Famille Treil de Pardailhan

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La famille Treil de Pardailhan est une famille du département de l'Hérault.

Origines

La famille Treil est originaire du canton de Saint-Pons-de-Thomières, dans l'actuel département de l'Hérault[1].

Le patronyme

La famille Treil a pris le nom Treil de Pardailhan ou de Treil de Pardailhan[2] après l'achat en 1751 de la seigneurie de Pardailhan.

Noblesse

Enrichie dans le commerce et la finance la famille Treil de Pardailhan a possédé pendant plus de vingt ans (de 1756 à 1779) l'office de conseiller secrétaire du roi, en la chancellerie, près la Cour de Montpellier, ce qui accordait la noblesse aux descendants du titulaire de l'office. La noblesse de cette famille a été prouvée lors de la réception dans l'ordre de Malte en 1788 et reconnue dans un jugement du tribunal civil de la Seine du 17 juin 1870. Toutefois, elle a été contestée dans l'ouvrage de Pierre-Marie Dioudonnat, Encyclopédie de la fausse noblesse et de la noblesse d'apparence.

Anoblissement par charge de conseiller secrétaire du roi

Cet anoblissement était obtenu soit avec un exercice de la charge d'au moins 20 années soit avec la mort en charge.

L'achat de la charge de conseiller secrétaire donnait lieu à des lettres-patentes de provisions signées par le roi, et enregistrées par la chambre des comptes. Ces lettres patentes de provisions, datées de l'entrée en fonction du conseiller-secrétaire du roi, constituaient le titre primitif de noblesse, sous réserve de remplir les conditions d'anoblissement définitif (possession de plus de 20 ans ou mort en charge)[3]. Des lettres de vétérance pouvaient être obtenues en cas de vente de la charge après plus de 20 ans de possession; elles ne constituaient pas une condition de l'anoblissement, mais permettaient de le prouver. En cas de décès en charge, il n'était bien sûr plus possible d'obtenir de "lettres de vétérance", la famille devait donc conserver la preuve du décès en charge de son aïeul (comme par exemple l'acte de vente de l'office de secrétaire du roi, après le décès).

Pour la famille Treil de Pardailhan

Dans le cas de la famille Treil de Pardailhan, la charge de secrétaire du roi avait d'abord appartenu[4] à François de Treil (lettres patentes de provisions du 21 août 1750). Celui-ci céda la charge à son père, Joseph de Treil, en 1756 soit après six années d'exercice (lettres patentes de provisions du 14 décembre 1756). Joseph de Treil est décédé en charge[5] en 1779, il a ainsi rempli deux conditions : vingt années d'exercice (en 1776) et mort en charge (en 1779).

Preuves de noblesse pour l'ordre de Malte

Joseph-Louis-Alexandre de Treil de Pardailhan (1785-1859), fils de Thomas-François de Treil de Pardailhan et Charlotte Gautier de Vinfrais, a été admis[6] chevalier de l'ordre de Malte en 1788. Son dossier de preuves de noblesse a été conservé par les Archives des généalogistes de l'Ordre de Malte, déposées aux Archives Nationales. Le procès-verbal de sa réception (Grand Prieuré de France de l'Ordre de Malte) est conservé aux Archives Nationales, sous la côte AN M623[7] :

"Le 20 décembre 1788,
Frère Emmanuel de Rohan, par la grâce de Dieu, humble maître de la sainte maison de l'hôpital de Saint-Jean-de-Jérusalem, de l'ordre militaire du Saint-Sépulcre et de l'ordre de Saint-Antoine, et gardien des pauvres de Jésus-Christ.
A noble Joseph Aloys, ou Louis, Marie Alexandre de Treil, fils de noble Thomas-François de Treil, baron de Pardailhan, et de Jeanne Charlotte Gautier de Vinfrais, notre bien-aimé, salut éternel en notre Seigneur,
Comme notre Très Saint Père Pie VI, par la providence divine, Pape, par sa lettre apostolique en forme de bref donnée à Rome, à Saint-Pierre, sous l'anneau du Pêcheur, le 13e jour de juin dernier, l'an 12e de son pontificat, à nous adressée, nous a autorisé et permis de t'accorder la faveur d'être reçu frère, chevalier de justice, et la dispense d'âge nécessaire, et comme il nous a été demandé et supplié de ta part que nous daignions, en vertu de ladite autorisation à nous concédée, te recevoir au rang des frères chevaliers de justice de notre vénérable Langue et Prieuré de France, nonobstant ton jeune âge,
C'est pourquoi, acquiesçant à cette supplique..."

Jugement du tribunal civil de la Seine du 17 juin 1870

Un jugement rendu par le Tribunal de la Seine le 17 juin 1870 reconnait l'ascendance noble de la famille de Treil de Pardailhan et la capacité à porter un titre de noblesse. Sous le Second Empire, Les tribunaux civils sont compétents en matière de contestation de titres nobiliaires. Le jugement est rendu à la suite d'une plainte du comte Jules de Pardaillan (famille de Gascogne) ; ce dernier contestait la noblesse de la famille de Treil de Pardailhan, le droit de porter le nom de Pardailhan, et tout titre de noblesse. Le comte Jules de Pardailhan est débouté.

Dans ces attendus, le tribunal indique que la famille Treil de Pardailhan a été anobli par la possession pendant plus de vingt ans de l'office de secrétaire du roi, et la mort en charge de son dernier possesseur, en indiquant explicitement que "sur ce point, les documents de la cause ne peuvent laisser aucun doute".
La famille Treil de Pardailhan a publié en 1869, l'ensemble des documents fournis au tribunal, qui comprennent notamment les preuves de l'anoblissement par charge de secrétaire du roi :
- les lettres patentes de provisons de charge de conseiller secrétaire du roi de Joseph de Treil, en date du 14 décembre 1756 (extrait publié à la page 31 dans "Tribunal civil de la Seine - La famille de Treil de Pardailhan défenderesse, contre le Comte Jules de Pardaillan demandeur - Pièces justificatives 1869),
- concernant la mort en charge : les actes de la vente de la charge de conseiller-secrétaire du roi, après le décès de Joseph de Treil (extraits publiés à la page 49 dans "Tribunal civil de la Seine - La famille de Treil de Pardailhan défenderesse, contre le Comte Jules de Pardaillan demandeur, Nouvelles pièces justificatives", 1869).

Jugement du Tribunal de la Seine - 17 juin 1870 - 1ère chambre n°8

"Comte de Pardaillan contre consorts de Treil

Le tribunal ouï en leurs conclusions et plaidoiries Andral et Battré avocats, assistés de Benoist avoué du comte de Pardailhan, Allau et Pinard avocats assistés de Boutet, avoué de Fréderic de Treil, Louis-Charles-Arthur de Treil, Armand de Treil, François-Joseph-Martial de Treil et Henri-Jean-Baptiste-Charles de Treil, tous les susnommés se disant de Pardailhan, ensemble en ses conclusions, Monsieur Pherbelot, substitut de Monsieur le Procureur Impérial, après en avoir délibéré conformément à la loi, jugeant en premier ressort,

Attendu que par son exploit introduit d'instance et les diverses conclusions signifiées dans la cause, le comte Jules de Pardaillan demande qu'il soit interdit aux défendeurs :

1) De porter le nom de Pardaillan, soit seul, soit incorporé à celui de de Treil, soit précédé du titre de comte ou de baron.
2) De prendre les armes de Pardailhan telles qu'il les présente comme appartenant exclusivement à sa famille.

Attendu que les défendeurs déclarent qu'il n'a pas été contesté que les armes des de Treil de Pardailhan n'ont aucun trait de ressemblance avec celles du comte de Pardailhan, qu'ils ont également demandé acte de ce qu'aucun d'entre eux ne prétendait droit au titre de comte et de ce qu'ils n'entendaient nullement prendre le nom de Pardaillan sans l'incorporer par addition à celui de de Treil, nom d'origine de leur famille.

Attendu que dans cet état de la procédure, il ne reste plus qu'à examiner si les défendeurs justifient avoir le droit de s'appeler de Treil de Pardailhan, et l'un d'eux de porter le titre de baron.

Attendu en outre, que les de Treil reconnaissent ne pas appartenir à la famille du demandeur, celle-ci étant originaire de Gascogne, tandis que la souche des défendeurs a son origine dans le Languedoc.

Attendu que le point de départ du droit des défendeurs d'ajouter de Pardailhan au nom primitif de de Treil serait l'acquisition faite le 7 mars 1751, par François Treil, conseiller secrétaire du roi, de la terre et seigneurie de Pardailhan, avec le titre de dignité qui y est attaché et généralement tous les droits qui en dépendant.

Attendu que sous l'ancienne monarchie, et par application des usages du régime féodal, il était permis aux possesseurs de fiefs ou terres nobles de joindre à leurs noms de famille celui du fief ou de la terre ;
Que cette addition continuée pendant un temps suffisant pour témoigner de la volonté persistante du propriétaire ou seigneur de modifier son nom, devenait un titre à l'incorporation définitive du nom de la terre à celui de la famille et avait pour effet de former un nom patronymique nouveau ;
Qu'il appartient aux tribunaux de décider si les faits de possession envisagés comme il vient d'être dit, sont de nature par leur durée et leur caractère, à consacrer le privilège résultant des lois sur la féodalité ;
Qu'en pareil cas, il s'agit uniquement de rechercher un fait, par l'examen de toutes les circonstances relatives à l'usage du nom avant le quatre août mil sept cent quatre-vingt-neuf, si la volonté a été de profiter du droit, autorisé alors, de modifier son nom.

Attendu que, du jour de l'acquisition de la terre de Pardailhan, François Treil s'est fait appeler Treil de Pardailhan ;
Que ses enfants ont agi de même dans les actes officiels et sans aucun trouble, ni opposition de qui que ce soit ;
Que si, dans quelques actes très rares parmi ceux que produisent les défendeurs, on trouve les auteurs de ceux-ci désignés seigneurs de Pardailhan et non de Treil de Pardailhan, cette circonstance tout exceptionnelle ne saurait avoir l'efficacité de détruire le témoignage ressortant d'un très grand nombre de pièces officielles et autres, et qui dénote l'incorporation du nom de Pardailhan à celui de de Treil, et par suite, la volonté positive et publiquement manifestée de modifier le nom patronymique et de le transformer en celui de Treil de Pardailhan ;
Que cette volonté établie pour le temps écoulé depuis mil sept cent cinquante et un jusqu'en mil sept cent quatre-vingt neuf, s'est continuée depuis, et que la possession moderne, en vertu de l'article 71 de la charte de 1814 rétablissant l'ancienne noblesse au point de vue honorifique, se rattache d'une manière utile à la possession ancienne, que c'est donc à tort, d'après ce qui précède que le droit de porter le nom de de Treil de Pardailhan est contesté aux défendeurs.

En ce qui concerne le titre de baron de Pardailhan, Attendu que le comte Jules de Pardailhan conteste au chef de la branche aînée de la famille de Treil, le droit de porter le titre de baron de Pardailhan ;
Qu'à cette contestation, le défendeur oppose plusieurs titres anciens, desquels il prétend faire résulter que l'acquisition de la terre de Pardailhan a conféré la dignité de baron à son auteur ;
Qu'il faut donc rechercher si la terre de Pardailhan était une baronnie et si son acquéreur se trouvait dans les conditions voulues pour prendre le titre de baron ; c'est à dire, d'après la loi du temps, s'il faisait partie de la noblesse.

Attendu, relativement à la qualité de la terre, que si l'acte du 7 mars 1751 ne constate pas qu'elle fut une baronnie, c'était assurément une terre noble, car elle était qualifiée de seigneurie et il est dit au contrat qu'elle comportait le droit de haute moyenne et basse justice, que de plus les énonciations du titre prouvent que c'était un fief de dignité et cette dignité ne pouvait être qu'une baronnie érigée à la fin du XVIIe siècle au profit du vendeur le marquis de Portes, puisqu'un arrêt de la chambre des domaines du quatorze décembre 1699 lui attribue cette qualification et donne à son possesseur le titre de baron ;
Que s'il y avait un doute sur ce point, il serait entièrement dissipé par le procès-verbal de foi et hommage rendu au roi le 6 juillet 1722, à raison de la baronnie de Pardailhan

Mais attendu que si le fief était baronnie, son acquéreur n'a pu succéder au titre de baron du précédent propriétaire qu'autant qu'il était noble lui-même (édit de Valois de 1579).

Attendu à cet égard que les actes produits par les défendeurs pour établir la noblesse de race de François de Treil sont contestés et que la vérification par experts est demandée mais qu'il serait inutile de recourir à l'examen de ces actes s'il est établi qu'en 1751 François de Treil eut la noblesse d'office et a pu la transmettre à ses descendants ;
Que sur ce point, les documents de la cause ne peuvent laisser aucun doute.

Attendu en effet que le 21 août 1750, François de Treil avait reçu la provision de la charge de secrétaire du roi, maison et couronne de France, à la cour des aides de Montpellier ;
Que dans le principe cette charge conférait au titulaire la noblesse pleine entière absolue et immédiatement transmissible d'après les édits de 1484 et 1549 ;
Que plus tard il y eut restriction du privilège par les déclarations de 1669 et 1672, aux termes desquelles la noblesse personnelle subsistait au profit du titulaire de la charge, mais qu'elle n'était transmissible qu'après vingt années d'exercice ou par le décès du titulaire en possession de son titre.

Attendu dans les pièces, que François de Treil, noble d'office en 1751, a cédé en 1756 à son père Joseph de Treil la charge qui l'avait anobli ;
Que cette cession ne lui a pas fait perdre la noblesse personnelle et que plus tard à la mort de son père, décédé en plein exercice de sa charge, il a retrouvé du chef du défunt la faculté qu'il avait aliénée, c'est à dire la transmissibilité de son titre et l'a passé lui-même à sa postérité ;
par le fait seul de la noblesse d'office demeurée sur la tête de chacun des de Treil de Pardailhan depuis 1750, le titre de baron de Pardailhan est entré dans la famille, lors de l'acquisition de 1751 et y a été conservé jusqu'à nos jours.

Attendu, d'après ce qui précède que les défendeurs ont le droit d'incorporer le nom de Pardailhan à celui de de Treil et que le représentant de la branche aînée est fondé à prendre la qualification de baron de Treil de Pardailhan.

Mais attendu qu'il résulte des renseignements produits que dans les relations du monde, ils ont toléré qu'on les désignait sous le nom de de Pardailhan, sans être précédé de celui de de Treil ;
Que si ce fait n'engendre pas un préjudice appréciable, il a pu dans une certaine mesure légitimer l'action du demandeur.

Attendu d'un autre côté, que dans les circonstances de la cause, il n'y a pas lieu d'accueillir la demande reconventionnelle en dommages et intérêts formée par les défendeurs contre le comte Jules de Pardailhan, à raison des mémoires publiés par un tiers à l'occasion du procès ;
Qu'il est juste, sous ce double rapport de faire supporter aux défendeurs une quote-part des dépens.

Par ces motifs, donne acte au comte de Pardailhan, de ce que les défendeurs déclarent ne pas prétendre au nom isolé de de Pardailhan et s'engage désormais à ne porter que celui de de Treil de Pardailhan, également de ce qu'aucun d'eux n'entend vouloir prendre le titre de comte.

Dit qu'il n'y a lieu de statuer sur le chef relatif aux armes de la famille de Pardailhan.

Déclare sur les autres chefs l'action du comte Jules de Pardaillan non recevable, en tous cas mal fondée.

Dit en conséquence que les défendeurs ont la possession légitime du nom de de Treil de Pardailhan, et que le demandeur n'a aucun droit de contester à Louis Charles Arthur de Treil de Pardailhan le titre de baron de Treil de Pardailhan.
Autorise la publication des motifs et du dispositif du présent jugement dans vingt-quatre journaux de Paris ou de la province, douze pour les demandeurs et douze pour les défendeurs, au choix des parties et à leurs frais respectifs.
Rejette la demande reconventionnelle formée par les défendeurs contre le comte Jules de Pardailhan.

Fait masse des dépens dont les trois quarts seront supportés par le comte Jules de Pardailhan, l'autre quart restant à la charge des défendeurs. Fait distraction des dits dépens au profit des avoués qui l'ont requis sous les affirmations de droit. Signé Benoit-Champy et Olivier"

Une noblesse contestée

  • La noblesse de la famille de Treil de Pardailhan est contestée dans l'ouvrage de Pierre-Marie Dioudonnat l'Encyclopédie de la fausse noblesse et de la noblesse d'apparence. Dans une courte notice cet auteur écrit : "TREIL de PARDAILHAN (Comte du). Gascogne, Bretagne, Normandie. Ancienne famille. Vote en 1789 avec la noblesse des sénéchaussées de Carcassonne et de Castres, ce qui est insuffisant, on le sait, pour prouver la noblesse". Pierre-Marie Dioudonnat semble ignorer l'exercice de l'office de conseiller secrétaire du roi pendant plus de 20 ans par Joseph de Treil, conférant la noblesse héréditaire à ses descendants, les preuves de noblesse pour l'ordre de Malte de son petit-fils Alexandre de Treil de Pardailhan, et enfin le jugement du tribunal civil du 17 juin 1870, qui précise dans ses attendus l'ascendance noble de cette famille. À noter par ailleurs une erreur d'origine de la famille qui est le Languedoc, une erreur sur le titre de courtoisie qui est "comte" de Treil de Pardailhan et non "comte" du Treil de Pardailhan.
  • La famille Treil de Pardailhan n'est pas mentionnée dans l'ouvrage de Régis Valette Catalogue de la noblesse française au XXIe siècle mais elle est toutefois indiquée dans la liste des familles nobles sous le règne du roi Louis XVI en 1789, province du Languedoc, établie par Régis Valette dans ce même ouvrage[8]. Cependant cet auteur écrit qu'afin de constituer la liste des familles nobles sous le règne du roi Louis XVI en 1789 il s'est basé sur les nobiliaires provinciaux et les listes électorales de cette année-là pour la préparation des états-généraux de 1789[9]. Or il se trouve qu'il n'y avait pas que des nobles convoqués au sein de ces assemblées[9].
  • En 1869, Jules de Pardailhan, issu d'une famille de Gascogne, a contesté devant le tribunal civil de Paris le droit à la famille Treil de Pardailhan de porter le nom de Pardailhan, les titres de baron et de comte et les armes des Pardailhan, notamment en argumentant que cette famille n'était pas noble et ne pouvait pas porter de titre nobiliaire. Le tribunal a donc été amené en vérifier l'ascendance noble de cette famille, qu'il a reconnu dans ses attendus (ci-dessus). Toutefois cette reconnaissance ne constitue pas une preuve de noblesse car ce tribunal n'avait pas compétence en ce domaine.
  • À ce jour la famille Treil de Pardailhan n'est pas enregistrée au sein de l'Association d'entraide de la noblesse française (ANF) mais nulle famille d'ascendance noble n'y est obligée. L'Association d'entraide de la noblesse française pourrait, en cas de demande, se prononcer sur la validité des lettres patentes du XVIIIe siècle et sur la filiation jusqu'à nos jours. Appartiennent en effet à cette association les familles dont au moins un membre survivant descend en lignée naturelle, légitime et masculine, sans adoption, d'une personne ayant obtenu la qualité de noble, reconnue ou attribuée par le pouvoir souverain français, avec faculté de pouvoir transmettre cette qualité. Toutefois la noblesse n'ayant plus d’existence légale en France depuis 1870, ces familles sont désormais simplement descendantes de ce qui fut avant 1870 la noblesse française.

Possessions

  • La seigneurie de Pardailhan[10][11] avec son château[12]
  • La seigneurie de La Caunette[13][14]
  • La seigneurie d'Aigne[14]

Filiation

La filiation de la branche subsistante de la famille de Treil de Pardailhan est prouvée et vérifiable du XVIIIe siècle au XXe siècle sur les registres authentiques numérisés des archives départementales de l'Hérault et des archives de Paris.

Arbre généalogique

Joseph de Treil (1681-1779), receveur des dîmes, banquier, trésorier du chapitre de Saint-Pons, conseiller secrétaire du roi en la chancellerie près la cour
des comptes aides et finances de Montpellier (de 1756 à 1779 - mort en charge) ; 
seigneur de La Caunette et Aigne (Hérault),
marié à Marie d'Azais,
│
├──> Joseph de Treil d'Ornac (1710-1787), chanoine du chapitre de la cathédrale de Saint-Pons
│    
├──> Jean Antoine de Treil de Pardailhan (1714-1805), archidiacre du chapitre de Saint-Pons, 
│     vicaire général de l’évêque de Montpellier
│    
├──> François de Treil de Pardailhan (1715-1805), conseiller secrétaire du roi en la          
│     chancellerie près la cour des comptes aides et finances de Montpellier (de 1750 à   
│     1756) ; seigneur baron de Pardailhan, seigneur de La Caunette et Aigne.
│     marié en 1752 à Jeanne Ragon, fille de Thomas Ragon, président des trésoriers de  
│     France à Rouen, et de Louise Legendre de Villemorien.
│    │
│    ├──> Thomas de Treil de Pardailhan (1754-1822), mousquetaire du roi, lieutenant-colonel 
│    │     d'infanterie, maître d'hôtel du roi, dernier seigneur baron de Pardailhan, 
│    │     administrateur du département de Paris, député de Paris à l'Assemblée Législative,
│    │     marié en 1782 à Charlotte Gautier de Vinfrais, fille de Jacques, conseiller 
│    │     secrétaire du roi en la chancellerie auprès du Parlement de Pau, et 
│    │     d'Hippolyte Filleul.                
│    │     │
│    │     └──> Alexandre de Treil de Pardailhan (1785-1859), chevalier de Malte, commissaire
│    │          des guerres adjoint à la Grande Armée, maître d'hôtel des rois Louis XVIII et 
│    │          Charles X,
│    │          marié en 1835 à Caroline Mirleau de Neuville de Belle-Isle
│    │          │
│    │          └──> Arthur de Treil de Pardailhan (1836-1909)
│    │              marié en 1861 à Marie Thérèse Legay d'Arcy
│    │              │
│    │              └──> René de Treil de Pardailhan (1862-1949)
│    │                   marié en 1892 à Marie Ernestine Sidonie Paulmier
│    │                   remarié en 1925 à Louise Despin. Sans postérité.
│    │
│    ├──> Alexandre de Treil de Pardailhan (1762-1822), garde du corps du roi, lieutenant-
│    │     colonel dans l'armée de Condé (émigré), sous-préfet de Saint-Pons (Hérault), est 
│    │     connu sous le titre de courtoisie de comte de Pardailhan à partir de  
│    │     l'Émigration, marié en 1792, à Barbara Gross (au moins 13 enfants) :
│    │     │
│    │     ├──> François de Treil de Pardailhan (1801-1853)
│    │     │     │ marié en 1831 avec Juliette Rose                
│    │     │     │
│    │     │     ├──>  Henri de Treil de Pardailhan (1832-1886)
│    │     │     │      marié en 1872 à Cécile de Mercy-Argenteau
│    │     │     │      │
│    │     │     │      └──> François de Treil de Pardailhan (1874-1952)
│    │     │     │            marié en 1908 à Alice Back de Surany
│    │     │     │
│    │     │     │ remarié en 1838 avec Louise Thérèse Bourguignon de Saint-Martin,
│    │     │     └──> Raoul de Treil de Pardailhan (1848-1900)
│    │     │
│    │     ├──> Fulcrand Treil de Pardailhan (1803-1835)
│    │     │     marié en 1834 à Marie Angélique Clémens de Graveson,
│    │     │     │
│    │     │     └──> Dieudonné de Treil de Pardailhan (1835-1878)
│    │     │           marié en 1871 à Marie Louise Lebesnerois
│    │     │           │
│    │     │           └──> Joseph François Treil de Pardailhan (1871-1958)
│    │     │                marié en 1910 à Alice Feige
│    │     │                │
│    │     │                └──> Jean Treil de Pardailhan (1911-1972)
│    │     │                     marié en 1946 à Marie-Madeleine Vincenti
│    │     │                     │
│    │     │                     └──> Philippe Treil de Pardailhan (1948)
│    │     │                          uni en 1985 à Agnès Daems
│    │     │                          │ 
│    │     │                          └──> Alexandre Treil de Pardailhan (1986)
│    │     │                          │ 
│    │     │                          └──> Antoine Treil de Pardailhan (1991)
│    │     │                 
│    │     │   
│    │     └── Armand de Treil de Pardailhan (1808-1894)
│    │           marié en 1844 à Isabelle Cardinal de Cuzey
│    │        
│    └──> Magloire de Treil de Pardailhan (1764-1794), chanoine de Saint-Pons
│    
├──> Antoine de Treil de Lavallongue (1718-1797),
│     receveur des gabelles à Castres, marié en 1764, à Marguerite de Gaillard de Frouzins 
│    
└──> Alexandre de Treil de Saint-Martial (1723-1759),
      lieutenant d'infanterie, marié en 1751 à Élisabeth Robert
      │    
      └──> Joseph de Treil de Saint-Martial (1754-1792), capitaine de cavalerie, décédé
            lors de la prise des Tuileries le 10 août 1792, marié à sa cousine Élisabeth
            de Treil de Lavallongue

Filiation de la branche subsistante

La filiation de la branche subsistante de la famille de Treil de Pardailhan est prouvée et vérifiable du XVIIIe siècle au XXe siècle sur les registres authentiques numérisés des archives départementales de l'Hérault et des archives de Paris :

  • Alexandre de Treil de Pardailhan (1762-1822), fils de François de Treil de Pardailhan et Jeanne Ragon :

Filiation prouvée par son acte de naissance consultable en ligne sur le site des archives départementales de l'Hérault[15] :
"L'an mil sept cens soixante deux et le douzième janvier a été baptisé Jean Alexandre Vincent de Paule de Treil, né le neuvième dud. mois, fils légitime de noble François de Treil, baron de Pardailhan, ancien secrétaire du roy, maison et couronne de France, et de dame Jeanne Marie Ragon. Son parrain a été Mre Jean Antoine Treil de Pardailhan, archidiacre du chapitre de Saint-Pons, sa marraine dame Elisabeth Robert, veuve de Alexandre de Treil de Saint-Martial, qui ont signés avec nous"
et aussi prouvée par son acte de décès en ligne sur le site des archives départementales de l'Hérault[16] :
"L'an mil huit cent vingt-deux, le vingt du mois de septembre, devant nous, maire officier de l'Etat-civil de la commune de La Caunette, département de l'Hérault, canton et municipalité d'Olonzac, sont comparus Joseph Granel menuisier et Pons Joseph Lhuillier, non-parents et voisins, lesquels nous ont déclaré que le dix-neuf du mois de septembre, à onze heures et demi de la nuit, Monsieur de Treil de Pardailhan, Jean Alexandre Vincent de Paule, âgé de soixante deux ans, sous-préfet de l'arrondissement de St-Pons, y domicilié, fils de Treil de Pardailhan François et dame Ragon Jeanne Marie est décédé le dix neuf du mois de septembre à onze heures et demi de la nuit, dans sa maison à La Caunette; Et les déclarants ont signé le présent acte avec nous"

  • Fulcrand Treil de Pardailhan (1803-1835), fils d'Alexandre et Maria Barbara Gross :

Filiation prouvée par son acte de naissance consultable en ligne sur le site des archives départementales de l'Hérault[17] :
" Mairie de st-Pons- arrondissement communal de St-Pons. Du quinzième germinal an onze de la République française, acte de naissance de Jean Paul Fulcran Ambroise Treil, né le jour d'hyer, à cinq heures du matin, dans la présente ville de St-Pons, fils du citoyen Jean Alexandre Vincent de Paule Treil et de dame Marie Magdeleine Gross, mariés, domiciliés de cette ville. Le sexe de l'enfant a été reconnu être du masculin. Premier témoin, Joseph Fournier, propriétaire, de cette ville, âgé de soixante-cinq ans, second témoin, Marc Antoine Pech, propriétaire de St-Pons, âgé de vingt-sept ans. Sur la réquisition à moi faite par Jean Alexandre Vincent de Paule Treil, père de l'enfant, le dit a signé, ainsi que les témoins. Constaté suivant la loi, par nous Jacques Bouisson, maire de St-Pons, faisant les fonctions d'officier public de l'état civil. [signé : Pech, Fournier, Treil Pardailhan, Bouisson] "
et par son acte de décès en ligne sur le site des archives départementales de l'Hérault[18]

  • Dieudonné Treil de Pardailhan (1835-1879), fils de Fulcrand et Angélique Clémens de Graveson :

Filiation prouvée par son acte de naissance consultable en ligne sur le site des archives départementales de l'Hérault[19] : "L'an mil huit cent trente cinq, et le treize décembre, à dix heures du matin, par devant nous maire officier de l'état-civil de la commune de La Caunette (Hérault), est comparu Madame la Comtesse de Pardailhan, née Gross, âgée d'environ soixante-cinq ans, grand-mère de l'enfant, domiciliée en son château de La Caunette, laquelle nous a présenté un enfant de sexe masculin, né aujourd'hui à quatre heures du matin, au dit château, sis au dit La Caunette, fils de Jean Paul Fulcrand Ambroise , Treil de Pardailhan et de Marie Angélique Clémens de Graveson, son épouse, âgée de trente ans, sans profession, domiciliée avec son feu mari à Auch, chef-lieu du département du Gers, et auquel il [sic] a déclaré vouloir donner les prénoms de Dieu-Doné François Marie, Les dites déclarations et présentations faite en présence de Messieurs François Joseph Martial de Treil de Pardailhan, âgé d'environ trente quatre ans, propriétaire et demeurant au château de La Caunette, de François Florentin Cavaillé, âgé de trente huit ans, sans profession, domicilié au dit La Caunette, de tout ce quoi nous avons dressé le présent acte que nous avons signé avec les deux témoins et la déclarante, après lecture faite."

  • Joseph Treil de Pardailhan (1871-1958), fils de Dieudonné et Marie Louise Lebesnerois :

Filiation prouvée par son acte de naissance consultable en ligne sur le site des archives de Paris[20] ; l'acte de naissance mentionne son mariage avec Alice Feige en 1910 et son décès en 1958 :
"Du neuf décembre mil huit cent soixante et onze, à deux heures, acte de naissance de François Marie Joseph, du sexe masculin, né hier matin, à huit heures, chez son père, rue Lecomte, 1, fils légitime de Dieu-Donné François Marie Treil de Pardailhan, trente-six ans, employé, et de Marie Louise Lebsenerois, vint-six ans, couturière. Le dit acte dressé par nous officier de l'état civil du dix-septième arrondissement de Paris, sur la déclaration du père, en présence de André Lambert, soixante-ans, employé, rue Legendre, 95, et de Jean Thiébaut Kliflin, quarante-quatre ans, restaurateur, même rue, 97 ter. et lecture faite, le père et témoins ont signé".
[en marge :] "Marié à Paris,(18e arront) le vingt-neuf décembre mil neuf cent dix avec Alice Joséphine Marthe Feige - dont mention le trois janvier dix-neuf cent onze. Décédé à Asnières (Seine) le vingt-un juillet mil neuf cent cinquante-huit ..."

Personnalités

  • Jean Antoine de Treil de Pardailhan (1714-1805), dernier grand archidiacre du diocèse de Saint-Pons-de-Thomières, vicaire général de l'évêque de Saint-Pons, vicaire général de l'évêque de Montpellier[21]
  • Thomas Francois de Treil de Pardailhan (1754-1822), gendarme de la garde du roi en 1765, 1ère compagnie des mousquetaires (mousquetaires gris) de la garde du roi en 1774, franc-maçon en 1781 (loge Saint-Jean du Contrat social, à Paris, où il y côtoie La Fayette, et loge Liberté de Saint-Chinian (Languedoc)), il acquiert en 1782 la charge d'enseigne des gardes suisses de Monsieur, frère du roi et futur Louis XVIII, il a désormais rang de lieutenant-colonel, en 1788 il reçoit son brevet et il est fait chevalier de Saint-Louis[22]. Le 16 juillet 1782 il avait épousé Charlotte Gautier de Vinfrais (le mariage fut béni par l'évêque de Saint-Omer, frère de l'évêque de Saint-Pons, et célébré à Villejuif où réside sa belle-famille), il se partage entre Paris (quartier Saint-Germain), Villejuif, Pardailhan[22]. En 1785 il avait acheté la charge de conseiller maître d'hôtel du roi[22]. Durant la Révolution française il est administrateur du département de Paris (1791), député de Paris à l'Assemblée législative (1791-1792)[22].
  • Jean Alexandre Vincent de Paule de Treil de Pardailhan (1762-1822) garde du corps du roi, lieutenant-colonel de cavalerie dans l'armée de Condé durant l'Émigration, sous-préfet de l'arrondissement de Saint-Pons (1814-1815-1822)[23]
  • Joseph Louis Alexandre de Treil de Pardailhan (1785-1859), reçu chevalier de Malte en 1788, maître d'hôtel des rois Louis XVIII et Charles X[24]

Alliances

Les principales alliances de la famille Treil de Pardailhan sont :

  • Gautier de Vinfrais en 1782 : famille d'officiers de la vénerie des rois Louis XV, Louis XVI, Louis XVIII, Charles X[25]
  • de Bonne en 1805 : famille d'ancienne noblesse du Rouergue [26] [27]
  • Clémens de Graveson en 1834 : famille de la noblesse provençale, titre de marquis (par lettres patentes de 1718)[28][29][30]
  • Mirleau de Neuville en 1835 : famille de fermiers généraux anobli par charge [31][32], descendants de Jean Racine[33]
  • Bourguignon de Saint-Martin en 1838 : famille de la noblesse languedocienne, comte de Saint-Martin-Frégose, par lettres patentes du roi de Sardaigne, entérinées en France par ordonnance royale du 12 juillet 1838[34][35]
  • Mercy d'Argenteau en 1872 : famille de la noblesse lorraine[36][37], apparentée à l'ambassadeur Florimond de Mercy d'Argenteau[38] représentant Marie-Thérèse d'Autriche auprès du roi Louis XVI
  • Back de Surany en 1908 : famille d'origine austro-hongroise, anoblie en 1909 par l'empereur François-Joseph[39]

Armes, titres

  • Treil de Pardailhan : De gueules, à une bande d'or, chargée d'une treille de vigne au naturel
  • Titres : baron et comte de Pardailhan (titres de courtoisie). Le titre de comte est un titre de courtoisie utilisé pendant l'Émigration par la branche cadette.

Référence.png Notes et références

  1. Famille Treil (Treil de Pardailhan).
  2. La famille de Treil de Pardailhan.
  3. Pour ce qui est de la date exacte d'entrée dans la noblesse, une longue jurisprudence sous l'Ancien Régime peut toutefois entraîner des interprétations différentes. Citons à cet effet quelques sources : "La charge de secrétaire du roi était anoblissante depuis des lettres patentes de 1484, confirmées par la déclaration de Blois de 1577. Après vingt ans d’exercice ou la mort en charge, cette noblesse devenait héréditaire ; on a appelé cette charge la "savonnette à vilains", dans Les sociétés au XVIIe siècle par Annie Antoine, Cédric Michon, Presses universitaire de France. Autre source : "Il fallait qu'un secrétaire du roi eût exercé pendant vingt années, ou qu'il fût décédé revêtu de son office, pour que le privilège de noblesse dont il jouissait devînt transmissible à sa descendance" dans Recherches historiques sur l'origine de la noblesse, par Antoine-Louis de Laigue, page 42. La jurisprudence développée sous l'Ancien Régime considérait que les enfants de secrétaire du roi jouissaient de la noblesse, avant que ces conditions ne soient remplies (c'est-à-dire avant les vingt ans d'exercice) et tant que leur père était secrétaire du roi, notamment citée dans Le traité des droits, fonctions, franchises, exemptions, prérogatives, volume IV, 299 [1]. Le 27 janvier 1675 le Conseil d'Etat a rendu l'arrêt suivant concernant la noblesse des enfants de secrétaire du roi revêtu de sa charge depuis moins de 20 ans : "les enfants du sieur Bouchard, qui n'etoit Secrétaire du roi que depuis peu, furent, par arrêt du Conseil rendu contradictoirement avec les echevins de Clermont en Auvergne, maintenus dans la jouissance de noblesse, & rayés des rôles des impositions auquelles les nobles ne sont pas sujets, avec défenses de les y comprendre à l'avenir tant & si longtemps que le sieur Bouchard père seroit revêtu de sa charge de Secretaire du Roi & s'il décédoit en sa fonction d'icelle, on en obtenait de Sa Majesté lettres de veterance". De même le Conseil d'Artois (souverain en matière de noblesse) : un arrêt du 31 octobre 1689, par lequel le fils de François-Daniel Le Comte, secrétaire du roi du grand collège, a été maintenu dans le titre de noblesse, "tant & si longtems que son père sera revêtu de la charge de Secretaire du Roi, & s'il décède an la fonction d'icelle, ou obtient des lettres de vétéran." Cet arrêt est visé dans une commission du Grand Conseil du 6 juin 1695, que l'on trouve dans L'histoire chronologique de la Chancellerie, tome 2, page 292. Dans Législation et jurisprudence nobiliaire paru en 1978, Guy Guérin explique en page 26 que les conditions de mort en charge ou d'exercice de la charge ne sont pas suspensives, et que le secrétaire du roi et ses enfants sont nobles dès l'acquisition de l'office, mais perdent cette noblesse si ces conditions ne sont pas remplies. Concernant l’édit de 1669, qui ajoute les conditions de mort en charge ou de vingt ans d'exercice, l'auteur écrit : "Tout en maintenant les secrétaires du roi dans les privilèges de février 1484, il indique que ceux qui "(...) se démettraient (...)" de leurs offices avant 20 ans de service perdraient la noblesse (...) ensemble leurs veuves et enfants (...)". Dans l'ouvrage L'anoblissement par charges avant 1789, ICC, 1998, François Bluche et Pierre Durye, écrivent en page 12 : "(...), il y a d'abord l'expression de noblesse héréditaire ou encore noblesse transmissible. Il y a là comme un pléonasme, car, par définition, la noblesse française d'ancien régime est héréditaire. Il n'y a pas de noblesse personnelle et jamais personne n'est anobli à titre personnel, comme au XIXe siècle. Il existe, en revanche, des privilèges personnels de noblesse. En bénéficient les titulaires d'une charge anoblissante qui n'ont pas encore accompli la totalité du temps requis pour avoir la noblesse transmissible à leurs enfants, c'est-à-dire pleine et entière."
  4. Bulletin de la Société archéologique et historique du Limousin, tome LIX, 1909, "Acquisition d'une charge de secrétaire du roi, par Jacques Pétiniaud de Beaupeyrat en 1779", p 72 (acquisition de l'office de secrétaire du roi de Joseph Drome, par François de Treil le 15 mars 1750)
  5. Dictionnaire de biographie héraultaise, de Pierre Clerc, p 1843 - notice consacrée à Joseph de Treil : "Treil Joseph de : ... Conseiller Secrétaire du Roy en la Chancellerie près la Souveraine Cour des Comptes Aides et Finances de Montpellier (de 1756 à sa mort) ..."
  6. Catalogue des chevaliers de Malte appelés successivement Chevaliers de l'ordre militaire et hospitalier de Saint-Jean de Jérusalem, de Rhodes et de Malte: 1099-1890, par Louis de la Roque, 1891, col.241
  7. Nouveau Nobiliaire de France , par Louis d'Izarny-Gargas, Jean-Jacques Lartigue, Jean de Vaulchier, tome III, 1998 ( pour la famille Treil « Preuves de Malte, AN M 623 »)
  8. Régis Valette, Catalogue de la noblesse française subsistante, page 309, année 2002.
  9. 9,0 et 9,1 Régis Valette, Catalogue de la noblesse française subsistante, pages 203 à 205, année 2002.
  10. La seigneurie de Pardailhan.
  11. Concernant l'histoire de la seigneurie de Pardailhan, elle a été étudiée plus récemment dans "Notes sur la seigneurie de Pardailhan, par Vincent Joecker, Bulletin de la Société Archéologique de Béziers, 2005". Au Moyen-Âge, le titre de baronnie est rapporté dans Gallia Regia, p 617: "RODILLON, châtelain de Pardailhan, en 1409, «après que le roi eut mis cette baronie (sic) sous sa main jusqu'en janv, 1410". En 1696 François de Portes, prédecesseur des Treil de Pardailhan, est reconnu par la Cour des aides de Montpellier comme "seigneur direct, foncier et universel de la baronnie de Pardailhan". Il prend le titre (irrégulier) de baron de Pardailhan, comme le feront ses successeurs. La seigneurie comprenant la justice haute moyenne et basse, a été achetée par François de Treil en 1751.
  12. Le château de Pardailhan.
  13. Précis chronologique d'histoire de La Caunette, Collection Les cahiers de Minerve, par Jean-Pierre Ferrer
  14. 14,0 et 14,1 Les seigneuries de La Caunette et Aigne.
  15. Acte à consulter sur les registres paroissiaux numérisés des archives départementales de l'Hérault http://archives-pierresvives.herault.fr/ark:/37279/vta557bb1f6b85a3/daogrp/0/layout:table/idsearch:RECH_0ca8f67245ac61370a72273c6d65e112 Rechercher aux pages 308 et 309 de ce registre "Baptêmes, mariages, sépultures 1753 - 1764", côté 3 E 294/2.
  16. Acte à consulter sur les registres d'état civil numérisés des archives départementales de l'Hérault : http://archives-pierresvives.herault.fr/ark:/37279/vta558052eb2bc4f/daogrp/0/layout:table/idsearch:RECH_e9bf8eb5a27ae79bf685710c9f1296aa Rechercher à la page 74 de ce registre "Décès 1797 - 1829", côté : 3 E 60/5.
  17. Acte à consulter sur les registres d'état civil numérisés des archives départementales de l'Hérault : http://archives-pierresvives.herault.fr/ark:/37279/vta557bb20076a5f/daogrp/0/layout:table/idsearch:RECH_204e5ea3af519a8affe1ae897f9998f2 Rechercher au registre "Naissances 1796 - 1808", côté : 3 E 294/8, à la page 230.
  18. Acte à consulter sur les registres d'état civil numérisés des archives départementales de l'Hérault : http://archives-pierresvives.herault.fr/ark:/37279/vta557efc3ca1e3b/daogrp/0/layout:table/idsearch:RECH_d59990497d8a6878155241d4088ea04a Rechercher au registre "Naissances, mariages, décès 1830 - 1849", côté 3 E 60/7, à la page 197 - acte n°7.
  19. Acte à consulter sur les registres d'état civil numérisés des archives départementales de l'Hérault : http://archives-pierresvives.herault.fr/ark:/37279/vta557efc3ca1e3b/daogrp/0/layout:table/idsearch:RECH_d59990497d8a6878155241d4088ea04a Rechercher au registre "Naissances, mariages, décès 1830 - 1849", côté 3 E 60/7, à la page 19 - acte n°17.
  20. Acte à consulter sur les registres d'état civil numérisés des archives de Paris : http://canadp-archivesenligne.paris.fr/archives_etat_civil/1860_1902_actes/index.php Type d'acte "acte de naissance" - Arrondissement "17e" - Date de l'acte "08/12/1871" - à la page 19, acte 1879.
  21. L'ancien clergé du diocèse de Montpellier, par Ferdinand Saurel, page 469.
  22. 22,0 22,1 22,2 et 22,3 "Un Saint-Ponais, député à l'Assemblée législative, Thomas François de Treil de Pardailhan" dans le bulletin de la SASL de Béziers.
  23. Les sous-préfets de Saint-Pons, par R. Balso dans le Bulletin de la Société archéologique de Béziers, 97
  24. Indicateur de la Cour de France, 1829 page 101.
  25. Charles Gautier de Vinfrais.
  26. famille de Bonne
  27. Documents généalogiques sur des familles du Rouergue, par Joseph Marie Jacques Ambroise de Bonald
  28. Clémens de Graveson.
  29. Epigraphie du canton de Chaumont-en-Vexin, p 27
  30. Clémens de Graveson.
  31. Mariage d'Alexandre de Treil de Pardailhan et Françoise Henriette Caroline Mirleau de Neuville
  32. Mirleau de Neuville
  33. Notice sur les descendants de Jean Racine
  34. de Bourguignon de Saint-Martin.
  35. Bourguignon de Saint-Martin.
  36. Mariage d'Henri de Treil de Pardailhan et Cécilia Annette Thérèse Marie de Mercy-Argenteau
  37. Maison de Mercy
  38. Florimond_de_Mercy-Argenteau
  39. Back de Surany.

Nuvola apps bookcase.png Bibliographie

  • Mémoire pour servir à M. le comte Pierre-Joseph-Théodore-Jules de Pardaillan - Joseph Noulens (Aux bureaux de la revue d'Aquitaine - 1867)
    (L'ouvrage, très largement diffusé, distribué dans les bibliothèques, contient de nombreuses erreurs sur la famille Treil de Pardailhan. La thèse de l'auteur, selon laquelle les Treil seraient usurpateurs de noblesse, du nom de Pardailhan et du titre de baron, est anéantie par le jugement du tribunal de la Seine du 17 juin 1870. Toutefois les informations erronées contenues dans ce livre sont reprises dans certains ouvrages contemporains).
  • Tribunal civil de la Seine - La famille de Treil de Pardailhan défenderesse, contre le Comte Jules de Pardaillan demandeur - Pièces justificatives 1° de la noblesse de la famille de Treil ; 2° de l'état de terre noble de la baronnie de Pardailhan ; 3° du droit de la famille de Treil au nom de Pardailhan (Renou et Maulde - 1869) - en ligne sur Gallica.
  • Tribunal civil de la Seine - La famille de Treil de Pardailhan défenderesse, contre le Comte Jules de Pardaillan demandeur, Nouvelles pièces justificatives (Renou et Maulde - 1869) - en ligne sur Gallica.
  • Catalogue général et alphabétique des familles nobles de France admises dans l'ordre de Malte - de Saint-Allais (1872).
  • La noblesse française subsistante - baron de Woelmont (1928)
    (Une notice est consacrée à la famille Treil de Pardailhan tome I - 2ème partie, à la page 1027).
  • Familles nobles et bourgeoises de Saint-Pons - Joseph Sahuc (Bulletin de la Société Archéologique de Béziers - 1907).
  • Encyclopédie de la fausse noblesse et de la noblesse d'apparence - Pierre-Marie Dioudonnat (1991)
    (L'article contient plusieurs erreurs que nous avons relevé dans le paragraphe "Une noblesse contestée").
  • Nouveau Nobiliaire de France - Louis d'Izarny-Gargas, Jean-Jacques Lartigue, Jean de Vaulchier (1997-1998)
    (Une notice est consacrée à la famille de Treil, pour de Treil de Pardailhan, et qui mentionne les preuves de chevalier de Malte de Joseph-Louis-Alexandre de Treil de Pardailhan).
  • Un Saint-Ponais député de Paris à l'Assemblée Législative, Th.-F. de Treil de Pardailhan - Vincent Joecker (Bulletin de la Société Archéologique de Béziers - 2001).
  • Catalogue de la noblesse française subsistante de Régis Valette (2002)
    (Dans la partie intitulée : Catalogue provincial de la noblesse française, à la page 309. Cette partie de l’ouvrage dresse la liste de familles nobles sous le roi Louis XVI et au XIXe siècle)
  • Dictionnaire des titres et des terres titrées françaises sous l'Ancien Régime : principautés, marquisats, comtés, vicomtés, baronnies - Éric Thiou (2003).

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