« Famille Bouzerand » : différence entre les versions

De Geneawiki
Aller à la navigation Aller à la recherche
Ligne 14 : Ligne 14 :
A Agen, Montauban puis à [[46042 - Cahors|Cahors]] ( même famille ) ce nom est porté par des "hommes de loi", des huissiers à la fin du XVIII ème siècle et au début du XIX ème siècle.  Un grammairien, '''Joseph Bouzeran''', né en 1799 est issu de cette famille ( '''Bouzeran la Boussole''' ).  
A Agen, Montauban puis à [[46042 - Cahors|Cahors]] ( même famille ) ce nom est porté par des "hommes de loi", des huissiers à la fin du XVIII ème siècle et au début du XIX ème siècle.  Un grammairien, '''Joseph Bouzeran''', né en 1799 est issu de cette famille ( '''Bouzeran la Boussole''' ).  


Le "d" en fin de nom surgit, semble-t-il,  à Cahors pour la branche cadurcienne. Le 23 novembre 1790,  '''Pierre Bouzerand Cadet''', feudiste, notable cadurcien, est élu assesseur du Juge de Paix de Cahors.  Le 10 novembre 1791, il est élu comme officier municipal. Le 18 décembtre 1792 il fait partie de "Notables" de la nouvelle municipalité. Le 26, il est élu "Officier public" chargé de tenir les registres de l'état civil. Il prête le serment requis.  Le 18 avril 1793, il est suspendu de ces fonctions et remplacé.  Le 22 septembre 1793, il est nommé par le district " commissaire à l'effet de rechercher dans les archives du chapitre et autres dépôts les titres de féodalité et autres monuments qui attesteraient de notre ancien esclavage, lesquels seront brûlés en exécution du décret de la Convention du 17 juillet dernier. ( L. 309 ). Le 6 novembre 1792, '''Bouzeran''' ( sans d),  laïque de 30 ans,  - donc né en 1762 - devient professeur en remplacement de l'un des Frères Ignorantins destitués. Dans le même document, nommé  '''Bouzerand fils''',  il est également "régent en second est employé dans les bureaux du département du Lot. Il est invité à opter pour la fonction de régent par la Municipalité.  
Le "d" en fin de nom surgit, semble-t-il,  à Cahors pour la branche cadurcienne. Le 23 novembre 1790,  '''Pierre Bouzerand Cadet''', feudiste, notable cadurcien, est élu assesseur du Juge de Paix de Cahors.  Le 10 novembre 1791, il est élu comme officier municipal. Le 18 décembtre 1792 il fait partie de "Notables" de la nouvelle municipalité. Le 26, il est élu "Officier public" chargé de tenir les registres de l'état civil. Il prête le serment requis.  Le 18 avril 1793, il est suspendu de ces fonctions et remplacé.  Le 22 septembre 1793, il est nommé par le district " commissaire à l'effet de rechercher dans les archives du chapitre et autres dépôts les titres de féodalité et autres monuments qui attesteraient de notre ancien esclavage, lesquels seront brûlés en exécution du décret de la Convention du 17 juillet dernier. ( L. 309 ).


Frère de ce dernier,  '''Jean-Pierre Bouzerand''' était huissier de Justice à Cahors. Sa nomination par décret impérial, comme "huissier près la cour et les tribunaux" , sous le nom de '''Bouserand  Jean-Pierre''' ( né en 1769 ) a été signée " Au Palais des Tuileries, le 24 Ventôse, an 13 "  ( 15 mars 1805 ) par Napoléon lui-même. ( Archives de France AF /IV/156 ).  
Le 6 novembre 1792, '''Bouzeran''' ( sans d),  laïque de 30 ans,  - donc né en 1762 - ( fils du précédent ?) devient professeur en remplacement de l'un des Frères Ignorantins destitués. Dans le même document, nommé  '''Bouzerand fils''',  il est également "régent en second" est employé dans les bureaux du département du Lot. Il est invité à opter pour la fonction de régent par la Municipalité.
 
Frère de ce dernier ( ? ) ,  '''Jean-Pierre Bouzerand''' était huissier de Justice à Cahors. Sa nomination par décret impérial, comme "huissier près la cour et les tribunaux" , sous le nom de '''Bouserand  Jean-Pierre''' ( né en 1769 ) a été signée " Au Palais des Tuileries, le 24 Ventôse, an 13 "  ( 15 mars 1805 ) par Napoléon lui-même. ( Archives de France AF /IV/156 ).  
Son fils '''Léon Bouzerand''', né le 11 octobre 1811 à Cahors,  lui a succédé comme huissier. En décembre 1851, il a été "soumis à surveillance par la commission départementale, éloigné de Cahors, " signalé  pour quelques manifestations isolées de ses opinions". Dans la demande de grâce des condamnés des commissions mixtes de 1852, il est indiqué: " Marié, père de quatre enfants, très occupé et l'un des plus honnêtes du département". ( BB/30/470 dossier Lot, Archives nationales de France; F/7/2589 ) . Dans cette lignée directe: '''Paul''', (1846-1920), son fils '''Jules''', ( 1871-1916 ) s'établiront comme marchands de meubles à Cahors. '''Léon Bouzerand''' (1907-1972 ), fils de Jules, sera photographe ( voir in Wikipedia ) ...
Son fils '''Léon Bouzerand''', né le 11 octobre 1811 à Cahors,  lui a succédé comme huissier. En décembre 1851, il a été "soumis à surveillance par la commission départementale, éloigné de Cahors, " signalé  pour quelques manifestations isolées de ses opinions". Dans la demande de grâce des condamnés des commissions mixtes de 1852, il est indiqué: " Marié, père de quatre enfants, très occupé et l'un des plus honnêtes du département". ( BB/30/470 dossier Lot, Archives nationales de France; F/7/2589 ) . Dans cette lignée directe: '''Paul''', (1846-1920), son fils '''Jules''', ( 1871-1916 ) s'établiront comme marchands de meubles à Cahors. '''Léon Bouzerand''' (1907-1972 ), fils de Jules, sera photographe ( voir in Wikipedia ) ...



Version du 12 août 2011 à 17:20


Origines du nom

Selon l'universitaire Florent Hautefeuille," la plupart des Bouzeran du Quercy descendent d'un lignage Bozeran probablement originaire d'une ferme appelée Bozeran (ou Bosseran ou Boseran) et située (Elle a disparu aujourd'hui) à la limite des communes de Flaugnac et de Castelnau, paroisse de Saint Julien Cap del Pech. En 1250, ces Bozeran résident là et dans le petit village de Flaugnac. On dispose à leur sujet de plusieurs dizaines de mentions entre 1250 et 1500." "C'est une des très rares familles du secteur qui a traversé toutes les crises démographiques (XIV et XVII° s). Connaissant les données démographiques pour les périodes antérieures, il y a de très fortes chances que les Bouzerand soient installés à Flaugnac depuis avant l'an mil, et qui sait, l'époque gallo-romaine."

Sud-Ouest

Dans le Sud-Ouest de la France, il apparaît que le nom de Bouzeran ( ou Bouzerand ) était porté par une famille de notaires à Toulouse aux XVI ème et au XVII ème siècle. L'un d'eux figure sur les registres sous le nom d'Anthoine de Bouzeran, Notaire royal de Tholose ( http://books.google.com/books?id=RaYJAAAAIAAJ&q=de++bouzeran+notaire&dq=de++bouzeran+notaire&hl=fr&ei=B-0dTeOfHcPd4Abzt-GGAg&sa=X&oi=book_result&ct=result&resnum=1&ved=0CCoQ6AEwAA ) .


A Agen, Montauban puis à Cahors ( même famille ) ce nom est porté par des "hommes de loi", des huissiers à la fin du XVIII ème siècle et au début du XIX ème siècle. Un grammairien, Joseph Bouzeran, né en 1799 est issu de cette famille ( Bouzeran la Boussole ).

Le "d" en fin de nom surgit, semble-t-il, à Cahors pour la branche cadurcienne. Le 23 novembre 1790, Pierre Bouzerand Cadet, feudiste, notable cadurcien, est élu assesseur du Juge de Paix de Cahors. Le 10 novembre 1791, il est élu comme officier municipal. Le 18 décembtre 1792 il fait partie de "Notables" de la nouvelle municipalité. Le 26, il est élu "Officier public" chargé de tenir les registres de l'état civil. Il prête le serment requis. Le 18 avril 1793, il est suspendu de ces fonctions et remplacé. Le 22 septembre 1793, il est nommé par le district " commissaire à l'effet de rechercher dans les archives du chapitre et autres dépôts les titres de féodalité et autres monuments qui attesteraient de notre ancien esclavage, lesquels seront brûlés en exécution du décret de la Convention du 17 juillet dernier. ( L. 309 ).

Le 6 novembre 1792, Bouzeran ( sans d), laïque de 30 ans, - donc né en 1762 - ( fils du précédent ?) devient professeur en remplacement de l'un des Frères Ignorantins destitués. Dans le même document, nommé Bouzerand fils, il est également "régent en second" est employé dans les bureaux du département du Lot. Il est invité à opter pour la fonction de régent par la Municipalité.

Frère de ce dernier ( ? ) , Jean-Pierre Bouzerand était huissier de Justice à Cahors. Sa nomination par décret impérial, comme "huissier près la cour et les tribunaux" , sous le nom de Bouserand Jean-Pierre ( né en 1769 ) a été signée " Au Palais des Tuileries, le 24 Ventôse, an 13 " ( 15 mars 1805 ) par Napoléon lui-même. ( Archives de France AF /IV/156 ). Son fils Léon Bouzerand, né le 11 octobre 1811 à Cahors, lui a succédé comme huissier. En décembre 1851, il a été "soumis à surveillance par la commission départementale, éloigné de Cahors, " signalé pour quelques manifestations isolées de ses opinions". Dans la demande de grâce des condamnés des commissions mixtes de 1852, il est indiqué: " Marié, père de quatre enfants, très occupé et l'un des plus honnêtes du département". ( BB/30/470 dossier Lot, Archives nationales de France; F/7/2589 ) . Dans cette lignée directe: Paul, (1846-1920), son fils Jules, ( 1871-1916 ) s'établiront comme marchands de meubles à Cahors. Léon Bouzerand (1907-1972 ), fils de Jules, sera photographe ( voir in Wikipedia ) ...

Bourgogne

Sur la famille Bouzerand, dans la région de Beaune, Charles Bouzerand a écrit au XX ème siècle 3 volumes qui racontent l'histoire de cette famille depuis le XIV ème siècle.


Sources

  • Bulletin de la Société des études littéraires, scientifiques et artistiques du Lot 1906 T31;1908 T33; 1909 T34; 1910 T35; 1912 T37. ( Bibliothèque Nationale )