« Couverture, Cours - 69 » : différence entre les versions

De Geneawiki
Aller à la navigation Aller à la recherche
Aucun résumé des modifications
 
(17 versions intermédiaires par 6 utilisateurs non affichées)
Ligne 1 : Ligne 1 :
<!-- Catégorie de la page, ne pas modifier -->
<!-- Catégorie de la page, ne pas modifier -->
[[Catégorie:Rhône, département Français]]
[[Catégorie:Rhône, département Français]]
[[Catégorie:Métiers]]
[[Catégorie:Cours-la-Ville, commune du Rhône]]
<!-- Catégorie de la page, ne pas modifier -->
<!-- Catégorie de la page, ne pas modifier -->
''[[69066 - Cours-la-Ville|Retour]]''
''[[69 - Cours-la-Ville|Retour]]''


[[Image:Poizat usines.jpg|left|300px]] La naissance de cette industrie se situe vers 1825 date à laquelle un petit patron local (Antoine. Chapon) a l'idée d'utiliser les déchets textiles pour fabriquer une trame suffisamment solide pour être tissée. Les déchets (matière première) sont nettoyés dans des carderies installées sur la Trambouze (rivière passant à Cours). Ils ressortent sous forme de cardons: sorte de boudins de bourre longs de 75 cm environ. Ces cardons sont filés a domicile par les femmes, à l'aide d'un appareil rudimentaire appelé "bouleuse" qui arrivait à en tirer un embryon de fils, puis du rouet. Le métier à Jeannette remplaça bientôt le rouet pour filer cette trame car il pouvait prendre 20 bouts au lieu d'un seul. De petits enfants (les rapondeurs) sont employés pour attacher les cardons filés qui sont ensuite tissés.
==Le tissage des couvertures à Cours ==
==={{Historique}}===
 
La naissance de cette industrie se situe vers 1825 date à laquelle un petit patron local (Antoine. Chapon) a l'idée d'utiliser les déchets textiles pour fabriquer une trame suffisamment solide pour être tissée.  
 
Les déchets (matière première) sont nettoyés dans des carderies installées sur la Trambouze (rivière passant à Cours).  
 
Ils ressortent sous forme de cardons: sorte de boudins de bourre longs de 75 cm environ. Ces cardons sont filés à domicile par les femmes, à l'aide d'un appareil rudimentaire appelé "bouleuse" qui arrivait à en tirer un embryon de fils, puis du rouet.  
 
Le métier à Jeannette remplaça bientôt le rouet pour filer cette trame car il pouvait prendre 20 bouts au lieu d'un seul.  
 
De petits enfants (les rapondeurs) sont employés pour attacher les cardons filés qui sont ensuite tissés.


Le tissage des couvertures se fait en boutique, c'est à dire au domicile des travailleurs, à la cave, dans une pièce de la maison ou dans de petits ateliers (les cabines).
Le tissage des couvertures se fait en boutique, c'est à dire au domicile des travailleurs, à la cave, dans une pièce de la maison ou dans de petits ateliers (les cabines).
[[Image:Poizat usines.jpg|left|300px]]
Les produits obtenus au terme de tout ce labeur sont de médiocres couvertures, "les grisons", écoulées sur les marchés locaux.


Les produits obtenus au terme de tout ce labeur sont de médiocres couvertures "les grisons" écoulées sur les marchés locaux. A partir de 1850, interviennent de nouveaux perfectionnements qui vont bouleverser les conditions de production. L'invention du métier à tisser, l'introduction de la machine à vapeur entraînèrent le regroupement des métiers en usines. La première a utiliser la vapeur fut la maison Poizat. Les carderies hydrauliques furent donc abandonnées. Le tissage se faisait encore à la main mais le métier à tisser mécanique va se généraliser dans les années 1880 - 1885. L'impression en traversage (reproduction du dessin sur l'envers) apparaît en 1890.
A partir de 1850, interviennent de nouveaux perfectionnements qui vont bouleverser les conditions de production.  


La période de 1850 à 1889 est pour Cours celle de la prospérité. La ville fournit alors la moitié de la production Française de couvertures. Il s'agit d'articles de qualité médiocre, faits en laine régénérée, qui sont pour les deux tiers exportés vers les pays coloniaux et d'Amérique Latine. Cette spécialisation est du à Antoine CHAPON, patron d'une petite filature mécanique et colporteur, qui observe en 1825 à Moulins un tisserand qui utilise une trame de chiffons.  
L'invention du métier à tisser, l'introduction de la machine à vapeur entraînèrent le regroupement des métiers en usines.  


Cette matière première peu coûteuse convenait à la population nombreuse de cours et sa région.  
La première à utiliser la vapeur fut la maison Poizat.  


Entre 1850 et 1885 une série d'invention réalisées par des artisans locaux permet de mécaniser le traitement des chiffons, la filature, le tissage et la teinture ou l'impression.
Les carderies hydrauliques furent donc abandonnées. Le tissage se faisait encore à la main mais le métier à tisser mécanique va se généraliser dans les années 1880 - 1885. L'impression en traversage (reproduction du dessin sur l'envers) apparaît en 1890.


Entre 1880 et 1890 sont construites des usines qui occupent de 100 à 200 ouvriers.
La période de 1850 à [[1889]] est pour Cours celle de la prospérité.  


Le dynamisme de cette industrie sera profondément affecté par la grève de 1889 due au malaise des tisseurs.
La ville fournit alors la moitié de la production française de couvertures.  


Un effort d'adaptation aura lieu après la seconde guerre, les entreprises se tournant vers la couverture de qualité en laine ou en synthétique, les tissus d'entretien comme les toiles à laver.
Il s'agit d'articles de qualité médiocre, faits en laine régénérée, qui sont pour les deux tiers exportés vers les pays coloniaux et d'Amérique Latine.  


En 1973 l'usine Poizat, fleuron de l'industrie de la couverture à Cours ferme ses portes. Une page d'histoire ce tourne. La municipalité de Cours entreprend la rénovation et l'aménagement des 16000 M² laisser à l'abandon. La population diminue fortement.
Cette spécialisation est due à Antoine CHAPON, patron d'une petite filature mécanique et colporteur, qui observe en 1825 à Moulins un tisserand qui utilise une trame de chiffons.  


Cette matière première peu coûteuse convenait à la population nombreuse de cours et sa région.


Entre [[1850]] et [[1885]] une série d'inventions réalisées par des artisans locaux permet de mécaniser le traitement des chiffons, la filature, le tissage et la teinture ou l'impression.


'''Étapes de la fabrication d'une couverture:'''
Entre [[1880]] et [[1890]] sont construites des usines qui occupent de 100 à 200 ouvriers.


1/ Réception et stockage des matières premières
Le dynamisme de cette industrie sera profondément affecté par la grève de 1889 due au malaise des tisseurs.
L'importance des matières premières utilisées pour la couverture à suscité, à la fin du XIXème siècle, la création par les industriels d'une ligne de chemin de fer de Saint-Victor-sur-Reins à Cours.
Pendant prêt d'un siècle, chaque usine eut ses écuries, ses chevaux et des attelages pour aller chercher à la gare les balles de bourre.


2/ La teinture éventuelle de la matière dite teinture en bourre, est réalisée dans des autoclaves avec ensuite essorage et séchage.  
Un effort d'adaptation aura lieu après la seconde guerre, les entreprises se tournant vers la couverture de qualité en laine ou en synthétique, les tissus d'entretien comme les toiles à laver.


3/ Les mélanges de diverses qualités de matière premières, selon le type de fil à obtenir.
En [[1973]] l'usine Poizat, fleuron de l'industrie de la couverture à Cours ferme ses portes.  


4/ Le battage permet d'aérer la masse des fibres et la rendre floconneuse, se pratique à l'aide du battoir. Un loup-carde, tambour rotatif muni de dents est quelque-fois utilisé pour ouvrir la matière.
Une page d'histoire ce tourne.  


5/ La cardage.
La municipalité de Cours entreprend la rénovation et l'aménagement des 16000 m² laissés à l'abandon.  
Une carde est constituée de rouleaux munis de dents entre lesquelles passe la matière. Dans cette machine, les fibres sont séparées les unes des autres, ce qui permet de les paralléliser et d'éliminer les fibres trop courtes et les impuretés résiduelles.


6/ La filature donne des mèches, issu du diviseur, la torsion nécessaire pour acquérir une certaine solidité et devenir un fil de trame susceptible d'être tissé.  
La population diminue fortement.


7/ Le tissage
===Étapes de la fabrication d'une couverture===
L'ensouple venant de l'ourdissage est placée à l'arrière du métier a tisser, puis la tordeuse de chaîne ou noueuse, relie les fils de l'ancienne et de la nouvelle chaîne par une torse. Vient ensuite le tissage (croisement des fils de chaîne et de trame). Le fil de trame est disposé mécaniquement dans l'espace formé par la séparation des fils de chaîne alternativement levés et baissés.


8/ Le visitage des coupes et l'élimination des petits défauts par la repreneuse de mouches constitue l'étape suivante.
* 1 -  Réception et stockage des matières premières
:L'importance des matières premières utilisées pour la couverture à suscité, à la fin du XIXème siècle, la création par les industriels d'une ligne de chemin de fer de Saint-Victor-sur-Reins à Cours.
:Pendant prêt d'un siècle, chaque usine eut ses écuries, ses chevaux et des attelages pour aller chercher à la gare les balles de bourre.
* 2 - La teinture éventuelle de la matière dite teinture en bourre, est réalisée dans des autoclaves avec ensuite essorage et séchage.<br>
{|
|
[[Image:Tissage-machine.JPG|300px|left]]
|
* 3 - Les mélanges de diverses qualités de matière premières, selon le type de fil à obtenir.
* 4 - Le battage permet d'aérer la masse des fibres et la rendre floconneuse, se pratique à l'aide du battoir. Un loup-carde, tambour rotatif muni de dents est quelque-fois utilisé pour ouvrir la matière.
*5 - La cardage.
:Une carde est constituée de rouleaux munis de dents entre lesquelles passe la matière. Dans cette machine, les fibres sont séparées les unes des autres, ce qui permet de les paralléliser et d'éliminer les fibres trop courtes et les impuretés résiduelles.
* 6 - La filature donne des mèches, issu du diviseur, la torsion nécessaire pour acquérir une certaine solidité et devenir un fil de trame susceptible d'être tissé.
*7 - Le tissage
:L'ensouple venant de l'ourdissage est placée à l'arrière du métier a tisser, puis la tordeuse de chaîne ou noueuse, relie les fils de l'ancienne et de la nouvelle chaîne par une torse. Vient ensuite le tissage ''(croisement des fils de chaîne et de trame)''. Le fil de trame est disposé mécaniquement dans l'espace formé par la séparation des fils de chaîne alternativement levés et baissés.
*8 - Le visitage des coupes et l'élimination des petits défauts par la repreneuse de mouches constitue l'étape suivante.
*9 - Vient ensuite l'éventuelle teinture
|}


9/ Vient ensuite l'éventuelle teinture
*10 - Le grazage consiste à donner du gonflant à la couverture. Les grazes ou laineuses sont des machines dont les rouleaux sont garnis de pointes d'acier pour faire ressortir le poil de la couverture.


10/ Le grazage consiste à donner du gonflant à la couverture. Les grazes ou laineuses sont des machines dont les rouleaux sont garnis de pointes d'acier pour faire ressortir le poil de la couverture.
== {{Illustrations, photos anciennes}} ==
===Machines à coudre exposées au musée Thimonnier d'Amplepuis===
<gallery>
Fichier:Couverture, Cours - 69 Machine coudre Chabert 1.jpg|<center>Machine CHABERT <small>(Amplepuis) - 1910 </small></center>
Fichier:Couverture, Cours - 69 Machine coudre Chabert 2.jpg|<center>Machine CHABERT <small>(Amplepuis) - 1910 </small></center>
</gallery>


 
== {{Bibliographie}} ==
== Bibliographie ==


* "Cours et sa région" par le Docteur LHERITIER aux éditions Laffite Reprints 1979
* "Cours et sa région" par le Docteur LHERITIER aux éditions Laffite Reprints 1979
* "150 ans de couverture en haut-Beaujolais" - Ecomusée du Roannais - Groupe de recherches historique de [[69066 - Cours-la-Ville|Cours-la-Ville]].
* "150 ans de couverture en haut-Beaujolais" - Ecomusée du Roannais - Groupe de recherches historique de [[69 - Cours-la-Ville|Cours-la-Ville]].
* Belleroche et ses environs par l'abée Auguste Comby
* Belleroche et ses environs par l'abée Auguste Comby


== {{Liens utiles}} ==


== Liens utiles ==
* http://histoire-cours.org  par [[Utilisateur:Galichonj|Jérôme GALICHON]]
* http://membres.lycos.fr/ecomuseehb/ Ecomusée du Haut Beaujolais à Thizy


* http://histoire-cours.org  par [[GALICHON Jérôme|Jérôme GALICHON]]
 
* http://membres.lycos.fr/ecomuseehb/ Ecomusée du Haut Beaujolais à Thizy
<!-- Articles de qualité -->
{{Article de qualité}}
[[Catégorie:Articles de qualité]]
<!-- Articles de qualité -->

Version actuelle datée du 14 janvier 2017 à 11:07

Retour

Le tissage des couvertures à Cours

Histoire.pngHistorique

La naissance de cette industrie se situe vers 1825 date à laquelle un petit patron local (Antoine. Chapon) a l'idée d'utiliser les déchets textiles pour fabriquer une trame suffisamment solide pour être tissée.

Les déchets (matière première) sont nettoyés dans des carderies installées sur la Trambouze (rivière passant à Cours).

Ils ressortent sous forme de cardons: sorte de boudins de bourre longs de 75 cm environ. Ces cardons sont filés à domicile par les femmes, à l'aide d'un appareil rudimentaire appelé "bouleuse" qui arrivait à en tirer un embryon de fils, puis du rouet.

Le métier à Jeannette remplaça bientôt le rouet pour filer cette trame car il pouvait prendre 20 bouts au lieu d'un seul.

De petits enfants (les rapondeurs) sont employés pour attacher les cardons filés qui sont ensuite tissés.

Le tissage des couvertures se fait en boutique, c'est à dire au domicile des travailleurs, à la cave, dans une pièce de la maison ou dans de petits ateliers (les cabines).

Poizat usines.jpg

Les produits obtenus au terme de tout ce labeur sont de médiocres couvertures, "les grisons", écoulées sur les marchés locaux.

A partir de 1850, interviennent de nouveaux perfectionnements qui vont bouleverser les conditions de production.

L'invention du métier à tisser, l'introduction de la machine à vapeur entraînèrent le regroupement des métiers en usines.

La première à utiliser la vapeur fut la maison Poizat.

Les carderies hydrauliques furent donc abandonnées. Le tissage se faisait encore à la main mais le métier à tisser mécanique va se généraliser dans les années 1880 - 1885. L'impression en traversage (reproduction du dessin sur l'envers) apparaît en 1890.

La période de 1850 à 1889 est pour Cours celle de la prospérité.

La ville fournit alors la moitié de la production française de couvertures.

Il s'agit d'articles de qualité médiocre, faits en laine régénérée, qui sont pour les deux tiers exportés vers les pays coloniaux et d'Amérique Latine.

Cette spécialisation est due à Antoine CHAPON, patron d'une petite filature mécanique et colporteur, qui observe en 1825 à Moulins un tisserand qui utilise une trame de chiffons.

Cette matière première peu coûteuse convenait à la population nombreuse de cours et sa région.

Entre 1850 et 1885 une série d'inventions réalisées par des artisans locaux permet de mécaniser le traitement des chiffons, la filature, le tissage et la teinture ou l'impression.

Entre 1880 et 1890 sont construites des usines qui occupent de 100 à 200 ouvriers.

Le dynamisme de cette industrie sera profondément affecté par la grève de 1889 due au malaise des tisseurs.

Un effort d'adaptation aura lieu après la seconde guerre, les entreprises se tournant vers la couverture de qualité en laine ou en synthétique, les tissus d'entretien comme les toiles à laver.

En 1973 l'usine Poizat, fleuron de l'industrie de la couverture à Cours ferme ses portes.

Une page d'histoire ce tourne.

La municipalité de Cours entreprend la rénovation et l'aménagement des 16000 m² laissés à l'abandon.

La population diminue fortement.

Étapes de la fabrication d'une couverture

  • 1 - Réception et stockage des matières premières
L'importance des matières premières utilisées pour la couverture à suscité, à la fin du XIXème siècle, la création par les industriels d'une ligne de chemin de fer de Saint-Victor-sur-Reins à Cours.
Pendant prêt d'un siècle, chaque usine eut ses écuries, ses chevaux et des attelages pour aller chercher à la gare les balles de bourre.
  • 2 - La teinture éventuelle de la matière dite teinture en bourre, est réalisée dans des autoclaves avec ensuite essorage et séchage.
Tissage-machine.JPG
  • 3 - Les mélanges de diverses qualités de matière premières, selon le type de fil à obtenir.
  • 4 - Le battage permet d'aérer la masse des fibres et la rendre floconneuse, se pratique à l'aide du battoir. Un loup-carde, tambour rotatif muni de dents est quelque-fois utilisé pour ouvrir la matière.
  • 5 - La cardage.
Une carde est constituée de rouleaux munis de dents entre lesquelles passe la matière. Dans cette machine, les fibres sont séparées les unes des autres, ce qui permet de les paralléliser et d'éliminer les fibres trop courtes et les impuretés résiduelles.
  • 6 - La filature donne des mèches, issu du diviseur, la torsion nécessaire pour acquérir une certaine solidité et devenir un fil de trame susceptible d'être tissé.
  • 7 - Le tissage
L'ensouple venant de l'ourdissage est placée à l'arrière du métier a tisser, puis la tordeuse de chaîne ou noueuse, relie les fils de l'ancienne et de la nouvelle chaîne par une torse. Vient ensuite le tissage (croisement des fils de chaîne et de trame). Le fil de trame est disposé mécaniquement dans l'espace formé par la séparation des fils de chaîne alternativement levés et baissés.
  • 8 - Le visitage des coupes et l'élimination des petits défauts par la repreneuse de mouches constitue l'étape suivante.
  • 9 - Vient ensuite l'éventuelle teinture
  • 10 - Le grazage consiste à donner du gonflant à la couverture. Les grazes ou laineuses sont des machines dont les rouleaux sont garnis de pointes d'acier pour faire ressortir le poil de la couverture.

Illustrations - Photos anciennes.png En photos

Machines à coudre exposées au musée Thimonnier d'Amplepuis

Nuvola apps bookcase.png Bibliographie

  • "Cours et sa région" par le Docteur LHERITIER aux éditions Laffite Reprints 1979
  • "150 ans de couverture en haut-Beaujolais" - Ecomusée du Roannais - Groupe de recherches historique de Cours-la-Ville.
  • Belleroche et ses environs par l'abée Auguste Comby

Logo internet.png Liens utiles (externes)


Medaille geneawiki.png
Cet article a été mis en avant pour sa qualité dans la rubrique "Article de la semaine" sur l’encyclopédie Geneawiki.