Belgique - Bruxelles (Brussel)

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Bruxelles
(Brussel)
Bruxelles Blason.JPG
Informations
Pays Drapeau de la Belgique    Belgique
Région Bruxelles-Capitale
Province Bruxelles-Capitale
Code postal 1000
Population 143.346 hab. (2005)
Densité 4.394 hab./km²
Nom des habitants Bruxellois
Superficie 32,6 km²
Altitude
Point culminant
Coordonnées (long/lat) 4°21' E / 50°50' N
Localisation
Bruxelles Ville2.JPG


Histoire.png Histoire de la commune

Armoiries de la ville : De gueules au saint Michel d'or terrassant le démon de sable.


Bruxelles est un patronyme qui prête à confusion, car il est utilisé simultanément pour désigner l’ensemble de la Région bruxelloise, composée de 19 communes, et la Ville de Bruxelles, capitale de la Belgique. Cette confusion s’amplifie encore quand les médias commentent les «décisions de Bruxelles» plutôt que les décisions de la Commission européenne, siégeant à Bruxelles ! Et n’oublions pas de parler de … Bruxelles-National pour l’aéroport de Zaventem, situé en Flandre, ou de Bruxelles-Sud, pour son challenger de Charleroi.

En fait, c’est au Xème que l'on voit apparaître pour la première fois le nom de Bruxelles. Charles de Basse-Lotharingie, un descendant de Charlemagne, aurait fait bâtir une place forte sur l’île Saint-Géry située au milieu de la Senne (*). Le lieu fut nommé Bruocsela (en langue germanique « bruoc » (**) désigne le marais et « sala » la salle ou la maison). Un siècle plus tard, l'île Saint-Géry sera délaissée au profit du flanc sud de la vallée de la Senne, le lieu-dit du Coudenberg (emplacement de l'actuelle Place Royale). C'est à cet endroit que seront ensuite construits les châteaux qui accueilleront tour à tour les ducs de Brabant, puis les ducs de Bourgogne, et ainsi de suite... jusqu'à la monarchie actuelle. Le premier noyau urbain de Bruxelles s'est développé sur un territoire triangulaire délimité par les îles de la Senne, le Treurenberg et son église dédiée à Saint Michel et le nouveau château construit au XIème siècle sur le Coudenberg. Vers 1100, cette petite agglomération s'entoura d'une enceinte. Des églises et des hôpitaux s'édifièrent. L'industrie drapière prit rapidement une place prépondérante dans l'économie. En 1229, la Ville était suffisamment importante et indépendante pour obtenir du duc de Brabant sa première charte lui garantissant un certain degré d'autonomie. Au XIVème siècle, les échevins s'installaient dans une maison sur la place du marché, la future Grand-Place. Bruxelles tendait à devenir la capitale du duché de Brabant. Un bref épisode de conquête par le comte de Flandre en 1356, permit à Everard't Serclaes de s'immortaliser en délivrant la Ville. La fin du XIVème siècle amenait déjà le début d'un déclin économique qui ne fit que croître au siècle suivant. L'Hôtel de Ville s'édifiait cependant, chef d'œuvre à la gloire de l'autonomie communale, tandis que les ducs de Bourgogne, héritiers des ducs de Brabant construisaient au Coudenberg un palais à l'image de leur puissance. Le début du XVIème siècle voyait l'instauration du premier service des postes : la poste impériale des Tour et Taxis. Bruxelles était, plus que jamais la capitale des Pays-Bas, les institutions centrales de gouvernement s'y fixant de manière définitive. L'ouverture du Canal de Willebroeck en 1561 fut le dernier événement heureux avant les troubles des guerres de religion. A la fin du siècle, l'arrivée de l'Archiduchesse Isabelle et de l'Archiduc Albert rétablit une ère de prospérité. La destruction de la Grand-Place en 1695 marqua la fin d'une époque, mais elle permit la mise à exécution d'une splendide entreprise d'urbanisme qui allait faire de la Grand-Place le chef- d'œuvre d'architecture baroque que nous connaissons. L'histoire de Bruxelles aux XVIIIème et XIXème siècles fut avant tout celle de la capitale du pays. Une brève occupation par les armées du roi de France Louis XIV mise à part, la Ville fut la résidence paisible du gouverneur Charles de Lorraine. Des ensembles architecturaux d'un élégant classicisme vinrent l'embellir : la place Saint-Michel, future place des Martyrs, la place Royale et le quartier du parc de Bruxelles. En 1789, Bruxelles jouera un rôle déterminant dans la Révolution brabançonne. Reconquise par les Autrichiens, elle ne tarda pas à être annexée à la France révolutionnaire. Bruxelles devint simple chef-lieu de département et perdit son autorité sur les communes avoisinantes. En 1800, la Ville ne comptait pas encore 70 000 habitants. La physionomie de la Ville se transformait : les boulevards extérieurs vinrent remplacer les remparts du XIVème siècle ; un éclairage public au gaz fit son apparition.

Carte de Ferraris de 1777

Bruxelles fut à la fois le moteur et le théâtre de la révolution belge de 1830 qui fit du pays un état indépendant. L'arrivée du roi Léopold Ier y fut suivie par l'ouverture du canal de Bruxelles-Charleroi, et en 1834 par la création de l'université libre de Bruxelles. La Ville devint un centre politique de brassage d'idées très actif, notamment en raison de séjours d'exilés illustres, tels Victor Hugo, Karl Marx. Dès le milieu du siècle, les grands travaux avaient repris de plus belle et transformaient Bruxelles en une capitale à l'architecture imposante : le voûtement de la Senne et la création des boulevards du centre précédèrent de peu les grands travaux d'édification du palais de justice de Poelaert (***).
En même temps, et largement grâce au rôle personnel du bourgmestre Charles Buls, la Ville commençait à prendre conscience de l'importance de son patrimoine architectural ancien.
La population de Bruxelles-Ville s'élevait à la fin du siècle à près de 200.000 habitants. L'art nouveau naissait à Bruxelles en ces dernières années du XIXème siècle. Le XXème siècle s'ouvrit sur d'autres grands travaux : la jonction Nord-Midi. Le territoire bruxellois changeait de caractère et de dimensions en 1921, par l'annexion de Laeken, Neder-Over-Heembeek et Haren.
Aujourd'hui, Bruxelles est une ville d'une importance internationale. Les institutions européennes, l'OTAN ainsi que plus de 500 ONG y ont leur siège. Elle est le premier centre économique belge et son port est le cinquième de Belgique.
C'est également une ville très cosmopolite, avec une immigration majoritairement méditerranéenne.
Notes :

(*) De nos jours, la Senne, polluée par les égouts de la ville a été engloutie par l'urbanisation et n'est plus visible qu'aux abords de la cité. Elle est toutefois en cours d’épuration (installation de stations d’épuration) dans le cadre des exigences européennes et d’aucuns rêvent déjà de pouvoir lui rendre ici et là un parcours à ciel ouvert.
(**) En Néerlandais contemporain, marais se dit « broek » (prononcez : brouc) et salle se dit "zaal".
(***) La construction, dans le quartier populaire des Marolles, du palais de justice exigea de nombreuses expropriations, ce qui valut à l’architecte Poelaert le surnom de « Schieve Architek » (architecte tordu). Ce surnom devint, depuis cette époque, l’une des insultes bruxelloises des plus répandues pour qualifier quelqu’un d’incompétent.

(texte inspiré du site communal officiel dont référence dans les liens utiles)

Repère géographique.png Repères géographiques

La Ville de Bruxelles proprement dite couvre 7 quartiers :


- au nord : les anciennes communes de Laeken (code postal 1020), de Haeren (code postal 1130) et de Neder-Over-Heembeek (code postal 1120) (*);

- au centre : le centre historique (appelé le Pentagone), ceinturé par les grands boulevards qui épousent le tracé des anciens remparts, et le quartier Nord;

- vers l’est : le quartier européen;

- vers le sud : le quartier constitué des avenues Louise et Roosevelt qui se termine par le bois de la Cambre.


Elle s’étend sur une superficie de 32 km². C’est la commune bruxelloise la plus peuplée, puisqu’on y dénombrait, au 1/01/2014, 168.034 habitants, soit 7 % de la population de la Région bruxelloise. La Ville de Bruxelles exerce les compétences communales habituelles, mais pas seulement. En effet, en tant que capitale, elle bénéficie d’un statut particulier et supporte certaines charges supplémentaires : l’accueil de chefs d’Etat étrangers à l’Hôtel de Ville, par exemple. Cela explique pourquoi ses infrastructures et son budget sont plus importants que ceux d’autres communes de même dimension. La ville de Bruxelles possède de nombreuses voisines : Evere, Schaerbeek, Saint-Josse-ten-Noode, Etterbeek, Ixelles, Watermael-Boitsfort, Uccle, Saint-Gilles, Anderlecht, Molenbeek-Saint-Jean, Jette en Région bruxelloise, puis en région flamande : Wemmel, Grimbergen (Strombeek-Bever), Vilvorde, Machelen et Zaventem.


(*) : Les coordonnées (long/lat) de ces anciennes communes sont :

- pour Laeken : 4°21 E & 50°52' N

- pour Haeren : 4°25' E & 50°53' N

- et pour Neder-over-Hembeek : 4°23' E & 50°54' N


Illustrations - Photos anciennes.png En photos

La grand place

Le centre historique

Quartier Sainte Catherine

Le Manneken-Pis

Le Palais royal

Mont des arts

L'atomium

Autres quartiers

Familles notables.png Notables

Les Lignages de Bruxelles

Les "Lignages de Bruxelles" formaient depuis le Moyen Âge jusqu’à la fin de l’Ancien Régime une véritable oligarchie de familles patriciennes qui dirigeaient la ville de Bruxelles.

Ces sept Lignages étaient : le Lignage du Lion (Sleeus ou S'Leeuws Geslachte), de l'Hôte (ou, dit-on parfois, de l'Epée, Sweerts ou S'Weerts Geslachte), des fils d'Hugues (Serhuyghs ou S'Hughe-Kints Geslachte), Ceux de la Chaussée (Steenweeghs ou Die Uten-Steenweghe), Ceux du Froid-Mont (Coudenbergh ou Coudenberg, ou Die van Coudenbergh), le Lignage de Sire Rodolphe (Serroelofs ou Ser-Roelof Geslachte) et Ceux du Ruisseau rouge (Roodenbeke ou Die van Rodenbeke). D'après la tradition, chaque lignage aurait possédé son hôtel fortifié (ou "Steen"), mais en réalité, s'il est vrai que plusieurs familles lignagères possédaient un "steen", chaque lignage n'avait pas son "steen" propre.

En vue d'administrer la ville, chaque lignage désignait un magistrat nommé échevin. Ces sept échevins, formant la représentation officielle de la bourgeoisie de Bruxelles, administraient la ville avec l'amman, l'officier du duc de Brabant.

La qualité lignagère se transmettait tant par les hommes que par les femmes. Durant l'Ancien Régime, les personnes désirant faire partie des lignages devaient démontrer leur ascendance jusqu'à une personne ayant été échevin de Bruxelles. Ces listes ont été conservées et publiées, notamment dans les "Tablettes du Brabant" (Recueil, tomes X et XI) et également sous le lien suivant : [1] . Entre autres particularités, notons que la qualité lignagère donnait gratuitement droit à la bourgeoisie de Bruxelles.

De nos jours, une association regroupe les descendants contemporains des lignages de Bruxelles (voyez notamment l'ouvrage de Baudouin Walckiers, "Filiations lignagères contemporaines", Bruxelles, 1999). L'Association Royale des Descendants des Lignages de Bruxelles (ARDLB) [2] est considérée comme l’association bruxelloise la plus prestigieuse, voire même l'association belge la plus prestigieuse, devant l'association de la noblesse belge (ANB). En effet, si constitutionnellement, le Roi fait des nobles à volonté, il n'a cependant pas le pouvoir de faire admettre des personnes aux Lignages. L'ARDLB est un véritable conservatoire de la mémoire de Bruxelles et se consacre, comme jadis les ancêtres lignagers sur les remparts de la cité, à la défense culturelle de Bruxelles et à la sauvegarde du passé. Ainsi, en 2011, à l'occasion de son cinquantenaire, l'Association a choisi d’éditer l’un des trésors issus des collections des Archives de la Ville de Bruxelles : les "Fasti Senatorii & Consulares Bruxellenses". Ce livre reprend, en 117 pages, les armoiries des échevins de Bruxelles. Cet ouvrage, composé en latin et en flamand à la fin du 18e siècle, présente, année par année, les noms des bourgmestres et échevins de Bruxelles de 1250 à 1794 ainsi que leurs armoiries en couleurs.

Par ailleurs, de nos jours, selon la coutume, chaque membre descendant des Lignages peut sur sa carte de visite faire suivre son nom des initiales P. B. (Patricius Bruxellensis) ou, s'il appartient à la noblesse, N. P. B. (Nobilis Patricius Bruxellensis), comme on le trouve déjà dans les écrits de Jean-Baptiste Houwaert (du Lignage Sweerts, né à Bruxelles en 1533 et y décédé en 1599).

Tout descendant de l'un des sept lignages de Bruxelles désirant être membre de l'ARDLB prendra contact avec l'Association à l'adresse électronique suivante : contact(arobase)lignagesdebruxelles(point)be . Le demandeur devra constituer un dossier généalogique reprenant, par des actes probants, son ascendance jusqu'à l'un de ses ancêtres reçu par les Lignages sous l'Ancien Régime. Le dossier sera alors vérifié de manière approfondie par une "Commission des preuves" qui statuera sur l'admissibilité du demandeur (le "prétendant"). Les noms des nouveaux membres reçus par l'Association sont publiés dans "Le Valet", organe trimestriel de l'ARDLB, ainsi que dans la revue éditée par l'Association. En juin 2015, l’Association Royale des Descendants des Lignages de Bruxelles a publié un très intéressant volume de 330 pages reprenant les « Filiations lignagères bruxelloises contemporaines », mises à jour en 2015 par la Commission des preuves, et établissant la filiation des Lignagers contemporains ayant fait reconnaître leur ascendance jusqu'à un Lignager reçu officiellement par Les Lignages bruxellois sous l'Ancien Régime. Le généalogiste intéressé pourra acheter cette publication en s’adressant au Secrétariat des Lignages : secretariat.lignages(at)telenet.be

On trouvera aussi, numérisé sur Google Books et gratuitement consultable, l'ouvrage de Désiré van der Meulen : la Liste des Personnes et des Familles admises aux Lignages de Bruxelles depuis le XIVe siècle jusqu'en 1793, paru en 1869, avec une courte introduction historique [3].

Cependant, la meilleure étude - certes historique et non généalogique - consacrée aux Lignages de Bruxelles et à leur origine est due à l'élégante plume de l'historien Félicien Favresse (° Bruxelles 1898 - + 1960) : L'avènement du régime démocratique à Bruxelles pendant le moyen âge (1306-1423). Cet ouvrage, couronné en 1928 par l'Académie royale de Belgique, et publié en 1932, est non seulement une étude de base sur Bruxelles au XVe siècle, mais est aussi une analyse pénétrante des rapports des milieux lignagers et plébiens bruxellois et de leurs rapports conflictuels, même si le lecteur lignager contemporain pourra estimer qu'il fait preuve d'un certain partis-pris défavorable aux Lignages. D'autres études de Félicien Favresse, notamment l'Esquisse de l'évolution constitutionnelle de Bruxelles depuis le XIIe siècle jusqu'en 1477, rééditées en 1960 sous le titre Etudes sur les métiers bruxellois au moyen âge seront consultées avec grand intérêt par tout généalogiste désireux d'étudier les familles lignagères de Bruxelles d'un point de vue historique.

Enfin, mentionnons aussi que la ville de Louvain avait également ses septs Lignages privilégiés et que certaines familles lignagères louvanistes étaient alliées aux Lignages bruxellois (voyez la page "Louvain" de Généawiki)

Les Nations de Bruxelles

Les Lignages de Bruxelles qui monopolisaient le pouvoir dans la ville et dans l'importante gilde de la draperie (la lakengulde) étaient confrontés aux Nations de Bruxelles. Ce nom de "Nation" provient de ce qu'il fallait être natif de Bruxelles pour en faire partie.

Ces neuf Nations de Bruxelles étaient la Nation de Notre-Dame (Onze-Lieve-Vrouwe Natie), la Nation de Saint-Gilles (Sint-Gillis Natie), la Nation de Saint-Laurent (Sint-Laureys Natie), la Nation de Saint-Géry (Sint-Guericx Natie), la Nation de Saint-Jean (Sint-Jans Natie), la Nation de Saint-Christophe (Sint-Christoffels Natie), la Nation de Saint-Jacques (Sint-Jacobs Natie), la Nation de Saint-Pierre (Sint-Peeters Natie) et la Nation de Saint-Nicolas (Sint-Nicolaes Natie).

Les Nations (ou, en brabançon, de Natien) regroupaient les métiers de Bruxelles, ainsi organisés en corps politiques. A partir des sanglants évènements révolutionnaires de 1421, et même si leur influence restait prépondérante dans le magistrat de la ville ou à la gilde, les Lignages de Bruxelles durent composer avec ces Nations et les tolérer.

Comme l'écrit Alphonse Wauters, à l'origine, aucune ordonnance du Prince ni aucune résolution du magistrat n'ont déterminé le nombre de métiers existant à Bruxelles ni celui des doyens (dekens) ou des jurés (gesworene) placés à leur tête. Le nombre en a constamment varié mais, en thèse générale, on peut dire qu'il y avait 49 métiers qui comptaient 146 doyens. Même si de nombreuses professions diverses n'étaient pas représentées dans ces Nations, les doyens des Nations formaient un corps énergique et actif dans lequel se concentrait l'action politique exercée par une grande partie de la population bruxelloise. Enfin, l'un des doyens de la nation en était le boetmeester ou syndic, un homme influent, le véritable tribun de sa nation.

Les noms de ces doyens sont mentionnés dans l'ouvrage de l'archiviste de Bruxelles Alphonse Wauters Liste chronologique des doyens des corps de métiers de Bruxelles de 1696 à 1795, paru à Bruxelles en 1888. Cet ouvrage comprend une introduction historique aux Nations. Toutes ces données sont consultables sur le site internet de l'érudit généalogiste Michel Vanwelkenhuyzen dans la section "Notables bruxellois". [4]

On citera notamment comme important doyen : François Anneessens (ou Agneessens), né à Bruxelles le 25 février 1660 de Josse Anneessens et de Catherine Van Hautem. Doyen des tailleurs de pierre en 1717, il mit tant d'ardeur pour obtenir l'annulation du règlement imposé aux Nations par le Conseil de Brabant en 1700, qu'il fut décapité par ordre du Gouvernement autrichien (et le marquis de Prié) à Bruxelles le 19 septembre 1719.

Célébrités bruxelloises

  • Marie Madeleine Cinquin née le 16 novembre 1908 à Bruxelles, et morte à Callian dans le Var en France, le 20 octobre 2008, dite Sœur EMMANUELLE,

Les bourgmestres, maires, etc.

Le généalogiste pourra se référer à l'ouvrage de l'archiviste de Bruxelles Alphonse Wauters : Liste par ordre chronologique des magistrats communaux de Bruxelles depuis 1794 jusqu'en 1883, publié à Bruxelles en 1884. Pour les époques antérieures, il est renvoyé à l'ouvrage d'Alexandre Henne et Alphonse Wauters, Histoire de la ville de Bruxelles, pages 509 à 561 du deuxième tome de cet ouvrage et qui est consultable sur Google.books.

Prénom(s) NOM Mandat Observations
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Yvan MAYEUR 2013 - ... Socialiste
Freddy THIELEMANS 2001 - 2013 Socialiste
François-Xavier de DONNEA 1995 - 2000 Libéral
Freddy THIELEMANS 1994 - 1995 Socialiste
Michel DEMARET 1993 - 1994 Catholique
Hervé BROUHON 1983 - 1993 Socialiste
Pierre VAN HALTEREN 1975 - 1983 Libéral
Lucien COOREMANS 1956 - 1975 Libéral
Frédéric Joseph VAN de MEULEBROECK 1939 - 1956 Libéral
Adolphe MAX 1909 - 1939 Libéral
Emile DEMOT 1899 - 1909 Libéral
Charles BULS 1881 - 1899 Libéral
Félix VANDERSTRAETEN 1879 - 1881 -
Jules ANSPACH 1863 - 1879 Libéral
André Napoléon FONTAINAS 1860 - 1863 -
Charles DE BROUCKERE 1848 - 1860 -
François Jean, chevalier WYNS de RAUCOUR 1841 - 1848 -
Guillaume Hippolyte VAN VOLXEM 1838 - 1841 -
Nicolas Jean ROUPPE 1830 - 1838 -
Louis Paul Antoine de WELLENS de TEN-MEULENBERG 1821 - 1830 -
Hyacinthe Charles, chevalier VANDERFOSSE 1817 - 1820 -
Joseph baron VANDERLINDEN d'HOOGHVORST 1814 - 1816 Maire puis membre de la Commission municipale
Charles Joseph duc d'URSEL 1809 - 1815 Maire
Guillaume Charles comte de MERODE-WESTERLOO 1805 - 1809 Maire
N... VAN LANGENHOVEN An X - AN XIII Maire
Nicolas Jean ROUPPE An VIII - An X Maire
Le citoyen ARCONATI, auparavant Paul marquis d'ARCONATI-VISCONTI An V et VI - An VIII Président de l'Administration municipale puis maire
J. FOURMEAUX An IV Président de la municipalité
Jean-Baptiste Chrysostome VERLOOY An III Bourgmestre puis maire
Joseph François baron VANDERSTEGEN de PUTTE 1794 Bourgmestre
- - -

En ce qui concerne le maire Paul marquis d'Arconati Visconti, le généalogiste appréciera l'intéressant procès à caractère généalogique tenu à Bruxelles à partir de 1821, soutenu par Marie Sophie d'Arc, née à Tilff en 1789, qui revendiquait la succession du marquis d'Arconati Visconti, pour être l'enfant naturelle de celui-ci, sous les liens suivants :

[5]Suppression et réclamation d'état d'enfant naturel reconnu par J. Tarte

[6] Mémoire pour Monsieur le Marquis Joseph Arconati-Visconti, appelant par C. de Vleschoudere

[7] Mémoire en cassation pour la dame Marie Sophie d'Arc, épouse de M. André Masson

Les premières pages du mémoire en cassation résument bien cette histoire romanesque d'enfant naturel. Marie Sophie d'Arc est morte à Bruxelles le 17 avril 1834. Elle avait épousé à Bruxelles le 7 février 1807 André Masson Deneuville (ou Masson, ou Masson de Neuville) qui est mort à Paris le 12 avril 1857. Leur fils, Paul Edouard Masson Deneuville né le 20 août 1808 à Paris, 3ème arr., était capitaine commandant de l'armée belge et habitait Louvain, lorsque, veuf de Sophie Françoise Ghislaine Bivort décédée à Namur le 20 décembre 1845, il épousa en secondes noces le 19 mai 1858 Thérèse Meuleman, née à Zelzate le 23 juin 1822.

Notons aussi que le marquis Paul Arconati Visconti (+ 1821) avait, en 1796, hérité de son frère Galeazzo Arconati Visconti le château de Gaasbeek, situé non loin de Bruxelles. Il y vécut les dernières années de sa vie comme un quasi ermite, se qualifiant lui même "d'ermite de Vlesenbeek". Son neveu Giuseppe (ou Joseph) Arconati Visconti (1797-1873), homme politique milanais, impliqué dans la révolte de la Lombardie contre l'Autriche, hérita à son tour du château, où il vécut plusieurs années à partir de 1821 après qu'il ait été condamné à mort Lombardie pour son action politique d'indépendance. C'est ainsi qu'une partie des archives des Arconati Visconti se trouve toujours au château de Gaasbeek où ces archives sont consultables sur demande.

Recherches généalogiques.png À savoir pour vos recherches généalogiques

Pratique des recherches généalogiques à Bruxelles

Les recherches généalogiques pour la ville de Bruxelles s'effectuent :

  • aux Archives de la ville de Bruxelles, rue des Tanneurs 65, B-1000 Bruxelles, téléphone : 32 (0)2 279 53 20 - télécopieur : 32 (0)2 279 53 29.
  • aux Archives de l'Etat à Anderlecht, Quai Demets 7, B 1070 Anderlecht, Téléphone : 32 (0)2 524.61.15 Télécopieur : 32 (0)2 520.93.21, courriel : Archives.Anderlecht(arobase)arch.be

Tout d'abord, une précision : que trouve-t-on à Anderlecht concernant Bruxelles-(ville) ? Essentiellement les registres d'état civil et les registres paroissiaux de Bruxelles, microfilmés. On choisira donc Anderlecht si les recherches à effectuer ne sont pas limitées au territoire de Bruxelles-(ville) et que ces recherches "bruxelloises" se bornent aux actes "de base" que sont les actes d'état civil de naissance, mariage, décès ou avant 1796, de baptême, mariage et inhumation.

Ainsi, pour l'état civil du 19ème siècle, les microfilms des registres peuvent être consultés tant à Anderlecht qu'aux Archives de la ville proprement dites. Les tables décennales et les actes eux-mêmes sont consultables aux deux endroits. Si l'on désire approfondir les recherches au moyen, par exemple, des registres de la population, une visite au dépôt des Archives de la ville de Bruxelles, à la rue des Tanneurs, s'impose.

Pour les recherches sous l'Ancien Régime (avant 1796 donc) : disons-le immédiatement, les recherches à Bruxelles-(ville) ne sont pas simples. A nouveau, les recherches "de base" peuvent être effectuées tant à Anderlecht qu'au dépôt d'archives de la ville. Cependant, l'extrême difficulté des recherches à Bruxelles est constituée par le nombre de paroisses. Il y a un index par paroisse, établi, en gros, par période de 50 ans, avec des noms classés uniquement d'après la première letttre (quand ce n'est pas d'après le "nom de baptême", c'est à dire le prénom !). En outre, pour ne rien améliorer, ces index ne sont pas toujours d'une grande fiabilité.

Certains ouvrages permettent cependant de s'y retrouver plus aisément :

  • le fichier complet de tous les mariages du XVIIIè siècle de Bruxelles, qui est consultable au cercle de généalogie "Service de Centralisation des Etudes Généalogiques et Démographiques de Belgique" (S.C.G.D.) par tous les membres de l'association [8].
  • Michel Vanwelkenhuyzen a dressé un index complet des 101.000 mariages célébrés à Bruxelles antérieurement au XVIIIè siècle; il a déjà réalisé des index pour les décès/inhumations de quelques paroisses (Finistère, St Géry, Ste Catherine, Hôptaux St Jean et St Pierre...); ces index sont consultables en salle de lecture ou sur son site [9].
  • l'index "amélioré" de la plupart des paroisses de Bruxelles, qui est consultable au cercle de généalogie "Office Généalogique et Héraldique de Belgique" (O.G.H.B.) par tous les membres de l'association [10].
  • le "fichier Chibert", consultable aux Archives de la ville de Bruxelles, fichier onomastique qui reprend de très nombreux actes des registres paroissiaux (mais sans être exhaustif).
  • Le groupement généalogique "Fil d'Ariane" a constitué un fichier cumulatif de tous les baptêmes célébrés à Bruxelles entre 1700 et 1796, ainsi que des naissances de 1797 à 1812. Voyez le site [11] ou encore le site de Michel Vanwelkenhuyzen

[12] Voici un rapide aperçu des divers registres. Ces registres débutent en :

  • Sainte-Gudule : 1565 pour les baptêmes, 1482 pour les mariages et 1633 pour les inhumations
  • Sainte-Catherine : 1586 pour les baptêmes, 1571 pour les mariages et 1635 pour les inhumations
  • Saint-Géry : 1589 pour les baptêmes, 1603 pour les mariages, et 1668 pour les inhumations
  • Saint-Jacques sur Coudenberg : 1618 pour les baptêmes, 1618 pour les mariages, les inhumations dépendent de Sainte-Gudule.
  • Notre-Dame de Montserrat (Marolles) : 1689 pour les mariages
  • Notre-Dame de la Chapelle : 1565 pour les baptêmes, 1562 pour les mariages, 1635 pour les inhumations
  • Notre-Dame du Finistère : 1646 pour les baptêmes, 1646 pour les mariages, 1715 pour les inhumations
  • Saint-Nicolas : 1618 pour les baptêmes, 1618 pour les mariages, les inhumations dépendent de Saint-Gudule
  • Béguinage : 1597 pour les inhumations
  • Carmes déchaux : 1700 à 1774 pour les inhumations
  • Hôpital Saint-Jean : 1695 pour les inhumations
  • Hôpital Saint-Pierre : 1794 pour les inhumations
  • Eglise Genevoise : 1784 à 1789 pour les baptêmes, mariages et inhumations
  • Eglise protestante : 1788 à 1793 pour les baptêmes et inhumations, et 1788 à 1792 pour les mariages
  • Eglise luthérienne : 1761 pour les baptêmes et les mariages, 1768 pour les inhumations

Un ouvrage à conseiller : "Guide des généalogistes aux Archives de la Ville de Bruxelles", par Michel Vanwelkenhuyzen. L'ouvrage peut également être acquis par correspondance auprès des Archives de la ville de Bruxelles.

Le généalogiste Jan Caluwaerts a publié la liste des personnes admises à la bourgeoisie de Bruxelles : "Poorters van Brussel - Bourgeois de Bruxelles 1350-1795". Il s'agit d'un ouvrage à l'intérêt inestimable pour tout généalogiste recherchant des ancêtres bruxellois admis à la "civilité" de la ville. Un tome couvre les années 1501 à 1600; un second tome couvre les années 1601 à 1695 et un troisième couvre les années 1695 à 1795. Un quatrième tome devrait encore couvrir les années 1350 à 1500 [13].

Un ouvrage extrêmement intéressant pour le généalogiste à Bruxelles est le "Dénombrement de la population de 1812" d'Antoine Massin : tous les Bruxellois de l'époque y sont mentionnés avec leur âge, profession, lieu de résidence, commune d'origine, etc. Cette source est gratuitement consultable "en ligne" sous le lien suivant : http://bruxelles1812.org/

Adresse de l'administration communale

Grand-Place - 1000 Bruxelles

Coordonnées des Archives de la Ville

Rue des Tanneurs 65 - 1000 Bruxelles [14]
tél. 02 279 53 20 - fax 02 279 53 29

Renseignements pratiques

Les Archives sont ouvertes du lundi au vendredi de 8h à 16h.
Fermé le week-end et jours fériés.
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