Canaux et voies navigables de France

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Historique

Le creusement de canaux visant à offrir de nouvelles voies navigables et des moyens de communication intérieure, bien que connue de l'Antiquité, mais peu pratiquée à grande échelle, fait en France l'objet de projets dès Charlemagne, mais ne trouve sa traduction concrète que dès le XVe siècle, à l'instigation des évêques, puis bientôt de ministres comme Sully ou Colbert, qui y voient une condition sine qua non au développement économique du pays.

Situation des canaux en 1826

Rapport au Roi sur la situation, au 31 mars 1826, des CANAUX par le Ministre Secrétaire d'État de l'intérieur : CORBIÈRE

Pictos recherche.png Article détaillé : Pour en savoir plus ...

Les lignes navigables en 1840

Ce système de navigation présente un développement de 2 167 000 mètres 617 lieues environ.
La pente totale est de 2 119 mètres et elle est rachetée à l'aide de 1 085 écluses.
Le canal d'Aire à la Bassée, entrepris aux risques et périls d'une compagnie, a été livré à la navigation dès le mois d'octobre 1825.
La navigation du Tarn pouvait également être considérée comme terminée à l'époque où la loi du 27 juin 1833 a été soumise à la délibération des Chambres ou, du moins, il ne restait plus qu'à réparer quelques avaries produites par les crues du fleuve.
À l'époque où a été rendu le compte de l'année dernière, déjà douze lignes navigables étaient livrées à la circulation : les canaux du Rhône au Rhin, de la Somme, des Ardennes, la rivière d'Isle, les canaux d'Aire à la Bassée, de Bourgogne, d'Ille et Rance, du Blavet, d'Arles à Bouc, le canal latéral à la Loire, les rivières du Tarn et de l'Oise.
Le canal de Nantes à Brest lui-même eût été à cette époque ouvert tout entier à la navigation, si la traversée de Pontivy n'eût présenté une faible lacune que des difficultés d'expropriation n'avaient pas permis de faire disparaître. Ces difficultés ont enfin été levées et le canal de Nantes à Brest peut être maintenant parcouru par les bateaux de l'une à l'autre de ses extrémités.
Le canal du Nivernais est depuis longtemps livré à la circulation dans toute l'étendue du département de l'Yonne dans le département de la Nièvre. Il est également ouvert tout entier à la navigation, à l'exception du bief de partage. Ce bief lui-même est à très peu près achevé, malgré les graves difficultés qu'a présentées son exécution et, dans les premiers mois de 1841, le canal tout entier sera livré à la navigation ; mais la rigole alimentaire n'étant pas encore terminée, la circulation ne sera encore ni régulière, ni continue.
Le canal du Berry est navigable sur tout son développement depuis 1839. Nous devons dire toutefois qu'il reste à compléter les moyens d'alimentation et à terminer les travaux de perfectionnement de la navigation du Cher, travaux qui d'ailleurs n'empêchent pas la circulation des bateaux.
La perception des droits de navigation est maintenant établie sur toutes les parties de canaux livrées au commerce.

Sur quelques-unes, les produits ont été peu considérables, mais sur quelques autres, ils n'ont pas été sans importance.
Les revenus du canal du Rhône au Rhin se sont élevés en 1840 à 703 277 francs.
Le canal de Bourgogne a produit dans cette même année 708 306 francs.
Le revenu de la navigation de l'Oise a été de 4l2 661 francs et celui du canal de la Somme de 315 431 francs.
Sur tous les canaux réunis, le produit des droits de navigation s'est élevé à 2 565 514 francs.

Les canaux de France

Alsace, Grand Canal d' (France)

Écluse de Kembs-Lœchlé
La 1re en amont du Grand Canal d'Alsace
Écluse de type "à guillotine"
Photo B.ohland
Depuis les origines, le Rhin est un fleuve capricieux et fougueux dont les crues font des ravages.
Au XIXe siècle, la solution retenue est de rectifier son cours, en le renforçant de deux lignes de digues parallèles, puis, pour raison d'échec, de le régulariser en construisant des épis transversaux.
Le résultat n'est pas concluant. Au début du siècle suivant, on retient l'idée émise par René KŒCHLIN, à savoir : le canaliser. Mais des hésitations, puis la guerre vont faire traîner les choses.
En 1919, « l'article 358 du traité (de Versailles) reconnaît le principe de construction d'un canal latéral au Rhin en rive française »[1].
René KŒCHLIN améliore alors son dossier : il propose d'exploiter la dynamique du fleuve pour produire de l'électricité. Obtenant un accord en 1925, les travaux commencent en 1928. L'ouvrage global concerne à l'époque la portion franco-allemande de Huningue à Rhinau, soit 88 km.
La première étape est la construction d'un barrage à Kembs, en 1928. Il relève le niveau du Rhin de 8 mètres. Puis les écluses et l'usine hydroélectrique sont inaugurées en 1932.
En tout, dix centrales sont aménagées sur le parcours (plus court qu'il n'avait été prévu au départ).


Bergues, Canal de (France)

Le canal de Bergues relie la ville de Bergues au port de Dunkerque.
Le canal de Bergues creusé au XVIe siècle pour relier Bergues à la mer est l'un des plus anciens canaux.
D'une longueur de 7,8 km
Le canal de Bergues était surveillé par deux forts :
  • le Fort Louis,
  • le Fort Vallière


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Berry, Canal du (France)

La tranchée d'Augy à Cher - Augy-sur-Aubois
Photo : Montgarnaud


Canal reliant la Loire au Cher, de Marseilles-lès-Aubigny à Saint-Amand-Montrond, puis latéral au Cher vers Montluçon en amont, et Bourges et Vierzon en aval.


Biel de Faverges (Haute-Savoie)

Canal construit sans doute dès avant le XIIe siècle sur le mamelon qui surplombe la ville afin d'assurer l'approvisionnement en eau des seigneurs de Faverges et l'élimination des déchets ; prend naissance à la source sortant de la plaine de Faverges, vers Cons-Sainte-Colombe ; au fur et à mesure des siècles des moulins, papeteries et autres manufactures s'installent le long du canal

Bourgogne, Canal de (France)

Canal de Bourgogne côté Esnon
Photo : JNICHELE
Canal reliant l'Yonne à la Saône, de Migennes (Yonne) à Saint-Jean-de-Losne (Côte-d'Or) en franchissant la ligne de partage des eaux entre l'Atlantique et la Méditerranée.
La construction du canal de Bourgogne a commencé en 1775 sur le versant Yonne entre Migennes et Tonnerre. Il fallut attendre 1781 pour que débutent les travaux sur le versant Saône, entre Dijon et Saint-Jean-de-Losne. Il fut totalement ouvert à la navigation le 28 décembre 1832.
Ce canal, long de 242 km, comporte 189 écluses, 4 ponts canaux dont un à Pont d'Ouche et un tunnel de 3,333 km en son point le plus élevé à Pouilly-en-Auxois (altitude : 378 m) et est donc à ce titre le plus haut canal de France.
En 1879, la loi du gabarit Freycinet, portant la longueur des sas d'écluse à 38,50 m pour des péniches de 300 ou 350 tonnes, fut appliquée à toutes les écluses.



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Briare, Canal de (France)

Canal (ancien canal d'Henri IV) reliant la Loire au Loing, de Briare à Montargis (Loiret et Yonne).
Ce canal est le plus ancien des ouvrages de ce genre commencés en France. Les premiers travaux datent du temps d'Henri IV quoiqu'il n ait été achevé qu'en 1740 sous Louis XV.
Le Canal de Briare est long de 57 km et il comporte 38 écluses
L'échelle de Rogny (1642) comporte 7 écluses : elle était la première construite en France. Elle rattrape une différence de niveau de 24 m. Elle est classée monument historique.
Le pont-canal de Briare, construit de 1890 à 1896, d'une longueur de 662 mètres, permet de relier le canal latéral à la Loire au canal de Briare tout en enjambant le fleuve Loire.

Bruche, Canal de la (Bas-Rhin)

Relie Molsheim à Strasbourg (quartier de Koenigshoffen).
Les travaux du canal de la Bruche se sont terminés en 1683, date à laquelle il fut mis en service. Le 29 juin 1683, le roi Louis XIV emprunta le chemin de halage. Le grès des fortifications Strasbourgeoises a été extrait des carrières de Soultz-les-Bains.
Long de 19,780 kilomètres, le canal traverse les communes de Wolxheim, Dachstein, Avolsheim, Ergersheim, Ernolsheim-Bruche, Kolbsheim, Duppigheim, Hangenbieten, Achenheim, Oberschaeffolsheim, Wolfisheim, Eckbolsheim et se jette dans l'Ill à Strasbourg.


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Caen à la mer, Canal de (Calvados)

Le canal de Caen à la mer relie Caen au port de Ouistrehamsur la Manche dans le département du Calvados.
Le canal est creusé parallèlement au fleuve l'Orne qui l'alimente, il mesure 14 kilomètres, comporte deux écluses et quatre mètres de profondeur (aujourd'hui 10 mètres). Il fut inauguré le 23 août 1857 par Napoléon III et l'Impératrice Eugénie.

Centre, Canal du (France)

Canal reliant la Loire à la Saône, de Digoin à Chalon-sur-Saône (Saône-et-Loire et Côte-d'Or).
Le canal du Centre, aussi appelé le canal du Charolais, est un canal qui a été construit de 1784 à 1793.
Il lui faut franchir un « col », près de Montchanin. Parti des 223 mètres d'altitude de Digoin, le canal y grimpe à 301 mètres. Il redescendra à 172 mètres à Chalon-sur-Saône.

Chalifert, Canal de (Seine-et-Marne)

Le canal de Chalifert à Meaux est à l'origine d'un projet de creusement d'un canal de dérivation de 12 kilomètres entre Meaux et le village de Chalifert. Il voit le jour dans les années 1830.
L'ouverture du canal à la navigation n'a lieu qu'environ dix ans plus tard, le 6 septembre 1846.
À Meaux, le canal communique avec la Marne grâce à une écluse à sas.


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Dive, Canal de la (France)

Le canal latéral à la Dive coule dans les départements de la Vienne, des Deux-Sèvres et de Maine-et-Loire.
Des travaux hydrauliques destinés à évacuer plus rapidement les eaux d'inondation. Les premiers, de 1714 à 1748, aboutirent au drainage du marais de Vimont. Les plus importants furent réalisés sous le Second Empire avec l'endiguement de la Dives, le recoupement de ses méandres, le creusement du Grand Canal et de la Tranchée, et la construction de chaussées d'accès.
La continuation des travaux du canal de la Dive est ordonnée en 1776.
Le canal de la Dive se situe à environ une quinzaine de kilomètres au sud de Saumur (Maine-et-Loire).

Dunkerque à Furnes (ou Furnes à Dunkerque), Canal de (France/Belgique)

En 1638, débute la construction du canal de Furnes, raccordé dans Dunkerque au canal de la Panne. Mis en service en 1648.
Longueur de 21 km dont 13 en France, parallèle à la côte.
Deux écluses dont une de garde à Furnes.
L'entrée du canal de Furnes dans Dunkerque se faisait par une écluse à quatre faces qui a été remplacée par l'écluse des Quatre Ecluses.


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Elne, Canal d' (Pyrénées-Orientales)

Le canal d'Elne est creusé au XIIe siècle pour irriguer une vingtaine de communes. Il mesure 17 km de long.
Il prend son eau à Ortaffa, au lieu dit "La Rescola", puis se sépare rapidement en deux bras, un allant vers Latour-bas-Elne, l'autre vers St Cyprien. Ces deux bras se jettent dans la lagune de St Cyprien.

Escaut, Canal de l' (Nord)

Section canalisée de l'Escaut de 63 km, de Cambrai (jonction avec lecanal de Saint-Quentin) à Mortagne-du-Nord sur la frontière franco-belge.
Le canal de l'Escaut est un canal qui a été construit de 1772 à 1784.

Est, Canal de l' (France)

Canal reliant la Meuse à la Moselle et à la Saône, de Givet (Ardennes) à Corre (Haute-Saône). La branche nord (jusqu'au seuil de Foug) est aussi appelée canal de la Meuse, et la branche sud (à partir de Neuves-Maisons) canal des Vosges.


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Garonne, Canal latéral à la (France)

Pont-canal de Moissac
Photo J-P GALICHON
De Toulouse à Castets-en-Dorthe (Gironde).
Le canal de Garonne, toujours nommé canal latéral à la Garonne dans les documents officiels, est le prolongement du canal du Midi qui relie la Méditerranées à Toulouse. L'ensemble forme le canal des deux mers qui relie la mer Méditerranée à l'océan Atlantique.
Long de 193 kilomètres, il s'étend sur les départements de la Gironde, du Lot-et-Garonne, du Tarn-et-Garonne et de la Haute-Garonne.
Le canal du Midi « côté Atlantique » ou canal latéral de la Garonne est inauguré en 1856, il se compose de nombreux ouvrages remarquables, dont 53 écluses et sept ponts-canaux.
Ce canal suit la rive droite de la Garonne. Mais à Agen, il traverse le fleuve par un pont-canal. Le pont-canal d'Agen mesure 539 m de long, dispose d'une largeur de 12,48 m, d'une profondeur de 2,70 m et est composé de 23 arches. La largeur de la voie d'eau est de 8,80 m ce qui n'autorise pas les croisements. De part et d'autre de l'aqueduc, des bassins d'attente ont été aménagés.


Givors, Canal de (France)

Canal creusé de 1760 à 1780 entre Rive-de-Gier (Loire) et Givors (Rhône), aujourd'hui disparu, en partie recouvert par l'autoroute A 47.
Ancien canal de Givors (également sur les communes de Saint-Romain-en-Gier (Rhône), Tartaras et Rive-de-Gier (Loire)), le canal de Givors prend son nom de la petite ville où il s'embouche dans le Rhône, à cinq lieues au dessous de Lyon, en partant de Rive-de-Gier.
Ce canal avait 16,241 kilomètres de longueur; sa largeur commune était de 7,49 mètres au plafond, et 11,69 mètres à la ligne d'eau; sa profondeur était de 2 mètres ses 28 écluses rachetaient 82 mètres de pente.


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Ille-et-Rance, Canal d' (France)

Canal d'Ille-et-Rance à Bazouge-sous-Hédé
Photo J-P GALICHON

Plan du canal de Jonage
Photo J-P GALICHON


Canal reliant la Vilaine à la Rance, de Rennes à Évran (Ille-et-Vilaine et Côtes-d'Armor)
Un arrêt consulaire du consul Napoléon BONAPARTE du 21 pluviôse an XI (11 février 1804) suite à de nouvelles menaces de blocus maritime de l'Angleterre débloque le projet de canal.
Les travaux s'échelonnèrent entre le printemps 1804 et l'automne 1832, en grande partie ralentis par les dépenses de guerre et les évolutions des rapports diplomatiques entre la France et l'Angleterre.
À partir de 1923, les progrès du chemin de fer mettent un point final au trafic par voie d'eau douce entre Rennes et Saint-Malo.

Jonage, Canal de (Rhône)

Dérivation du Rhône construite, à la fin du XIXe siècle (1894-1899), entre Jonage et Villeurbanne pour alimenter l'usine hydroélectrique de Cusset à Villeurbanne.
Les berges du canal de Jonage propose une traversée urbaine (Lyon) de 24 km jusqu'au parc de Gerland.

Lalinde, Canal de (Dordogne)

Canal de Lalinde, canal de dérivation de la Dordogne entre Mauzac et Tuilières, creusé de 1838 à 1843.
Tout le long, des écluses, des bassins, des aqueducs, des maisons d'éclusiers et en particulier l'escalier de Tuilières furent construits.
Il fut très fréquenté dès son ouverture : 29 750 tonneaux de marchandises y passèrent en 1852, 46 000 en 1858.
L'escalier d'écluses est l'un des plus beaux ouvrages de ce type existant en France. Sur une distance de 289 mètres pour une dénivellation de 22 mètres, on peut voir les deux séries de chacune trois écluses séparées par un magnifique bassin de croisement, et deux maisons éclusières n'ayant aucune transformation depuis leur construction.
En septembre 96, l'ensemble du canal fut inscrit à l'inventaire des monuments historiques. Les différents ouvrages qui le jalonnent seront bientôt remis en état, exception faite de trois ponts.

Lez, Canal du, ou de Grave (Hérault)

Le Lez est un fleuve du département de l'Hérault, long de 30 km.
Ce canal n'est autre chose que la de Lez qui a été rendue navigable au moyen trois écluses depuis le pont de Juvénal, à 1,4 km de Montpellier jusqu'à la remonte du canal Étangs à la rivière du Lez.
Il est très important pour le commerce de la ville de Montpellier sa longueur est de 10 km.


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Loing, Canal du (France)

De Montargis (Loiret) au confluent avec la Seine à Saint-Mammès (Seine-et-Marne).
Ce canal a été construit de 1719 à 1723, long de 49 km et il comporte 19 écluses.
La circulation des bateaux qui, après avoir emprunté le canal de Briare achevé en 1642 ou le canal d'Orléans terminé en 1691, descendaient cette rivière affluent de la Seine pour approvisionner Paris et sa région, était gênée par son cours comportant des pertuis dangereux. Louis XV donne son accord au duc d'Orléans en 1719.

Loire, Canal latéral à la (France)

De Digoin (Saône-et-Loire) à Briare (Loiret).
Le projet de construction du Canal est déposé le 14 août 1822 mais suite à de nombreux problèmes pour trouver un tracé définitif, les travaux ne débuteront qu'en 1827 pour se terminer en 1838 sous le règne de Louis Philippe.
Le Canal Latéral à la Loire mesure 196 kilomètres et compte 37 écluses.
Les ouvrages :
  • grands ponts-canaux de Digoin (sur la Loire), du Guétin (sur l'Allier) et de Briare (sur la Loire) grand pont métallique qui détint un record de longueur dans sa catégorie,
  • ponts-canaux plus modestes : Molinet, Loddes, Besbre, Abron et Acolin (proche de Decize), Aubois et La Cognardière,
  • écluse ronde des Lorrains sur l'embranchement éponyme,
  • ancien passage en Loire de Châtillon-sur-Loire, avec des ouvrages classés.


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Louis XIV, Canal (Eure-et-Loir)

Canal inachevé construit au XVIIe siècle, qui devait augmenter l'arrivée d'eau dans les jardins de Versailles par le détournement de l'Eure. Partant des environs de Pontgouin (Eure-et-Loir), il devait rejoindre l'étang de la Tour, près de Rambouillet, et de là se mêler aux réseaux de drainages, de rigoles et d'étangs du plateau de Trappes qui alimentaient les fontaines de Versailles. Commencés en 1685 sous la direction de Vauban, parfois contre sa volonté concernant certains ouvrages, les travaux s'arrêtèrent en 1692 à cause des maladies et de la reprise de la guerre. Seul le tronçon de Pontgouin à Maintenon - dont l'aqueduc demeure la partie visible la plus célèbre du projet - fut réalisé.

Manosque, Canal de (Alpes-de-Haute-Provence)

Canal d'irrigation, dérivé de la Durance, reliant les communes de Château-Arnoux et Corbières.
La loi du 7 juillet 1881 a déclaré d'utilité publique la construction du canal de Manosque.
L'acquisition des terrains et les travaux ont été exécutés par l'Etat entre 1881 et 1926.
L'Association Syndicale du Canal de Manosque (ASCM), chargée de l'administration, de l'exploitation, de l'entretien, des travaux et de la perception des taxes, a été créée par le décret du 8 décembre 1892.
Le canal de Manosque a été remis définitivement à l'ASCM en 1926.
Pas moins de 197 ponts traversent le canal de Manosque sur les 57 km de son parcours.


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Marne, Canal latéral à la (Marne)

De Vitry-le-François à Dizy, il est intégralement situé dans le département de la Marne et dessert les villes de Châlons-en-Champagne et Épernay.
Cette voie épouse le cours non navigable de la Marne à partir du nœud fluvial de Vitry-le-François.
Il mesure 67 km et comprend 15 écluses au gabarit Freycinet (39 m sur 5,10). Il a été ouvert au cours de la première moitié du XIXe siècle.

Marne à la Saône, Canal de la (France)

Canal entre Champagne et Bourgogne (ancien canal de la Marne à la Saône)

Canal reliant Vitry-le-François, sur la Marne, à Maxilly-sur-Saône (224 km).
Le canal de Champagne en Bourgogne passe par cinq départements : Marne, Meuse (quelques km), Haute-Marne, Côte-d'Or.
Le premier tronçon Vitry-le-François à Chamouilley est en service en 1866.
En 1870, les 72 premiers kilomètres du canal sont construits et permettent de rejoindre Donjeux. Suivront ensuite les 152 kilomètres les plus difficiles et les plus coûteux.
Achevé en 1907, il est déjà trop tard : les hauts-fourneaux s'éteignent les uns après les autres.
Il traverse le plateau de Langres à 340 m d'altitude par le tunnel de Balesmes (4,820 km de long), ce tunnel passe sous la Marne et franchit la ligne de partage des eaux, une trentaine de mètres en dessous. Le tunnel a été construit de 1880 à 1883.


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Marne au Rhin, Canal de la (France)

Canal reliant Vitry-le-François, sur la Marne, à Strasbourg (312 km - 158 écluses).
Ce canal se divise en deux parties :
  • canal (Ouest) entre Vitry-le François et Toul reliant la Marne à la Moselle (131,41 km - 97 écluses),
  • canal (Est) entre Nancy et Strasbourg reliant la Meuse au Rhin (181 km - 61 écluses).
Entre Toul et Frouard, le canal emprunte une partie de la Moselle canalisée.
En 1853, le canal est en service sur la totalité de sa longueur.
De 1911 à 1922, travaux de reconstruction du souterrain de Mauvages qui ont été interrompu pendant la Première guerre mondiale.
De 1960 à 1965, construction de l'écluse de Réchicourt-le-Château qui remplace 6 anciennes écluses (dénivellation de 16 m).
En 1969, mise en service du plan incliné Saint Louis - Arzviller. Il permet le remplacement de 17 écluses qui s'échelonnaient sur 4 km dans la vallée de Teigelbach.

Marseille (Bouches-du-Rhône) -- Canal de la Douane

Ancien canal du quartier du Vieux-Port de Marseille, définitivement comblé en 1929.
Le déclin du canal, construit en 1702, commence vers 1844 avec l'extension des ports à la Joliette et la construction des docks au Lazaret.
Le canal devient alors un refuge pour de petites embarcations mais aussi un obstacle à la circulation et l'embellissement de la ville de Marseille.

Marseille, Canal de (Bouches-du-Rhône)

Canal de la Roque-d'Anthéron à Marseille, qui approvisionne la ville en eau de la Durance.
Cet ouvrage a été construit au XIXe siècle pour remédier à des années de sécheresse et de pénurie d'eau qui pénalisaient toute la région provençale.
L'arrivée des eaux de la Durance par le canal de Marseille dans la cité phocéenne, le 19 novembre 1849, libérait les Marseillais, pour longtemps, de l'angoisse des jours sans en eau.


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Martinière, Canal de la (Loire-Atlantique)

Canal de dérivation de l'estuaire de la Loire ouvert en 1892 entre Le Pellerin et Paimboeuf.
Le canal Maritime de la Basse Loire aussi appelé canal de La Martinière est une ligne d'eau de 15 km qui comporte trois sites principaux avec écluses, siphons : le Carnet, les Champs-Neufs à Frossay et la Martinière au Pellerin.
Sa mise en service fut de courte durée : 1882-1913. Le canal maritime, depuis les années 1980 est un site de promenade apprécié.
Depuis 1986, il est la propriété de l'Union des syndicats de marais du sud Loire.

Midi, Canal du (France)

Canal reliant la Garonne à la Méditerranée, de Toulouse à Agde.
Pierre-Paul Riquet en fut le concepteur et le constructeur.
Le 24 mai 1681, l'intendant Henri d'Aguesseau et les deux fils de Riquet inaugurent le canal sur toute sa longueur. Il faut 10 jours pour relier les deux mers.
Sur ses 240 km, les haltes y sont belles et très nombreuses, les ouvrages d'art remarquables : pont-canal de Béziers, tunnel de Malpas, échelle d'écluses de Fonserranne, écluse ronde d'Agde, soit en tout 63 écluses.


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Nantes à Brest, Canal de (France)

Le canal de Nantes à Brest, à Redon (Ille-et-Vilaine)
Photo : M-G VALLIÈRES


Canal reliant Nantes à la rade de Brest d'une longueur totale de plus de 360 kilomètres, traverse la Bretagne.
Entre 1822 et 1832, des centaines de bagnards (3 600 bagnards se sont relayés) ont percé pendant neuf ans, une tranchée longue de 320 kilomètres, large de 100 mètres, et profonde de 23 mètres, permettant la jonction des deux versants de l'Aulne et du Blavet dans les Côtes d'Armor.
Avec ses 238 écluses et ses nombreux ouvrages d'art, le Canal de Nantes à Brest est considéré comme la grande œuvre technologique du XIXe siècle.


Neuffossé, Canal de (France)

Canal reliant l'Aa à la Lys, de Saint Omer à Aire-sur-la-Lys (Pas-de-Calais et Nord).
Les travaux commencés en 1754 interrompus l'année suivante par la guerre et repris en 1768 furent achevés en 1774 et ont coûté environ 4 millions (de l'époque).
Ce canal prend son origine dans la Lys à Aire où il a été établi un bassin circulaire de 100 m de diamètre capable de contenir un convoi de bateaux communique avec la Lys au moyen de deux écluses de garde munies chacune de deux portes busquées passe ensuite près de Hacquingheni et d'Arques et se termine dans l'Aa à St Omer Sa longueur totale est de 16,294 km.
De niveau depuis Aire jusqu'aux Fontinettes sur une longueur de 12,844 km, sa pente de 15 m, 16 sur le reste de sa longueur est rachetée par une écluse à sas simple et par cinq écluses accolées connues sous le nom des écluses de Fontinettes et l'un des plus beaux ouvrages de ce genre qui aient été construits.
Une autre écluse dite l'écluse carrée la première qui ait été construite dans ce genre et faisant office d'aqueduc a pour objet de donner à travers le canal passage aux eaux de la Basse Meldick sans qu'elles puissent se confondre avec celles du canal.


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Nivernais, Canal du (France)

Le canal du Nord
Photo : William VAUDRON


Canal reliant la Loire à l'Yonne, de Decize à Auxerre(Nièvre et Yonne).
Le canal du Nivernais a été construit de 1784 à 1841, a 176 kilomètres de développement et 117 écluses.
Il fait communiquer la Loire prise au dessus de Decize avec l'Yonne à Auxerre, il doit transporter particulièrement une grande quantité de bois de houille et de fer mais il est nécessaire de faire remarquer que ce canal fait partie d'une troisième ligne intermédiaire entre deux autres grandes lignes navigables celle du canal de Bourgogne et celle du canal latéral à la Loire qui établissent une communication entre Châlons sur Saône et Paris comme points de départ et d'arrivée pour les trois lignes partie.


Nord, Canal du (France)

Canal reliant l'Oise à la Sensée, de Noyon (Oise) à Arleux (Nord).
Les travaux ont débuté en 1913 avant d'être interrompus par les deux guerres mondiales et la crise économique des années 30.
La liaison n'a été achevée qu'un gros demi-siècle après le premier coup de pioche, en 1965.
D'une longueur de 95 kilomètres, le canal du Nord compte 19 écluses, 2 souterrains et 17 stations de pompage.


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Orléans, Canal d' (Loiret)

Canal reliant la Loire au Loing, d'Orléans à Montargis.
Sa construction va de 1676 à 1692, le 5 mars 1692 a lieu le passage du premier bateau de la Loire à la Seine, le canal d'Orléans fermera ses portes en 1954 faute de trafic.
Le canal d'Orléans a une longueur de 78,6 km d'Orléans à Buges. C'est le 3e canal à bief de partage du monde.
Il partage deux versants, celui coté Loire vers Orléans qui compte 10 écluses et le versant coté Seine vers Montargis avec ses 17 écluses.
Le canal d'Orléans rejoint les canaux du Loing et de Briare.

Ourcq, Canal de l' (France)

Canal reliant Silly-la-Poterie (Aisne), près de la La Ferté-Milon, au bassin de la Villette à Paris.
  • Le bassin de la Villette et le canal à grand gabarit
Itinéraire de plus de 10 kilomètres sans écluse, cette partie du canal a un caractère industriel marqué avec quatre ports de fret : le port Sérurier, le port de Pantin, celui de Bondy et des Pavillons-sous-Bois.
Avec un itinéraire de plus de 90 kilomètres, il était autrefois sillonné par des embarcations spécifiques, les flûtes et demi-flûtes d'Ourcq.
Cette rivière, canalisée depuis le XVIIe siècle, vient prolonger le canal sur 10 km. Elle est ponctuée de quatre écluses. C'est la partie de l'Ourcq qui présente les paysages les plus pittoresques en particulier aux environs de La Ferté-Milon (ville natale de Jean Racine). Quatre kilomètres plus loin, c'est la fin du réseau avec une dernière gare d'eau à Silly-la-Poterie.


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Paris (France) - Canal Saint-Martin

Canal Saint-Martin
Long de 4,5 km, dont plus de 2 km en souterrain, le canal Saint-Martin relie le bassin de la Villette à la Seine amont avec une dénivellation de vingt-cinq mètres. Ce canal comporte neuf écluses et deux ponts tournants.
La construction du canal Saint-Martin débutée en 1805 ne se termine qu'en 1825.
Le préfet Haussmann décida donc de compléter l'opération par la couverture du canal au moyen d'une voûte entre la Bastille et l'avenue de la République, créant ainsi le boulevard Richard-Lenoir. L'ensemble de l'opération fut réalisé entre 1860 et 1862.
En 1906, les travaux de couverture du canal Saint-Martin reprennent. Une nouvelle voûte, celle du Temple, fut construite dans le prolongement de la voûte Richard-Lenoir. Ainsi naquit le boulevard Jules-Ferry.


Perpignan, Canal de (Pyrénées-Orientales)

Créé en 1425 pour les besoins en eau du Palais des rois de Majorque. Long de 30 km, il relie Ille-sur-Têt à Perpignan. Connu aussi sous le nom de Las Canals.


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Rhône au Rhin, Canal du (France)

Canal reliant la Saône, affluent navigable du Rhône, au Rhin de Saint-Symphorien-sur-Saône (Côte-d'Or) à Strasbourg.
Le canal du Rhône au Rhin est un canal qui a été construit de 1784 à 1883.
Les premiers coups de pioche ont été donnés dans les départements de la Côte-d'Or et du Doubs en 1784. Les travaux se poursuivent dans la région de Montbéliard entre 1811 et 1828.
Vers 1804, il est dénommé Canal Napoléon, puis Canal Monsieur après la Restauration en 1815 et définitivement "Canal du Rhône au Rhin" après 1830.
Claude-François Perret en a été le maître d'œuvre.
Ce n'est qu'en 1833 qu'il fut mis en service sur toute sa longueur.
Le canal du Rhône au Rhin, c'était à l'origine, 323 kilomètres; actuellement, 236 kilomètres de voies navigables, 114 écluses dont une écluse manuelle à Besançon, l'écluse Saint Paul.
À la jonction entre le canal du Rhône au Rhin et le Grand Canal d'Alsace, au kilomètre 1, à Kembs-Niffer, se trouve une écluse récente (1995). Elle a été construite pour "doubler" l'ancienne écluse "Le Corbusier" (voir Canaux et ouvrages remarquables) et permettre ainsi le passage à des plus gros gabarits en provenance ou à destination du port de Mulhouse.


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Robine, Canal de la (Aude)

La Robine tire son origine de l'Occitan « Roubine » qui signifie canal.
Après l'achèvement du canal du Midi, il ne manque que 5 kilomètres pour relier le canal de la Robine au canal du Midi. Faute d'argent, cette jonction ne se fera qu'en 1787, année au cours de laquelle le canal de Jonction est creusé, permettant enfin à Narbonne d'être relié au canal du Midi.
Long de 36 km, comprenant 13 écluses, le canal de la Robine s'étend depuis le canal de jonction faisant le lien avec le Canal du Midi au nord de Narbonne, Port-la-Robine (commune de Mirepeisset), jusqu'à la mer Méditerranée à Port-la-Nouvelle et l'île préservée de Sainte Lucie, tout en traversant Narbonne.
Classé au patrimoine mondial de l'UNESCO en 1996, le canal de la Robine est l'artère qui fait battre Narbonne.

Roubaix, Canal de (Nord)

Le canal de Roubaix, prolongé en Belgique par celui de l'Espierre canalisée et en France par la Marque urbaine (Marque canalisée), relie les bassins de la Deûle et de l'Escaut.
Il est constitué de trois portions :
  • la Marque urbaine, longue de plus de 7,5 km, relie la Deûle au niveau de Marquette-lez-Lille à l'écluse du Trieste à Wasquehal,
  • la deuxième partie, le canal de Roubaix à proprement parler, s'étend jusqu'à la frontière belge sur environ 12 km,
  • et enfin, le canal de l'Espierre parcourt les 8 403 derniers mètres jusqu'à la confluence avec l'Escaut.
La voie d'eau parcourt au total 28,441 km. Compte tenu d'un important dénivelé (plus de 20 mètres), son itinéraire est ponctué de 15 écluses : douze en France et trois en Belgique.
Le canal de Roubaix traverse les villes de Wattrelos (où il prend la suite du canal de l'Espierre), Roubaix, Tourcoing, Croix et Wasquehal, où il rejoint la Marque.


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Saint-Denis, Canal (France)

Canal de l'Ourcq en hiver
Canal reliant le canal de l'Ourcq à la Seine, de Paris à l'Île-Saint-Denis.
Long de 6,6 kilomètres, il relie le rond-point des canaux (parc de la Villette) à la Seine aval en Seine-Saint-Denis par sept écluses et six biefs sur un dénivelé de 28 mètres, en traversant le 19e arrondissement de Paris, les communes d'Aubervilliers et de Saint-Denis.
Les travaux ont commencé en 1805. À la chute de l'Empire, les terrassements étaient terminés mais les écluses n'étaient pas construites. Le canal de 6,7 km de long a été mis en service en 1821.
Le canal a été totalement reconstruit entre 1890 et 1895, le nombre d'écluses a été ramené de douze à sept.

Saint-Julien, Canal (Vaucluse)

Canal latéral de la Durance servant à l'irrigation.
Le canal Saint-Julien est le plus ancien canal de Provence encore en activité aujourd'hui (Creusé en 1171).
Aujourd'hui long de 200 km, irriguant quelque 6 000 ha dans la plaine agricole de Vaucluse.

Saint-Quentin, Canal de (France)

Canal reliant l'Oise à l'Escaut, de Chauny à Cambrai.
Le canal de l'Escaut à l'Oise, baptisé canal de Saint-Quentin, sera inauguré en grande pompe le 28 avril 1810 par l'Empereur Napoléon 1er et l'impératrice Marie-Louise.
L'Escaut fut relié par le canal de Saint-Quentin à Cambrai en 1810, au prix du percement de deux souterrains, le petit souterrain, long de 1,098 kilomètres entre Lesdins et Lehaucourt et le grand souterrain ou souterrain de Riqueval entre Bellenglise et Vendhuile long de 5,670 kilomètres, ce qui en fait le plus long souterrain pour canal de France.
Le travail titanesque réalisé pour le percement de ces deux ouvrages sera surtout imposé à des prisonniers de guerre, essentiellement des Espagnols.
Le cours du canal de Saint-Quentin est relativement sinueux : sa longueur et de quatre-vingt-treize kilomètres alors que Chauny et Cambrai ne sont distantes que de soixante-cinq kilomètres à vol d'oiseau.


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Sambre à l'Oise, Canal de (Nord et Aisne)

Canal de la Sambre à l'Oise (ou de de l'Oise à la Sambre).
Relie le canal de Saint-Quentin à la Sambre.
Longueur de 71 km.
Nombre d'écluses 38 (3 versant Sambre et 35 versant Oise).
La Sambre est une rivière franco-belge, affluente de la Meuse, de 190 km de long

Sauldre, Canal de la (France)

Le canal de la Sauldre est un canal de 46,810 km reliant la Grande Sauldre au Beuvron, de Blancafort (Cher) à Lamotte-Beuvron (Loir-et-Cher)
Il emprunte le territoire des communes de Blancafort, Argent-sur-Sauldre, Clémont, Brinon-sur-Sauldre, Pierrefitte-sur-Sauldre, Nouan-le-Fuzelier et Lamotte-Beuvron et présente la particularité unique en France de n'être relié à aucune voie navigable, c'est donc pour cela qu'il est dit que c'est « un canal sans queue ni tête ».
Construit sous Napoléon III, baptisé en son temps « Le Sauveur de la Sologne », ce canal sera mis en service en 1869 et sera rayé des voies navigables en 1926.
Le gabarit du canal de la Sauldre était plus étroit que la moyenne avec 2,80 mètres, ce qui rendait la navigation des péniches au « gabarit Freycinet » impossible, et le condamnait d'avance.


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Seine-Nord Europe, Canal (France)

Projet de modernisation, avec modifications de tracé, du canal latéral à l'Oise et du canal de Saint-Quentin, de Compiègne à Bassin-Rond (au nord de Cambrai).
Le projet de canal Seine-Nord Europe consiste en la réalisation d'un nouveau canal de 106 km de long entre Compiègne et Aubencheul-au-Bac, composé de sept écluses à simple sas, de deux bassins réservoirs pour l'alimentation en eau en période d'étiage, de quatre plates-formes multimodales et de sept quais de transbordement servant d'échange avec les autres modes de transport (route et rail), ainsi que des équipements d'accueil pour la plaisance collective et individuelle.
La liaison fluviale entre la Seine et l'Escaut comprend plusieurs tronçons :
en France
  • la Seine aval et le canal de Tancarville (Le Havre-Rouen-Gennevilliers),
  • l'Oise aval entre Conflans-Sainte-Honorine et Janville,
  • la liaison Oise - Nord-Pas-de-Calais, partie centrale, composée de deux canaux : le canal latéral à l'Oise entre Janville et Noyon-Pont-l'Évêque et le canal du Nord entre Noyon-Pont-l'Évêque et Arleux.
  • le réseau du Nord-Pas-de-Calais, constitué par le canal Dunkerque- Escaut, reliant Dunkerque à Valenciennes avec deux branches vers la Belgique : l'une par la Deûle et la Lys et l'autre par l'Escaut.

Somme, Canal de la (France)

Canal reliant l'estuaire de la Somme à Saint-Simon sur le canal de Saint-Quentin (Somme et Aisne)
Au début du XIXe siècle, fut creusé le canal de la Somme, appelé aussi « canal du duc d'Angoulême » ou « canal Napoléon ».
Le creusement du canal avait commencé en 1786, juste avant la Révolution et n'avait repris qu'en 1803, sous Napoléon Ier. L'Empereur voulait faire de Saint-Valery-sur-Somme un port de guerre contre l'Angleterre.
En 1808, Napoléon est en guerre contre l'Espagne. De là-bas, il fera venir quatre-cents prisonniers pour servir au creusement du canal.
Le canal sera inauguré en 1827, par le roi Charles X, qui le baptisera du nom de son fils : le duc d'Angoulême.


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Thuir, Canal de (Pyrénées-Orientales)

Long de 35 km, le canal royal de Thuir a sa prise d'eau dans la Têt en aval de Vinça, ensuite il suit la rivière sur la rive gauche.
À Bouletemère, le canal atteint la plaine, passe par Saint-Michel-de-Llotes, Thuir, Canohès et arrive à Perpignan au pied du château royal alimentant 7 moulins et la noria du château royal.
Ce canal traverse les territoires d'Ille de Corbère de Camellas de Castelnau baigne les murs de la ville de Thuir et verse ses eaux dans le canal de la ville de Perpignan tout près la métairie Vilar.
Ce canal dont le cours est de deux lieues et demie arrose 2 100 hectares de terre soit de la commune de Thuir soit de celles sur le territoire desquelles on lui donne passage.

Vire et Taute, Canal de (Manche)

Canal reliant la Vire à la la Taute, de Saint-Lô à Carentan.
Au palais des Tuileries le 1er juillet 1835, Louis Philippe autorise le gouvernement à procéder par la voie de la publicité et de la concurrence à la concession des travaux à faire dans le département de la Manche :
1 - pour canaliser la rivière de Vire depuis Saint Lô jusqu'au Poribet,
2 - pour ouvrir un canal de jonction entre cette rivière et celle de Taute depuis le Poribet jusqu'à la hauteur du hameau du Cap.


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Les canaux dit "Canal Vauban"

Pictos recherche.png Article détaillé : sur les canaux dit "Canal Vauban"

Les canaux Freycinet

L'écluse à sas

Photo : William VAUDRON
L'écluse à sas
L'écluse à sas, inventée au XVe siècle, a permis aux bateaux de circuler sur des cours d'eau naturels dont le niveau, inégal, présente des ruptures.
Elle a également facilité le franchissement des barrages édifiés par l'homme sur nos rivières, où elle a remplacé les portes marinières.

Nuvola apps bookcase.png Bibliographie

  • Situation des travaux au 31 décembre 1840 : administration générale des Ponts et Chaussées et des Mines - Imprimerie Royale (avril 1841)
  • Dictionnaire de la géographie physique et politique de la France et des colonies, par Pierre Augustin Eusèbe Girault De Saint-Fargeau

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Savoir.jpg À savoir

  • Bief : partie du canal comprise entre deux écluses. Le bief porte généralement le nom de l'écluse inférieure.
  • Bief de partage : bief situé à la partie la plus élevée du canal. On l'appelle aussi bief de distribution des eaux car il reçoit l'eau des rigoles et des étangs pour alimenter les deux versants du canal.
  • Vannes ou ventelles : petites ouvertures sur une porte d'écluse et dont la manœuvre permet l'entrée ou la sortie d'eau dans le sas.

Référence.png Notes et références

  1. Page 35, in Isabelle DUMIELLE, Sur les canaux d'Alsace, Lille - Rennes, Éditions Ouest-France, 2015, 120 pages, ISBN 978-2-7373-5876-0


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