Belgique - Ganshoren

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Ganshoren
Ganshoren Blason.JPG
Informations
Pays Drapeau de la Belgique    Belgique
Région Bruxelles-Capitale
Province Bruxelles-Capitale
Code postal 1083
Population 20.760 hab. (2005)
Densité 8.238 hab./km²
Nom des habitants Ganshorien
Superficie 2,5 km2
Altitude
Point culminant
Coordonnées (long/lat) 4°18' E / 50°52' N
Localisation
Ganshoren Ville2.JPG

Histoire.png Histoire de la commune

La monumentale basilique du Sacré-Coeur, située à Koekelberg, borde également le territoire de Ganshoren dont elle domine tout le paysage, tel un phare rayonnant… Cette petite commune méconnue des Bruxellois s’étend sur quelque 2,5 km² constitués, il n’y a pas si longtemps, de petites exploitations agricoles maraîchères. En effet, jusqu’à la fin du XIXème siècle, Ganshoren était vouée à des activités essentiellement rurales. Autrefois, sous l’occupation française, elle était rattachée à la commune de Jette dont elle se détacha en 1841 grâce à la détermination de ses habitants. Et ce n’est qu’en 1954 que Ganshoren qui compte près de 21 000 habitants rejoignit l’agglomération bruxelloise… Nichée au nord-ouest de la région bruxelloise entre les communes de Jette au Nord, de Koekelberg au Sud et de Berchem-Sainte-Agathe à l’Ouest, Ganshoren est aujourd’hui une commune paisible et familiale essentiellement résidentielle. Une tranquillité perturbée toutefois par le flot continu de voitures qui y transitent quotidiennement. Un phénomène qui s’explique par sa configuration géographique : elle est encerclée par deux grandes autoroutes urbaines, l’avenue Charles-Quint entre le ring (*) et la basilique et l’avenue de l’Exposition universelle qui, au-delà du chemin de fer, traverse Jette. Au milieu, quelques petits quartiers valent assurément le détour. Et particulièrement celui de la place Guido Gezelle, le cœur vibrant de la commune, bordé de petits commerces et animé chaque semaine par le marché du vendredi après-midi. Surnommé jadis ’t plochke (la petite place), ce quartier convivial où déambulaient les gamins du coin accueille “La Villa”, le centre culturel francophone, construite dans les années 20 dans le style des maisons du bord de mer. La place a failli abriter une sculpture figurant des oies qui a finalement trouvé refuge dans la maison communale. Le volatile illustre en effet l’étymologie du mot Ganshoren mentionné pour la première fois dans un texte du XIIème siècle : Ganshoren signifie marais (du mot néerlandais hore) aux oies (gans). Citons encore, au Nord-Est, le quartier Albert Ier et ses maisons bourgeoises derrière le square des Oriflammes, les petites maisons sociales dans les environs de la place du Home et, au sud, les belles façades de l’avenue des Gloires Nationales à l’ombre de la basilique. Quant aux environs de la place de la Reine Paola, ils continuent leur urbanisation galopante alors qu’il y a à peine quelques années, il n’y avait que des champs. Des coins verts, la commune n’en manque pas. Elle compte notamment une réserve naturelle constituée d’une zone marécageuse d’environ 20 hectares située au nord en lisière du nouveau cimetière. Et puis, enfoui derrière des immeubles-tours un peu trop présents dans la commune, se dresse une magnifique demeure médiévale du XIIIème siècle trop méconnue: le château Rivieren implanté dans un superbe parc malheureusement inaccessible au public

Source : HUGUES PRION PANSIUS


(*) Ring = Belgicisme signifiant périphérique ou rocade (En Néerlandais "ring" = anneau).


Repère géographique.png Repères géographiques

Localisation de Ganshoren



A l’instar de ses voisines Berchem-Sainte-Agathe, Koekelberg et Jette, Ganshoren est située au nord-ouest de Bruxelles. Sa quatrième voisine est Asse située en Brabant Flamand. Jadis sous tutelle de Jette, elle fut longtemps, comme ses voisines, une commune agricole avant d’être rattrapée par la ville et de devenir une paisible localité résidentielle... Longée par l’Avenue Charles-Quint, la voie expresse qu’empruntent quotidiennement des milliers de navetteurs pour pénétrer dans la capitale, Ganshoren n’en compte pas moins encore quelques petites fermes anciennes témoins de ce passé, ainsi qu’un marais, réserve naturelle riche en espèces ornithologiques à la limite du Parc régional Baudouin.

Le généalogiste appréciera l'intéressante étude de soeur Gladys Guyot sur le foncier du village sous l'Ancien Régime "Le terrier de Gérard-François-Balthasar de Villegas, seigneur de Rivieren-Jette-Ganshoren-Hamme-Relegem et Bever en 1726", parue dans la revue "Le Folklore brabançon", n°252 de décembre 1986, pages 365 à 403. Cette étude donne notamment la liste des principales familles notables établies à l'époque sur ce territoire.


Illustrations - Photos anciennes.png En photos


Familles notables.png Notables

Familles d'Ancien Régime

Parmi les familles notables de Ganshoren, on citera notamment la famille Van Heijmbeke ou van Heymbeke (Heymbeek, etc.) dont plusieurs membres furent, sous l'Ancien Régime, échevins de Jette-Ganshoren ou de la Cour féodale de Rivieren. Une généalogie assez complète de cette famille sous l'Ancien Régime a été écrite par B.W. van Schijndel et publiée en 1951 dans la revue "Le Blason", pages 1 à 33 : "Généalogie de la Famille van Heymbeeck". Comme l'écrit soeur Gladys Guyot dans son étude précitée parue dans "Le Folklore brabançon" de 1986, les Van Heÿmbeck, notabilités des seigneuries, étaient apparentés aux principales familles de Jette-Ganshoren. Ils exploitèrent par l'un ou l'autre de leurs membres l'Hof ten Berghe, le Luÿsenberg, et surtout la grande ferme de Ribodegem. De ce fait, plusieurs furent inhumés dans l'église Saint-Martin de Ganshoren, preuve de leur notoriété. Jan van Heÿmbeck, qualifié Eersaemen sur une dalle funéraire, est décédé le 15 juillet 1642, et sa femme, Françoise Usselincx, d'une famille connue de brasseurs bruxelllois, le 13 juillet 1632 ; leur fils Engelbert le 15 décembre 1691 et sa femme Hélène Covens le... ; Andries van Heÿmbeck, échevin, + le 26 septembre 1741 à 52 ans, et trois de ses enfants qu'il avait eu de sa femme Catherina De Mesmaecker ; son fils Jacques, enfin Anna van Heÿmbeck, née dans la "magna villa de Ganshoren è regione Koekelberghe" ou Ribodegem, selon l'inscription du curé dans le registre paroissial ; Anna, veuve de Jan Puttaert, mourut en 1756 à 85 ans. Pour la localisation et l'histoire de la ferme de Ribodeghem et de ses propriétaires et ses exploitants, le généalogiste se reportera à l'étude d'Albert Piedfort, dans Notre Comté (Annales du cercle d'Histoire de Jette), n° 42. 2015, pages 95 à 110.

Les bourgmestres

Prénom(s) NOM Mandat Observations
- - -
Josse Van Rosse 1842 - 1846 Catholique
Egide Van Hemelrijk 1846 - 1855 Catholique
Joseph Huygens 1855 - 1857 Catholique
Antoine Haeck 1857 - 1861 Catholique
Joseph Oscar Van Overbeke 1861 - 1873 Catholique
comte Ulric de Villegas de Saint-Pierre-Jette 1873 - 1911 Catholique
Fernand De Greef 1912 - 1923 -
Laurent Heirebaut 1923 - 1927 -
Alphonse Hellinckx 1927 - 1936 Libéral
Oscar Maeschalck 1936 - 1939 -
Joseph Peereboom 1939 - 1958 Socialiste
Maurice Hellinckx 1959 - 1960 Libéral
Richard Beauthier 1960 - 1999 Social-Chrétien
Jan Beghin 2000 Bourgmestre faisant fonction
Luc Barbay 2000 -
Michèle Carthé 2001 - .... Socialiste
- - -

Recherches généalogiques.png À savoir pour vos recherches généalogiques

Les recherches généalogiques pour la commune de Ganshoren s'effectuent aux Archives de l'Etat à Anderlecht, Quai Demets 7, B 1070 Anderlecht, Téléphone : 02/524.61.15 Télécopieur : 02/520.93.21, courriel : [email protected]

Les actes d'état-civil jusqu'à la fin du XIXème siècle y sont disponibles sous forme de microfilms. Ces registres sont ceux de Jette jusqu'à la séparation des deux communes en 1841.

Pour l'Ancien Régime (avant 1796 donc), les registres de Ganshoren sont ceux de Jette-(Saint-Pierre). Il existe un index filiatif des actes de baptême, un index des actes de mariage et un index des actes de décès, tous établis en 1887, et en écriture moderne très lisible. Ces index, consultables en microfilms ou sous la forme "papier" aux Archives de l'Etat à Anderlecht, peuvent également être acquis, en un volume, auprès du bureau de vente des publications des Archives Générales du Royaume (voyez la rubrique "publications" du site internet des AGR).

Ces index débutent :

  • pour les baptêmes : en 1587,
  • pour les mariages : en 1586,
  • pour les inhumations : en 1625.

Les registres paroissiaux proprement dits, sont consultables sous forme de microfilms. Ils couvrent les périodes suivantes :

  • pour les baptêmes : de 1670 à 1727 et de 1747 à 1796,
  • pour les mariages : de 1670 à 1796,
  • pour les inhumations : de 1670 à 1796.

L'inventaire du greffe scabinal de Jette-Saint-Pierre a été effectué par W. Ost et publié par les AGR en 1998. Il s'agit essentiellement de registres de "transport de biens" (ventes immobilières, arrentements, ...) pour Jette (à partir de 1541) et la cour féodale de Rivieren à Ganshoren (à partir de 1464), du cahier du XXème denier (une taxe) de 1558, etc. Cependant, la difficulté d'accès de ces pièces (l'écriture surtout, et la langue qui est de l'ancien néerlandais brabançon, ...) les réservera aux chercheurs chevronnés.

Adresse de l'administration communale

Maison communale de Ganshoren, Avenue Charles Quint 140, 1083 Ganshoren.

Téléphone 02/465.12.77

Courrier électronique : ganshoren(at)ganshoren.irisnet.be

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