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== Histoire de la commune ==
== {{Histoire de la commune}} ==
Le toponyme "Atinghova" est déjà mentionné en [[1116]]. Le nom du village (ou de la "paroisse", suivant l'expression usitée jusqu'à la fin de l'Ancien Régime) varia dans les documents conservés : Etichoue, Autincouve, Aitikoue, Eyticoue... Jusqu'en 1930 d'ailleurs, on utilisait Etichove, avant que le nom ne soit officiellement Etikhove.
 
L'histoire du village d'Etikhove a été écrite par le secrétaire communal de la commune Alfons Van Nieuwenhuyze et publiée en 1976 sous le titre "Historiek van Etikhove".  


Sous l'Ancien Régime, Etikhove faisait partie, avec Melden-Nukerke, Maerke, Kerkhem, Quaremont, Sulsique et Berchem, de la baronnie de "l'entre Maerke et Rhosnes" ("'t Land tussen Marke en Ronne").
Sous l'Ancien Régime, Etikhove faisait partie, avec Melden-Nukerke, Maerke, Kerkhem, Quaremont, Sulsique et Berchem, de la baronnie de "l'entre Maerke et Rhosnes" ("'t Land tussen Marke en Ronne").
[[Image:Etikhove.jpg|left|250px]]
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A l'origine, Etikhove faisait partie de l'évêché de Cambrai. A partir de la réforme des évêchés (en [[1558]]), Etikhove fit partie du doyenné de Renaix, puis en [[1802]], du doyenné d'Audenarde et de l'évêché de Malines. Enfin, de nos jours, la paroisse fait partie du doyenné de Renaix et de l'évêché de Gand.
Quatre seigneuries existaient à Etikhove : Drappendriesch, Fiennes, Overmaelsaecke (qui dépendait du "Pays de Sottegem") et Ladeuze. Le lieu-dit Puttene faisait partie de la seigneurie d'Eename ("d'heerlyckheede 't Eynaeme"). La seigneurie de Ladeuze ou La Deuse, avait une "vierschaar" (un tribunal) et était à ce point importante que l'on parlait de "la paroisse et seigneurie de Ladeuze" et qu'on la confondait avec la paroisse ("prochie") d'Etichove elle-même. 
 
À l'origine, Etikhove faisait partie de l'évêché de Cambrai. À partir de la réforme des évêchés (en [[1558]]), Etikhove fit partie du doyenné de Renaix, puis en [[1802]], du doyenné d'Audenarde et de l'évêché de Malines. Enfin, de nos jours, la paroisse fait partie du doyenné de Renaix et de l'évêché de Gand.


L'église, dédiée à Saint Brice, était sous le patronage de l'abbaye bénédictine de Liessies, abbaye fondée dans le nord de la France, en 1095, par Thierry, seigneur d’Avesnes et sa femme Ade.
Au {{XVIe siècle}}, les troubles religieux firent passer la population de 1 000 habitants environ vers [[1570]], à 385 vers [[1590]]. L'émigration forcée des calvinistes, essentiellement, mais aussi la situation économique, expliquent ce dépeuplement. Une petite communauté protestante se maintiendra cependant à Etikhove jusqu'en [[1913]].


Au {{XVIème siècle}}, les troubles religieux firent passer la population de 1000 habitants environ vers 1570, à 385 vers 1590. L'émigration forcée des Calvinistes, essentiellement, mais aussi la situation économique, expliquent ce dépeuplement.
Le nombre d'habitants va commencer à croître ensuite : on comptait environ 1 300 habitants à la fin du {{XVIIe siècle}}, pour arriver à environ 3 000 habitants vers [[1840]]. La terrible crise économique de 1845-1846, avec son lot d'épidémies, et l'émigration, notamment vers les grandes exploitations agricoles de la Somme et de l'Oise en France, ramenèrent le chiffre de la population du village à 2 488 en [[1880]], et 2 251 en [[1920]].


Le nombre d'habitants va commencer à croître ensuite : on comptait environ 1300 habitants à la fin du XVIIème siècle, pour arriver à environ 3000 habitants vers 1840. La terrible crise économique de 1845-1846, avec son lot d'épidémies, et l'émigration, notamment vers les grandes exploitations agricoles de la Somme et de l'Oise en France, ramenèrent le chiffre de la population du village à 2488 en [[1880]], et 2251 en [[1920]].
Depuis l'époque de la Réforme du {{XVIe siècle}}, il y avait dans la région de Renaix-Audenarde, sept petites communautés protestantes (communautés appelées le "Mont-des-Oliviers flamand" ou "l'Olivier flamand") dans la ville d'Audenarde et les villages de Melden, Nukerke, Etikhove, Wijlegem, Mater et Horebeke. Dans la seconde partie du {{XVIIIe siècle}}, subsistaient seulement les communautés protestantes de Matere, Etikhove et Hoorebeke : cette dernière communauté existe toujours aujourd'hui, mais la communauté protestante d'Etikhove disparut en [[1913]].


Suite à la loi de fusion des communes, l'ancienne commune d'Etikhove a été fusionnée le 1{{er}} janvier [[1977]], avec Nukerke, Schorisse, Maarke-Kerkem, dans la nouvelle commune de Maarkedal.
Alfons Van Nieuwenhuyze et Dirk De Merlier, deux historiens locaux, relatent qu'en [[1933]], durant "l'année des apparitions mariales" (à Olsene, Herzele, Wielsbeke, Uitkerke, Onkerzele, etc.), du 9 au 30 octobre, Omer Eneman ou Eeneman, plus connu dans le village sous le nom de "Merke Gosseye", décorateur et artiste-peintre d'Etikhove, rejoint ensuite par le Renaisien Maurice Van Rokegem, dit avoir vu des apparitions de la Vierge, vêtue de blanc et d'un manteau bleu, avec une couronne de roses d'or. « ''Le peuple doit souvent communier, il doit lire'' (…) ''et j'aiderai les malades'' », aurait-elle dit. Le 29 octobre 1933, une date annoncée précédemment, 25 000 personnes affluèrent à Etikhove, dont de nombreuses personnes invalides et handicapées, dans une excitation générale et un chaos indescriptible. Il n'y eut néanmoins aucun miracle ni phénomène visuel remarquable, ce qui déçut bien évidemment les pélerins. Ainsi, le cardinal Van Roey, archévêque de Malines-Bruxelles, déclara le 25 août 1934 que ces faits, avec ceux d'Olsene et d'autres apparitions « ''ne présentent aucun élément qui puisse servir d'argument positif pour leur caractère surnaturel'' ».


Parmi les hommes de valeur né à Etikhove, on citera notamment :
=== Première Guerre mondiale ===
Durant la Grande Guerre de 1914-1918, trois jeunes gens furent tués par les Allemands :
* Léa MOREAU, 20 ans, de Paturages, qui était venue à pied à Etikhove, pour y acheter quelque nourriture, et qui fut tuée le 15 mars 1918 par la Feldgendarmerie de Schoorisse,
* Badilon GEENENS, 19 ans, né à Etikhove, tué le 24 juin 1918 non loin de chez lui, par la Police secrète allemande, parce qu'il était réfractaire,
* Emiel THIENPONT, 22 ans, de Maerke-Kerkhem, réfractaire, tué le 30 juin 1918 par la Police militaire allemande.


* Jean-Baptiste van Cauwenberghe, curé de Saint-Jacques, à Louvain, fondateur de l'institution des Soeurs de la Charité à Louvain le 7 octobre 1794. Il était né le 10 avril 1749, à Etikhove, étant fils de Petrus Franciscus et de Theresia van Thieghem. Après avoir suivi avec le plus brillant succès un cours de philosophie à la Pédagogie du Porc, il fut ordonné prêtre, en 1775. Le 15 avril 1777, il devint licencié en théologie, et le 28 du même mois, curé de la paroisse de Saint-Jacques. Homme pieux et instruit, il était un orateur sacré de talent et l'idole de ses paroissiens. Ayant refusé de prêter le serment de haine à la royauté, exigé par la République, il fut condamné à la déportation, le 6 novembre 1797. Arrêté quelques jours après à Malines, il fut conduit à Rochefort, et de là déporté à Cayenne, où il débarqua le 6 juin 1798. Il mourut de misère, dans le désert de Konomana, le 6 octobre de la même année.
Les '''soldats''' d'Etikhove qui moururent durant la Grande Guerre étaient :
[[Image:Villa_Tynlon.jpg|right|200px]]
* Richard GEENENS, mort le 6 août 1914,
* François Eysebaert, le 1er mars 1786, fusilier au 18ème Régiment d'infanterie de ligne français, qui reçut par décret de l'Empereur Napoléon daté du 3 décembre 1809 une dotation de 500 francs de rente sur le canal de Loing, acte confirmé par le roi Louis-Philippe par ordonnance du 18 février 1831.
* Charles FRUY, mort le 19 septembre 1914,
* Léon D'HONDT, mort en octobre 1914,
* René-Achiel Van BUTSELE, né à Etikhove, du 3{{e}} chasseur à pied, mort à La Panne le 7 janvier 1915,
* Léonard De RUYFFELAERE, à Etikhove, du bataillon de génie, mort à Furnes des suites d'un accident le 4 juillet 1915,
* Michel Valère De VOS, à Nukerke le 27 juin 1896, sous-officier au 5{{e}} régiment de ligne, blessé en patrouille le 4 décembre 1915, mort à l'hôpital le 17 décembre 1915,
* Léon De DONDER, d'Etikhove, soldat au 10{{e}} régiment de ligne, tué à Ramscappelle le 2 novembre 1916,
* Michel Van de PUTTE, fils de l'instituteur en chef d'Etikhove, du 2{{e}} régiment de lanciers, blessé le 15 février 1917 et mort le 25 février 1917 à l'hôpital de Beveren-Roesbrugge,
* Remi PROVOST, d'Etikhove, des Pionniers, tué à Oeren, le {{1er}} novembre 1917,
* Julien VERROKEN, mort le 27 mai 1918,
* Joseph De DONDER, frère de Léon ci-avant, du 5{{e}} régiment, tué à Wijdendrift le 30 mai 1918,  
* Vital NOËL, époux de Maria De VOS, officier au 15{{e}} régiment de ligne, né à Leuze, le {{1er}} février 1885, blessé à Langermarck par un obus le 14 octobre 1918, et mort à Bourbourg, en France, le 16 octobre 1918,
* Cyriel CORNIL, mort le 11 février 1919,  
* Achiel AUDOORN, né à Etikhove, tué à Boezinghe dans la nuit du 12 au 13 juin 1916.


On mentionnera aussi que le peintre de très grand talent Valerius De Saedeleer (Alost 1867 - Leupegem 1941), une des figures les plus marquantes du "premier groupe" de l'école picturale de Laethem, s'y établit dans sa villa "Tynlon" (photo ci-contre) jusqu'en 1937.
Les '''invalides de guerre''' étaient :
* Omer Van HUFFEL, blessé à La Panne, en juin 1916, qui perdit les deux jambes,
* Omer De DONDER, frère des deux précédents cités, qui fut grièvement blessé.                


== {{A savoir pour vos recherches généalogiques}} ==
=== Toponymie ===
Le toponyme « Atinghova » est déjà mentionné en [[1116]]. Le nom du village (ou de la "paroisse", suivant l'expression usitée jusqu'à la fin de l'Ancien Régime) varia dans les documents conservés : Etichoue, Autincouve, Aitikoue, Eyticoue... Jusqu'en [[1930]] d'ailleurs, on utilisait Etichove, avant que le nom ne soit officiellement Etikhove.


==== Les archives ====
=== Histoire administrative ===
Suite à la loi de fusion des communes, appliquée le {{1er}} janvier [[1977]], Etikhove est devenue une section administrative de la ville de [[Belgique - Maarkedal|Markedal]].


Les archives de l'ancienne commune d'Etikhove étaient conservées aux Archives de l’Etat à Renaix. Ce dépôt d'archives a été supprimé le 1er septembre 2009. Pour la situation actuelle, voyez la page sur "Renaix" ("Les archives").  
== {{Patrimoine}} ==
=== Église Saint-Brice ===
L'église, dédiée à saint Brice, était sous le patronage de l'abbaye bénédictine de Liessies, abbaye fondée dans le nord de la France, en [[1095]], par Thierry, seigneur d'Avesnes et sa femme Ade.


Sont notamment consultables aux Archives de l’Etat :
== {{Repères géographiques}} ==


* les actes d’état civil de [[1795]] jusqu’à la fin du 19e siècle avec des tables décennales, sous la forme de microfilms. Ces actes sont rédigés en français ou en néerlandais suivant les époques considérées.
{{clr}}
 
== {{Illustrations, photos anciennes}} ==
 
<gallery>
</gallery>
 
== {{Familles notables}} ==
 
==== Les bourgmestres ====
 
{{Elu-Entete}}
{{Elu-Donnees|Nom=- |Dates=- |Commentaire= }}
{{Elu-Donnees|Nom=- |Dates=- |Commentaire= }}
{{Elu-Donnees|Nom=- |Dates=- |Commentaire= }}
{{Elu-Donnees|Nom=- |Dates=- |Commentaire= }}
{{Elu-Donnees|Nom=- |Dates=- |Commentaire= }}
{{Elu-Fin}}
 
== {{Ville de Naissance et de Décès de}} ==
 
<u>Naissances</u> :
* '''Jean-Baptiste van CAUWENBERGHE''', curé de Saint-Jacques, à Louvain, fondateur de l'institution des Sœurs de la Charité à Louvain le 7 octobre 1794. Il est né le 10 avril [[1749]], à Etikhove, étant fils de Petrus Franciscus et de Theresia van THIEGHEM. Après avoir suivi avec le plus brillant succès un cours de philosophie à la ''Pédagogie du Porc'', il fut ordonné prêtre, en 1775. Le 15 avril 1777, il devint licencié en théologie, et le 28 du même mois, curé de la paroisse de Saint-Jacques. Homme pieux et instruit, il était un orateur sacré de talent et l'idole de ses paroissiens. Ayant refusé de prêter le serment de haine à la royauté, exigé par la République, il fut condamné à la déportation, le 6 novembre 1797. Arrêté quelques jours après à Malines, il fut conduit à Rochefort, et de là déporté à Cayenne, où il débarqua le 6 juin 1798. Il mourut de misère, dans le désert de Konomana, le 6 octobre [[1798]].
 
* '''François EYSEBAERT''', né le {{1er}} mars [[1786]], fusilier au 18{{e}} régiment d'infanterie de ligne français, qui reçut par décret de l'Empereur Napoléon daté du 3 décembre 1809 une dotation de 500 francs de rente sur le canal de Loing, acte confirmé par le roi Louis-Philippe par ordonnance du 18 février 1831.
 
[[Image:Villa_Tynlon.jpg|thumb|left|300px|Villa Tynlon]] <br><br>
On mentionnera aussi que le peintre de très grand talent Valerius De Saedeleer (Alost [[1867]] - Leupegem [[1941]]), une des figures les plus marquantes du "premier groupe" de l'école picturale de Laethem, s'y établit dans sa villa Tynlon jusqu'en [[1937]].
{{clr}}
 
== Ressources généalogiques ==
 
==== Dépouillements d'archives ====
Les archives de l'ancienne commune d'Etikhove étaient conservées aux Archives de l'État à Renaix. Ce dépôt d'archives a été supprimé le {{1er}} septembre 2009. Pour la situation actuelle, voyez la page sur [[Belgique - Ronse (Renaix)|Renaix]].
 
Sont notamment consultables aux Archives de l'État :
* les actes d’état civil de [[1795]] jusquà la fin du XIX{{e}} siècle avec des tables décennales, sous la forme de microfilms. Ces actes sont rédigés en français ou en néerlandais suivant les époques considérées.
* les registres paroissiaux antérieurs à [[1796]] avec un index alphabétique moderne, sous la forme de microfilms. Ces registres sont rédigés en latin. Ces registres débutent :
* les registres paroissiaux antérieurs à [[1796]] avec un index alphabétique moderne, sous la forme de microfilms. Ces registres sont rédigés en latin. Ces registres débutent :
 
:- en [[1612]] pour les baptêmes,
* en [[1612]] pour les baptêmes,
:- en [[1625]] pour les mariages,  
* en [[1625]] pour les mariages,  
:- en [[1625]] pour les inhumations.  
* en [[1625]] pour les inhumations.  


Les registres paroissiaux ont été analysés par Marc Vuylsteke et publiés par le cercle généalogique local V.V.F.-Vlaamse Ardennen.
Les registres paroissiaux ont été analysés par Marc Vuylsteke et publiés par le cercle généalogique local V.V.F.-Vlaamse Ardennen.


==== Les états de biens ====
==== Les états de biens ====
À l'appui et en complément des registres paroissiaux, l'on consultera prioritairement les actes de dévolution successorale et de tutelle (les « états de biens », « ''staten van goed'' » en néerlandais) passés devant les échevins jusqu'à la fin de l'Ancien Régime. Les renseignements généalogiques contenus dans ces actes ont été analysés par Paul van Butsele et publiés en 1972 par l'éditeur "Familia et Patria".
On notera aussi que des états de biens concernant des habitants d'Etikhove ont été passés à Audenarde. Le volumineux ouvrage de Carlos Aelvoet et d'André Lafort sur les états de biens de la ville et de la châtellenie d'Audenarde de [[1595]] à [[1796]] indexe plusieurs milliers d'actes passés pardevant les échevins d’Audenarde : 107 actes concernent des habitants d'Etikhove. L'ouvrage « Stad en Kasselrij Oudenaarde, staten van goed ([[1595]]-[[1796]]), indices », publié en 2008 par les archives de la ville d'Audenarde (où il peut être acquis, voyez la page consacrée à Oudenaarde).
Il est à noter également que les états de biens de la seigneurie d'Ename enclavée dans Etikhove ont été transcrits par André Lafort et publiés en 2003 dans l'ouvrage sur les états de biens d'Ename et Nederename.


A l’appui et en complément des registres paroissiaux, l’on consultera prioritairement les actes de dévolution successorale et de tutelle (les « états de biens », « staten van goed » en néerlandais) passés devant les échevins jusqu’à la fin de l'Ancien Régime. Les renseignements généalogiques contenus dans ces actes ont été analysés par Paul van Butsele et publiés en [[1972]] par l'éditeur "Familia et Patria".  
Le "status animarum" ("l'état des âmes" de la paroisse, c'est à dire le recensement du village fait par le curé) de [[1694]] a été publié par Paul van Butsele dans la revue du VVF-Vlaamse Ardennen n° 9 et suivants.


On notera aussi que des états de biens concernant des habitants d’Etikhove ont été passés à Audenarde. Le volumineux ouvrage de Carlos Aelvoet et d’André Lafort sur les états de biens de la ville et de la châtellenie d’Audenarde de [[1595]] à [[1796]] indexe plusieurs milliers d’actes passés pardevant les échevins d’Audenarde : 107 actes concernent des habitants d’Etikhove. L’ouvrage « Stad en Kasselrij Oudenaarde, staten van goed ([[1595]]-[[1796]]), indices », publié en [[2008]] par les Archives de la ville d’Audenarde (où il peut être acquis, voyez la page consacrée à Oudenaarde).
==== Les protestants ====
À savoir aussi : il n'est pas impossible que le généalogiste se découvre des ancêtres protestants à Etikhove. En effet, depuis l'époque de la Réforme, au XVI{{e}} siècle, il y avait dans la région de Renaix et Audenarde, sept petites communautés protestantes. Ces communautés étaient appelées "l'Olivier flamand" ou parfois, beaucoup plus rarement "le Mont-des-Oliviers flamand", c'est-à-dire les églises sous la Croix en pays flamand. Ce nom leur aurait été donné par Louis de Nassau. Ces communautés protestantes étaient situées dans les villages d'Etikhove, Mater, Melden, Nukerke, Wijlegem, ainsi qu'à Audenarde et à Hoorebeke-Sainte-Marie même. Dans la seconde partie du XVIII{{e}} siècle, subsistaient seules les communautés protestantes de Matere, Etikhove et Hoorebeke-Sainte-Marie. Cette dernière communauté à Hoorebeke existe toujours de nos jours. On trouvera dans la revue du SCGD, ''L'Intermédiaire des Généalogistes'', 1960, pages 129 à 131, par Paul De Zuttere, un article sur la généalogie du pasteur Christian H. Vent, qui fut le président du Consistoire de l'Église évangélique française et allemande de Bruxelles et premier chapelain du roi Léopold I{{er}}. Ce dernier, on le sait, n'était pas catholique mais luthérien. Dans l'article de l'''Intermédiaire'', l'auteur expose que semblent perdus les sept volumes de procès-verbaux manuscrits intitulés ''Registrum en de memoriael angaende de bedienige der kerckendienst in de heymelicke Kercken van Vlaederen'' qui furent confiés au pasteur Vent, et dont le reçu figure dans les archives de l'église protestante d'Hoorebeke-Sainte-Marie. Ces registres auraient été d'un immense intérêt pour l'Histoire du protestantisme dans la région des Ardennes flamandes.


Il est à noter également que les états de biens de la seigneurie d'Ename enclavée dans Etikhove ont été transcrits par André Lafort et publiés en [[2003]] dans l'ouvrage sur les états de biens d'Ename et Nederename. Cet ouvrage peut être acquis auprès de M. André Lafort à l'adresse : andre.lafort(arobase)skynet.be
On notera cependant qu'un registre de baptêmes protestants, de [[1756]] à [[1764]], a été publié dans la revue du VVF-Vlaamse Ardennen, n° 20, en 1999.


Le "status animarum" ("l'état des âmes" de la paroisse, c'est à dire le recensement du village fait par le curé) de [[1694]] a été publié par Paul van Butsele dans la revue du VVF-Vlaamse Ardennen n° 9 et suivants.
L'ouvrage, en néerlandais, d'Edgard Van Droogenbroeck, publié en 2014 par le cercle d'histoire Businarias, et intitulé ''Kroniek van de in [[1913]] verdwenen protestantse gemeente te Etikhove'' ("Chronique de la commune protestante d'Etikhove disparue en 1913") cite toutes les familles de ''Gueux'' d'Etikhove mentionnées dans des archives, et donne des précisions généalogiques (naissance, mariage, décès) sur les membres protestants de ces familles.


==== Les Protestants ====
Les noms de ces familles sont les suivants : Becaert, Blommaert, De Groote, De Jonge, De Lepelaar, De Potter, De Schepper, Gosseij, Lodens, Pijke, Speliers, Van Cauwenberghe, Van den Driessche, Van der Haegen, Van Kerkhove, Van Maelsaeke, Verklijen, Walraet.


A savoir aussi : depuis l'époque de la Réforme, il y avait dans la région de Renaix-Audenarde, sept petites communautés protestantes (communautés appelées le "Mont-des-Oliviers flamand" ou "l'Olivier flamand") dans les ville et villages d'Audenarde, Melden, Nukerke, Etikhove, Wijlegem, Mater et Horebeke. Dans la seconde partie du 18ème siècle, subsistaient seulement les communautés protestantes de Matere, Etikhove et Hoorebeke (cette dernière communauté existe toujours aujourd'hui). Un registre de baptêmes protestants (de 1756 à 1764) a été publié dans la revue du VVF-Vlaamse Ardennen, n° 20, en [[1999]].  
L'on se reportera dès lors à l'ouvrage sus-mentionné pour plus de précisions sur les membres de ces familles. Ce qu'il est intéressant de noter, c'est qu'évidemment, beaucoup de protestants épousaient des personnes de la même confession qu'eux. Dès lors, il est parfois utile de suivre ces mariages dans les villages environnants pour établir leur généalogie.


==== Un registre de rentes ====
==== Un registre de rentes ====
Un important registre de rentes ("Rente Ladeuze") de [[1751]] a été transcrit par Marc Vuylsteke et publié en 2002 par l'association VVF-Vlaamse Ardennen. Ce registre permet, par le biais des rentes, de remonter parfois sur plusieurs générations.
==== Documents numérisés ====


Un important registre de rentes ("Rente Ladeuze") de [[1751]] a été transcrit par Marc Vuylsteke et publié en [[2002]] par l'association VVF-Vlaamse Ardennen. Ce registre permet, par le biais des rentes, de remonter parfois sur plusieurs générations.
==== Cimetières ====


==== Adresse de l'administration communale ====
== Informations pratiques ==


Gemeentebestuur Maarkedal, Dienst burgerzaken, Nederholbeekstraat 1, B-9680 Maarkedal (Etikhove)
 
* Téléphone : (055) 33 46 40 , ou, à partir de l'étranger 00 32 55 33 46 40
==== Associations d'histoire locale ====
* Télécopieur : (055) 33 46 58 , ou, à partir de l'étranger 00 32 55 33 46 58
 
* Courriel : gemeentebestuur(at)maarkedal.be
== {{Bibliographie}} ==
 
== {{Voir aussi}} ==


== {{Liens utiles}} ==
== {{Liens utiles}} ==
* [https://www.maarkedal.be/ Site de la commune de Maarkedal]
* [https://www.familiekunde-vlaanderen.be/afdelingen/regio-vlaamse-ardennen Site Familiekunde Vlaanderen]
* [https://www.businarias.be/ Site Businarias]
== {{Notes et références}} ==
{{Références}}


* Site de la commune : http://www.maarkedal.be


* Site du cercle généalogique local :  http://www31.brinkster.com/vvfvlaamseard/start.htm


* Site des Archives de l'Etat : http://arch.arch.be
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{{Article de qualité}}
[[Catégorie:Communes de qualité (Belgique)|E]]
<!-- Label de qualité -->

Version actuelle datée du 10 février 2023 à 18:32

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Etikhove
-
Informations
Pays Drapeau de la Belgique    Belgique
Région Blason en attente.png    Flamande
Province Oost-vlaanderen.png    Flandre-Orientale
Code postal 9680
Population hab. (-)
Densité hab./km²
Nom des habitants
Superficie 1 202 ha
Altitude
Point culminant
Coordonnées (long/lat) ° / ° (GoogleMaps) Cassini
Satellite / IGN / Cadastre (Géoportail)
Localisation
-

Histoire.png Histoire de la commune

L'histoire du village d'Etikhove a été écrite par le secrétaire communal de la commune Alfons Van Nieuwenhuyze et publiée en 1976 sous le titre "Historiek van Etikhove".

Sous l'Ancien Régime, Etikhove faisait partie, avec Melden-Nukerke, Maerke, Kerkhem, Quaremont, Sulsique et Berchem, de la baronnie de "l'entre Maerke et Rhosnes" ("'t Land tussen Marke en Ronne").

Etikhove.jpg

Quatre seigneuries existaient à Etikhove : Drappendriesch, Fiennes, Overmaelsaecke (qui dépendait du "Pays de Sottegem") et Ladeuze. Le lieu-dit Puttene faisait partie de la seigneurie d'Eename ("d'heerlyckheede 't Eynaeme"). La seigneurie de Ladeuze ou La Deuse, avait une "vierschaar" (un tribunal) et était à ce point importante que l'on parlait de "la paroisse et seigneurie de Ladeuze" et qu'on la confondait avec la paroisse ("prochie") d'Etichove elle-même.

À l'origine, Etikhove faisait partie de l'évêché de Cambrai. À partir de la réforme des évêchés (en 1558), Etikhove fit partie du doyenné de Renaix, puis en 1802, du doyenné d'Audenarde et de l'évêché de Malines. Enfin, de nos jours, la paroisse fait partie du doyenné de Renaix et de l'évêché de Gand.

Au XVIe siècle, les troubles religieux firent passer la population de 1 000 habitants environ vers 1570, à 385 vers 1590. L'émigration forcée des calvinistes, essentiellement, mais aussi la situation économique, expliquent ce dépeuplement. Une petite communauté protestante se maintiendra cependant à Etikhove jusqu'en 1913.

Le nombre d'habitants va commencer à croître ensuite : on comptait environ 1 300 habitants à la fin du XVIIe siècle, pour arriver à environ 3 000 habitants vers 1840. La terrible crise économique de 1845-1846, avec son lot d'épidémies, et l'émigration, notamment vers les grandes exploitations agricoles de la Somme et de l'Oise en France, ramenèrent le chiffre de la population du village à 2 488 en 1880, et 2 251 en 1920.

Depuis l'époque de la Réforme du XVIe siècle, il y avait dans la région de Renaix-Audenarde, sept petites communautés protestantes (communautés appelées le "Mont-des-Oliviers flamand" ou "l'Olivier flamand") dans la ville d'Audenarde et les villages de Melden, Nukerke, Etikhove, Wijlegem, Mater et Horebeke. Dans la seconde partie du XVIIIe siècle, subsistaient seulement les communautés protestantes de Matere, Etikhove et Hoorebeke : cette dernière communauté existe toujours aujourd'hui, mais la communauté protestante d'Etikhove disparut en 1913.

Alfons Van Nieuwenhuyze et Dirk De Merlier, deux historiens locaux, relatent qu'en 1933, durant "l'année des apparitions mariales" (à Olsene, Herzele, Wielsbeke, Uitkerke, Onkerzele, etc.), du 9 au 30 octobre, Omer Eneman ou Eeneman, plus connu dans le village sous le nom de "Merke Gosseye", décorateur et artiste-peintre d'Etikhove, rejoint ensuite par le Renaisien Maurice Van Rokegem, dit avoir vu des apparitions de la Vierge, vêtue de blanc et d'un manteau bleu, avec une couronne de roses d'or. « Le peuple doit souvent communier, il doit lire (…) et j'aiderai les malades », aurait-elle dit. Le 29 octobre 1933, une date annoncée précédemment, 25 000 personnes affluèrent à Etikhove, dont de nombreuses personnes invalides et handicapées, dans une excitation générale et un chaos indescriptible. Il n'y eut néanmoins aucun miracle ni phénomène visuel remarquable, ce qui déçut bien évidemment les pélerins. Ainsi, le cardinal Van Roey, archévêque de Malines-Bruxelles, déclara le 25 août 1934 que ces faits, avec ceux d'Olsene et d'autres apparitions « ne présentent aucun élément qui puisse servir d'argument positif pour leur caractère surnaturel ».

Première Guerre mondiale

Durant la Grande Guerre de 1914-1918, trois jeunes gens furent tués par les Allemands :

  • Léa MOREAU, 20 ans, de Paturages, qui était venue à pied à Etikhove, pour y acheter quelque nourriture, et qui fut tuée le 15 mars 1918 par la Feldgendarmerie de Schoorisse,
  • Badilon GEENENS, 19 ans, né à Etikhove, tué le 24 juin 1918 non loin de chez lui, par la Police secrète allemande, parce qu'il était réfractaire,
  • Emiel THIENPONT, 22 ans, de Maerke-Kerkhem, réfractaire, tué le 30 juin 1918 par la Police militaire allemande.

Les soldats d'Etikhove qui moururent durant la Grande Guerre étaient :

  • Richard GEENENS, mort le 6 août 1914,
  • Charles FRUY, mort le 19 septembre 1914,
  • Léon D'HONDT, mort en octobre 1914,
  • René-Achiel Van BUTSELE, né à Etikhove, du 3e chasseur à pied, mort à La Panne le 7 janvier 1915,
  • Léonard De RUYFFELAERE, né à Etikhove, du bataillon de génie, mort à Furnes des suites d'un accident le 4 juillet 1915,
  • Michel Valère De VOS, né à Nukerke le 27 juin 1896, sous-officier au 5e régiment de ligne, blessé en patrouille le 4 décembre 1915, mort à l'hôpital le 17 décembre 1915,
  • Léon De DONDER, d'Etikhove, soldat au 10e régiment de ligne, tué à Ramscappelle le 2 novembre 1916,
  • Michel Van de PUTTE, fils de l'instituteur en chef d'Etikhove, du 2e régiment de lanciers, blessé le 15 février 1917 et mort le 25 février 1917 à l'hôpital de Beveren-Roesbrugge,
  • Remi PROVOST, d'Etikhove, des Pionniers, tué à Oeren, le 1er novembre 1917,
  • Julien VERROKEN, mort le 27 mai 1918,
  • Joseph De DONDER, frère de Léon ci-avant, du 5e régiment, tué à Wijdendrift le 30 mai 1918,
  • Vital NOËL, époux de Maria De VOS, officier au 15e régiment de ligne, né à Leuze, le 1er février 1885, blessé à Langermarck par un obus le 14 octobre 1918, et mort à Bourbourg, en France, le 16 octobre 1918,
  • Cyriel CORNIL, mort le 11 février 1919,
  • Achiel AUDOORN, né à Etikhove, tué à Boezinghe dans la nuit du 12 au 13 juin 1916.

Les invalides de guerre étaient :

  • Omer Van HUFFEL, blessé à La Panne, en juin 1916, qui perdit les deux jambes,
  • Omer De DONDER, frère des deux précédents cités, qui fut grièvement blessé.

Toponymie

Le toponyme « Atinghova » est déjà mentionné en 1116. Le nom du village (ou de la "paroisse", suivant l'expression usitée jusqu'à la fin de l'Ancien Régime) varia dans les documents conservés : Etichoue, Autincouve, Aitikoue, Eyticoue... Jusqu'en 1930 d'ailleurs, on utilisait Etichove, avant que le nom ne soit officiellement Etikhove.

Histoire administrative

Suite à la loi de fusion des communes, appliquée le 1er janvier 1977, Etikhove est devenue une section administrative de la ville de Markedal.

Patrimoine.png Patrimoine bâti

Église Saint-Brice

L'église, dédiée à saint Brice, était sous le patronage de l'abbaye bénédictine de Liessies, abbaye fondée dans le nord de la France, en 1095, par Thierry, seigneur d'Avesnes et sa femme Ade.

Repère géographique.png Repères géographiques


Illustrations - Photos anciennes.png En photos

Familles notables.png Notables

Les bourgmestres

Prénom(s) NOM Mandat Observations
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Ville de naissance de.jpg Ville de naissance ou de décès de

Naissances :

  • Jean-Baptiste van CAUWENBERGHE, curé de Saint-Jacques, à Louvain, fondateur de l'institution des Sœurs de la Charité à Louvain le 7 octobre 1794. Il est né le 10 avril 1749, à Etikhove, étant fils de Petrus Franciscus et de Theresia van THIEGHEM. Après avoir suivi avec le plus brillant succès un cours de philosophie à la Pédagogie du Porc, il fut ordonné prêtre, en 1775. Le 15 avril 1777, il devint licencié en théologie, et le 28 du même mois, curé de la paroisse de Saint-Jacques. Homme pieux et instruit, il était un orateur sacré de talent et l'idole de ses paroissiens. Ayant refusé de prêter le serment de haine à la royauté, exigé par la République, il fut condamné à la déportation, le 6 novembre 1797. Arrêté quelques jours après à Malines, il fut conduit à Rochefort, et de là déporté à Cayenne, où il débarqua le 6 juin 1798. Il mourut de misère, dans le désert de Konomana, le 6 octobre 1798.
  • François EYSEBAERT, né le 1er mars 1786, fusilier au 18e régiment d'infanterie de ligne français, qui reçut par décret de l'Empereur Napoléon daté du 3 décembre 1809 une dotation de 500 francs de rente sur le canal de Loing, acte confirmé par le roi Louis-Philippe par ordonnance du 18 février 1831.
Villa Tynlon



On mentionnera aussi que le peintre de très grand talent Valerius De Saedeleer (Alost 1867 - Leupegem 1941), une des figures les plus marquantes du "premier groupe" de l'école picturale de Laethem, s'y établit dans sa villa Tynlon jusqu'en 1937.

Ressources généalogiques

Dépouillements d'archives

Les archives de l'ancienne commune d'Etikhove étaient conservées aux Archives de l'État à Renaix. Ce dépôt d'archives a été supprimé le 1er septembre 2009. Pour la situation actuelle, voyez la page sur Renaix.

Sont notamment consultables aux Archives de l'État :

  • les actes d’état civil de 1795 jusquà la fin du XIXe siècle avec des tables décennales, sous la forme de microfilms. Ces actes sont rédigés en français ou en néerlandais suivant les époques considérées.
  • les registres paroissiaux antérieurs à 1796 avec un index alphabétique moderne, sous la forme de microfilms. Ces registres sont rédigés en latin. Ces registres débutent :
- en 1612 pour les baptêmes,
- en 1625 pour les mariages,
- en 1625 pour les inhumations.

Les registres paroissiaux ont été analysés par Marc Vuylsteke et publiés par le cercle généalogique local V.V.F.-Vlaamse Ardennen.

Les états de biens

À l'appui et en complément des registres paroissiaux, l'on consultera prioritairement les actes de dévolution successorale et de tutelle (les « états de biens », « staten van goed » en néerlandais) passés devant les échevins jusqu'à la fin de l'Ancien Régime. Les renseignements généalogiques contenus dans ces actes ont été analysés par Paul van Butsele et publiés en 1972 par l'éditeur "Familia et Patria".

On notera aussi que des états de biens concernant des habitants d'Etikhove ont été passés à Audenarde. Le volumineux ouvrage de Carlos Aelvoet et d'André Lafort sur les états de biens de la ville et de la châtellenie d'Audenarde de 1595 à 1796 indexe plusieurs milliers d'actes passés pardevant les échevins d’Audenarde : 107 actes concernent des habitants d'Etikhove. L'ouvrage « Stad en Kasselrij Oudenaarde, staten van goed (1595-1796), indices », publié en 2008 par les archives de la ville d'Audenarde (où il peut être acquis, voyez la page consacrée à Oudenaarde).

Il est à noter également que les états de biens de la seigneurie d'Ename enclavée dans Etikhove ont été transcrits par André Lafort et publiés en 2003 dans l'ouvrage sur les états de biens d'Ename et Nederename.

Le "status animarum" ("l'état des âmes" de la paroisse, c'est à dire le recensement du village fait par le curé) de 1694 a été publié par Paul van Butsele dans la revue du VVF-Vlaamse Ardennen n° 9 et suivants.

Les protestants

À savoir aussi : il n'est pas impossible que le généalogiste se découvre des ancêtres protestants à Etikhove. En effet, depuis l'époque de la Réforme, au XVIe siècle, il y avait dans la région de Renaix et Audenarde, sept petites communautés protestantes. Ces communautés étaient appelées "l'Olivier flamand" ou parfois, beaucoup plus rarement "le Mont-des-Oliviers flamand", c'est-à-dire les églises sous la Croix en pays flamand. Ce nom leur aurait été donné par Louis de Nassau. Ces communautés protestantes étaient situées dans les villages d'Etikhove, Mater, Melden, Nukerke, Wijlegem, ainsi qu'à Audenarde et à Hoorebeke-Sainte-Marie même. Dans la seconde partie du XVIIIe siècle, subsistaient seules les communautés protestantes de Matere, Etikhove et Hoorebeke-Sainte-Marie. Cette dernière communauté à Hoorebeke existe toujours de nos jours. On trouvera dans la revue du SCGD, L'Intermédiaire des Généalogistes, 1960, pages 129 à 131, par Paul De Zuttere, un article sur la généalogie du pasteur Christian H. Vent, qui fut le président du Consistoire de l'Église évangélique française et allemande de Bruxelles et premier chapelain du roi Léopold Ier. Ce dernier, on le sait, n'était pas catholique mais luthérien. Dans l'article de l'Intermédiaire, l'auteur expose que semblent perdus les sept volumes de procès-verbaux manuscrits intitulés Registrum en de memoriael angaende de bedienige der kerckendienst in de heymelicke Kercken van Vlaederen qui furent confiés au pasteur Vent, et dont le reçu figure dans les archives de l'église protestante d'Hoorebeke-Sainte-Marie. Ces registres auraient été d'un immense intérêt pour l'Histoire du protestantisme dans la région des Ardennes flamandes.

On notera cependant qu'un registre de baptêmes protestants, de 1756 à 1764, a été publié dans la revue du VVF-Vlaamse Ardennen, n° 20, en 1999.

L'ouvrage, en néerlandais, d'Edgard Van Droogenbroeck, publié en 2014 par le cercle d'histoire Businarias, et intitulé Kroniek van de in 1913 verdwenen protestantse gemeente te Etikhove ("Chronique de la commune protestante d'Etikhove disparue en 1913") cite toutes les familles de Gueux d'Etikhove mentionnées dans des archives, et donne des précisions généalogiques (naissance, mariage, décès) sur les membres protestants de ces familles.

Les noms de ces familles sont les suivants : Becaert, Blommaert, De Groote, De Jonge, De Lepelaar, De Potter, De Schepper, Gosseij, Lodens, Pijke, Speliers, Van Cauwenberghe, Van den Driessche, Van der Haegen, Van Kerkhove, Van Maelsaeke, Verklijen, Walraet.

L'on se reportera dès lors à l'ouvrage sus-mentionné pour plus de précisions sur les membres de ces familles. Ce qu'il est intéressant de noter, c'est qu'évidemment, beaucoup de protestants épousaient des personnes de la même confession qu'eux. Dès lors, il est parfois utile de suivre ces mariages dans les villages environnants pour établir leur généalogie.

Un registre de rentes

Un important registre de rentes ("Rente Ladeuze") de 1751 a été transcrit par Marc Vuylsteke et publié en 2002 par l'association VVF-Vlaamse Ardennen. Ce registre permet, par le biais des rentes, de remonter parfois sur plusieurs générations.

Documents numérisés

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