Jeanne-Marie CHAVOIN

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Jeanne-Marie CHAVOIN - Fondatrice des Soeurs Maristes
Née à Coutouvre (Loire), le 29 août 1786 - décédée à la paroisse de Jarnosse (Loire)30 juin 1858

Etapes d'une vie donnée

Coutouvre

Née, d’un père tisserand et d’une mère couturière, Jeanne Marie Chavoin est l’aînée de trois enfants.

A Coutouvre, sa vie ressemble à celle de Marie à Nazareth : vie cachée et discrète, semblable à celle des femmes de son temps : elle est elle-même couturière et se dévoue au service de la paroisse, des enfants, des personnes en difficulté.

Sa vie spirituelle est vivifiée par « l’association de l’Amour divin », mouvement spirituel et caritatif animé par l’abbé Lefranc, qui regroupe plusieurs jeunes filles du village, dont son amie Marie Jotillon, de cinq ans plus jeune qu’elle.

Jusqu’à l’âge de 31 ans, Jeanne Marie est engagée dans son village natal, puisant sa force dans la prière, en recherche d’une vie donnée plus radicalement à Dieu.

En 1817, informée du projet de Société de Marie, elle part aussitôt à Cerdon (Ain) où elle rejoint Jean-Claude et Pierre Colin.

Cerdon

Prebystère de Cerdon

Le 8 septembre 1823, Jeanne Marie Chavoin et Marie Jotillon commencent la vie de communauté avec l’accord du nouvel évêque de Belley, Monseigneur Devie. Elle sont rejointes peu après par Marie Gardet. Les Sœurs vivent une vie de silence, de prière, de travail manuel, dans une très grande pauvreté.

« On ne les voyait qu’à l’église, chez les pauvres et chez les malades. »

Des jeunes les rejoignent, de Coutouvre, puis de Cerdon.
Le 8 décembre 1824, les premières Sœurs Maristes prennent l’habit dans l’église de Cerdon. Jeanne-Marie est élue supérieure et reçoit le nom de Mère Saint Joseph. La Congrégation prend racine.

Belley

Maison Mère
Bon Repos



Peu après (1825), répondant à l’appel de Mgr Devie, les Sœurs déménagent à Belley où elles fondent la « maison mère », au lieu dit « Bon Repos ».

Au fil des années, des communautés naissent à Lyon et dans la région de l’Ain, du Rhône et de la Loire.

Pendant plus de vingt ans, une collaboration étroite et une amitié sincère se développent entre Sœurs et Pères Maristes, notamment entre Jeanne-Marie et Jean-Claude Colin co-fondateur des Sœurs.



Les années sombres

Quand, en 1836, le Pape Grégoire XVI propose aux Maristes les missions d’Océanie, Jeanne-Marie entend bien y envoyer des Sœurs.
Le Père Jean-Claude Colin s’y oppose. D’importantes divergences de vue se font jour entre les deux fondateurs, notamment autour de la Règle de vie des Sœurs au sujet de la clôture : J.C. Colin la juge nécessaire ; J.M. Chavoin veut une congrégation de plein vent, totalement au service des autres.
En 1852, Jeanne-Marie est priée de donner sa démission. Elle est envoyée dans la maison de Meximieux (Ain). C’est pour elle une période de désert et d’épreuve.


Jarnosse

Maison des Soeurs

La semence porte du fruit.
En 1855, Jeanne-Marie est autorisée à répondre à l’appel de la paroisse de Jarnosse (Loire) qui demande une communauté religieuse.

Là, elle fonde une communauté pleinement insérée au cœur de la vie du village : école, chorale, service de l’église, visites à domicile.

C’est là qu’elle meurt le 30 juin 1858, admirée par les habitants du village qui déclarent : « Elle a fait le bien dans la simplicité. »
Une semaine après son décès, la Congrégation établit sa première maison en Angleterre. C’est le début d’une expansion qui se poursuit encore aujourd’hui en Europe, en Océanie, en Afrique, en Amérique et aux Philippines.

  • Source : maristes-france.org

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