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Renaix obtint de son seigneur, Gérard de Waudripont, avoué de l’abbaye d’Inde, les privilèges d’une ville en 1240. Jusqu’à la fin de l’Ancien Régime, la seigneurie de Renaix - puis baronnie en 1549 - comprendra une enclave, la Franchise de Renaix, qui était administrée par le Chapitre de Saint Hermès, avec une totale indépendance juridique et fiscale, et qui avait sa propre justice.
Renaix obtint de son seigneur, Gérard de Waudripont, avoué de l’abbaye d’Inde, les privilèges d’une ville en 1240. Jusqu’à la fin de l’Ancien Régime, la seigneurie de Renaix - puis baronnie en 1549 - comprendra une enclave, la Franchise de Renaix, qui était administrée par le Chapitre de Saint Hermès, avec une totale indépendance juridique et fiscale, et qui avait sa propre justice.
Renaix était une ville très florissante dès le milieu du 13e siècle et particulièrement aux 15e et 16e siècles. Son économie était fondée sur la fabrication et la préparation de draps. La ville fut brûlée et pillée le 26 mars 1478 par les troupes françaises. Vers le milieu du 16e siècle, Renaix devint un important foyer calviniste dans les Pays-Bas espagnols. Les troubles religieux du 16e siècle, avec la terrible répression du Duc d’Albe, obligèrent nombre de tisserands et foulons renaisiens à quitter définitivement la ville pour la Hollande, l’Allemagne et l’Angleterre. L’incendie du 21 juillet 1559 finit de ruiner la ville. Renaix profita ensuite de la période de paix sous les Archiducs pour se relever. C’est à cette époque qu’y fut construit l’un des plus beaux châteaux (détruit en 1823) des Pays-Bas méridionaux pour le Comte Jean de Nassau-Siegen, baron de Renaix depuis 1629. La peste de 1635-1636 rendit la ville presque déserte. Malgré la contestation du Roi d’Espagne, Renaix fut annexée à la France de 1680 à 1700. Durant la période autrichienne, le 31 mars 1719, un terrible incendie réduit à nouveau la ville en cendres. Grâce à la ténacité de ses habitants, Renaix put reprendre son rang parmi les villes, l’industrie et le commerce toujours fondés sur le textile . La victoire de Fleurus le 26 juin 1794 permit à la France d’occuper le pays, puis de l’annexer. Renaix dut faire face à d’importantes réquisitions, les Finances de la ville étaient pillées. En 1796, l’ancienne administration de Renaix fut supprimée et l’on créa une « municipalité ». La législation française s’appliquera dorénavant à Renaix jusqu’à l’amalgame de la Belgique avec le Royaume des Pays-Bas en 1815. En 1798, la « Guerre des Paysans », réaction à la conscription militaire imposée par les Français, coûtera la vie à plusieurs Renaisiens. En 1799, Renaix comptait environ 10 000 habitants, mais la misère était extrême : un tiers de la population vivait dans la pauvreté. En 1840, dans le nouveau Royaume de Belgique, plus de 55 % de la population de Renaix vivait d’une activité liée au textile. La mécanisation engendra un grave crise économique à Renaix durant les années 1845 à 1855. Beaucoup de Renaisiens quittèrent Renaix pour les usines textiles du Nord de la France (Lille-Roubaix-Tourcoing) ou pour des travaux agricoles en France (Somme, Oise, …). A partir de 1870 environ, l’industrie textile renaisienne fut sur la voie d’une grande prospérité, certes interrompue par la première guerre mondiale, et qui commença à décliner après la seconde guerre mondiale. Ce déclin fut très sensiblement ressenti dans les années 1960. Renaix est aujourd’hui un centre commercial qui dispose d’atouts touristiques, tels la crypte et la collégiale Saint-Hermès, et ses superbes paysages. Le "lundi des fous", carnaval remontant au Moyen-Age, se tient au début du mois de janvier (mais le samedi précédant ce lundi pour des raisons liées à la "modernité"...) Le "Grand Tour de Saint Hermès" - ou le "Fiertel"- curieuse procession de 33 km, datant également du Moyen-Age, a lieu le dimanche de la Trinité : les reliques de Saint Hermès, dans une châsse en argent, sont portées le long des limites de la ville, suivies ou précédées de plusieurs centaines de marcheurs.     
Renaix était une ville très florissante dès le milieu du 13e siècle et particulièrement aux 15e et 16e siècles. Son économie était fondée sur la fabrication et la préparation de draps. La ville fut brûlée et pillée le 26 mars 1478 par les troupes françaises. Vers le milieu du 16e siècle, Renaix devint un important foyer calviniste dans les Pays-Bas espagnols. Les troubles religieux du 16e siècle, avec la terrible répression du Duc d’Albe, obligèrent nombre de tisserands et foulons renaisiens à quitter définitivement la ville pour la Hollande, l’Allemagne et l’Angleterre. L’incendie du 21 juillet 1559 finit de ruiner la ville. Renaix profita ensuite de la période de paix sous les Archiducs pour se relever. C’est à cette époque qu’y fut construit l’un des plus beaux châteaux (détruit en 1823) des Pays-Bas méridionaux pour le Comte Jean de Nassau-Siegen, baron de Renaix depuis 1629. La peste de 1635-1636 rendit la ville presque déserte. Malgré la contestation du Roi d’Espagne, Renaix fut annexée à la France de 1680 à 1700. Durant la période autrichienne, le 31 mars 1719, un terrible incendie réduit à nouveau la ville en cendres. Grâce à la ténacité de ses habitants, Renaix put reprendre son rang parmi les villes, l’industrie et le commerce toujours fondés sur le textile . La victoire de Fleurus le 26 juin 1794 permit à la France d’occuper le pays, puis de l’annexer. Renaix dut faire face à d’importantes réquisitions, les Finances de la ville étaient pillées. En 1796, l’ancienne administration de Renaix fut supprimée et l’on créa une « municipalité ». La législation française s’appliquera dorénavant à Renaix jusqu’à l’amalgame de la Belgique avec le Royaume des Pays-Bas en 1815. En 1798, la « Guerre des Paysans », réaction à la conscription militaire imposée par les Français, coûtera la vie à plusieurs Renaisiens. En 1799, Renaix comptait environ 10 000 habitants, mais la misère était extrême : un tiers de la population vivait dans la pauvreté. En 1840, dans le nouveau Royaume de Belgique, plus de 55 % de la population de Renaix vivait d’une activité liée au textile. La mécanisation engendra un grave crise économique à Renaix durant les années 1845 à 1855. Beaucoup de Renaisiens quittèrent Renaix pour les usines textiles du Nord de la France (Lille-Roubaix-Tourcoing) ou pour des travaux agricoles en France (Somme, Oise, …). A partir de 1870 environ, l’industrie textile renaisienne fut sur la voie d’une grande prospérité, certes interrompue par la première guerre mondiale, et qui commença à décliner après la seconde guerre mondiale. Ce déclin fut très sensiblement ressenti dans les années 1960. Renaix est aujourd’hui un centre commercial qui dispose d’atouts touristiques, tels la crypte et la collégiale Saint-Hermès, et ses superbes paysages. Le "lundi des fous", carnaval remontant au Moyen-Age, se tient au début du mois de janvier, le premier lundi après l'Epiphanie (mais le grand cortège carnavalesque des "Bommels" a lieu le samedi précédant ce lundi pour des raisons liées à la "modernité"...) Le "Grand Tour de Saint Hermès" - ou le "Fiertel"- curieuse procession de 33 km, datant également du Moyen-Age, se déroule le dimanche de la Trinité : les reliques de Saint Hermès, dans une châsse en argent, sont portées le long des limites de la ville, suivies ou précédées de plusieurs centaines de marcheurs.     


Par ailleurs, Renaix, ville flamande située sur la frontière linguistique, a toujours été largement ouvertes aux influences picardes et en a acquis un caractère particulier de bilinguisme. Administrativement, depuis 1963, la ville est néerlandophone avec des facilités pour les Francophones.
Par ailleurs, Renaix, ville flamande située sur la frontière linguistique, a toujours été largement ouvertes aux influences picardes et en a acquis un caractère particulier de bilinguisme. Administrativement, depuis 1963, la ville est néerlandophone avec des facilités pour les Francophones.

Version du 18 janvier 2006 à 09:47

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Ronse
(Renaix)
Informations
Pays Drapeau de la Belgique    Belgique
Région Flandre
Province Flandre orientale
Code postal 9600
Population 23770 hab. (2002)
Densité {{{Densité}}} hab./km²
Nom des habitants Renaisiens
Superficie 3493 ha
Altitude {{{Altitude}}}
Point culminant {{{Pointculminant}}}
Coordonnées (long/lat) {{{Coordonnées}}}
Localisation
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Histoire de la commune

La première étude scientifiquement valable de l'histoire de Renaix a été publié, en français, en 1856 par Gustave et Léonard Battaille. Ensuite, l'histoire de la ville de Renaix a été écrite surtout par le Docteur Oscar Delghust. Son oeuvre principale, écrite en français, "Renaix à travers les âges" (partie 1 : "Des origines jusqu'à la fin de l'Ancien Régime" et partie 2 : "La conquête française, le Consulat et l'Empire, le Royaume des Pays-Bas") a été publiée en 1936 et 1948. Une réédition de l'ouvrage a été effectuée en 1975. Une étude fort intéressante de Guy Gadeyne, en français, traite un aspect très important de l'histoire de la ville «Aperçu de l’histoire de l’industrie textile à Renaix jusqu’en 1900». Cette étude a été publiée dans les Annales de Renaix (C.H.A.R.T.I.), tome XXV, 1976.

Les collines entourant Renaix conservent la trace d’activités humaines au Paléolithique. Au Néolithique, la région était peuplée d’agriculteurs et d’éleveurs de manière permanente. Divers fragments de construction témoignent aussi d’une occupation de la région de Renaix durant la période romaine. Le véritable noyau urbain de Renaix peut être daté du milieu du VIIe siècle, lorsque Saint Amand - ou l’un de ses successeurs - y bâtit une église et un monastère en l’honneur des Saints Pierre et Paul. Renaix et son monastère furent donnés par Louis le Débonnaire à l’abbaye d’Inde (Cornelismünster, près d’Aix-la-Chapelle). Celle-ci vendra ses possessions renaisiennes durant le 13e siècle. Les reliques de Saint Hermès arrivèrent à Renaix durant le 9e siècle. A cette époque troublée par les raids vikings, les moines durent s’enfuir plusieurs fois de Renaix. Le monastère fut brûlé en 880 par les Normands. Les reliques de Saint Hermès furent récupérées en 940 et placées dans une crypte romane en 1089. L’église Saint Hermès qui fut ensuite bâtie fut consacrée en 1129. Le pèlerinage en l’honneur de Saint Hermès, invoqué pour la guérison des maladies mentales, soutenait l’économie locale. Ne dit-on pas encore aujourd'hui "Saint Hermès guérit les fous des environs et laisse les habitants de Renaix tels qu'ils sont..." ?

Renaix obtint de son seigneur, Gérard de Waudripont, avoué de l’abbaye d’Inde, les privilèges d’une ville en 1240. Jusqu’à la fin de l’Ancien Régime, la seigneurie de Renaix - puis baronnie en 1549 - comprendra une enclave, la Franchise de Renaix, qui était administrée par le Chapitre de Saint Hermès, avec une totale indépendance juridique et fiscale, et qui avait sa propre justice. Renaix était une ville très florissante dès le milieu du 13e siècle et particulièrement aux 15e et 16e siècles. Son économie était fondée sur la fabrication et la préparation de draps. La ville fut brûlée et pillée le 26 mars 1478 par les troupes françaises. Vers le milieu du 16e siècle, Renaix devint un important foyer calviniste dans les Pays-Bas espagnols. Les troubles religieux du 16e siècle, avec la terrible répression du Duc d’Albe, obligèrent nombre de tisserands et foulons renaisiens à quitter définitivement la ville pour la Hollande, l’Allemagne et l’Angleterre. L’incendie du 21 juillet 1559 finit de ruiner la ville. Renaix profita ensuite de la période de paix sous les Archiducs pour se relever. C’est à cette époque qu’y fut construit l’un des plus beaux châteaux (détruit en 1823) des Pays-Bas méridionaux pour le Comte Jean de Nassau-Siegen, baron de Renaix depuis 1629. La peste de 1635-1636 rendit la ville presque déserte. Malgré la contestation du Roi d’Espagne, Renaix fut annexée à la France de 1680 à 1700. Durant la période autrichienne, le 31 mars 1719, un terrible incendie réduit à nouveau la ville en cendres. Grâce à la ténacité de ses habitants, Renaix put reprendre son rang parmi les villes, l’industrie et le commerce toujours fondés sur le textile . La victoire de Fleurus le 26 juin 1794 permit à la France d’occuper le pays, puis de l’annexer. Renaix dut faire face à d’importantes réquisitions, les Finances de la ville étaient pillées. En 1796, l’ancienne administration de Renaix fut supprimée et l’on créa une « municipalité ». La législation française s’appliquera dorénavant à Renaix jusqu’à l’amalgame de la Belgique avec le Royaume des Pays-Bas en 1815. En 1798, la « Guerre des Paysans », réaction à la conscription militaire imposée par les Français, coûtera la vie à plusieurs Renaisiens. En 1799, Renaix comptait environ 10 000 habitants, mais la misère était extrême : un tiers de la population vivait dans la pauvreté. En 1840, dans le nouveau Royaume de Belgique, plus de 55 % de la population de Renaix vivait d’une activité liée au textile. La mécanisation engendra un grave crise économique à Renaix durant les années 1845 à 1855. Beaucoup de Renaisiens quittèrent Renaix pour les usines textiles du Nord de la France (Lille-Roubaix-Tourcoing) ou pour des travaux agricoles en France (Somme, Oise, …). A partir de 1870 environ, l’industrie textile renaisienne fut sur la voie d’une grande prospérité, certes interrompue par la première guerre mondiale, et qui commença à décliner après la seconde guerre mondiale. Ce déclin fut très sensiblement ressenti dans les années 1960. Renaix est aujourd’hui un centre commercial qui dispose d’atouts touristiques, tels la crypte et la collégiale Saint-Hermès, et ses superbes paysages. Le "lundi des fous", carnaval remontant au Moyen-Age, se tient au début du mois de janvier, le premier lundi après l'Epiphanie (mais le grand cortège carnavalesque des "Bommels" a lieu le samedi précédant ce lundi pour des raisons liées à la "modernité"...) Le "Grand Tour de Saint Hermès" - ou le "Fiertel"- curieuse procession de 33 km, datant également du Moyen-Age, se déroule le dimanche de la Trinité : les reliques de Saint Hermès, dans une châsse en argent, sont portées le long des limites de la ville, suivies ou précédées de plusieurs centaines de marcheurs.

Par ailleurs, Renaix, ville flamande située sur la frontière linguistique, a toujours été largement ouvertes aux influences picardes et en a acquis un caractère particulier de bilinguisme. Administrativement, depuis 1963, la ville est néerlandophone avec des facilités pour les Francophones.

A savoir pour vos recherches généalogiques

Les archives de la ville de Renaix ont été déposées en 1964 aux Archives de l’Etat à Renaix, rue Van Hove 45, 9600 Renaix ; téléphone et télécopieur : (+32) 055/21.19.83, courriel : [email protected]

Sont notamment consultables aux Archives de l’Etat à Renaix :

  • les actes d’état civil de 1795 jusqu’à la fin du 19e siècle avec des tables décennales, sous la forme de microfilms. Ces actes sont rédigés en français ou en néerlandais suivant les époques considérées.
  • les registres paroissiaux antérieurs à 1796 avec un index alphabétique (non filiatif) cumulatif moderne, sous la forme de photocopies. Ces registres sont rédigés en latin.

Les registres paroissiaux de Renaix débutent en  :

  • Saint-Pierre : baptêmes : 1595 (lacune de 1619 à 1623), mariages : 1610 (idem), inhumations : 1631 (lacune de 1633 à 1651)
  • Saint-Martin : baptêmes : 1587, mariages : 1587, inhumations : 1632
  • Saint-Hermès : baptêmes : 1670-1718, mariages : 1673-1704, inhumations : 1669-1769.

Les registres de Saint-Hermès, comprenant au maximum quelques dizaines d’actes par an, n’ont pas fait l’objet d’une indexation.

A l’appui et en complément des registres paroissiaux, l’on consultera prioritairement les actes de dévolution successorale et de tutelle ( les « états de biens », « staten van goed » en néerlandais) passés devant les échevins de Renaix jusqu’en 1795. Ces actes sont consultables sous forme de microfilms (pour les plus anciens) ou en originaux. Les renseignements généalogiques contenus dans ces actes ont été analysés en 1878-1879 par le capitaine van den Bemden qui les a transcrits sous la forme de petits schémas (Archives de l’Etat à Renaix, inventaire n° 110, n° 2027). Ce document a été dactylographié par Georges H. Hooreman en 1937. Cet ouvrage est consultable en libre-accès dans la salle de lecture des Archives de l’Etat à Renaix et a été diffusé auprès des principales association généalogiques belges. Un index onomastique – reprenant en plus quelques « états de biens » retrouvés depuis lors – a été réalisé par les Archives en 1988 (AER, inventaire n° 110bis).

A savoir aussi : Renaix ne donnait pas le droit de bourgeoisie. Celui-ci, pour les habitants de Renaix, se prenait normalement à Alost (Aalst en néerlandais) ou à Grammont (Geraardsbergen en néerlandais). La liste des bourgeois forains d’Alost résidant à Renaix a été publiée dans la revue « L’Intermédiaire des Généalogistes » en 1963 et 1964.

Les archives d’Ancien Régime ont fait l’objet d’inventaires détaillés, comprenant un index onomastique, par Herman van Isterdael (« Stad en Baronie Ronse », AER, inventaire n° 110) et Guy Gadeyne (« Kapittelkerk en parochiekerken van Ronse »).

Certaines sources généalogiques intéressantes ont été publiées dans la revue du « Cercle Historique et Archéologique de Renaix et du Ténement d’Inde ». Les articles sont en français ou en néerlandais. Les Archives de l'Etat à Renaix disposent d'une collection complète de ces "Annales". On lira avec intérêt :

  • les Annales 1956,1973 et 1974 sur les « signes manuels » des habitants de Renaix aux 16e et 17e siècles, par Yvo Brouwers et Paul van Butsele,
  • les Annales 1961 sur l'incendie de Renaix de 1719, avec la liste des sinistrés et l'emplacement exact de leur habitation, par Henri Bockstal,
  • les Annales 1967 et 1968 sur les conscrits renaisiens sous les Aigles impériales, et les réformés, par Laurent Wasseuil,
  • les Annales 1964, 1968 et 1975 sur les Renaisiens à l'Université de Louvain, par Jacques Deconinck et Marc Decrits,
  • les Annales 1975 sur le recensement des foyers de Renaix vers 1600, par Paul van Butsele,
  • les Annales 1981 et 1983 (et autres livraisons ultérieures) sur le fameux compositeur flamand (de madrigaux notamment) Cyprien de Rore (Cipriano de Rore, Cyprianus de Rore, Ciprianus Rorus...), né à Renaix en 1515/1516 (et non à Malines ou ailleurs...) et mort à Parme en 1565. L'article donne une généalogie exhaustive de la famille renaisienne de Ro(de)re et des indications sur les alliés, par Albert Cambier,
  • les Annales 1985 sur les habitants de Renaix en 1567 et sur les victimes de l’inquisition espagnole, par le colonel Albert de Lannoy et Jacques Deconinck,
  • les Annales 1991 sur les nombreux habitants de Renaix mentionnés dans la charte de 1637 accordée à Renaix, par Paul van Butsele,
  • les Annales 1994 sur la généalogie de la famille Fostier, complétée et ornée de blasons, par Eric Devos,
  • et biens d'autres articles encore : un index de tous les articles publiés figure dans les annales 2001.

Enfin, d’autres sources très intéressantes sont consultables aux Archives de Renaix, telles

  • le cadastre de 1684, avec le détail des biens et leur localisation,
  • les « erfenissen » (actes de vente d’immeubles principalement)
  • etc.

A noter aussi quelques ouvrages intéressants :

  • l'ouvrage de Jacob Henri Bekouw, « Bannelingen en vluchtelingen uit Ronse (Renaix) » (Bannis et fugitifs de Renaix lors des troubles religieux du XVIème siècle),
  • l' «Armorial de Renaix, extrait du manuscrit généalogique Fostier» dans la revue «Le Parchemin» de 1965,
  • l'étude du Colonel Albert de Lannoy, « Les origines tournaisiennes de la famille Cambier de Renaix », dans «Le Parchemin» de 1982, ainsi que plusieurs livraisons ultérieures sur la famille Cambier (notamment en 1999 et 2000).

Adresse de l'administration communale

Hôtel de ville de Renaix, Grand-Place, B - 9600 Renaix

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