalogiques sur les familles et les hommes remarquables du Rouergue dans les temps anciens et modernes (4 volumes, 1853-1860) ; Ordres équestres ; L'Époque révolutionnaire en Rouergue ; 1789 en Rouergue ; Galerie des préfets de l'Aveyron ; Les chemins d'une vie. Carnets intimes d'un notable aveyronnais ; ...
  219. Documents historiques et généalogiques sur les familles et les hommes remarquables du Rouergue dans les temps anciens et modernes (Ouvrage réédité en 1972 par les éditions du Palais royal et en 2009 par la Société des sciences, arts et belles lettres du Tarn).

Nuvola apps bookcase.png Bibliographie

Ces sources sont complétées par celles qui sont citées dans la partie Notes et références du présent article. Il existe toutefois diverses autres sources mais elles ne sont pas listées dans cet article qui ne se veut qu'une brève synthèse.

Auteurs

  • Henri Affre, Biographie aveyronnaise, pages 33-34, Rodez, 1881
  • Henri Affre, Inventaire-sommaire des Archives départementales de l'Aveyron antérieures à 1790. Archives civiles, série E, Paris : Imprimerie et librairie administratives de Paul Dupont, 1877
  • Hippolyte de Barrau, Documents historiques et généalogiques sur le Rouergue, sur ses familles et ses hommes remarquables dans les temps anciens et modernes, 1853-1860 et rééditions 1972 et 2009 de Barrau
  • Henry Bedel, Figures rouergates
  • Henry Bedel, Le visage d'un prince français
  • Henry Bedel, Les trois historiens de Barrau
  • Gabriel Bernet, La dame de Barrau aux tiercerettes et le 14 juillet du comte de Solages in L'Auta, Que bufo un cop cado mes, organe de la société "Les toulousains de Toulouse et amis du vieux Toulouse", nouvelle série, n° 547, juin 1989, pages 164 à 177 (article de Garbriel Bernet du 20 février 1989). Dans son article, Gabriel Bernet cite diverses sources dont : l'ouvrage d'Auguste Puis, Les lettres de cachet à Toulouse au XVIIIe siècle, Toulouse, édition Privat, 1914 ; l'ouvrage de Funck-Brentano, Légendes et archives de la Bastille, Paris, Hachette, 1901, page 264 ; les Archives départementales de la Haute-Garonne (notamment série C102, dossier "Madame de Barrau née Solages", pièce 3) ; les Archives départementales du Tarn (série B) ; l'ouvrage de Jacques Godechot, La prise de la Bastille, Folio Histoire 1989, pages 152 et 404 ; l'ouvrage de Claude Quétel, La Bastille, Robert Laffont, 1989, page 374. La dame de Barrau aux tiercerettes et le 14 juillet du comte de Solages (article de Gabriel Bernet dans la revue L'Auta), pages 164 à 177
  • Joseph Marie Jacques Ambroise de Bonald, Documents généalogiques sur des familles du Rouergue, pages 63-66, édition Carrère, 1902 de Barrau
  • H. Bousquet, Inventaire des Archives du château de Vezins, Rodez, 1934
  • Gustave Chaix d'Est-Ange, Dictionnaire des familles françaises anciennes ou notables à la fin du XIXe siècle, tome 2, pages 361 à 362 Barrau de Carcenac (de)
  • Monique Dondin-Payre, La Commission d'exploration scientifique d'Algérie : une héritière méconnue de la Commission d'Égypte
  • Martin de Framond, Fonds de Faramond, inventaire, Archives départementales de l'Aveyron, Rodez, 1986
  • Pierre Hocquellet, Armorial général du Rouergue dressé par Charles d'Hozier en vertu de l'édit de novembre 1696, édition critique des manuscrits conservés à la Bibliothèque nationale de France (ms.fr. 32207 et 32208), tome 1 (Introduction. Rodez), tome 2 (Millau. Villefranche), tome 3 (Supplément. Tables), Cercle Généalogique du Rouergue, Amis du musée du Rouergue, Rodez, 2009. Un article est consacré à la famille de Barrau dans le tome 3 en pages 234 à 235.
  • Henri Jougla de Morenas, Grand armorial de France, tome 1er, page 372 Jougla, Grand armorial, tome 1er
  • Philippe Méraux, Clarisse et les égorgeurs - l'affaire Fualdès
  • Raymond Noël, Dictionnaire des châteaux de l'Aveyron, tome 1, pages 240 et 243, Rodez, 1971-1972
  • Auguste Puis, Les lettres de cachet à Toulouse au dix-huitième siècle (D'après les documents conservés aux Archives départementales), pages 139 à 186, Toulouse et Paris, 1914
  • Catherine de Sulzer-Wart, Hippolyte de Barrau (23 mars 1794 - 4 octobre 1863) et le mouvement légitimiste dans l’Aveyron (Mémoire d’études. Faculté des sciences humaines de Poitiers). Christian Paulin a repris ce thème sous la forme d’un article paru dans les procès-verbaux de la Société des lettres, sciences et arts de l’Aveyron, tome XXXXIII, pages 153 à 158. En page 153 il écrit ceci : "Le profond enracinement de la famille de Barrau en Rouergue, au moins depuis le milieu du XVIe siècle. La personnalité d'Hippolyte de Barrau, le rôle de "mainteneur" qui fut le sien, aussi bien dans sa démarche familiale, religieuse, culturelle, agricole, économique ou politique, font de cet ouvrage un solide résumé de cette riche période aussi intense que troublée."
  • Émile Vigarié, Les frères de Barrau (dans Esquisse générale du département de l'Aveyron)
  • Jean Vignau, Nobiliaire des généralités de Montauban et d'Auch, et du pays de Foix ... : dressé sur titres originaux réunis par les intendants lors de la recherche des usurpateurs du titre de noblesse entre 1696 et 1718

Autres