Belgique - Wattripont (section)

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Wattripont
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Informations
Pays Drapeau de la Belgique    Belgique
Région Wallonie.png    Wallonne
Province 408px-WapenHenegouwen.jpg    Hainaut
Code postal 7910
Population hab. ()
Densité hab./km²
Nom des habitants Wattripontois, Wattripontoises
Superficie 106 ha
Altitude Mini : 21 m
Point culminant 65 m
Coordonnées (long/lat) ° / ° (GoogleMaps) Cassini
Satellite / IGN / Cadastre (Géoportail)
Localisation
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Histoire.png Histoire de la commune

Chateau de Wattripont.jpg

L'histoire du village a été publiée par Willy Delhaye, dans le tome LVII (années 1999-2000) des "Annales du Cercle Royal d'Histoire et d'Archéologie d'Ath et de la Région et Musées Athois".

Le village, qui était essentiellement agricole, est traversé par la Rhosnes, un affluent de l'Escaut. L'église, bâtie en 1782, est dédiée à saint Nicolas. Le village compte aussi un château entouré de fossés. Des haches de silex ont été découvertes sur le territoire du village.

Le village était autrefois une seigneurie, propriété de la famille de ce nom, qu'on écrivait aussi « Waudripont ». Deux membres de cette famille de Waudripont, Thierry et Guy, auraient pris part aux croisades. Un certain Ivain de Waudripont aurait été conseiller de Baudouin IV, comte de Flandre. Au XVIe siècle, la seigneurie devint la propriété de la famille le Vaillant, et puis passa, en 1789, au comte de Béthune. En effet, Eugène-François-Léon de Béthune, chevalier, marquis de Béthune et d'Hesdigneul, avait épousé en 1772 Albertine Josephe Eulalie le Vaillant, baronne de Bousbecque, dame de Wattripont.

La ville de Renaix obtint de son seigneur, Gérard de Waudripont, les privilèges d'une ville en 1240. Aujourd'hui encore, lors du Grand Tour de saint Hermès - un pélerinage de plus de 33 kilomètres qui se tient chaque année le jour de la Sainte Trinité - lorsque la procession arrive sur le territoire du village de Wattripont, les habitants de Renaix offrent aux descendants du seigneur de Wattripont, un grand pain d'épice, orné de deux mains entrelacées, en souvenir de l'octroi de cette charte de 1240. Sur ce rituel, un très intéressant article en français, dû à la belle plume de Kaatje Van der Poorten, est paru dans les Annales de Renaix de 2008 : "D'où viens-tu, Crucoucke ?". Pour plus de précisions sur ce pélerinage, également dénommé le "Fiertel", voyez aussi les pages Renaix et Russeignies.

Le cri de guerre de la maison de Cordes, branche cadette de la maison de Waudripont était : « Cul à cul Waudripont ! » , allusion aux deux lions adossés figurant sur les armoiries des chevaliers de Cordes. Ces armes étaient "D'or à deux lions adossés de gueules, les queues passées en sautoir, armés et lampassés d'azur". Elles rappelleraient la vaillance - légendaire - de deux frères Waudripont, qui combattirent en lions les infidèles en Palestine, et qui moururent après avoir gardé quelque pont ou passage, dos contre dos.

Histoire administrative

Suite à l'arrêté royal du 28 avril 1970, la commune de Wattripont a fusionné en 1971 avec Arc-Ainières pour former la commune d'Arc-Wattripont.
Depuis 1977, Wattripont est une section administrative de la ville de Frasnes-lez-Anvaing.

Patrimoine.png Patrimoine bâti

Église Saint-Nicolas

Repère géographique.png Repères géographiques


Illustrations - Photos anciennes.png En photos

Familles notables.png Notables

Les bourgmestres

Prénom(s) NOM Mandat Observations
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Ressources généalogiques

Dépouillements d'archives

Documents numérisés

Les archives de Wattripont sont consultables aux Archives de l'État à Tournai :

  • les actes d'état civil de 1795 jusqu’à la fin du XIXe siècle avec des tables décennales.
  • les registres paroissiaux antérieurs à 1796 avec un index alphabétique cumulatif moderne. L'index ne couvre malheureusement que la période de 1732 (1734 pour les mariages) à 1795.

Les registres paroissiaux de Wattripont débutent en :

  • 1662 pour les baptêmes,
  • 1663 pour les mariages,
  • 1690 pour les inhumations.

Le dénombrement des feux de 1560 a été transcrit par le Colonel Albert de Lannoy et publié en 1968 dans L'Intermédiaire des Généalogistes, pages 174 et 175. Le village comptait 22 feux (foyers) et la transcription donne les noms des chefs de famille, leur profession, quelques précisons supplémentaires parfois, et la taxation.

Cimetières

Informations pratiques

Associations d'histoire locale

Nuvola apps bookcase.png Bibliographie

Voir aussi.png Voir aussi (sur Geneawiki)

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Référence.png Notes et références