Drôme, Les spécialités traditionnelles

De Geneawiki
Aller à la navigation Aller à la recherche
La version imprimable n’est plus prise en charge et peut comporter des erreurs de génération. Veuillez mettre à jour les signets de votre navigateur et utiliser à la place la fonction d’impression par défaut de celui-ci.

< Retour au département de la Drôme

Que la fête des papilles commence: nougat de Montélimar, olive et huile d’olive de Nyons, truffe, pintadeau, picodon, bleu du Vercors-Sassenage, raviole du Dauphiné, petit épeautre de Haute Provence, noix du Royans, pogne de Romans, Suisse de Valence, à consommer… sans modération.

Le nougat de Montélimar

L'histoire veut qu'en 1701, le duc de Bourgogne et le duc de Berry s'arrêtent à Montélimar à leur retour d'Espagne. Les habitants leur offrent du nougat pour les accueillir.
Émile LOUBET, maire de Montélimar de 1899 à 1906, donnera un coup de pouce à la promotion du nougat. Il prit effectivement l'habitude d'offrir le nougat de Montélimar à tous les chefs d’État ou de gouvernement étrangers visitant la France.
< Retour aux spécialités traditionnelles

L’Olive noire de Nyons, 1ère AOP de France, depuis 1994

L'olivier, arbre emblématique et légendaire de la Méditerranée, est enraciné depuis plus de deux millénaires dans l'histoire du Nyonsais et des Baronnies.
La Tanche, également appelée Olive noire de Nyons, est la variété emblématique du Pays de Nyons et des Baronnies Provençales.
Elle est l'unique variété qui a su s'acclimater à ce territoire. [1]
< Retour aux spécialités traditionnelles

Truffes de la Drôme des Collines

La Drôme est le premier département trufficole de France.
Environ 1 200 ha de truffières, concernant 71 communes et environ 500 trufficulteurs qui récoltent autour de 7 tonnes de Truffes, essentiellement la Truffe noire “Tuber Mélanosporum”. [2]
< Retour au département de la Drôme

Le pintadeau de la Drôme

Une partie du territoire du département de la Drôme s’est fait une réputation du pintadeau et, plus généralement, de la pintade, volatile au plumage gris bleuté, tacheté de blanc.
Selon la légende, la présence de la pintade dans la Drôme remonte à Hannibal.
La production de pintade de la Drôme a obtenu son appellation d’origine « Pintadeau de la Drôme » en 1969.
Le syndicat de défense du pintadeau de la Drôme, regroupant 130 éleveurs spécialisés, gère une production de l’ordre de 70 000 pintadeaux par semaine (10% de la production nationale).
< Retour aux spécialités traditionnelles

Le Picodon ou "Picaoudou" [3]

Le Picodon AOP est un fromage à pâte molle, non pressée, fabriqué dans le respect de la tradition artisanale, obtenu par coagulation lactique du lait entier cru de chèvre.
L'aire géographique de l'Appellation d'Origine « Picodon » réunit les départements de l'Ardèche et de la Drôme, ainsi que le canton de Barjac pour le Gard et l'enclave de Valréas pour le Vaucluse.
Ses origines remontent au 14e siècle, les premières traces écrites se trouvent à Dieulefit, Valréas, St Félicien, Tournon.

  • Au 16e siècle on sait que Ronsard le dégusta au château de Tournon.
  • Au 18e siècle on le retrouve dans les redevances en nature de la plupart des baux fermiers.
  • Le 19e siècle lui apporte la notoriété; en codifie les qualités gustatives et les méthodes de fabrication; lui donnant un rôle économique important (voir le train du Picodon dans les années 1890 entre Dieulefit et Montélimar). La production était familiale et donnait lieu à une commercialisation des excédents.

Le Picodon affiné "méthode Dieulefit" concentre tous les parfums du Picodon traditionnel.
Son diamètre est de 4,5 cm à 6 cm pour une hauteur de 1,3 cm à 2,5 cm, son poids minimal est de 45 grammes et la surface est blanche ou crème clair. [4]
< Retour aux spécialités traditionnelles

Le Bleu du Vercors-Sassenage

Le fromage Bleu de Sassenage tire son nom du lieu de sa production au départ. Il est connu également sous le nom de Bleu du Vercors.
Le Bleu de Sassenage fut reconnu produit local en vertu d'une charte promulguée le 28 juin 1338 par le baron Albert de Sassenage, et autorisant les habitants de Villard-de-Lans à vendre librement leur fromage.
Seul fromage qui est fabriqué à base d’un mélange de lait de la veille chauffé et de lait cru et chaud de la traite du matin.
Le fromage Bleu de Sassenage a la forme d'un disque épais à talon convexe et pèse de 3,5 à 6 kilogrammes. Son affinage est de deux mois en cave fraîche et humide.
< Retour aux spécialités traditionnelles

La raviole de Romans

La raviole du Dauphiné trouve son origine dans la gastronomie romaine, d’autres indiquent qu’elle est arrivée dans la Drôme dès la fin du 15ème siècle, apportée par les charbonniers italiens qui, privés de viande dans les forêts, l’auraient remplacé par une farce à base de fromage.
Au début du XXe siècle, les familles ne confectionnent plus elles-mêmes les ravioles et font appel à des ravioleuses professionnelles qui se déplacent de ferme en ferme.
< Retour aux spécialités traditionnelles

Le petit épeautre de Haute Provence

Le Petit Épeautre est une céréale à haut rendement énergétique et calorique.
Véritable ancêtre des céréales modernes, les premières traces de sa culture datant de 9000 ans avant JC. Consommé en abondance jusqu’à l’époque romaine, puis abandonné au profit des blés froments pour des raisons de rendement
La zone de production du petit épeautre de Haute Provence se situe aux confins des régions Rhône-Alpes et Provence Alpes Côte d’Azur et de 4 départements : la Drôme, les Alpes de Haute Provence, les Hautes Alpes et le Vaucluse. [5]
< Retour aux spécialités traditionnelles

La noix du Royans

La culture de la noix dans la vallée de l’Isère est attestée dès le 11ème siècle. C’est à partir de la fin du 19ème siècle qu’elle devient la principale ressource agricole de la région, devant la vigne et l’élevage de vers à soie décimés par des maladies. Les caractéristiques particulières du climat et des sols y créent les conditions idéales pour la culture du noyer.
Le Royans est situé dans le Parc du Vercors, entre Grenoble et Valence. Il constitue une micro région à cheval entre le département de la Drôme et de celui de l'Isère.
< Retour aux spécialités traditionnelles

La Pogne de Romans

La pogne de Romans est une sorte de brioche légèrement parfumée à l'orange et au rhum, originaire de la ville de Romans-sur-Isère
Elle est composée de farine, de sucre, de beurre fin, d'œufs, de levain et elle est traditionnellement parfumée à la fleur d'oranger.
C'est une recette qui remonte au moyen âge, elle était fabriquée, en forme de couronne, pour marquer la fin du carême, moment où les œufs étaient à nouveau utilisables. [6]
< Retour aux spécialités traditionnelles

Le Suisse (spécialité de Valence)

Vieux de 200 ans, c'est un petit bonhomme (pantin) confectionné à base de pâte à Sablés qui contient des dés d'Orange confite et qui est parfumée au Rhum et à la Fleur d'oranger. [7]
La forme de ce biscuit ainsi que son nom sont un hommage au Pape Pie VI qui fut fait prisonnier par Bonaparte et termina son exil à Valence où il décéda en 1799. En mémoire, il fut crée un gâteau reproduisant l'uniforme de sa garde Suisse.
< Retour aux spécialités traditionnelles

Les vins de la Drôme

Dès le 2e siècle après J-C, la viticulture a façonné le paysage.

  • Les Côtes du Rhône (3 grands crus pour cette appellation)
  • Les vins de pays
Produits dans toute la Drôme, ils sont souvent élaborés par les mêmes vignerons qui produisent les appellations plus prestigieuses.
  • Grignan les Adhémar et le Brézème
  • Les vins du Diois

Note : L’abus d’alcool est dangereux pour la santé, à consommer avec modération.
< Retour aux spécialités traditionnelles

Rhône-Alpes est le premier verger de France

Avec 37 000 hectares, les 8 départements de Rhône-Alpes forment donc le verger le plus importants de France. 40% des cultures de fruits sont localisées dans la Drôme, contre 27 en Isère et 20 en Ardèche. La vallée du Rhône et la Drôme Ardèche concentrent donc la moitié des emplois dans la région.
Sans surprise, les pêchers et les abricotiers sont présents dans la Drôme. [8]
< Retour aux spécialités traditionnelles

L'Ail de la Drôme

Terre de soleil et de vent propice à la culture de l’ail, la Drôme est le lieu d’un savoir-faire unique transmis de génération en génération.
On raconte que ce sont les Romains, reconnaissant ses propriétés fortifiantes, qui le diffusèrent dans nos régions.
La culture de l’ail dans la Drôme est mentionnée dès le XVIIe siècle dans un livre d’Olivier de Serres.[9]
< Retour aux spécialités traditionnelles

La Caillette

Il s’agit d’un petit pâté d'environ 300 gr, mélange savoureux de viande de porc et d’herbes fines hâchées (blettes, salades, selon les recettes). Une fois cuite au four, la caillette se mange chaude ou froide.
L'origine de cette spécialité régionale aux nombreuses variantes remonterait au Moyen-Age.
C’est la ville de Chabeuil qui en séduit les amateurs et en perpétue la tradition
< Retour aux spécialités traditionnelles

L'Agneau de Sisteron

L'Agneau de Sisteron est issu d'élevages traditionnels de Provence Alpes Côte d'Azur et de Drôme Provençale :

  • les brebis sont de races Mérinos d'Arles, Mourérous ou Préalpes du Sud
  • l'élevage est extensif et pastoral : moins de 10 brebis à l'hectare et au minimum 10 ha de parcours doivent être utilisés
  • les agneaux sont allaités par leur mère pendant au minimum deux mois

Le sud-est de la France est le berceau de l’élevage ovin français. Depuis plus de 6 000 ans, aux prémices de l’élevage, des brebis pâturent sur les parcours des Alpes, de Provence et de la Méditerranée. [10]
Note: L'Agneau de Sisteron a été servi lors du dîné d'Etat donné en l'honneur de la Reine Elizabeth II le 06 juin 2014 à l'Elysée.
< Retour aux spécialités traditionnelles

La Lavande

Du Vercors au Diois, de la Drôme provençale au Haut-Vaucluse, de la Haute-Provence au Verdon, des Préalpes provençales aux Baronnies du Buëch et du Ventoux au Luberon, s'ouvrent des paysages d'exception où la reine lavande est une composante,
Cultivée à l’époque des Romains pour parfumer les bains et le linge, la lavande a fait son apparition en Provence au Moyen Âge pour ses vertus olfactives et médicinales.
Mais c’est au XIXe siècle que la culture de cette fleur se développe. Les parfumeries de Grasse ont recours alors à l’huile essentielle de lavande fine pour élaborer leurs élixirs. [11]
< Retour aux spécialités traditionnelles

Référence.png Notes et références

  1. Syndicat Interprofessionnel de l'Olive de Nyons et des Baronnies
  2. La Noble Confrérie de la Truffe noire de la Drôme des Collines
  3. en langue d'oc
  4. Syndicat du Picodon AOP
  5. Syndicat du petit épeautre de Haute Provence
  6. La Noble Confrérie de la Pogne de Romans
  7. Valence Romans Tourisme
  8. Stéphane Milhomme, France Bleu Drôme Ardèche
  9. Association des Producteurs d'Ail de la Drôme
  10. Organisme de Défense et de Gestion de l'Agneau de Sisteron
  11. Extrait du texte de Jean-Philippe Damiani - Le guide du Routard


^ Sommaire