Cimetières "européens" d'Algérie

Cet article est une ébauche.
Premier objectif : lister tous les cimetières (existants ou ayant existé).
Ensuite, préciser leur état (ouvert, razé, déplacé, à l'abandon, ...)
Lier les photos ou cartes postales, documents, ...
Lier un relevé exhaustif (si possible) des défunts

Le cimetière marin de Mers-el-Kébir réhabilité par la France

Présentation

Les cimetières "européens" d'Algérie, comme sont généralement dénommés les cimetières chrétiens et israélites en Algérie, constituent un patrimoine commun à l'Histoire de l'Algérie et à celle de la France. Ils résultent de la période coloniale française, ont subi les conséquences de l'indépendance algérienne et de l'exode de la population "européenne", ainsi que les vicissitudes de l'Histoire algérienne récente, et doivent aujourd'hui être préservés au nom du devoir de mémoire et au titre du respect dû aux morts.

Situation actuelle

Il semblerait qu'au moins 62 cimetières "européens" d'Algérie aient subi des dégâts importants depuis l'indépendance algérienne (destructions de monuments funéraires, profanations de sépultures, pillages).

Des associations, par exemple l'Association pour la sauvegarde des cimetières d'Algérie (ASCA), L'ATLAS pour celui de Tébessa, ou encore Mémoire active bonoise, défendent la mémoire de ces cimetières laissés trop longtemps à l'abandon et essaient de les réhabiliter.

Regroupements de sépultures

Cimetières prévus pour le regroupement de sépultures

Un arrêté du ministre des affaires étrangères du 7 décembre 2004 désigne les cimetières dégradés qui sont concernés par un regroupement des sépultures, et les sites de regroupements (aux cimetières de chef-lieu de wilayas). Ce projet ne sera pas toujours appliqué.