Centre d'Aviation Maritime ~ 1914 - 1918

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Chronologie

  • 1912 : Création du Service de l'Aviation Maritime.
  • 1914 : La Foudre est provisoirement doté d’une plate-forme qui permet à René CAUDRON de décoller du bord avec un avion à roues.
  • 1914-1918 : L’Aéronautique maritime, qui compte environ 25 appareils à l’entrée en guerre, participe à de nombreuses missions au cours du conflit, en particulier dans la lutte anti-sous-marine.
  • 1916 : L’ingénieur Albert CAQUOT met au point son ballon captif d’observation, repris par l’ensemble des armées alliées.
  • 1918 : A la fin de la guerre, l’Aéronautique maritime compte environ 650 hydravions et avions, 200 ballons et 40 dirigeables.

Les Centres d'Aviation Maritime

En 1914, le centre d’aviation maritime de Fréjus va devenir la maison mère des nouveaux centres crées (Port-Saïd, Boulogne, Dunkerque, Venise etc…)
Tout le personnel destiné aux nouvelles escadrilles y est formé.

En 1916, près de 600 hommes participent à l’installation et au ravitaillement des centres existants (Dunkerque, Boulogne, Le Havre, La Pallice, Argostoli, Corfou, Salonique, Bizerte et Venise).

Les Centres d'Aviation Maritime ( CAM ) existants en 1917/1918 sont les suivants :

  • En métropole : Dunkerque - Saint Pol sur mer - Boulogne - Le Havre - Cherbourg - Guernesey - Tréguier - La Penzé - Camaret - Lorient - La Pallice - Bayonne - Canet-Plage - Cette (Sète) - Saint Mandrier - Fréjus - Antibes - Ajaccio - Bastia .
  • En Tunisie : Sousse et Bizerte.
  • En Algérie : Bône - Alger - Arzew - Oran - Djidjelli (à partir de 1918)
  • Au Portugal : Aveiro (en 1918)
  • Au Maroc : Casablanca
  • Au Sénégal : Dakar (de 1918 à 1920)
  • En Italie : Marsala - Brindisi - Venise (1915-1917)
  • En Grèce : Argostoli (1916-1917) - Corfou (1916-1919) - Salonique (1916-1919) - Milo - Mytika (1917) - Plateli - Navarin (1918)

Les postes de combat ( PC ) se répartissent ainsi :

  • En métropole : Calais - Dieppe - Fécamp - Port en Bessin - L’Ile Tudy - Le Croisic - Hourtin - Cazaux - Socoa - Calvi - Cap Janet (Marseille) - Nice
  • En Tunisie : Lampedusa – Kélibia
  • En Algérie : Bougie - Cherchell - Tenes - Mostaganem - Beni-Saf
  • En Italie : Marsala
  • En Grèce : Cassandra - Skiatho - Vathi

Devant le nombre des lieux d’implantation, l’Amirauté précise alors les différences :

  • Un centre d’aviation (CAM) est doté au minimum de 8 appareils.
  • Un poste de combat (PC) comprend au minimum 6 appareils (dépendants d’un CAM).
  • Un poste de relâche, est doté de dépôts de carburant, d’une embarcation, de corps morts pour le mouillage des hydravions et trois à quatre hommes d’équipage constituent son effectif.

Les centres d’aérostation se répartissent :
Saint-Cyr (région parisienne) - Marquise-Rinxent - Le Havre - Montebourg - Brest Guipavas - Paimboeuf - Rochefort (Soubise) - Aubagne - Mezzana (Corse) - Bizerte Sidi Ahmed - Alger Baraki - Oran La Sénia.

Les centres réservés aux ballons sont :
Le Havre - Cherbourg - Brest - Ouessant - Lorient - Saint-Nazaire - Ile de Ré - Royan - Cette - Ile du Frioul - Toulon - Les salins d’Hyères - Corfou - Salonique - Patras - Moudros - Milo - Bizerte - Alger - Oran.

L’armistice signé, les hommes sont démobilisés et le personnel est ramené à 1250 (l’effectif étant d’environ 11 000 début 1918).
Les CAM vont fermer les uns après les autres. Ne subsisteront avec une activité réduite, que ceux de Fréjus, de Cherbourg-Chantereyne, de Brest-Laninon, de Rochefort, d’Hourtin et de Bizerte.

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