Catégorie:Moulins du Loiret

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Patrimoine.png Moulins du Loiret

Moulins à vent

Nom Commune Observations
Moulin Gaillardin Chapelon  
Moulins à Corbeilles Corbeilles  
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Moulins à eau

Nom Commune Observations
Moulin Bardin Amilly https://fr.wikipedia.org/wiki/Moulin_Bardin  
Moulin de Louche Montargis Attesté dès le XVIe siècle, son meunier est Guillaume Martin en 1540.  
Moulin de Crèvecoeur Montargis Attesté dès le XVIe siècle, son meunier est Jean Boiscourjon en 1544.  
Moulin de l'Hôtel-Dieu Montargis Attesté dès le XVIe siècle, son meunier est Guillaume de la Chaize en 1588, époux d'Élisabeth Deleau.  
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Moulins à eau des vallées de l'Essonne et de la Rimarde

Cette étude a été menée par la Société archéologique de la région de Puiseaux en 1990.

ESCRENNES

1. Moulin de Laz
C’est le moulin situé le plus en amont sur le cours de la rivière Essonne. Il a dû être le premier touché par la diminution lente du débit des sources et le premier à disparaître. On ignore tout de lui, même son emplacement, probablement situé quelque part vers Escrennes. On connaît uniquement son existence par un acte notarié qui commence ainsi : « aujourd’hui, neuvième jour de septembre 1687, en l’étude et pardevant le notaire royal de Seth (?) sous-signé est comparu : François Gauvilliers meunier demeurant à Laz (Laas), lequel a dit qu’il a été commis pour expert de la part de Madame de Toussain, dame d’Escrennes pour faire la visite de la rivière appelée Essonne conjointement avec Sébastien Berthelomet et Ch. Gailly d’Escrennes … ».

2. Moulin de Bobineau
Ce moulin, aujourd’hui disparu, devait se trouver à proximité de la ferme des Murs. On remarque encore un déversoir muni d’une vanne de décharge barrant la rivière au-dessus d’un ancien gué. Ce moulin a été signalé dans l’étude du 9 septembre 1687 : « il a été reconnu une forme de cours d’eau de pareille largeur que dessus et des deux côtez des saulles et aulnes plantez depuis le vieux château jusqu’au vieil moulin du Bobineau autrement des Murs, a reconnu qu’il y a peu d’eau (…). Comme aussi a le dict comparant (François Gauvilliers) déclaré qu’il a demeuré deux fois au vieil moulin des Murs dont il était fermier, qu’auparavant lui, demeurait le nommé Delanoy qui faisait cinq minots de bled de moisson par semaine … et que lorsqu’il quitta le sieur de Montafilon le fict valloir lui-même … ».
On cite d’autre part, dans un acte de foi et d’hommage (1662): « Charles de la Grange écuyer sieur des Murs et du fief du Moulin, paroisse d’Escrennes … ou ses successeurs seront tenus et obligés de faire ouvrir toutes fois et quantes la porte de son jardin aux seigneurs du dict Escrennes ou de tous autres de leur part pour pescher en toute l’étendue des dictes rivières, quand ils voudront. »

PITHIVIERS-LE-VIEIL

3. Moulin du Monceau
C’est le premier moulin dont il reste quelques vestiges. Il s’agit d’un petit bâtiment que tout le monde connaît (la station de filtrage de la piscine). On retrouve à l’intérieur une forte dénivellation (1,30 m) qui marque l’emplacement de la roue. La rivière passait sous le moulin. Redressée, elle coule aujourd’hui à quelques dizaines de mètres en contrebas. Ce bâtiment est inscrit à l’inventaire supplémentaire des Monuments Historiques. Un arc de moellons marque dans un mur le passage de l’eau.
L’acte de 1687 parle aussi de ce moulin : «  … a pareillement vu le moulin du Boulay bien tournant et travaillant. »
Il dépendait de la ferme de Monceau. Il appartint un temps à Duhamel du Monceau qui fit planter la belle allée de platanes qui conduit à la piscine.

4. Moulin de la Motte
Il aurait disparu au début du XXe siècle. Il aurait été construit à l’emplacement d’un gué antique. Le moulin faisait certainement partie des infrastructures de l’établissement militaire disparu aujourd’hui. Il a été cité en 1621 : « A cette époque, il existait une noue dite de la Vallée aux Prestres entre Pithiviers et Segray. Elle séparait les prés du seigneur de la Forte-Maison des eaux de la cure (différents entre Louis de Bougy, écuyer de la motte Forte-Maison et Gilles Colardeau, curé – 2 août 1621). »

5. Moulin de Segray
Il ne reste rien de ce moulin. Il existait à proximité un petit village qui aurait été rasé lors de l’extension de la sucrerie. Tout près, on trouve une chapelle d’où sort une source dont les vertus curatives étaient reconnues au XVIIIe siècle.
Dans un acte du 8 janvier 1724, il est dit : « le dict moulin non tournant faute d’eau… », et plus loin « le ruisseau de la fontaine de Segray se déverse dans la fausse rivière qui passe derrière le moulin. » Ce qui est confirmé par un grand nombre de titres du XVIIe et XVIIIe siècles.

PITHIVIERS

6. Moulin de Fricambault
Dans un acte du 16 octobre 1630, il est dit : « le moulin à eau de Fricambault fait partie depuis longtemps déjà de l’agglomération urbaine était jadis isolé. Il était chargé de cinq sols de cens envers l’évêque d’Orléans, seigneur temporel de Pithiviers, et de dix sols de rente envers les chanoines de Saint-Georges pour droit de pêche dans la rivière.
En 1630, il appartenait à Espérance Leclerc, veuve de Nicolas Levassors, avocat au parlement et à Jacques Levassors, son fils, procureur au parlement. Il était loué alors, outre l’acquit du cens et de la rente ci-dessus, moyennant l’acquit d’une autre rente de six livres due à Toussaint Ligue grènetier au grenier à sel de Pithiviers et de plus la quantité de sept muyds de blé mestail sain de grenne de nielle et de toutes sortes d’autres grennes, non moucheté, mesures du marché de Pithiviers, à douze mynes pour chacun muyd, quatre chappons, deux oys et une myne de farine de froment toute blutée par chacun an. »
Dans un acte du sieur Vinet, notaire à Pithiviers, du 29 février 1766, il est dit : « que les glaces occasionnées par le grand hiver dernier ont causé quantité de détériorations audit moulin en sorte qu’il est hors d’état de servir. » Dans un autre acte du 28 octobre 1767, on lit : « que depuis deux ans, les eaux qui faisaient tourner ledit moulin s’étaient tellement retirées et desséchées que ledit moulin ne pouvait plus tourner. »
On raconte qu’en 1870, pendant la guerre, les ouvriers récupéraient les morceaux d’écorce de chêne dont le tan avait été extrait pour se chauffer.
En effet, d’abord consacré à la mouture de la farine, le moulin de Fricambault servit ensuite à fabriquer le tan pour le traitement des peaux. Il fit partie d’une tannerie qui fonctionna longtemps à Pithiviers.

Nuvola apps bookcase.png Bibliographie

  • Gaston LELOUP, « Documents sur les moulins à vent au XVIe siècle », Bulletin de la Société d’Émulation de l'arrondissement de Montargis, n°57, 3e série, septembre 1982, p. 25-37.
  • Aliénor SAMUEL-HERVÉ, La ville de Montargis au XVIe siècle : société, pouvoirs et religion, mémoire de Master soutenu en juin 2016 à l'université Paris-Sorbonne, sous la direction de Denis Crouzet, en ligne sur Geneanet, p. 34.

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