Discussion:Langues régionales et patois

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Je pense que d'avoir mis cet article intéressant dans la catégorie patois, ne conviens pas vu que l'on parle aussi des langues régionales reconnus comme langue et non comme patois.

J'ai changé légèrement une partie du texte parce que trop proche de ce texte :

http://forezhistoire.free.fr/images/patoisforezien.pdf - Joseph Barou, Le patois forézien

Zazoult


L'article oublie allègrement deux langues régionales, parfaitement reconnues par notre république, soit des langues dans lesquelles on peut suivre un enseignement ou passer le bac, par exemple.

Donc, aux 6 déjà évoquées (alsacien, flamand, breton, basque, corse et catalan, mais pas le "niçois"), il faut ajouter l'occitan et le francique.

Le francique (en français) et "platt" en francique, que vous avez improprement nommé "lorrain" sur la carte, n'a rien à voir avec le lorrain, qui est un patois roman (soit francophone), tandis que le francique (parlé le long de la frontière allemande de la Moselle) est un "moyen-allemand" et n'a donc rien à voir non plus avec l'alsacien ("haut-allemand", comme en Bavière, en Autriche, en Suisse, en Bade-Wurtemberg). Les langues du "moyen-allemand" sont parlées dans les régions de moyenne altitude de l'Allemagne (d'où le nom).

Concernant le francique, il faut lui distinguer trois variantes (d'accent et de vocabulaire), qui ont leur prolongement au delà des frontières. Ce qui n'en fait pas 3 langues distinctes, car le dialogue est grandement possible entre elles, mais révèle immédiatement le terroir d'un locuteur. Soit au nord, le francique thiois (= de Thionville) qu'aujourd'hui, on appelle parfois "luxembourgeois", puisqu'il y est devenu langue officielle, en plus du français et de l'allemand. Au centre (secteurs de Bouzonville, St-Avold et Forbach), le francique mosellan, qui est exactement la langue parlée en Sarre (historiquement lorraine). A l'est (secteurs de Sarreguemines, de Sarrebourg et Pays de Bitche), le francique rhénan, qui est la langue parlée dans le Palatinat.

La carte donne également l'alsacien parlé dans toute l'Alsace, ce qui est une autre erreur, puisque certaines vallées vosgiennes sont purement et historiquement francophones. (Orson)

Vous pouvez changer ce qui ne correspond pas dans l'article 'Orson'

Zazoult

Je pense que cet article est à reprendre dans ses deux premiers points car de trop nombreux points sont flous, approximatifs, etc.

Dans la partie "1. Répartition géographique" : La question "Qui a produit ces dialectes ?" est mal formulée. Pour le dire simplement, les dialectes sont le résultat d'un morcellement d'une aire linguistique. De plus, il y a différentes hypothèses qui expliquent le morcellement du latin parlé sur le territoire conquis par les Romains (différences entre les langues romanes elles-mêmes subdivisées en dialectes/patois/parlers etc.) faisant intervenir différents critères. Il existe des ouvrages de référence qui évoquent ce thème : pour le latin (et les dialectes italiques proches du latin) Antoine MEILLET, Esquisse d'une histoire de la langue latine, Klincksieck, 2004 (réédition de 1928) ; pour les langues romanes : Edouard BOURCIEZ, Eléments de linguistique romane, Klincksieck, 1956 ; Jean Marie KLINKENBERG, Des langues romanes, Editions Duculot, 1994.

Il est écrit que le patois bourguignon descend jusqu'au Dauphiné. Il faut avancer des arguments pour cette assertion qui semble confondre ancien territoire (royaume) burgonde et aire linguistique actuelle bourguignonne. (De nos jours entre le bourguignon et les parlers d'oc se trouve le francoprovençal (arpitan)).

Dans la Marche et le Bourbonnais, le patois n'est pas du bourguignon, ni une de ses variantes : il peut y avoir des ressemblances, mais tous ces dialectes sont différenciés par les linguistes (cf. Pierre GUIRAUD, Patois et dialectes français, PUF, coll. Que sais-je ? n° 1285, 1968). Notamment pour la Marche où il est question de "croissant" zone d'interpénétration des parlers de langue d'oc et de langue d'oïl.

Pour les parlers de la Gaule cisalpine dont certains traits sont très proches des dialectes du domaine gallo-roman, voir ouvrages déjà cités ou encore : Charles CAMPROUX, Les langues romanes, PUF, coll. Que sais-je ? n° 1562, 1974.

Dans la partie "2. les langues régionales" : qu'entendez-vous par "langue régionale" exactement ? Car la phrase d'explication n'est pas claire ; de plus la formulation fait croire que le niçois, le catalan, le corse et l'occitan ne sont pas issus du latin (alors que dans la partie "5.1 Les grandes familles des patois de France" on parle bien de ces parlers en tant que langues romanes, donc issues du latin [ce qui est le cas]...)

En espérant avoir été clair...

Cordialement, --Fjuin 28 octobre 2011 à 19:08