Bas-Rhin - Demandes pour émigrer en Algérie - Correspondances

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Bas-Rhin - Demandes pour émigrer en Algérie - Correspondances

Les demandes pour émigrer en Algérie ont été très nombreuses dans le Bas-Rhin, à partir de 1838 et dans les années suivantes.
Les postulants devaient constituer un dossier, en passant par l'intermédiaire de leur village vers la Préfecture, qui triait les demandes avant de les transmettre au Ministère de la Guerre, qui statuait sur l'opportunité, et, le cas échéant, faisait parvenir aux intéressés l'autorisation de passage gratuit et les secours de route prévus pour les migrants.
Il s'ensuivait bien sûr toute une correspondance, que l'on retrouve, en grande partie, conservée par les Archives Départementales, village après village.
Certains de ces postulants sont partis effectivement en Algérie, d'autres ont renoncés, d'autres, aussi, ont été refusés.
On en retrouve en Algérie, d'autres n'ont pas laissé de traces, bien qu'un certain nombre soit parti. D'aucuns se sont installés en Algérie et ont fait souche, parfois partis directement, à leurs propres frais, et sans passer par la voie de la Préfecture. Certains, enfin, sont revenus en France.
Les correspondances qui suivent sont conservées aux Archives Départementales du Bas-Rhin (Série IIIM) . Les retranscriptions sont accompagnées, autant que possible, de commentaires et renseignements divers, ainsi que de liens renvoyant à des fiches généalogiques rendant compte des renseignements trouvés, et d'autres aux pages des villages concernés.
Bien évidemment ce travail n'est pas exhaustif... il reste tant à faire !

ALBE (anciennement ERLENBACH) - Canton de Villé - Arrondissement de Sélestat-Erstein.

Lettre du 06/01/1844, du Maire au sous-Préfet :
Lui faisant part de deux colons, à qui il avait délivré des passeports, sont rentrés chez eux. Ils ont rencontré des gens qui leur ont parlé, mais ont omis de leur parler "de la somme de 1.200 à 1.500 francs qui leur est indispensable au moment de la prise de possession."

Lettre du 10/01/1844, du sous-Préfet au Préfet :
Pour lui faire part de la lettre du maire (ci-dessus). Il parle des sieurs : MORAND, BLOESCH et MÜLLER.

Lettre du 19/10/1843, du maire au sous-Préfet :
Parlant de cette même affaire, sur laquelle le sous-Préfet a demandé des détails au maire.

Autorisations de passage gratuit en Algérie :
Comme rationnaires, de Toulon à Alger, sur un bâtiment de l'Etat :

- N° 4942 - MORAND Henri, tisserand, journalier à Erlenbach (21/10/1843)
- N° 5384 - BLOESCH André, tisserand et terrassier à Erlanbach (31/10/1843)
- N° 5995 - MÜLLER Jean Baptiste, cultivateur à Erlenbach (16/11/1843).
Il est précisé, sur chaque autorisation : "en prenant son passeport, Mr.... demandera le secours de route."
Autorisations renvoyées. Sont-ils repartis plus tard ?

Lettre du 24/01/1847, du maire au sous-Préfet :
Renvoyant les autorisations de :

- N° 1212 - HUGERT Joseph, cultivateur à Howahld (Hohwald ou Hohwarth) (20/04/1844), avec sa mère, sa femme et son enfant.
- N° 1214 - GREWIS Joseph, cultivateur à Howahld (Hohwald ou Hohwarth) (20/04/1844), avec sa femme et 2 enfants.
(Les autorisations sont jointes au dossier).

Lettre du 13/02/1851, du Préfet au Ministre de la Guerre :
Transmettant une demande d'autorisation de passage gratuit pour GANDNER Jacques, natif d'Erlenbach, "ancien militaire qui pendant son service a passé plusieurs années en Afrique. Il joint à sa demande un certificat de bonne conduite délivré par le maire, et un certificat du médecin pour constater son aptitude physique".
(Avec la lettre : bordereau d'envoi de l'autorisation par le Ministère).

On trouve en Algérie : Voir la liste.
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BALBRONN - Canton de Saverne - Arrondissement de Molsheim.

Demande de renseignements du 04/02/1854, du Ministre de la Guerre au Préfet :
Concernant BETSCH Michel, tailleur, demeurant à Balbronn, canton de Wasselonne, qui a fait une demande (pour partir en Algérie) le 28 janvier dernier.

Demande de renseignements du 13/02/1854, du Ministre de la Guerre au Préfet :
Concernant SEIDEL Georges, demeurant à Balbronn, qui a déposé une demande le 5 février dernier.

Lettre du 20/04/1854, du Maire au Préfet :
Concernant BETSCH Michel et SEIDEL Georges, "... qu'ils ne pouvaient point faire cette justification et qu'ils n'étaient plus intentionnés de partir."

On ne retrouve pas ces personnes en Algérie. Sont-ils partis ?

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BASSEMBERG - Canton de Villé - Arrondissement de Sélestat-Erstein.

Document daté du 24/03/1847 :
"Le nommé HERRBACH François "yg" demeurant à Bassemberg, désire partir pour l'Algérie avec sa femme."
Demande d'une nouvelle autorisation de passage gratuit, en échange de celle qui n'a pas été utilisée.

On trouve en Algérie : Aloyse ULRICH.
Suivre ce lien.
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BEINHEIM - Canton de Wissembourg - Arrondissement de Haguenau-Wissembourg.

Document daté du 26/03/1847 :
Un passeport, valable un an, de Beinheim à Marseille. Série L. N°139, pour LOESCH Martin, cultivateur, né à Kesseldorf, Bas-Rhin, domicilié à Beinheim, pour "émigrer en Algérie", accompagné de sa femme et de son fils âgé de 18 ans.
Signalement :
Agé de 49 ans, taille d'1m65, cheveux noirs grisonnants, front petit, sourcils blonds, yeux gris verts, nez ordinaire, bouche moyenne, barbe noire, menton rond, visage ovale et ridé, teint frais.
Avec : lettres des 17 et 27 août 1847, précisant que le passeport a été égaré, et qu'il en faudrait un duplicata.

Lettre du 15/10/1852, du Ministre de la Guerre au Préfet :
Envoi, pour les faire instruire, conformément aux dispositions de la loi du 20 juillet 1850, de neuf demandes d'admission dans les colonies agricoles de l'Algérie, formées par les sieurs :
SCHMITT, JOERGER, GOËTZ, HEIT, SCHOPP, WESTERMEYER, ACKERMANN, FOLTZ, BURG, tous cultivateurs à Beinheim.
"... les colonies agricoles des trois provinces sont en ce moment au complet; l'admission des pétitionnaires devrait donc être ajournée jusqu'à ce que des vacances se produisent dans ces centres. Je vous prie de les en prévenir sans retard et de leur faire savoir que je suis disposé à autoriser leur placement dans un des villages en cours de peuplement dans la vallée du Bou-Merroug (Bou-Merzoug), s'ils le désirent.
"Ainsi que je vous l'ai expliqué dans ma dépêche précitée du 27 septembre, les réclamants n'auraient droit qu'à une concession de terres proportionnée à leurs ressources, mais il ne pourrait leur être délivré de maisons d'habitation, et ils seraient tenus de s'installer entièrement à leurs frais. Du reste, ils trouveront dans cette localité, où la colonisation est déjà très développée, de plus grandes facilités d'installation..."

Lettre du 27/05/1853, du Préfet au Ministre de la Guerre :
Demande d'admission comme colon en Algérie de SCHOPP Joseph, cultivateur à Beinheim, avec sa femme et 7 enfants. Il possède un avoir de 1.400 francs.
Accompagné de trois autres demandes concernant :
- CHATIN Pierre Luc, de Lutzelhausen,
- RUFF Aloïse, de Kintzheim,
- BENNI Nicolas, de Haguenau.
On demande "des certificats de quelques autorités locales de l'Algérie, constatant qu'il y sont appelés et que du travail leur est assuré."

Lettre du 02/06/1853, du Ministre au Préfet : Expédiant trois autorisations de passage gratuit en Algérie pour CHATIN, RUFF et BENNI.

Lettre du 03/06/1853, du Ministre de la Guerre au Préfet :
Demande de nouveaux renseignements au sujet de la concession sollicitée par le sieur SCHOPP Joseph.
"... L'acte de notoriété joint au dossier constate que le réclamant possède une maison pouvant valoir 800 francs, ainsi que la jouissance pendant 6 ans d'un lot de biens communaux dont le produit s'élèverait à 100 francs par an et qui, mis en vente, serait susceptible de donner 400 francs. Mais rien ne constate que le sieur SCHOPP ait réalisé ou soit disposé à réaliser cet avoir avant son départ. Cette mesure cependant est indispensable, et je vous invite à lui faire connaître qu'il ne pourra être donné suite à sa demande qu'autant qu'il aura à sa disposition, en espèces, les 1.200 francs qu'il annonce posséder comme actif.
"Je dois d'autant plus insister sur la nécessité, pour les aspirants colons de votre département, de toujours réaliser avant de partir, les ressources qu'ils annoncent, que des renseignements tout récemment parvenus à mon Ministère font connaître que les colons du Bas-Rhin admis jusqu'ici dans les colonies agricoles, sont presque tous dans le plus grand dénuement, ce qui est un obstacle à peu près insurmontable à leur réussite. Je suis conduit à penser que la plupart des énonciations consignées dans les actes de notoriété, sur la déclaration des parties, sont fausses le plus souvent ou bien que celles-ci, comptant sur le secours de l'Etat à leur arrivée en Algérie, s'abstiennent d'user de leurs ressources. C'est là un abus qui porte le plus grand préjudice à la colonisation et je dois m'efforcer de le faire cesser."

Lettre du 17/06/1853, du Préfet au sous-Préfet de Wissembourg :
Reprenant les termes du Ministre dans la lettre ci-dessus.

nb : LOESCH Martin, né à Beinheim le 25/01/1798, marié à Beinheim le 28/01/1828 avec SCHNEIDER Barbe, née à Beinheim le 22/04/1802. Au moins une fille : Elisabeth LOESCH, née vers 1829.

On trouve en Algérie : Voir la liste.
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BELMONT - Canton de Schirmeck - Arrondissement de Molsheim.

Lettre du 11/11/1843, du Ministre de la Guerre au Préfet du Bas-Rhin :
Concernant : KASTLER Jean David, cultivateur, demeurant à Belmont, qui a adressé sa demande le 28 octobre dernier.
"Le pétitionnaire doit annexer à sa demande des certificats authentiques constatant sa moralité, sa profession, son âge, la composition de sa famille, et le chiffre exact de ses ressources pécuniaires."
Transmis le 14 au sous-Préfet de Schlestadt (Sélestat).

Lettre du 25/01/1844, du Ministre de la Guerre au Préfet
 : Concernant :
. PFISTER Jean Michel,
. SCHUH Jacques,
les deux demeurant à Belmont, qui "... ne justifient point des ressources pécuniaires dont ils prétendent pouvoir disposer pour mettre en culture les terres qui leur seront concédées..."
Transmis le 27 au sous-Préfet de Sélestat.

Réponse du 06/02/1844, du sous-Préfet au Préfet :
. PFISTER Jean Michel, pourrait disposer d'une somme de 1.500 à 2.000 francs,
. SCHUH Jacques, pourrait disposer d'une somme de 4 à 500 francs.
(Certificat du Maire transmis le 8 février au Ministère).

Précisions :
. KASTLER Jean David a finalement émigré aux USA, et il est mort à Somonauk, dans l'Illinois.
. PFISTER Jean Michel est l'oncle par alliance de SCHUH Jacques. "Il est fort probable que ces 2 personnes et leur famille ont émigré en Algérie, car nous n'avons pas de date de décès."
(informations communiquées par René Malaisé, responsable du site de généalogie du CEDHEG, association de généalogie consacrée aux habitants et descendants de la population du Ban-de-la-Roche et de la Haute Vallée de la Bruche en Alsace - 30/11/2007)

On trouve en Algérie : Voir la liste.
Suivre ce lien.
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BERGBIETEN - Canton de Wasselonne - Arrondissement de Molsheim.

Lettre du 04/05/1853, du Ministre au Préfet :
Transmettant une autorisation de passage gratuit en Algérie pour la femme STEHLY, demeurant à Bergbieten.

Documents du Ministre de la Guerre au Préfet :
- du 06/01/1854 : demande de renseignements sur SCHMITT Sébastien, journalier à Bergbieten, qui a adressé une demande le 24 décembre dernier. "... moralité... et s'il a du travail assuré en Algérie..."

- du 20/02/1854 : idem pour WOHLLEBER Joseph, journalier, demande du 14/02/1854.

- du 20/02/1854 : idem pour NIEDERST Mathieu, demande du 13/02/1854.

- du 20/02/1854 : idem pour SCHMITT Sébastien, demande du 13/02/1854.
Ces personnes n'ont pas été trouvées en Algérie.

On trouve en Algérie : Florent STEHLY.
Suivre ce lien.
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BIRLENBACH - Canton de Soultz-sous-Forêts - Arrondissement de Wissembourg.

Dans cette commune, ce sont essentiellement des membres de la famille JORDY qui vont partir en Algérie.
Certificat du 11/02/1850, de l'Officier d'administration comptable du service des fourrages de la place d'Alger :
Constatant "... que le sieur JORDY Henry est employé en qualité d'ouvrier dans les magasins de l'Administration, depuis le 1er novembre 1848 jusqu'à ce jour, qu'il s'est toujours conduit en homme probe et que sous tous les rapports il mérite que l'on s'intéresse à lui..." A Mustapha, le 11 février 1850. Signé : Saint-Germain.

Un "passe-port" d'indigent avec secours de route, du 13/10/1859, registre 29 N°346 :
délivré par le Préfet des Bouches-du-Rhône, pour passage de Marseille à Birlenbach, pour JORDY Henry, maçon, natif de Birlenbach, venant d'Afrique. Agé de 54 ans, taille d'1m75, cheveux châtains, front haut, sourcils blonds, yeux bleus, nez bien fait, bouche ordinaire, barbe rousse, menton roux, visage ovale, teint ordinaire.
Le passeport, au dos, est couvert de visas et tampons apposés au fur et à mesure de son voyage. Etapes principales :
Aix, Avignon, Orange, Pierrelatte, Montélimar, Valence (le 14/10/1859), Vienne, Villefranche, Mâcon (15/10), Sochaux, Lons-le-Saulnier (17/10), Besançon (19/10), Baume-les-Dames (19/10) Belfort (20/10), Cernay, Colmar (20/10, départ le 24), Sélestat (25/10), Erstein, Strasbourg, Haguenau, Birlenbach.

Bordereau d'envoi du 17/12/1859, du Préfet au sous-Préfet de Wissembourg:
Concernant JORDY Henry, maçon, 55 ans, domicilié à Birlenbach, "appelé à Mustapha par son frère, sa femme et ses enfants, demandant son retour à Mustapha qu'il avait quitté pour raison de santé au mois d'octobre 1859. Il désire retourner auprès de sa famille."

Lettre du 29/02/1860, du Ministre au Préfet :
Qui adresse l'autorisation de passage gratuit en Algérie pour JORDY Henry.
Transmis au Maire de Birlenbach le 01/03/1860, pour remise à l'intéressé.

Eléments généalogiques :
Le père de Henry JORDY se prénomme aussi Henry, né vers 1781, maçon.
Henry JORDY fils, né à Birlenbach en 1805, décède en Algérie après 1860. Il est maçon. Vers 1830, il épouse, probablement à Birlenbach, Elisabeth DAAB, née vers 1802, et décédée le 01/12/1852 à Birkadem (Algérie), dont : Marguerite (o 1832), Elisabeth (1835), Madeleine (1837), Henry (1840), Jacques (o 23/03/1843), tous nés à Birlenbach.

Jacques JORDY, le cadet, sera cordonnier. Il épouse (Algérie ?) Joséphine MARTI, née le 27/01/1845 dans la province d'Alicante, en Espagne, qui est dite piqueuse de bottines, dont : Antoine JORDY.
Antoine JORDY est né à Alger le 15/04/1865. Il est cordonnier. Il épouse à Alger, le 04/02/1888, Berthe BOUCHARDY, née le 28/11/1866 à Alger, blanchisseuse.
Les trois filles d'Henry et d'Elisabeth se marient toutes les trois à Mustapha (Alger) :
- Madelaine en 1859 avec BENAITON-GUYON Joseph,
. Elisabeth en 1865 avec MARONE-FASSOLO Joseph Antoine,
. Marguerite en 1869 avec QUENNEC Jean-Marie Julien.
Un JORDY Henri décède à Mustapha en 1881. Est-ce le père ou le fils ?
Suivre ce lien.
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BLANCHERUPT - Canton de Mutzig - Arrondissement de Molsheim.

Lettre du 27/11/1843, du Ministre de la Guerre au Préfet :
Concernant GERARD Jean-Pierre, cultivateur à Blancherupt, qui a demandé une concession de terres en Algérie.
Le Ministre demande "le montant de ses ressources pécuniaires."
Transmis au sous-Préfet de Schlestadt le 30/11/1843.
Transmis au Maire le 01/12/1843 par le sous-Préfet.
Noté en bas : "transmis les renseignements au Ministre le 13 décembre."

On trouve en Algérie : Jean Pierre GERARD.
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BREITENAU - Canton de Mutzig - Arrondissement de Sélestat-Erstein.

Lettre du 09/11/1854, du Ministre de la Guerre au Préfet :
Rejet des demandes de passage gratuit en Algérie concernant :
. la veuve AUBERT,
. la nommée Marie GUIOT,
. le sieur François SPIESS,
avec leurs familles, composées de 7, 2 et 5 enfants.
"... paraissant n'avoir ni ressources, ni travail à leur arrivée en Algérie, il n'y a pas lieu, d'après les règlements, d'accueillir leurs demandes..."
Ces personnes ne sont probablement pas parties.
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BREITENBACH - Canton de Mutzig - Arrondissement de Sélestat-Erstein

Lettre du 27/01/1844, du Ministre de la Guerre au Préfet :
Demandes de concessions de terres pour :
1- DILLENSEGER François Joseph
2- NEFF Jean
3- MAURER Luc
4- BURGARD Jean
5- MARTIN Sébastien.

Pour les 1, 2 et 3 : a envoyé les demandes à Mr le Directeur de l'Intérieur à Alger le 24/11/1843, pour leur réserver des lots à bâtir et des lots à cultiver.
Lui signalera quand les concessions seront attribuées afin de délivrer les permis de passage. "Mais il est essentiel qu'ils ne fassent aucun préparatif de départ avant d'avoir reçu les permis... Un grand nombre de demandes étant inscrites avant les leurs, je ne puis préciser l'époque à laquelle leur placement pourra avoir lieu."

Pour les 4 et 5 : "... leurs ressources pécuniaires étant peu élevées, ils ne peuvent être traités comme les concessionnaires ordinaires. Mais en considération de la bonne composition de leurs familles, il pourra leur être fait concession d'une petite maison et de 3 à 4 hectares de terres dans un des villages qui vont être créés."
Il adressera les permis en temps voulu pour eux, leurs femmes et leurs enfants.
Qu'ils s'abstiennent également, en attendant, de tout préparatif de départ.

Lettre du 26/08/1850, du Ministre au Préfet :
Sur proposition du Gouverneur général de l'Algérie, il autorise le sieur FREPPEL Thomas, colon agricole de la province d'Alger, en ce moment à Breitenbach, à emmener avec lui ses cinq enfants. Il joint le permis de passage gratuit, mais demande les bulletins de naissance des enfants.
Transmis au sous-Préfet le 29/08, et au Maire le 30/08.

Une autorisation de passage gratuit en Algérie :
valable trois mois, datée du 01/09/1849, pour JEHL Jean-Baptiste, cultivateur, avec sa femme et trois enfants.
En marge : "Mr JEHL a 5 enfants dont 2 âgés de 6 et 1 an."

Bordereau d'envoi du 07/08/1851, du sous-Préfet de Schlestadt au Préfet :
Pour suite à donner : allocation de secours pour se rendre en Algérie.Avec :
. un certificat de très bonne vie et moeurs pour HAAS François Ignace, ancien militaire, 33 ans, né et domicilié à Breitenbach, fils de François et de HEINRICH Marie Jeanne.
. un certificat d'indigence, pour le secours de route.
(ces deux certificats écrits directement sur le bordereau, et signés du Maire Heinrich le 04/08/1851).
. une lettre du Maire au Préfet, du 05/08/1851, envoyant ces pièces.
. un certificat du percepteur-receveur municipal de Breitenbach, certifiant que HAAS François Ignace n'est pas imposé au rôle des contributions directes de 1851, et qu'il n'est redevable d'aucune somme à la commune. Daté du 06/08/1851.
. un certificat de receveur de l'Enregistrement certifiant qu'il n'est redevable d'aucune somme envers le Trésor.

Les émigrants de Breitenbach.
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BREMMELBACH (CLEEBOURG) - Canton de Wissembourg - Arrondissement de Haguenau-Wissembourg.

Lettre du 26/05/1845, du Ministre de la Guerre au Préfet :
Suite à demande de passage gratuit en Algérie pour STOLTZ Gaspard, cultivateur à Bremmelbach.
Plusieurs enfants en bas-âge, donc il doit justifier de ressources pécuniaires suffisantes à l'entretien de sa famille, en attendant qu'il ait pu se créer des moyens d'existence dans la colonie. Il demande des renseignements à cet égard.
Transmis au sous-Préfet de Wissembourg le 13/06/1845.
Au dos : du 23/06/1845, un mot du Préfet au Ministre, transmettant une lettre du Maire contenant les renseignements demandés.

Lettre du 30/06/1845, du Ministre au Préfet :
Expédiant l'autorisation de passage gratuit en Algérie pour STOLTZ Gaspard.
Transmis au Maire de Bremmelbach le 01/07/1845.

Demande d'établissement en Algérie, du 07/11/1848:
signée par HETTINGER Jacques, ancien militaire, 34 ans, maçon, né et domicilié à Bremmelbach, avec sa famille :
. STOLTZ Jeanne, 28 ans, son épouse,
. HETTINGER Jacques, 4 ans, son fils,
. HETTINGER Marguerite, 6 mois, sa fille,
. HETTINGER Louis, ancien militaire, maçon, 22 ans, son frère,
. HETTINGER Jacques (sic), veuve, âgée de 58 ans, sa mère,
avec, en marge, un certificat de bonne conduite signé du Maire le même jour.

Même document que le précédent, à la même date :
pour SCHULER Jean, 33 ans, charpentier, né et domicilié à Bremmelbach, avec :
. SCHULER Catherine, 36 ans, son épouse,
. SCHULER Alexandre, 16 ans, son fils,
. SCHULER Michel, 11 ans, son fils,
avec en marge le même certificat de bonne conduite.

On trouve en Algérie : Elisabeth SCHULER - Catherine HETTINGER
Suivre ce lien.
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BUHL - Canton de Wissembourg - Arrondissement de Haguenau-Wissembourg

Demandes de renseignements du 16/12/1851 du Ministre de la Guerre :
Concernant :
. PHILIPPS Jean, demeurant à Bühl, suite à sa demande du 9 décembre,
. SCHAUB François Joseph, demeurant à Bühl, suite à sa demande du 8 décembre,
. STECK François Joseph,demeurant à Bühl, suite à sa demande du 9 décembre.

Lettre du 10/06/1852, du Ministre du Préfet :
Rappel des demandes relatives à des aspirants colons pour :
. WALTHER Valentin et JAEGER Philippe, cultivateurs à Bühl, qui adressent de nouvelles demandes,
. SCHAUB Joseph, HOEFFER Henri, STECK François, qui adressent de nouvelles demandes.
Le Ministre demande qu'on fasse instruire ces demandes.

Lettre du 03/06/1852, du Ministre de la Marine et des Colonies au Ministre de la Guerre :
Transmettant une demande du sieur PETER, curé de Bühl, qui sollicite en faveur des trois pères de familles de sa paroisse, l'autorisation de passer gratuitement en Algérie.
Signé : Théodore Ducos, Ministre de la Marine et des Colonies. Au crayon sur le document : "JAEGER Philippe, SCHAUB François Joseph, STECK Joseph."

Lettre du 31/05/1852, du Ministre de la Police générale au Ministre de la Guerre :
Qui transmet deux pétitions pour passage en Algérie, comme colons, pour donner suite, concernant : WALTHER Valentin, HOEFFER Henri, JARGER Philippe, SCHAUB Joseph, STECK François Joseph, et leurs familles.

Un passeport daté du 19/10/1857, fait à Alger, pour aller d'Alger à Strasbourg et Bühl, concernant : "HEITEL" Adam, sa femme et 4 enfants âgés de 11, 9, 8 et 1 ans, journalier, natif de Bühl, et demeurant à Alger. Signalement de Adam :
Agé de 35 ans, chevaux châtains, front découvert, sourcils châtains, yeux bleus, nez bien fait, bouche moyenne, barbe rousse, menton rond, visage ovale, teint ordinaire. (avec, au dos, tous les visas de passage jalonnant son voyage).

Lettre du 08/10/1859, du Maire de Bühl au sous-Préfet de Wissembourg :
Concernant : EBERHARDT Pierre Henri, journalier, célibataire, né et domicilié à Bühl, qui a obtenu un permis de passage gratuit et pour lequel il faut un passeport, "... de bien vouloir lui faire délivrer une feuille de papier à passeport gratuit par Mr le Préfet..."
Transmis au Préfet le 13/10.
Feuille de passeport renvoyée, et secours de route délivrés jusqu'à Marseille le 28/10/1859.

Lettre du 11/04/1860, du Ministère de l'Algérie et des Colonies au Préfet :
Envoyant une autorisation de passage gratuit en Algérie pour la famille EITEL, suite à demande du 29 mars. Transmis au Maire le 13/04.
Joints à la lettre :
. Deux bordereaux d'envoi du Préfet au sous-Préfet (21/08/1859 et 20/02/1860), concernant EITEL Jean, "... pour l'inviter à joindre un certificat constatant qu'il aura du travail..."
. Un état nominatif du 29/03/1860 :
EITEL Jean, journalier, 30 ans, domicilié à Bühl, appelé à Houba (?), département d'Alger,
Sa femme,
EITEL Conrad (14 ans), Jean (13 ans), Marie (11 ans), Elisabeth (4 ans) et Joseph (1 an).
Il est précisé : "Les deux aînés resteront à Bühl, chez leur tante."

On trouve en Algérie : Voir la liste.

Quelques précisions :
Pourquoi Jean Adam EITEL revient-il en Alsace en 1857, avec sa famille ? Mais, il est sans doute reparti, car son fils, Joseph, se marie à Bourkika, Algérie, en 1883 : EITEL Joseph, né le 16/03/1859 à Bühl, cultivateur à Bourkika (Alger), qui épouse à Bourkika, le 22/12/1883, POUJAL Louise Caroline, née le 09/02/1862 à Bourkika, veuve de Joseph BARILLOT Auguste (+ 10/09/1882 à Mustapha, Alger), et fille de Germain POUJAL, cultivateur à Bourkika et de BOUREL Marguerite, décédée avant 12/1883 à Bourkika. Témoins au mariage : BOUREL Joseph, 60 ans, cultivateur, domicilié à Marengo - BOUREL Louis, 32 ans, cultivateur, domicilié à Marengo - SALEL Bruno, 36 ans, maître d'hôtel, domicilié à Bourkika - TREZIERES ?, 48 ans, instituteur, domicilié à Bourkika.

Actes conservés au CAOM :
- EITEL Louise, décès 1865 Mustapha,
- EITEL Catherine Elisabeth, décès 1856 Mustapha,
- EITEL Joseph, décès 1889 Bourkika,
- EITEL Ulric, mariage 1858 Mustapha avec BOURGUIGNON Marie Elisabeth,
- EITEL Catherine Elisabeth, mariage 1871 Bourkika avec FASSORA Jean,
- EITEL Joseph, mariage 1883 Bourkika avec POUJAL Louise Caroline.
Suivre ce lien.
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BURBACH - Canton de Ingwiller - Arrondissement de Saverne

Lettre du 10/03/1853, du Préfet au Ministre :
Concernant une demande de HETZEL Nicolas, cultivateur à Burbach, 30 ans, ainsi que sa femme et 3 enfants, pour rejoindre son frère, colon établi à Mouzaïa.
Avec un certificat du Maire de Mouzaïa constatant "que le sieur HETZEL trouvera auprès de son frère, à Mouzaïa, des moyens d'existence."

Réponse, du 16/03/1853, du Ministre au Préfet :
Expédiant l'autorisation de passage gratuit en Algérie pour HETZEL Nicolas.

Lettre du 14/09/1858, du Ministère de l'Algérie et des Colonies au Préfet :
Concernant BRION Paul, cultivateur à Burbach, qui a adressé une demande de passage gratuit en Algérie.
Demande refusée car pas de travail dans la colonie, et ne possède aucune ressource pécuniaire.
Transmis au sous-Préfet de Saverne le 21/09/1858.

Quelques précisions :
Les recensements nous permettent d'en savoir un peu plus.
Recensement 1836 - Burbach - ADBR VII M 296.
Cette année-là, parmi les Hetzel du village, Nicolas ne figure pas. Il doit avoir 16 ans ou un peu plus. Peut-être est-il "placé" chez un patron.
- 1846 : Nicolas est à la maison 82, ménage 103, individus 418 à 421. Il est journalier et a 32 ans. Protestant réformé. Sa famille : HENRI femme HETZEL Marie, 29 ans, et deux enfants : Nicolas fils, 7 ans, et Marie fille, 4 ans. Le village compte alors 551 habitants.
- 1851 : maison 80, ménage 90, individus 365 à 369. La famille figure, comme ci-dessus, avec un enfant en plus : David, 3 ans.
Cette année-là le village ne compte plus que 501 habitants.
Le maire, G. Jung, note : "La population a diminué de 50 habitants depuis le dénombrement de 1846; cette diminution doit être attribué à l'émigration pour l'Amérique." On voit donc que d'autres familles sont parties pour tenter l'aventure, cette fois sur un autre continent.
A partir de ce recensement, plus de trace de Nicolas HETZEL.
Le frère que Nicolas partait rejoindre à Mouzaïa, en Algérie, est probablement HETZEL Chrétien. Celui-ci figure au recensement de 1836 à Burbach, maison 19, ménage 22, individus 85 à 89. Sa famille : WILLAUER femme HETZEL Dorothée, sa femme, et trois enfants : Chrétien fils (4 ans), Caroline (2 ans) et Dorothée (1 an).
Chrétien ne figure plus en 1846. Il était donc déjà probablement parti pour l'Algérie.

CAOM :
Quelques actes sont conservés au CAOM :
- Décès 1854 à Blida HETZEL Nicolas,
- Décès 1860 à Blida HETZEL Nicolas,
- Décès 1860 à La Chiffa HETZEL Nicolas,
- Décès 1874 Blida HETZEL Chrétien,
- Mariage 1857 Mouzaïaville de HETZEL Chrétien et NICOLLET Hélène Maria (est-ce ce Chrétien qui, alors, était veuf et se remarie ?),
- Mariage 1852 Mouzaïaville de HETZEL Jaque et HETZEL Caroline,
- Décès 1870 Mousaïaville HETZEL Anne Marie,
- Mariage 1858 Mouzaïaville de HETZEL Sophie et de BARTHES Jean Emile,
- Mariage 1868 Mouzaïaville de HETZEL Gustave et de LADET Antoinette Marie Eugénie.
Ces éléments peuvent nous faire penser que le frère aîné de Nicolas et Chrétien, Jacques, serait lui aussi parti en Algérie.
Essayons de reconstituer un peu cette famille :

- HETZEL Jacques père, né vers 1773, cordonnier, épouse avant 1800 STOLL Sophie, née vers 1775. Ils auront 6 enfants :

1° HETZEL Jacques, né vers 1800, cordonnier, qui épouse avant 1824 ZULCHER Marie. Ils ont 8 enfants : Marie (o 1824), Catherine (1827), Jacques (1828), Caroline (1832), Chrétien (1834), Louis (1835), Christine (1842), Sophie (1846).
2° HETZEL Catherine, née vers 1807, qui épouse avant 1846 BRIBA Jean, né vers 1811, journalier. Postérité ?
3° HETZEL Chrétien, né vers 1808, cordonnier, qui épouse avant 1832 WILLAUER Dorothée, née vers 1812. Ils ont 3 enfants : Chrétien (o 1832), Caroline (1834), Dorothée (1835).
4° HETZEL Caroline, née vers 1812, qui épouse avant 1836 BLOCH Jacques, né vers 1812. Postérité ?
5° HETZEL Louis, né vers 1814, cordonnier.
6° HETZEL Nicolas, né vers 1823, journalier, parti en Algérie, qui épouse avant 1839 HENRI Marie, née vers 1816. Trois enfants : Nicolas (o 1839), Marie (1842), David (1848). Ceci nous permet déjà de dresser un arbre généalogique succinct.

On trouve en Algérie : Voir la liste.
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BUTTEN - Canton de Ingwiller - Arrondissement de Saverne.

Lettre du 03/11/1838, du Maire au Préfet :
Concernant KURZ Henry, potier de terre, demeurant à Butten, canton de Saarunion, arrondissement de Saverne, pour demander un secours de route jusqu'à Toulon.

Lettre du 23/11/1838, du Maire au Préfet :
Concernant :
- HAMM Pierre, 36 ans,
- HAEHNEL Christine, sa femme, 41 ans,
- KUGLER Christine, fille du premier lit de l'épouse, 18 ans,
- HAMM Philippe, son fils, 14 ans,
- HAMM Pierre, son fils, 9 ans,
qui demandent le secours de route jusqu'à Toulon.

Lettre du 24/11/1838, du Maire au Préfet :
Qui transmet des demandes d'embarquement gratuit de Toulon à Alger.
Il parle de "deux pétitionnaires" (non dénommés).

Lettre du 31/12/1859, du Maire au sous-Préfet :
Qui certifie que le sieur SCHNEIDER André, natif de Butten, porteur d'une autorisation de passage gratuit, est indigent et demande donc le secours de route.
Approuvé par le sous-Préfet le 02/01/1860.

Lettre de décembre 1863, du Préfet au sous-Préfet de Saverne :
Concernant WEBER François Marius, ouvrier, demeurant à Butten.
Le sous-Préfet demande au Maire de fournir à l'appui de cette demande "un certificat dûment légalisé constatant qu'il a du travail ouvré à Tébessa, et aussi un certificat de moralité."

On trouve en Algérie : Madeleine KURTZ.
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CLEEBOURG - Canton de Wissembourg - Arrondissement de Haguenau-Wissembourg.

Lettre du 08/05/1854, du Ministre au Préfet :
Relance sur une demande de renseignements sollicités le 10/04/1854, concernant DUFLUM Joseph, de Cleebourg, qui a renouvelé sa demande.

On trouve en Algérie : Voir la liste.
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CLIMBACH - Canton de Wissembourg - Arrondissement de Haguenau-Wissembourg.

Lettre du 09/06/1852, du Maire de Strasbourg au Préfet du Bas-Rhin :
Suite à une demande de renseignements concernant SIEGEL Jean, qui veut obtenir les secours de route pour se rendre avec sa famille en Afrique comme colon.
Le Maire ne peut répondre, car l'intéressé n'a jamais habité Strasbourg, et y est inconnu.
Il lui conseille d'écrire au Maire de Climbach, "... le sieur SIEGEL ayant demeuré en dernier lieu dans cette commune."
On trouve une personne de ce nom : Voir fiche. Est-ce la même personne ?

On trouve en Algérie : Joseph TRITSCH.
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DACHSTEIN - Canton et arrondissement de Molsheim.

Lettre du 04/09/1861, au Préfet du Bas-Rhin :
de SPEHNER Michel, tailleur d'habits, né à Dachstein, canton de Molsheim, "... ancien militaire, incorporé au 4ème Chasseurs à cheval, ayant fait la campagne en Afrique du 5 mai 1855 au 17 juillet 1856, actuellement domicilié à Oran, où il s'établit en qualité de tailleur d'habits, après son congé de libération."
Il était rentré en Alsace pour se "rétablir". Les frais de sa guérison lui ayant absorbé ses économies... mais il désire rejoindre sa famille délaissée à Oran : sa femme et les père et mère de cette dernière, et son enfant. Il demande donc le passage gratuit.

Lettre du 11/09/1861, du Préfet au Maire :
Demandant des renseignements sur la conduite et la moralité de SPEHNER Michel.

Certificat du 15/09/1861, du Maire :
Concernant SPEHNER Michel. "... bonne conduite morale... bonne conduite politique, il a mérité l'estime et la considération des hommes d'ordre et de bien."

Lettre du 05/10/1861, du Préfet au Maire :
Précisant "... qu'il doit joindre à sa demande un certificat du Maire d'Oran, à l'effet de constater que la famille SPEHNER réside en cette ville..."

On trouve en Algérie : Voir la liste.
Suivre ce lien.
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DETTWILLER - Canton et arrondissement de Saverne.

Attestation du 16/01/1839, signée du Maire :
Concernant SINGER Michel, manoeuvre, qui a obtenu l'autorisation de passage gratuit en Afrique avec sa femme et ses deux enfants, "... ne possède pas la moindre fortune et qu'il est dans le cas de demander le secours de route en traversant la France."

On trouve en Algérie : Voir la liste.
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DIEDENDORF - Canton de Ingwiller - Arrondissement de Saverne.

Mot du 01/07/1843, du Maire au Préfet du Var :
Qui transmet une autorisation de passage gratuit pour ANSTETT Bauer,afin qu'il lui remette, "attendu qu'il est déjà parti depuis trois semaines, et arrivera incessamment à Toulon."
Lettre du 21/02/1844, du Ministère de la Guerre au Préfet :
Au sujet du sieur GASSERT Pierre, qui désire connaître la décision prise au sujet de la demande en concession de terres en Algérie, qu'il a faite dans le courant du mois d'avril 1843.
Le Ministre répond que la demande a été transmise à Monsieur le Directeur de l'Intérieur, à Alger, le 2 juin 1843, en demandant pour lui un lot à bâtir et un lot à cultiver, dans un centre de population en cours d'exécution dans le Sahel d'Alger.
Le Ministre précise qu'il fait une relance.

Lettre du 26/03/1844, du Ministre de la Guerre au Préfet :
Qui adresse le permis de passage gratuit en Algérie pour le sieur GASSERT Pierre, cultivateur, demeurant à Diedendorf, pour lui et sa famille.
"... Je vous prie de le lui faire parvenir sans retard, et de l'informer qu'il devra se présenter devant Mr le Directeur de l'Intérieur aussitôt après son arrivée à Alger. Ce fonctionnaire m'a annoncé que, d'après mes instructions, ce chef de famille sera placé, soit à Douéra, soit à Baba-Hassen, où un lot à bâtir et un lot à cultiver, en rapport avec ses ressources pécuniaires, lui seront concédés à titre gratuit..."
Il doit partir dans les plus brefs délais, mais "... les bâtiments à vapeur qui font le service de Toulon à Alger partent les 10, 20 et 30 de chaque mois; il devra combiner son départ d'après cette information, pour n'avoir pas à séjourner trop longtemps au port d'embarquement."

Quelques éléments généalogiques :

Concernant l'ascendance de Pierre GASSERT : . Johann Peter GASSERT, o av.1671 à Guggisberg, canton de Berne, Suisse, qui épouse ??? dont : . Johann Peter GASSERT? o 1690 à Hellering les Fenetrange (57), + 24/02/1753 Diedendorf (67), qui épouse le 06/11/1717 à Diedendorf ALLIMANN Anna Margaretha, o vers 1697, + 28/12/1776 à Hellering les F., dont : . Johann Peter GASSERT, o 28/09/1721 à Hellering les F., + 23/11/1774 à Hellering les F., menuisier à Hellering les F., qui épouse le 27/12/1748 à Rauwiller (67) PIERSON Elisabeth, o 16/03/1727, + 01/11/1780 à Hellering les F., dont : . Paul GASSERT, o 14/01/1749 à Hellering les F., + le 25/03/1810 à Hellering les F., menuisier, qui épouse le 23/11/1779 à Hellering les F. WITTERSHEIM Elisabeth, o 25/06/1756 à Goerlingen (67), + 28/12/1830 à Wintersbourg (57), dont : . Paul GASSERT, o 25/08/1788 à Hellering les F., + 27/08/1834 à Hellering les F., menuisier, qui épouse le 05/10/1811 à Diedendorf LAMY Christine, o 07/02/1791 à Diedendorf, + 17/02/1864 à Wintersbourg (57), dont : . Pierre GASSERT, o 03/07/1816, qui fera une demande pour émigrer en Algérie en 1844. Quel fut son destin ?

On trouve en Algérie : Voir la liste.
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DIEFFENBACH-au-VAL - Canton de Villé - Arrondissement de Sélestat-Erstein.

Lettre du 01/07/1859 :
Bureau des Affaires Civiles, au Préfet du Bas-Rhin.
Au sujet du sieur "FUSCH" (FUCHS), maréchal des logis au 7ème régiment d'artillerie à Constantine, natif de Dieffenbach, canton de Villé, Bas-Rhin, où demeurent sa mère, sage-femme, et ses deux frères, qui a formé une demande pour une concession de terres, d'une contenance de 81 hectares, dans la province de Constantine.
"Ne pouvant être libéré du service militaire que dans deux ans, le pétitionnaire a fait connaître qu'il comptait, si sa concession lui était accordée, sur le concours de ses deux frères pour mettre de suite le terrain en valeur."

Le général commandant la division demande si les frères "FUSCH" sont réellement dans l'intention de s'établir en Algérie, et combien ont-ils de ressources disponibles pour l'exploitation de la dite concession.

Bordereau du 14/07/1859 :
Transmission de la lettre ci-dessus au sous-Préfet de Schlestadt (Sélestat).

Lettre du 28/07/1859, du sous-Préfet de Schlestadt au Préfet :
Les sieurs FUCHS Jean-Baptiste et FUCHS Valentin, frères de l'impétrant, "... consentent à se rendre en Algérie à l'effet de prêter leur concours à leur frère pour l'exploitation de la concession dont il s'agit, et qu'ils disposent, le premier d'une somme de 1.000 francs, et le second de celle de 100 francs pour commencer la dite exploitation..."

Lettre du 06/08/1859, du Préfet du Bas-Rhin au général commandant la division de Constantine :
Le Préfet informe le général de la lettre du Préfet au sujet des frères FUCHS.

On trouve en Algérie : Laurent MAIRE.
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DINSHEIM-sur-BRUCHE - Canton de Mutzig - Arrondissement de Molsheim.

Etat nominatif du 17/04/1860 :
Concernant FRÜHAUF Victor, 16 ans, domicilié à Dinsheim, appelé à Médéah, qui désire rejoindre sa mère et sa soeur.

Bordereau d'envoi du 27/04/1860, du Ministre de l'Algérie et des Colonies :
Envoi de l'autorisation de passage gratuit en Algérie pour "FRÜEHAUF Victor".

On trouve en Algérie : Voir la liste.
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DORLISHEIM - Canton et arrondissement de Molsheim

Lettre du 30/10/1851, du Préfet au Ministre de la Guerre :
Demande de passage gratuit en Algérie pour ROOS Michel, 28 ans, militaire, sortant du 4ème régiment de Lanciers.
"... bonne conduite et constitution robuste."

Bordereau d'envoi du 06/11/1851, du Ministre au Préfet :
Envoi de l'autorisation pour ROOS Michel.
Est-il parti en Algérie ?

On trouve en Algérie : Voir la liste.
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DRUSENHEIM - Canton de Bischwiller - Arrondissement de Haguenau-Wissembourg


EBERBACH-SELTZ - Canton de Wissembourg - Arrondissement de Haguenau-Wissembourg

Lettre du 30/05/1855, du Ministre de la Guerre au Préfet :
Les sieurs Michel LORENTZ et Joseph SIMON, maçons laboureurs, demeurant à Eberbach, ont envoyé des demandes de passage gratuit pour se rendre dans la province d'Oran.
"Mais comme ils sont sans ressources pécuniaires, ils ne pourront obtenir le passage que s'ils justifient qu'ils ont du travail assuré chez des parents ou des colons établis... et devront produire à cet effet des certificats émanants de l'autorité municipale de la résidence des personnes qui les appellent..."
En marge : "Le 1er juin, écrit au sous-Préfet de Wissembourg."

On trouve en Algérie : Voir la liste
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ERGERSHEIM - Canton et arrondissement de Molsheim

Demande de renseignements du 19/05/1855, du Ministre de la Guerre au Préfet :
Au sujet de METZLER Louis, sellier, demeurant à Ergersheim, qui a adressé une demande de passage gratuit en Algérie le 19 mai.
Transmis au Maire le 4 juin.

Demande identique, du 25/05 :
Pour HOMMEL François, cultivateur, demeurant à Ergersheim, chez Monsieur Léonard BURCKEL.
Transmis au Maire le 4 juin.

Lettre du 06/06/1855, du Maire au Préfet :
"... la moralité du sieur METZLER Louis est bonne sous tous les rapports. Il a l'autorisation de passage gratuit en Algérie, mais il n'a pas de certificat de l'autorité locale de l'Algérie pour justifier qu'il a du travail assuré."

"Quant au sieur HOMMEL François, journalier chez le sieur BURCKEL Léonard, il n'a pas non plus cette pièce justificative pour du travail. Pour ce qui concerne la moralité de ce dernier, nous ne pouvons rien certifier; il n'y a qu'environ deux mois qu'il travaille à Ergersheim, et pendant ce temps il s'est toujours bien conduit."

Au CAOM :
Il existe un acte de décès, en 1866, à Mustapha (Alger), au nom de METZLER Louis.
Deux autres décès :
. METZLER Elise, décédée en 1880 à Haussonvillers,
. METZLER Eugène, décédé en 1892 à Mustapha (Alger).

Pour HOMMEL : 4 actes de décès, à Bône, Alger et Philippeville, mais pas avec le prénom de François.

On trouve en Algérie : Voir la liste.
Suivre ce lien.
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ESCHBOURG - Canton de Ingwiller - Arrondissement de Saverne

Lettre du 08/05/1841, du Ministre de la Guerre au Préfet :
Au sujet des demandes de passage gratuit en Algérie qu'il lui a transmises pour les nommés JUNG, MUNTZER et VOLTZ
. Il envoie les autorisations pour VOLTZ et MUNTZER, célibataires. Pour JUNG, "... sa demande ne peut être accueillie, attendu que la profession de manoeuvre n'est pas assez rétribuée pour qu'une famille aussi nombreuse que la sienne, et dont le chef est seul en état de travailler, trouve des moyens d'existence en Algérie."

Lettre du 26/07/1841, au sous-Préfet de Saverne :
de JUNG Jean : "... ayant fidèlement servi pendant 14 ans la France, dans le 25ème de ligne, et voulant aller dans les terres à Alger, c'est ce qui lui a été refusé, attendu qu'il a trois enfants en bas-âge."
"... vous prie donc de lui faire réavoir les dites pièces et de les proposer pour l'emploi soit de facteur de la Poste aux lettres, soit de cantonnier des routes royales et départementales, soit de garde forestier, et ferez un acte de justice."
(nb : garde forestier a été souligné au crayon)
Transmis au Préfet le même jour.

Lettre du 28/11/1848 (ou 1858 ?) au "sous-Préfet du Bas-Rhin" :
D'un particulier (non dénommé), qui demande pour lui et sa femme (26 ans) et deux enfants en bas-âge, le secours de route pour aller à Toulon, lieu de l'embarquement pour les colons d'Alger.
Il précise qu'il joint à sa demande le permis d'embarquement délivré par le Ministre de la Guerre.
Signé : sans doute "Dietz" (difficilement lisible).
Voir article

FOUCHY - Canton de Mutzig - Arrondissement de Sélestat-Erstein

Bordereau d'envoi du 02/04/1844, du Ministre de la Guerre au Préfet:
Expédiant l'autorisation de passage gratuit en Algérie pour un nommé HINDERLé.

Lettre du 16/10/1851, du Ministre de la Guerre au Préfet :
Qui envoie une demande formée par le sieur VERNIER (?), cultivateur à Fouchy, pour être admis dans les colonies agricoles de l'Algérie, afin qu'il l'instruise. En marge (au crayon) : "Le 27 8bre demandé le certificat du médecin."

On trouve en Algérie : Voir la liste.
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FROESCHWILLER - Canton de Reichshoffen - Arrondissement de Haguenau-Wissembourg

Lettre du 21/11/1838, du Ministre de la Guerre au Maire :
Envoi d'une autorisation de passage gratuit en Algérie pour une personne (non dénommée), avec le permis d'embarquement.

"L'Administration d'Afrique ne peut employer actuellement les individus qui vont y chercher de l'ouvrage ou un établissement, qu'aux travaux des routes et des dessèchements. Les ouvriers de professions diverses, étrangères à l'exécution des chaussées ou aux mouvements de terres, ne doivent donc espérer de trouver de l'occupation, qu'autant qu'ils seraient décidés avant le départ et propres d'ailleurs à être utilisés comme terrassiers, carriers ou manoeuvres dans les ateliers de travaux publics."

On trouve en Algérie : Voir la liste.
Suivre ce lien.
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GOERSDORF - Canton de Reichshoffen - Arrondissement de Haguenau-Wissembourg

Lettre du 26/11/1838, du Maire au Préfet :
Concernant :
- DOBLER Pierre, laboureur,
- MAHLER Michel, carrier et manoeuvre,
- BéNé Henri, manoeuvre,
tous de Goersdorf, les deux derniers avec leurs familles, qui veulent se rendre en Algérie.
Il demande pour eux le permis de passage gratuit et les secours de route.
Le sous-Préfet transmet au Ministre de la Guerre le 06/12/1838.

On trouve en Algérie : Voir la liste.
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GOTTENHOUSE - Canton et arrondissement de Saverne.

Aux ADBR, quatre documents nous parlent de Joseph KÜHL :

Demande de renseignements du 26/11/1851, du Ministre au Préfet, pour :
KÜHL Joseph, maçon, demeurant à Gottenhausen, qui a adressé une demande le 15 novembre dernier. Il veut savoir s'il est de bonne moralité et s'il a du travail assuré dans la colonie.
Transmis au sous-Préfet de Saverne le 29 novembre dernier, avec avis favorable.

Certificat du 09/12/1851, du Maire, concernant :
KÜHL Joseph, cultivateur et maçon, 40 ans
GUTH Véronique, sa femme, 36 ans
KÜHL Catherine, sa fille, 12 ans
KÜHL Thérèse, sa fille, 10 ans
KÜHL Louis, son fils, 8 ans
KÜHL Marie-Anne, sa fille, 6 ans
KÜHL Madeleine, sa fille, 2 ans,
"..et qu'il a toujours tenu une bonne conduite dans notre commune et qu'il m'a en outre déclaré qu'il aura une somme de douze cent francs de reste, lors de son arrivée en Afrique."

Lettre du 17/12/1851, du Préfet au Ministre de la Guerre :
Transmettant la demande de KÜHL Joseph, maçon, 40 ans, avec renseignements et avis favorables.
Il ajoute : "Il est marié et a 5 enfants dont 4 filles âgées de 12, 10, 6 et 2 ans, et un garçon de 8 ans."

Bordereau d'envoi du 22/12/1851, du Ministre au Préfet :
Qui transmet l'autorisation de passage gratuit en Algérie pour KÜHL Joseph et sa famille.

nb : L'Administration demandait aux colons agricoles de vendre leurs possessions en métropole, et de posséder une certaine somme d'argent, qui oscilla autour de 1.000 francs, somme importante.
En effet, si des concessions de terrains étaient accordées (durant un laps de temps, même une petite maison), ils devaient pourvoir subvenir à leurs besoins en attendant de défricher, semer et obtenir une première récolte conséquente.
Certains emmenaient leurs instruments aratoires.
Beaucoup au début menaient une vie de misère et de privations. Il fallait du courage pour rester, et certains n'y réussirent pas, regagnant les villes pour y végéter, et jusqu'à parfois repartir en France.

On ne retrouve pas ces personnes en Algérie. Des recherches sont en cours.
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GRESSWILLER - Canton de Mutzig - Arrondissement de Molsheim

Lettre du 30/09/1857, du Préfet au Ministre de la Guerre :
Qui transmet "... une demande formée par le sieur ZEIGER Grégoire, brigadier armurier au 2ème régiment de Spahis, en garnison à Mascara (province d'Oran), marié au corps, porteur d'une permission de deux mois, actuellement dans ses foyers à Gresswiller (Bas-Rhin), à l'effet d'obtenir en faveur de sa soeur, Marie Barbe ZEIGER,âgée de 18 ans, un permis de passage gratuit à bord d'un bâtiment de l'Etat, pour se rendre avec lui en Algérie. Cette jeune fille étant valide, pleine de vigueur, et possédant quelques ressources, je suis d'avis que sa demande est susceptible d'être accueillie."

Bordereau d'envoi du 09/10/1857, du Ministre de la Guerre au Préfet :
Expédiant l'autorisation de passage gratuit en Algérie pour Marie Barbe ZEIGER.
Transmis au Maire le 12/10/1857, pour remise à l'intéressée.

Compléments généalogiques :
On sait qu'ils partirent tous les deux à Mascara, et le CAOM (Centre des Archives d'Outre-mer) nous en apprend un peu plus :
- 1856 : Grégoire épouse, à Mascara, SCHIRLE Véronique,
- 1860 : Marie-Barbe épouse à Mascara, FOURCADE Jean Didace Joseph,
- 1874 : Grégoire décède à Mascara. Pas d'autres "ZEIGER" dans la base du CAOM, à Mascara ni ailleurs, mais tout n'est pas encore microfilmé. Peut-être Grégoire n'a-t-il pas eu d'enfants ?
Par contre, il existe 17 enregistrements d'actes concernant des FOURCADE à Mascara (voir au CAOM).
Quelques éléments de l'ascendance de Grégoire et de sa soeur Marie-Barbe nous permettent déjà d'établir une ébauche d'arbre généalogique :
- ZEIGER Simon, + 08/03/1782 à Gresswiller, charpentier, qui épouse à Gresswiller le 05/11/1753 SIMBS Maria-Magdalena, née le 30/07/1728 à Gresswiller, y décédée le 07/08/1800, cing enfants dont :
- ZEIGER Antoine, né le 14/09/1754 à Gresswiller, y décédé le 14/02/1837, charpentier, qui épouse à Gresswiller le 09/01/1781 KUNTZ Magdalena, née le 01/10/1763 à Gresswiller, y décédée le 28/09/1809, 7 enfants dont :
- ZEIGER Simon, né le 03/06/1792 à Gresswiller, y décédé le 19/06/1854, ouvrier, qui épouse à Dinsheim (67) le 31/01/1815 WUCHER Maria Elizabeth, née le 29/10/1795 à Dinsheim, décédée le 05/02/1857 (sans doute à Gresswiller), 10 enfants dont :
1° ZEIGER Grégoire, né le 07/03/1824 à Gresswiller, Spahis, décédé à Mascara (Algérie) en 1874, qui épouse à Mascara en 1856 SCHIRLE Véronique. Postérité = ?
2° ZEIGER Marie-Barbe, née à Gresswiller le 16/03/1839, probablement décédée en Algérie, qui épouse à Mascara (Algérie), en 1860, FOURCADE Jean Didace Joseph, dont postérité probable.

On trouve en Algérie : Voir la liste.
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GUNDERSHOFFEN - Canton de Reichshoffen - Arrondissement de Haguenau-Wissembourg

Demande de renseignements du 13/07/1857, du Ministre de la Guerre au Préfet :
Concernant WENDLING Georges, ancien militaire, demeurant à Gundershoffen, qui a adressé une demande le 7 juillet.
Transmis au sous-Préfet de Wissembourg le 17/07.

Lettre du 01/08/1857, du sous-Préfet au Préfet :
Concernant WENDLING Georges.
"... Il résulte du rapport que m'adresse Mr le Commissaire de police de Niederbronn que le sieur WENDLING est un homme honnête, d'une bonne réputation et considéré dans sa commune. Il veut aller en Algérie où l'appelle un de ses amis, nommé VIX Michel, brasseur à Sig (près Oran). Ce dernier veut lui assurer une position dans son établissement..."

Lettre du 01/05/1857, du Préfet au Ministre de la Guerre :
Transmission du dossier de WENDLING Georges avec avis favorable.

Bordereau d'envoi du 28/08/1857, du Ministre au Préfet :
Envoi de l'autorisation de passage gratuit en Algérie pour WENDLING Georges. celibataire.

Précisions généalogiques :
Au recensement de 1856, à Gundershoffen, il existe trois WENDLING Georges :
. WENDLING Georges, aubergiste, 34 ans, époux de GANGLOF Christine,
. WENDLING Georges, tisserand, 70 ans, époux de KOENIG Madeleine,
. WENDLING Georges, tisserand, 39 ans, époux de VOGT Marie-Anne.
Lequel des trois fait la demande pour émigrer en Algérie ? Il est peu probable que ce soit le plus vieux (70 ans), qui est probablement le père de l'un des deux autres.

Un rapide coup d'oeil sur le recensement de 1861 nous donne probablement la réponse. Y figure Georges WENDLING, laboureur, veuf alors, 74 ans, et, au même foyer : WENDLING Georges, son fils, 44 ans, et la femme de celui-ci VOGT Anne Marie.
Celui qui fait la demande pour émigrer est donc le Georges Aubergiste, qui ne figure plus d'ailleurs au foyer.
Voici la composition de son ménage en 1856 (ADBR, VII M 404) :
. WENDLING Georges, aubergiste, chef de ménage, 34 ans,
. GANGLOF Christine, sa femme, 32 ans,
. WENDLING Georges, leur fils, 3 ans,
. WENDLING Charles, leur fils, 1 an,
. GRENIER Louise, leur fille d'un premier lit (de la femme), 12 ans,
. HEILL Marie-Anne, leur servante, 17 ans.
Les correspondances ci-dessus entre ministre et préfet ne précisent aucune famille. Cependant on trouve dans les actes algériens mentions de Georges WENDLING, de sa femme Célestine ( et non pas Christine ! ) GANGLOFF, ainsi que de leur dernier enfant né à Gundershoffen le 23 octobre 1856 : Georges décède le 18 08 1859 à Oran, ainsi que son épouse le 28 07 1859 à Oran; et leur enfant Célestine reconnue de " de sexe féminin " à sa naissance le 23 10 1856 à Gundershoffen et déclaré par 2 employés de l'administration " Célestin, fils de " à son décès le 10 11 1857 à St Denis du Sig - Algérie ! Une autre fille, Marie, naît le 26 mai 1859 à St Denis du Sig Seule la découverte d'un livre des passagers vers Algérie permettrait d'établir le périple de leurs deux fils , Georges et Charles, de leur demi-soeur Louise GRENIER, ainsi que de leur jeune servante Marie Anne HEILL : étaient-ils restés en Alsace ou ont-ils accompagné leurs parents en Algérie et seraient revenus en Alsace fin 1859, après le décès de leurs 2 parents ?

En tous les cas, ses deux fils figurent au recensement de 1861 à Gundershoffen, l'un chez un frère de Georges, l'autre chez une soeur :
. WENDLING Philippe, voiturier, 32 ans,
. REBMANN Catherine, sa femme, 26 ans,
. WENDLING Charles, neveu, 6 ans.
. WENDLING Elisabeth, veuve, 42 ans,
. VIDOT Charles, son fils, 9 ans,
. VIDOT Elisabeth, sa fille, 11 ans,
. WENDLING Georges, son neveu, 7 ans,
. WENDLING Odile, sa soeur, veuve, 30 ans,
. VIDOT Louis, fils de la précédente, 4 ans.

Qu'est devenue Louise GRENIER, enfant d'un premier lit de GANGLOF Christine ?
Georges est-il resté en Algérie chez son ami Michel VIX, Brasseur à Sig. Au CAOM on trouve un VIX Victor Michel Ignace, décédé en 1865 à Saint-Denis-du-Sig.
Figure aussi un acte de décès, en 1874, à Saint-André (Algérie) pour un WENDLING Georges. S'agit-il de lui ?

Ebauche succincte d'arbre généalogique pour la famille WENDLING :

WENDLING Georges, né 25 02 1780, tisserand qui épouse KOENIG Madeleine. Au moins cinq enfants :
1° WENDLING Elisabeth, née vers 1819, qui épouse avant 1850 WIDOT (VIDOT) N..., + avant 06/1856, propriétaire et épicier, dont : VIDOT Elisabeth (o 1850) et VIDOT Charles (o 1851).
2° WENDLING Georges, né 15 09 1820, aubergiste, fait une demande en 1857 pour partir en Algérie, qui épouse (avant 1853) GANGLOF Célestine(o 1824), dont : WENDLING Georges (o 1853) et WENDLING Charles (o 1855). Célestine avait une fille d'un premier lit : GRENIER Louise (o 1844).
3° WENDLING Barbe, née 13 12 1824, qui épouse 05 10 1846 OBER Georges, né en 1824, tourneur en fer, dont : Barbe (o 1849), Philippe (o 1851), Madeleine (o 1853), Elisabeth (o 1859) et Marie (o 1859). Les deux dernières filles sont jumelles.
4° WENDLING Philippe, né 03 07 1829, boucher (1856), voiturier (1861), qui épouse entre juin 1856 et mai 1861 REBMANN Catherine, née en 1830.
5° WENDLING Odile, née en 1831, mariage et veuvage entre juin 1856 et mai 1861, d'avec VIDOT N... (+ entre 1856 et 1861), dont : VIDOT Louis (o 1857).
Bien entendu, cette ébauche aura besoin d'être confirmée par des recherches plus poussées.

On trouve en Algérie : Voir la liste.
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GUNSTETT - Canton de Reichshoffen - Arrondissement de Haguenau-Wissembourg

Lettre du 08/08/1850, du Maire au Préfet :
Concernant ROUSSELOT Joseph, laboureur, demeurant à Gunstett, pour obtenir des secours de route pour l'Afrique.
"...Ce père de famille réside dans notre localité depuis deux ans passés, venant de l'intérieur où il a exercé la profession de foulonnier, de la manière la plus honorable tel que l'attestent les certificats qu'il a déposés à la Mairie de notre commune".
"Ces pièces sont accompagnées d'un congé, marquant 10 années de service militaire, six années de grade de brigadier et, en outre, la campagne d'Espagne en 1827 et 1828, la conquête d'Afrique en 1830, et enfin en 1831 et 1832 la campagne de Belgique."
"Quoique le réclamant a été toujours très actif, qu'il n'a jamais fait de dépense inutile ou superflue, il n'a pu encore parvenir à faire la moindre avance, obligé de vivre toujours du jour au jour, et souffrant très souvent de la fami."

Certificat du 08/08/1850, du Maire :
Pour ROUSSELOT Joseph, 44 ans, demeurant à Gunstett.
"... exerce réellement la profession de foulonnier et de laboureur, qu'il est valide, qu'il jouit d'une bonne réputation et que sa conduite est exempte de tout reproche." En marge : "Mr le Maire de Gunstett est prié d'indiquer le montant des ressources dont peut disposer le sieur ROUSSELOT. Strasbourg le 14 août" (de la préfecture).
En bas : "ROUSSELOT" est tout à fait indigent et ne possède point de ressources. 19 août 1850.Le Maire."

Etat nominatif du 08/08/1850, du Maire :
. ROUSSELOT Joseph, 44 ans, foulonnier et laboureur, employé à la fabrique de peignage de laine,
. DUBOS Augustine, 43 ans,
. ROUSSELOT Adélaïde, 12 ans,
. ROUSSELOT, Pauline, 7 ans.

On trouve en Algérie : Voir la liste.
Voir ce lien.
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HAGUENAU - Canton du dit - Arrondissement de Haguenau-Wissembourg

Lettre du 11/04/1839, du Ministre de l'Intérieur, direction de la police générale du royaume, au Préfet""" :
Concernant une demande d'avance et de secours de route pour se rendre en Algérie, concernant """METTER Jean""", charpentier, demeurant à Haguenau.
"... qu'il s'adresse au Ministre de la Guerre. Les secours de route, il vous appartiendra de lui allouer s'il y a lieu."

Lettre du 22/03/1849, du Ministre de la Guerre au Préfet :
pour KAPP Dominique, imprimeur typographe à Haguenau, qui a adressé une demande le 12 mars pour obtenir un permis de passage gratuit en Algérie.

Demande de renseignements. "Ecrit le 27 mars au Maire de Haguenau."

Lettre du 06/04/1849, du Maire au Préfet :
pour KAPP Dominique. "... que la conduite de cet individu n'a donné lieu à aucune plainte depuis environ cinq mois qu'il est de retour à Haguenau, après une absence de plusieurs années, et qu'il vient de déclarer qu'il a du travail assuré à Alger, chez Mr Bestel, imprimeur, rue de la Marine..."

Autorisation de passage gratuit en Algérie, du 25/09/1851 :
valable trois mois, comme rationnaire, pour STIFFEL Isaac, tailleur, de Marseille à Oran, sur un bâtiment de la Compagnie Bazin.

Lettre du 16/02/1858, de la Division de Constantine, territoires militaires, bureau des affaires civiles :
au sujet de EBERLE Louis Ignace, propriétaire à Haguenau, "qui adresse une nouvelle demande à l'effet de hâter la concession des lots n° 153, 154 et 155, de la vallée du Rhummel, qu'il m'a déjà précédemment demandés."
"La concession de ces terrains ne pourra être faite au pétitionnaire qu'après que le lotissement aura été soumis à Monsieur le Gouverneur général."
Il le prie de la faire savoir à Eberlé.

Lettre du 09/03/1858, du Préfet au Maire de Haguenau :
reprenant les termes de la lettre précédente, et le chargeant d'en avertir EBERLE.

Certificat du 26/03/1859, du Maire de Haguenau :
concernant LEGINGER Antoine, domestique, né à Haguenau le 21/03/1832, "... intentionné de se rendre en Algérie, ne possède ni biens meubles ni immeubles, et qu'il est à considérer comme indigent."

Eléments généalogiques :
Antoine LEGINGER est né à Haguenau le 21/03/1832, fils de Nicolas (1781-ca 1840), et de OHLMANN Madeleine (1788-ca 1840).
Il épouse à Haguenau le 29/04/1867 Madeleine STURM (1841-ca 1900), dont il aura trois enfants.
Il n'est donc pas parti en Algérie, ou bien en est revenu.

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HAMBACH (aujourd'hui WALDHAMBACH) - Canton de Ingwiller - Arrondissement de Saverne

Lettre du 30/12/1851, du Ministre de la Guerre au Préfet :
Envoi d'une demande d'admission dans les colonies agricoles de l'Algérie, pour la faire instruire, concernant HOELTZEL Pierre, habitant à Hambach.

Lettre du 01/04/1852, du Préfet du Bas-Rhin au Préfet des Bouches-du-Rhône :
Permis de passage gratuit en Algérie, accordé pour HOELTZEL, de Hambach, admis comme colon concessionnaire dans la province d'Oran.
"... le Maire de Hambach me renvoie ce document en m'informant que le titulaire a profité du départ d'un convoi d'émigrants, pour faire avec eux le voyage jusqu'à Marseille. Le sieur HOELTZEL se trouve actuellement en cette ville, où il loge, place de Rome, 4, chez le sieur BENET, aubergiste, où il attend son autorisation de passage gratuit. Je vous prie de bien vouloir le lui faire parvenir."

Cet homme a dû partir pour l'Algérie, mais il n'a pas été retrouvé. Des recherches sont en cours.
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HARSKIRCHEN - Canton de Ingwiller - Arrondissement de Saverne

Lettre du 24/05/1843, du Ministre de la Guerre au Préfet :
Demande d'attribution de passage gratuit en Algérie pour les sieurs DURING et POLLINGER, qui habitent Willer, canton de SaarUnion, arrondissement de Saverne.
Transmis au sous-Préfet le 26/05. (moralité... ressources pécuniaires... valide et en bonne santé..)

Lettre du 03/06/1843, du sous-Préfet au Préfet :
"Il n'existe aucun habitant portant des noms à Willer. Sans doute dans la commune du même nom, de l'arrondissement de Sarreguemines, canton de Gros-Tenquin."
Transmis au Ministre de la Guerre le 20/06.
Sur ce document, en travers, au crayon : "Harskirchen."

Lettre du 29/12/1859, du Maire au sous-Préfet du Bas-Rhin :
Concernant : JUNG Jean, qui a obtenu le 15/12, du Ministère de l'Algérie et des Colonies, l'autorisation de passage gratuit comme rationnaire, de Marseille à Alger, sur un bâtiment de la Compagnie des Messageries Impériales. Il demande pour lui les secours de route.
Le sous-Préfet a noté en marge : "Vu et proposé d'autoriser le secours de route. Saverne le 7 janvier 1860."

On trouve en Algérie : Voir la liste.
Suivre ce lien.
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HERBITZHEIM - Canton de Ingwiller - Arrondissement de Saverne

Lettre du 07/09/1852, au sous-Préfet de l'arrondissement de Saverne :
du sieur STEIB Charles Louis Victor,qui est Brigadier forestier à Herbitzheim, et l'informe qu'il vient d'être nommé, en date du 24 août dernier, aux mêmes fonctions à Calle (Algérie).
Il a 6 enfants en bas-âge, dont l'aîné a 12 ans; il n'a pas les moyens nécessaires à ce déplacement, et demande une "indemnité de route, ainsi que le passage gratuit à lui, sa femme et ses enfants..."
Le Maire, sur la lettre, atteste la véracité des faits, le 08/09.
Le sous-Préfet transmet le 11/09 à l'Inspecteur des forêts.

Lettre du 17/09/1852, de l'Inspecteur des forêts, à La Petite-Pierre, au sous-Préfet :
Qui atteste bien tout cela, et estime "qu'il y a lieu qu'on lui accorde les secours de route qu'il sollicite."
En marge : le sous-Préfet donne son accord le 21/09.

Lettre du 23/09/1852, du Préfet au sous-Préfet de Saverne :
Il lui demande "de faire parvenir la formule de passeport ci-jointe à Monsieur le Maire de Herbitzheim, chargé de l'expédier, et de la remettre au sieur STEIB Charles Louis, Brigadier forestier..."
Le sous-Préfet transmet au maire le 25/09.

Cette personne n'a pas été trouvée en Algérie.
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HOENHEIM - Canton du dit - Arrondissement de Strasbourg

Attestation du 24/05/1852, du Maire de Lampertsloch :
Certifiant que "le sieur Jean SIEGEL a été, depuis 2 ans et 10 mois, employé comme fermier au Jungenwald, dépendance de cette commune, et que depuis ce temps aucune plainte relative à sa conduite morale ou politique ne nous est parvenue."
Il est précisé qu'il a 6 enfants, dont l'aîné à 14 ans.

Attestation du 25/05/1852, du médecin cantonal et Maire de Soultz-sous-Forêts :
Certifiant que Jean SIEGEL, sa femme Catherine KRANTZ, et leur 6 enfants :
. SIEGEL Florent, 14 ans,
. SIEGEL Michel, 11 ans,
. SIEGEL Marie, 8 ans,
. SIEGEL François, 6 ans,
. SIEGEL Thiébault, 4 ans,
. SIEGEL Elisabeth, 9 mois,
"le père et la mère sont dans la force de l'âge, bien constitués, exempts de maladies chroniques et parfaitement aptes aux travaux agricoles; les enfants sont sains et ont été vaccinés."

Lettre du 29/05/1852, au Préfet du Bas-Rhin :
du sieur Jean SIEGEL, "ancien fermier de Mr Schutzenberger, avocat à Strasbourg, à Eguelshardt, canton de Bitsch, et depuis fermier de Mr Mayer, ancien avocat, à sa ferme ban de Lampertsloch, arrondissement de Wissembourg, a l'honneur de vous exposer qu'il est père de six enfans dont deux fils, les aînés de la famille, en âge de travailler, qu'il désire se rendre avec sa famille en Afrique pour se livrer à l'agriculture, qu'il a été de tout temps un homme d'ordre et désireux de gagner sa vie par le travail; qu'il vient en conséquence vous supplier, Monsieur le Préfet, de vouloir bien lui permettre de se rendre sans retard avec sa famille en Afrique, en lui accordant les facilités et secours que le Gouvernement daigne répartir aux colons de l'Afrique française..."
(sont jointes les deux attestations ci-dessus).
Sur la lettre, en marge, il est précisé que [i]le pétitionnaire est domicilié à Hoenheim.
Enfin, écrits directement sur la lettre, figurent deux "certificats" des sieurs Mayer et Schutzenberger, certifiant sa bonne conduite et son bon travail.

Lettre du 27/08/1852, du Préfet au Maire :
Concernant Jean SIEGEL.
"pour donner des renseignements sur la conduite et la moralité du pétitionnaire, pour indiquer quels sont ses moyens d'existence, et l'inviter à joindre à sa demande un certificat de notoriété délivré par le Juge de Paix, constatant le montant des ressources qu'il possède."

Certificat du 03/09/1852, du Maire de Hoenheim :
Qui renvoie au Préfet la demande du sieur SIEGEL, "avec les pièces à l'appui."
Le Maire précise que le pétitionnaire "ne réside en cette commune que depuis le 1er août dernier; sa conduite est régulière et sans reproche depuis sa nouvelle résidence."
Signé du Maire Waltz.
Pas de trace trouvée de Jean SIEGEL en Algérie. Est-il parti ?

On trouve en Algérie : Voir la liste.
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HOFFEN - Canton de Wissembourg - Arrondissement de Haguenau-Wissembourg

Bordereau d'envoi du 11/09/1868, du Préfet au "Cre Cal" (??)
"... la nommée WENDLING demande un permis de passage gratuit pour Batna pour sa fille."

Papier libre du 13/09/1868, signé "Jung"
 : "Renseignements : il résulte des renseignements recueillis pour découvrir l'enfant d'une nommée WENDLING Marie, âgée de 33 ans, née à Schwindratzheim, qui est en ce moment à Batna (Afrique). Cet enfant se nomme SOULERY Edouard Charles, âgé de 9 ans, né à Strasbourg le 21 novembre 1858 à l'hôpital civil, fils né hors le mariage, reconnu de SOULERY Alexandre, soldat au 10ème régiment de ligne et de WENDLING Marie, non mariée; l'enfant est à Hoffen chez son grand'père nommé WENDLING Nicolas, chef de station à Hoffen."

Papier libre (non daté) :
"Je reçois à l'instant quelques lignes d'un ancien concierge de mon beau-frère, qui me prie de recommander à votre bonté une fille Marie WENDLING, qui vous a demandé le passage gratuit pour son fils qu'elle désire emmener en Afrique. La demande est paraît-il adressée de Batna."
Plus bas : "Je suis favorable à la pétition recommandée par .... "illisible".

Bordereau d'envoi du 17/09/1868, du Préfet du Bas-Rhin au Préfet de Constantine
 : transmettant la demande de WENDLING Marie, en faveur de son fils et demandant si elle "est à même d'assurer à son fils les moyens d'existence et lui donner une éducation convenable."

Envoi du 26/09/1868, du Préfet au Ministre de la Guerre, de la demande de :
WENDLING Marie pour son fils, lui demandant de "vouloir bien accueillir favorablement la demande de la pétitionnaire qui m'est spécialement recommandée."
"La nommée WENDLING Wilhelmine, cousine de la pétitionnaire, devant se rendre prochainement en Algérie, se chargera d'amener le jeune SOULERY."

Lettre du 30/09/1868, du Ministre au Préfet :
Transmettant l'autorisation de passage gratuit en Algérie pour SOULERY Edouard.

Bordereau d'envoi du 03/10/1868, du Préfet au sous-Préfet :
Transmettant l'autorisation de passage gratuit en Algérie pour SOULERY Edouard.
Il est précisé : "Le 15 octobre, délivré au jeune SOULERY une réquisition au chemin de fer de Strasbourg à Belfort et de Belfort à Marseille."

Lettre du 23/10/1868, du Préfet de Constantine au Préfet du Bas-Rhin :
"... que la dame WENDLING domiciliée à Batna, ne possède aucune ressources et que son salaire journalier lui suffit à peine pour subvenir à ses besoins personnels. La demande qui vous a été adressée paraît avoir été formulée à son insu, par ses parents, dans le but de se décharger de l'enfant..... qu'il n'y a pas lieu de donner suite à la demande de passage gratuit en faveur du jeune' SOULERY Edouard Charles."

Lettre du 23/10/1868, du Ministère de l'Intérieur, Direction générale de la Sûreté publique, au Préfet du Bas-Rhin :
"... par lettre du 15 de ce mois, vous avez demandé l'approbation de la mesure par laquelle vous avez cru devoir accorder d'urgence les moyens de transport au jeune SOULERY Edouard, âgé de 9 ans, pour se rendre à Belfort, et de là à Marseille, où il doit s'embarquer pour aller rejoindre sa mère qui habite l'Algérie. J'ai l'honneur de vous faire remarquer, Monsieur le Préfet, que si cet enfant avait, ainsi qu'il y a lieu de le supposer, obtenu du Ministre de la Guerre ou du Gouvernement général de l'Algérie, un permis de passage gratuit pour se rendre auprès de sa mère, déjà domiciliée dans la colonie, il ne m'appartient point de statuer sur votre décision. En effet, les frais de secours de route et moyens de transport devant alors incomber dans l'espèce à la charge du Gouvernement de l'Algérie, et non à celle des départements de la métropole (voir les circulaires des 7 février 1865 et 26 octobre 1866), ce serait au Gouverneur Général de l'Algérie que vous auriez à vous adresser dès lors pour obtenir le remboursement des dépenses faites à l'occasion du rapatriement du jeune SOULERY..."
En marge : "Attendre le mémoire du chemin de fer."

Bordereau d'envoi du 27/10/1868, du Préfet au sous-Préfet de Wissembourg :
transmettant "la pièce ci-après avec prière de vouloir bien donner des renseignements et son avis."
Concernant : "Rapatriement de la nommée WENDLING Amélie, demeurant chez son père à Hoffen, qui demande le permis de passage gratuit pour retourner à Batna où elle est domiciliée.

Bordereau d'envoi du 09/11/1868, du Préfet au Ministre de la Guerre :
transmettant la demande de WENDLING Amélie, demeurant chez son père, chef de station du chemin de fer à Hoffen," pour l'autorisation de passage gratuit.
Précisé en marge : "avec l'avis du Maire de Hoffen et celui du sous-Préfet de Wissembourg."

Bordereau d'envoi du 26/11/1868, du Ministre de la Guerre au Préfet :
expédiant l'autorisation de passage gratuit pour WENDLING Amélie.

Bordereau d'envoi du 30/11/1868, du Préfet au sous-Préfet :
transmettant l'autorisation de passage gratuit en Algérie pour WENDLING Amélie.

Mémoire du 08/03/1869, de la Compagnie des chemins de fer de Paris à Lyon et à la Méditerranée :
Transmettant "une facture pour le rapatriement d'indigent, de 21,45 francs, (concernant l'enfant SOULERY), avec une réquisition afférente à ce transport."

Lettre du 13/03/1869, du Préfet du Bas-Rhin au Gouverneur Général de l'Algérie :
Transmettant , avec la réquisition à l'appui, le mémoire de 21,45 francs concernant SOULERY Edouard, et demandant l'envoi "d'urgence d'un mandat de ladite somme délivré au nom de Mr Audibert, Directeur de la Cie des chemins de fer Paris-Lyon-Méditerranée."

Lettre du 10/04/1869, du Gouverneur Général de l'Algérie - Comptabilité - au Préfet du Bas-Rhin :
L'informant du paiement de cette somme, mais demandant "la seconde expédition de ce mémoire qui a dû être produite également par la Compagnie susmentionnée."

Lettre du 19/04/1869, du Préfet du Bas-Rhin au Gouverneur Général de l'Algérie :
Transmettant la seconde expédition (le double) du mémoire concerné.

Eléments généalogiques :
Alexandre SOULERY, le militaire, père de l'enfant naturel de WENDLING (Marie-)Amélie, décèdera à Batna en 1869. (CAOM)

WENDLING Marie-Amélie, Célestine, Alexandrine, Julie, est née en Alsace en 1835, et décédée après 1875 à Batna (probablement), en Algérie.
Elle avait fait venir son fils naturel, Edouard Charles SOULERY, qui est né à Strasbourg le 21/11/1858.
(Marie-)Amélie WENDLING épousera en 1875 à Mustapha (Alger) Jules César POILLEUX.

On trouve aussi en Algérie : Georges OHLEYER
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HOLTZHEIM - Canton de Lingolsheim - Arrondissement de Strasbourg

Un certificat de bonne conduite du 11/05/1843, signé du Maire de Strasbourg :
concernant "la nommée SCHERRER Dorothée, native de Brumath...", servant pour la demande de passage en Algérie, "... en qualité de domestique du sieur FRITSCH François Joseph, de Holtzheim."
Certificat barré, avec la mention : "Refusé. Voir la réponse du Maire de Holtzheim."

Lettre du 12/05/1843, du Préfet au Maire de Holtzheim :
lui demandant "... si le sieur FRITSCH François a réellement l'intention d'emmener à Alger la nommée Dorothée SCHERRER comme domestique."

'Lettre sur papier libre (non datée), du Maire de Holtzheim (Mr. Débès) au Préfet (réponse à la lettre du 12 mai ci-dessus) :
"... le sieur FRITSCH François, qui a fait le projet d'emmener à Alger la nommée Dorothée SCHERRER comme domestique, n'a jamais besoin d'une servante, vu qu'il a à Holtzheim une femme et une famille assez considérable, et des garçons et filles qui sont âgés de plus de vingt deux ans..."

Eléments généalogiques :
Effectivement, François Joseph avait une famille à Holtzheim ! Pourquoi voulait-il partir en Algérie avec Dorothée ?
Il y a plusieurs familles Fritsch, à Holtzheim, et le recensement de 1836 nous informe que François Joseph vivait "Reissgass", maison 55 bis, ménage 65, individus 919 à 925 :
. FRITSCH François Joseph, garde-champêtre, 37 ans,
. SENN Catherine, 38 ans,
. FRITSCH Louis, meunier en voyage, 18 ans,
. FRITSCH Georges, 15 ans,
. FRITSCH Philippe, 13 ans,
. FRITSCH Hélène, 9 ans,
. FRITSCH Marie-Anne, 5 ans.
(recensement Holtzheim, 1836, ADBR, VII M 443)

On trouve en Algérie : Voir la liste.
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HUNSPACH - Canton de Wissembourg - Arrondissement de Haguenau-Wissembourg

Certificat d'indigence du 25/11/1838, signé du Maire Roth :
concernant : HERR Michel, maçon et couvreur, domicilié à Hunspach.
"... digne d'obtenir les secours de route pour traverser la France, afin qu'il puisse parvenir, avec sa pauvre famille, à sa destination."

Eléments généalogiques :
Le recensement de 1836 nous en apprend un peu plus sur cette famille.
1836 :
Dorfgass - maison 100, ménage 120, individus 608 à 612 : . HERR Michel, maçon, 35 ans,
. FELLER Eve, sa femme, 42 ans,
. HERR Michel, 10 ans,
. HERR Eve, 8 ans,
. HERR Salomé, 2 ans.
Ceci signé par le Maire à la date du 07/06/1836. Le village comprend 811 habitants.
Michel HERR, né en 1801, était le fils de HERR Jean, né vers 1766, journalier.
Il épouse, avant 1826, FELLER Eve, née vers 1794), et ils auront au moins trois enfants : Michel (1826), Eve (1828) et Salomé (1834).
Michel HERR avait au moins un frère : Jean, et une soeur Marguerithe.
Jean HERR : né en 1788, + ap 06/1841, maréchal, qui épouse Salomé NEUHARDT, née en 1787 et + av. 06/1841 (ils auront au moins trois enfants, dont HERR Michel, né en 1813, maréchal).
Marguerithe HERR : née en 1804, qui épouse Frédéric RUCH, né en 1802, journalier. Au moins trois enfants (Frédéric, Marguerithe et Michel).
(essai de généalogie d'après recensement 1836 et 1841, Hunspach, ADBR, VII M 444)

On trouve en Algérie : Voir la liste.
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LALAYE - Canton de Villé - Arrondissement de Sélestat-Erstein.

Lettre du 11/09/1851, du Ministre de la Guerre au Préfet  :
Qui lui envoie une demande d'admission dans les colonies agricoles de l'Algérie, formée par LEGRAND Georges, domicilié à Lalaye, qui déclare pouvoir réaliser une somme d'environ 1.200 francs.
Demande renvoyée au maire de Lalaye le 18/09/1851, pour joindre un certificat du médecin.
Retour au Ministre le 2 octobre.

Lettre du 01/10/1851, du Ministre de la Guerre au Préfet :
Le sieur DILLENSEGER, cultivateur à Lalaye, a fait une demande.
D'après le maire de Lalaye, il possède des ressources pouvant s'élever à 2.000 francs.
Il lui demande d'instruire cette demande.
Renvoyé au maire de Lalaye, le 27/10/1851, pour demander un certificat du médecin.

Lettre du 09/10/1851, du Ministre de la Guerre au Préfet :
Transmet les demandes de FONCK (ou FOUCK) Georges et Joseph, cultivateurs, pour instruction.
Renvoi au maire pour joindre deux certificats du médecin.

On trouve en Algérie : François SCHRAMM.
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LANGENSOULTZBACH - Canton de Reichshoffen - Arrondissement de Haguenau-Wissembourg

Lettre du 21/11/1838, du Ministre de la Guerre au Maire :
Concernant deux habitants de la commune (non dénommés) qui ont demandé des autorisations de passage gratuit en Algérie. Il envoie les permis d'embarquement.
Il précise qu'à l'heure actuelle on emploie seulement des ouvriers pour les travaux des routes et des dessèchements. Les autres doivent accepter d'être utilisés comme terrassiers, carriers ou manoeuvres dans les ateliers de travaux publics.

Certificat d'indigence, du 02/12/1838, signé du Maire :
Concernant LUTZ Philippe Georges.

idem, de la même date, signé du Maire :
Concernant GAERIG Georges Jacques.

Lettre du 06/12/1838, du Maire au Préfet :
LUTZ et GAERIG ont obtenu le permis de passage gratuit en Algérie.
Il demande pour eux les secours de route jusqu'au port d'embarquement.

Demande d'autorisation de passage gratuit, du 24/12/1838 :
de Georges Jacques GOERIG, fabricant de potasse et laboureur. Veut se rendre à Alger avec sa famille.

idem, de la même date :
de Philippe Georges LUTZ, cloutier et manoeuvre. Veut se rendre à Alger avec sa famille.

Lettre du 16/06/1855, du Ministre de la Guerre au Préfet :

Concernant les sieurs :
. SCHUTZ Philippe, demeurant à Langensoultzbach,
. BRENNSTUHL Louis, demeurant à Langensoultzbach,
. SOMMER Georges, demeurant à Langensoultzbach, en la cense de Scheuerlenhoff, mairie de Gundershoffen, arrondissement de Wissembourg,
qui ont adressé des demandes de passage gratuit en Algérie, en justifiant qu'ils possédaient, le premier 400 francs, et les deux autres 1.000 francs chacun.
Il adresse les autorisations pour ces chefs de familles, mais elles ne devront être remises qu'autant qu'ils auraient réalisé les ressources qu'ils ont annoncé posséder.

Précisions généalogiques :
LUTZ Philippe Georges est né le 27/03/1797 à Bouxwiller (67),probablement décédé en Algérie, est le fils de Jean (+1814) et de Catherine GREINER (+ 1811). Il épouse à Langensoultzbach, le 18/02/1831, Eve BREISACH, née le 13/09/1790, + 08/09/1849 à Ouled Fayed, Algér, Algérie, fille de Jean (1758-1825) et de Marguerite WURST (1758-1829). Sur le site du CAOM, on trouve trace de deux actes concernant un LUTZ Philippe Georges, l'un décédé à Blida en 1855, et l'autre décédé la même année à Mouzaïaville.

Eve BREISACH avait un fils (probablement naturel) : BREISACH Henry, né le 28/03/1822 à Langensoultzbach, cultivateur, qui décèdera le 11/10/1896 à Mouzaïaville Ville, en Algérie.
Il épousera en 1848, à Ouled Fayed, BREISACH Madelaine, d'où Eve Catherine BREISACH, décédée en 1849 à Ouled Fayed.

On trouve en Algérie : Voir la liste.
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LA-PETITE-PIERRE - Canton de Ingwiller - Arrondissement de Saverne

Autorisation de passage gratuit en Algérie, du 04/11/1845, du Ministre de la Guerre :
Concernant : Jacques KRAFFT, tailleur de pierre à La Petite Pierre, de Toulon à Alger, sur un bâtiment de l'Etat.
En haut, manuellement : "Ne veut pas partir."

Un "passe-port" gratuit, du 16/11/1845 :
Valable pour un an, pour Jacques KRAFFT, tailleur de pierre, natif de La Petite Pierre.
Signalement : âgé de 26 ans, taille 1m63, cheveux châtains clairs, front ordinaire, sourcils châtains clairs, yeux gris bleus, nez moyen, bouche grande, barbe châtain, menton rond, visage ovale, teint clair. Signes particuliers : néant.

Au dos du passeport :
"Itinéraire obligé : Erstein, Schlestadt, Colmar, Cernay, Belfort, L'Isle-sur-le-Doubs, Baume-les-Dames, Besançon, Saint-Vit, Dôle, Seurre, Châlons-sur-Saône, Tournus, Mâcon, Villefranche, Lyon, Vienne, Le Péage, Saint-Vallier, Valence, Loriol, Montélimart, Pierrelatte, Orange, Avignon, Lambesc, Aix, Roquevaire, Toulon.

Précisions généalogiques :
Jacques KRAFFT est né à La Petite Pierre le 24/10/1819, fils de Jacques (1786-1849) et de Marguerite UNTERREINER (1788-1848). Il épouse à La Petite Pierre, le 24/07/1846, Elisabeth ERTZBISCHOFF (1815-1874), dont postérité.
Jacques n'est donc pas parti en Algérie. Sa lignée se poursuivra à La Petite Pierre.
(voir http://gw.geneanet.org/laborde et http://gw.geneanet.org/pouech091)

On trouve en Algérie : Voir la liste
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LEITERSWILLER - Commune de Hoffen - Canton de Wissembourg - Arrondissement de Haguenau-Wissembourg

Lettre du 22/11/1838, au Préfet du Bas-Rhin :
du sieur STOLTZ Joseph, qui a l'intention d'émigrer en Algérie. Il joint un certificat constatant sa bonne conduite et son état d'indigence.
Il demande un "passe-port" gratuit, et les secours de route pour lui et sa famille.
Sa famille :

- STOLTZ Joseph, 47 ans, journalier, né et domicilié à Leiterswiller,
- HENRIOT Catherine, 48 ans,
- STOLTZ Catherine, 22 ans,
- STOLTZ Barbe, 20 ans,
- STOLTZ Marie-Anne, 17 ans,
- STOLTZ Joseph, 15 ans,
- STOLTZ Georges, 12 ans,
- STOLTZ Magdeleine, 8 ans.

Lettre du 29/09/1853, du Ministre de la Guerre au Préfet :
Envoie la lettre, pour examen, du sieur VETTER, journalier, laboureur à Leiterswiller, arrondissement de Wissembourg, qui demande un permis de passage gratuit en Algérie pour lui et sa famille, composée de sa femme et de 9 enfants "généralement en état de travailler."
"Celui-ci veut se rendre dans la colonie non comme concessionnaire, mais pour y exercer sa profession."
Transmis au sous-Préfet de Wissembourg le 08/10/1853.

Demande de renseignements du 17/11/1853 :
Concernant : le sieur VOLLER Georges, demeurant à Leiterswiller, qui a adressé une demande le 5 courant.

Demande de renseignements du 17/11/1853 :
Concernant : le sieur EISENMANN Georges, demeurant à Leiterswiller, qui a adressé une demande le 5 courant.
Manuellement : "le 26 9bre écrit au sous-Préfet de Wissembourg."

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MAISONSGOUTTE - Canton de Mutzig - Arrondissement de Sélestat-Erstein

"Passe-port" gratuit, en date du 27/07/1850 :
Valable un an, d'Alger à Toulon, pour : FREPPEL Thomas, colon, natif de Maisonsgoutte, demeurant à Alger.
Agé de 50 ans, taille d'1m52, chevaux châtains, front découvert, sourcils châtains, yeux gris, nez moyen, bouche moyenne, barbe châtain, menton rond, visage ovale, teint ordinaire.
Signes particuliers : néant.

Son itinéraire de retour :
- Toulon, 31/07/1850,
- Avignon, 02/08,
- Pierrelatte, 04/08, - Lyon, 06 et 07/08,
- Seurre et Saint-Vit, 09/08,
- Besançon et Baume-les-Dames, 10/08,
- L'Isle-sur-le-Doubs, 11/08,
- Belfort, 12/08,
- Sélestat, 14/08.
Il a donc émigré en Algérie, puis revenu, seul, sans doute pour affaires de famille, avant de repartir en Algérie.

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MARMOUTIER - Canton et arrondissement de Saverne

Certificat du 28/02/1849, signé du Maire (François Schmitt) :
"... que le citoyen OBERMYER Anselme, tailleur de pierre et entrepreneur de travaux d'art, demeurant à Sindelsberg, commune de Marmoutier, est originaire de cette commune, qu'il a toujours tenu une bonne conduite, et qu'il n'est pas à notre connaissance qu'il aurait déjà été traduit soit en police simple, soit en police correctionnelle. Déclarons en outre que la notoriété le désigne comme un ouvrier habile."

Lettre du 28/02/1849, au sous-Préfet
 : du sieur OBERMEYER Anselme.
"... Qu'il a une femme et trois enfants à nourrir, et que la cessation de toutes les affaires le met dans l'impossibilité de gagner sa subsistance et celle des siens."
"que par des malheurs qui ont fondu sur lui dans les dernières années, qui du reste ont été malheureuses pour tout le monde, il a perdu le plus clair de son avoir."
"Ouvrier habile comme tailleur de pierres, et ayant souvent travaillé à la construction de routes, de trottoirs, d'acqueducs etc... il a pensé qu'il pourrait être de quelque utilité dans notre colonie d'Alger, tout en fesant (sic) lui-même ses affaires."
Il demande le passage gratuit pour l'Algérie, "... non comme simple colon, mais dans sa spécialité aux travaux d'art et de construction."

Certificat du 12/03/1849, du Juge de Paix de Marmoutier :
OBERMEYER a 38 ans, et "est plein de vigueur et de santé. Bon ouvrier dans sa partie, il connaît en outre les diverses branches de l'agriculture. Colon sérieux."

Lettre du 13/03/1849, du sous-Préfet de Saverne au Préfet :
Demande le secours de route pour Anselme OBERMEYER, et le prie "de vouloir bien appuyer favorablement la demande de cet ouvrier pour la faire admettre exceptionnellement par le Ministre de la Guerre."

nb : Anselme est né en 1810, à Marmoutier, au hameau de Sindelsberg.
Père : Joseph (1772-1837), tailleur de pierre.
Mère : Mathilde FECHT (1782-1832).
Il avait pour frère : Benoît (né vers 18151) et pour soeur Maria Rosina (1820-1903), épouse de François Joseph FOËLS.
Anselme ne devait pas résider au village, car il ne figure pas, à priori, sur les recensements de 1836, 1846 et 1851, alors que sa famille y réside.

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MERTZWILLER - Canton de Reichshoffen - Arrondissement de Haguenau-Wissembourg

Trois autorisations de passage gratuit en Algérie, du 08/11/1841 :
Pour : WOLF Joseph - ILTIS Ignace - SINGER Pierre, tous trois manoeuvres et domiciliés à Mertzwiller, de Toulon à Alger comme rationnaires.

nb : Un autre ressortissant de Mertzwiller émigrera, plus tard, mais pour les U.S.A.
Il s'agit de Charles REYMANN, fils de Aloïse et de Anne Marie WACKENHEIM, né à Mertzwiller le 01/11/1869, décédé aux USA, catholique, qui arrive en 1888 en Amérique et crée une fonderie à Akron.
Il épousera vers 1899 Mary W. GERMAN, décédée en 1904 (ils auront 3 enfants) puis, en secondes noces, le 03/05/1906, Maria Salomé ZABER, née le 02/06/1882 à Waltenheim, de laquelle il aura 13 autres enfants.
Pour : WOLF Joseph - ILTIS Ignace - SINGER Pierre, tous trois manoeuvres et domiciliés à Mertzwiller, de Toulon à Alger comme rationnaires.

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MOLLKIRCH - Canton et arrondissement de Molsheim

Demande de renseignements du 23/05/1855, du Ministre de la Guerre au Préfet :
Concernant LANG François, demeurant à Mollkirch, qui a fait une demande de passage gratuit en Algérie le 15 mai.
Manuel : "Le 4 juin, écrit au sous-Préfet."

Mot de la Préfecture du 04/06/1855, au sous-Préfet de Schlestadt :
le priant de fournir les renseignements demandés pour LANG François. (moralité, et s'il a du travail assuré dans la colonie...)

Lettre du 09/06/1855, du Maire au sous-Préfet :
LANG François est inconnu à Mollkirch. Il y a un LANG François Joseph, né à Mollkirch le 06/02/1811, journalier, fils de Jean et de ZOERCHER Catherine. "Cet individu a quitté Mollkirch il y a plusieurs années; il y revenait de temps à autre pour y passer quelques jours. Il a fait deux congés; pendant le dernier il a passé le Conseil de Guerre, mais j'ignore pour quel fait; après sa libération du service militaire, il s'est fait domestique. Sa conduite sous le rapport de la moralité et de la probité laisse beaucoup à désirer, attendu qu'il a déjà été condamné une ou deux fois pour vol.
Je ne crois pas qu'il puisse justifier par un certificat émanant des autorités locales de l'Algérie qu'il a du travail assuré dans les colonies.
J'ignore la résidence actuelle de cet individu...
Signé : l'Adjoint au Maire, Schütz."

Aucun autre ressortissant de Mollkirch n'a été trouvé en Algérie.
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MOMMENHEIM - Canton de Brumath - Arrondissement de Haguenau-Wissembourg

Une autorisation de passage gratuit en Algérie, pour le sieur VINCKEL Jean, de Marseille à Stora, sur un bâtiment de la compagnie des Messageries Impériales.

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MORSBRONN-les-BAINS - Canton de Reichsfohhen - Arrondissement de Haguenau-Wissembourg

Lettre du 13/04/1855, du Ministre de l'Intérieur, Police administrative, au Préfet :
Qui renvoie les pièces d'une demande de passage gratuit en Algérie, concernant le sieur Frédéric SÜSS, avec sa famille et sa belle-soeur, pour instruction et transmission au Ministre de la Guerre.
Transmis au sous-Préfet de Wissembourg le 03/05/1855.

nb : Frédéric est né à Windstein le 20/08/1818, et décédé le 01/05/1882 à Morsbronn-les-Bains. Il était valet laboureur. Il ne partira donc pas, à moins qu'il ait séjourné un peu en Algérie et qu'il en soit revenu.
Il avait épousé à Morsbronn-les-Bains, le 22/07/1845, Dorothée BAUER (o 19/10/1827 Morsbronn). Le couple eut au moins une fille : SÜSS Madeleine, o 13/06/1858 Morsbronn et + 26/04/1919 Lunéville, dont postérité.

Certificat du 14/08/1858, signé du Maire :
Pour MEISTERTRANNS Jean, domicilié et concessionnaire à Méfessour, province d'Oran, Algérie, qui vient d'obtenir le permis de passage gratuit pour l'Algérie, qui a déjà un "passe-port" gratuit délivré par le commissaire de police d'Oran, et qui demande les secours de route jusqu'à Marseille pour lui et sa femme.
Qui renvoie les pièces d'une demande de passage gratuit en Algérie, concernant le sieur Frédéric SÜSS, avec sa famille et sa belle-soeur, pour instruction et transmission au Ministre de la Guerre.
Transmis au sous-Préfet de Wissembourg le 03/05/1855.

nb : Frédéric est né à Windstein le 20/08/1818, et décédé le 01/05/1882 à Morsbronn-les-Bains. Il était valet laboureur. Il ne partira donc pas, à moins qu'il ait séjourné un peu en Algérie et qu'il en soit revenu.
Il avait épousé à Morsbronn-les-Bains, le 22/07/1845, Dorothée BAUER (o 19/10/1827 Morsbronn). Le couple eut au moins une fille : SÜSS Madeleine, o 13/06/1858 Morsbronn et + 26/04/1919 Lunéville, dont postérité.

Certificat du 14/08/1858, signé du Maire :
Pour MEISTERTRANNS Jean, domicilié et concessionnaire à Méfessour, province d'Oran, Algérie, qui vient d'obtenir le permis de passage gratuit pour l'Algérie, qui a déjà un "passe-port" gratuit délivré par le commissaire de police d'Oran, et qui demande les secours de route jusqu'à Marseille pour lui et sa femme.

On trouve en Algérie : Voir la liste
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MUTZIG - Canton du dit - Arrondissement de Molsheim

Lettre du 09/03/1845, du Préfet au Ministre de la Guerre :
Concernant : CROISSON François Joseph, 24 ans, armurier, demeurant à Mutzig, qui sollicite un permis de passage gratuit en Algérie.
"Ce jeune homme étant porteur d'un livret constatant sa bonne conduite, je prie V.E. de lui accorder la faveur qu'il sollicite."
En marge : "On enverra le permis à Mr HEILMANN, maréchal des logis de Gendarmerie."
nb : à Mutzig, il y avait une fabrique d'armes à feu. Des armes blanches étaient fabriquées à Barr et Klingenthal.
A priori, suivant recherches, François Joseph était le fils de CROISSON Joseph (né en 1765) et de KRAEMER Madeleine (née en 1770), qui s'étaient mariés à Mutzig le 08/06/1790.

On trouve en Algérie : Voir la liste
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NIEDERHASLACH - Canton de Mutzig - Arrondissement de Molsheim

Lettre du 22/01/1849, du Maire au Préfet :
Concernant OSSWALT Florent, 40 ans, cultivateur, demeurant à Niederhaslach, 5 enfants. Fortune environ 7.000 francs, qui désire passer en Algérie. Il fait le voyage à ses frais.
"Doit-il obtenir l'autorisation de Mr le Ministre de la Guerre, ou peut-on à Strasbourg lui délivrer son passeport ?"

Demande de renseignements du 18/10/1851, du Ministre au Préfet :
Pour :
. PASCHALI Alber, . UHRION Charles, les deux demeurant à Niederhaslach, suite à leur demande du 2 octobre courant.
Transmis au Maire le 28/10, qui répond "que ces individus ne demeurent pas dans sa commune, et qu'il ignore leur résidence."
Renseignements transmis au Ministre le 21/11/1851.

On trouve en Algérie : Voir la liste
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NORDHEIM - Canton et arrondissement de Molsheim

Un état nominatif, transmis le 06/10/1860 au Ministre de l'Algérie :
Pour BAUMANN Caroline, domestique, 23 ans, domiciliée à Nordheim, appelée à Oran par le sieur MERCIER, capitaine au 1er régiment d'artillerie.

Bordereau d'envoi du 11/10/1860, du Ministre de l'Algérie et des Colonies au Préfet :
Expédiant l'autorisation de passage gratuit en Algérie pour BAUMANN Caroline.
Transmis au Maire le 12/10/1860.
Est-elle partie ? Peut-être son employeur, le capitaine, a-t-il payé le voyage. Peut-être n'a-t-elle que séjourné en Algérie, ne s'y-t-elle pas mariée et n'y a pas eu d'enfants... il n'y a pas d'acte la concernant en Algérie.
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OBENHEIM - Canton de Erstein - Arrondissement de Sélestat-Erstein.

Mot du 13/10/1847, sur papier à entête de la Préfecture : (http://pagesperso-orange.fr/claude.soulier/shat_alg)
"La nommée KEYSER Marguerite, couturière, âgée de 28 ans, a déposé aujourd'hui une demande tendant à obtenir un permis de passage gratuit en Algérie. Strasbourg, le 13 octobre 1847."

Lettre du 11/11/1847, du Préfet au Maire :
"Monsieur le Maire d'Obenheim est prié de nous renvoyer par le retour du courrier, s'il lui est déjà parvenu, le permis de passage gratuit en Algérie de la nommée KEYSER Marguerite, couturière, âgée de 28 ans, dont la demande a été transmise au Ministère de la Guerre le 13 octobre dernier."
En marge : "Ci-joint le passeport réclamé. La dite KEYSER a quitté la commune depuis qu'elle a fait la demande. Le Maire Weber."

Sur un morceau de passeport, en date du 16/11/1847 :
Signalement de "KAYSER" Marguerite, couturière, native d'Obenheim, allant en Afrique, âgée de 28 ans.
Taille d'1m60, cheveux châtains, sourcils châtains, nez moyen, bouche moyenne, teint pâle, barbe... (rien), visage ovale, front rond, yeux gris, menton rond. Signes particuliers : néant.

Lettre du 14/10/1851, du Ministre de la Guerre au Préfet :
Il a reçu une demande du sieur SOMMER Jacques, laboureur à Obenheim.
Celui-ci ne possède pas de ressources pécuniaires. Il ne peut donc l'admettre comme colon agricole.
En marge (au crayon) : "Le 27 octobre demandé le certificat du médecin et connaître la fortune."

Lettre du 27/02/1855, du Ministre de la Guerre au Préfet :
Il a reçu une demande du sieur THALGOTT Jean, demeurant à Obenheim.
Cet individu est chargé d'une nombreuse famille, n'a pas de ressources, et ne peut justifier qu'il ait du travail assuré dans la colonie. Il ne peut donc donner suite à sa demande.

Demande de renseignements du 11/04/1855, du Ministre de la Guerre au Préfet :
Concernant : Jean THALGOTT, tisserand à Obenheim, suite à sa demande du 28 mars.
En marge (au crayon) : "Le 16 mai 1855, écrit au sous-Préfet de Schlestadt."

Lettre du 02/06/1855, du Maire au sous-Préfet de Schlestadt :
Renseignements sur THALGOTT Jean.
"Il est tisserand et cultivateur. Il connaît l'une et l'autre profession qu'il a toujours exercées alternativement suivant la saison. Bonne moralité... n'a pas de certificat constatant qu'il a du travail assuré en Algérie..."
"Sa résolution d'émigrer se fonde sur les nouvelles qu'il a reçues sur la position de ceux qui ont émigré il y a deux ou trois ans et en dernier lieu sur celles des pères de familles d'ici qui sont partis pour l'Algérie au printemps dernier..."

Il semble donc que peu de personnes de Obenheim furent tentés par l'aventure.
Une famille du village, pourtant, était partie, déjà en 1832 : la famille FARNY.

A l'origine, ils voulaient émigrer en Amérique, et firent donc le voyage vers le Havre pour s'embarquer en direction du Nouveau Monde. Mais leurs passeports furent refusés. Le pouvoir royal voulant peupler l'Algérie, les embarqua sur le brick "L'Emilie" (500 personnes) en direction de l'Algérie récemment conquise. Contre leur gré, les FARNY se trouvèrent de ce fait parmi les tout premiers colons civils qui peuplèrent l'Algérie.

Après maintes péripéties, ils débarquent à Alger le 10 septembre 1832. La vie y était dure, et le pays non équipé ne leur facilitait pas le travail. Les terres étaient marécageuses et infestées de moustiques et l'insécurité régnait.

"Jusqu'en 1855/1856 date approximative de l'enracinement démographique européen en Algérie, la réalité quotidienne fut faite de labeur, de fatigue, de mort et de départs pour de lents progrès qui donnèrent l'espoir d'une vie meilleure. Dès la fin d'un pénible voyage ils doivent se mettre au travail pour construire, défricher, planter, récolter; la première activité est la construction du village, c'est l'élément essentiel de la colonisation. Il est souvent l'oeuvre des militaires qui construisent l'enceinte qui assure la protection contre les lions, les panthères, les hyènes, les coupeurs de tête et les voleurs."
("La vie quotidienne des Français en Algérie", par M. Baroli, Hachette, 1967)

La famille Farny reçut environ quatre hectares de terre, des semences, des outils, des vivres et même de l'argent, mais ils découvrirent vite que leur nouveau pays n'était pas l'Eldorado.
Deux ans après la "conquête", la France ne contrôlait que de petites enclaves autour de quelques grandes villes, le reste étant en butte aux perpétuels assauts des guerriers d'Abd-el-Kader.
Installés dans un premier temps à Kouba, dans la plaine de la Mitidja, ils se mirent au travail pour créer une petite exploitation, qui se révéla désastreuse. Il fallut changer d'endroit et partir vers Birkadem puis, quelques années plus tard, à Boufarik.

Ensuite, la famille connut des drames : en octobre 1839 l'un des fils, Christian, décède à l'âge de 13 ans, à Birkadem; deux semaines plus tard, en décembre, le père décède à l'âge de 54 ans. Ensuite, trois enfants décèdent de congestion pulmonaire ou de diarrhées chroniques à l'hôpital militaire de Boufarik (simple poste de secours régimentaire) : Georges en 1841 à 21 ans, Philippe en 1843 aussi à 21 ans et enfin Jacques en 1846 à 32 ans. Plus tard, à une date indéterminée, la mère et le fils aîné disparaissent sans laisser de traces, sans doute victimes de la guérilla qui sévissait. Il ne restait plus que deux filles, Anne-Marie et Marie-Louise. Des descendants restèrent en Algérie, avant le retour sans gloire en Métropole des années plus tard.

Quelques éléments généalogiques :

Léonard FARNY, né en 1698 à Berne, en Suisse, vint s'installer à Illhausern, dans le Haut-Rhin. Son fils vint peut-être s'installer à Obenheim (Bas-Rhin), en tous les cas le petit-fils de Léonard, Jean-Georges FARNY, y décède le 13/12/1810. Cultivateur dans ce village, il avait épousé à Diebolsheim, le 09/12/1775, Anne-Marie HOTZ, originaire de Barr, non loin de là. Le couple décède successivement en 1810 et 1820 à Obenheim.
Ce sont les parents de notre émigrant : Jean FARNY.

Jean FARNY est né à Obenheim le 08/04/1785. Il est cultivateur et épouse à Obenheim, le 13/04/1812, Anne-Marie Salomé OBRECHT, née le 24/06/1780 à Sundhouse. Jean décède en Algérie le 31/10/1839 et Anne-Marie entre 1834 et 1878.
Le couple aura 8 enfants :

1- FARNY Jean junior, né le 14/02/1813 à Obenheim.

2- FARNY Jacques, né le 09/02/1815 à Obenheim, décédé le 18/09/1846 à Boufarik (Algérie)

3- FARNY Anne-Marie, née le 03/09/1817 à Obenheim, décédée le 27/12/1872 à El Affroun (Algérie). Elle épousera entre 1843 et 1853, à El Affroun, Joseph POLLA, un Italien né en 1805, tailleur de pierre, et qui décèdera à Djidjelli (Algérie) le 21/07/1853. C'est Anne-Marie qui élèvera sa petite soeur, Marie-Louise, qui suit.

4- FARNY Georges, né le 22/03/1820 à Obenheim, décédé le 10/04/1841 à Boufarik.

5- FARNY Philippe, né le 07/07/1822 à Obenheim, décédé le 15/01/1843 à Boufarik.

6- FARNY ?, né entre 1824 et 1832.

7- FARNY Christian, né en 1826 à Sundhouse, décécé le 16/10/1839 à Birkadem.

8- FARNY Marie-Louise, née le 13/09/1834 à Alger, décédée le 24/11/1903 à Constantine, couturière, aubergiste. Elle épousera à Constantine, le 24/06/1878, Jean-François FOUQUET, originaires des Bouches-du-Rhône, aubergiste, et décédé à Constantine en 1879.
Ce couple aura 5 enfants : Alfred, Jeanne-Marie, Augustine, Victorine et Jules Marius, dont postérité jusqu'à nos jours.

Voilà, succinctement résumé, le destin de cette famille, partie pour avoir une vie meilleure en Algérie, et qui y rencontrera bien des malheurs.

On trouve en Algérie : Voir la liste.
Suivre ce lien.
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OBERLAUTERBACH - Canton de Wissembourg - Arrondissement de Haguenau-Wissembourg

Lettre du 20/10/1843, du Ministre de la Guerre au Préfet :
MASTIO Jacques, laboureur à Oberlauterbach, qui a demandé un permis de passage gratuit en Algérie, son intention étant de s'établir à Cherchell.
Il ne pourra donner suite qu'après avoir reçu des certificats constatant sa moralité, l'état de ses ressources pécuniaires, et la composition de sa famille.
Transmis au sous-Préfet de Wissembourg le 24/10/1843.
Transmis au Maire le 26/10/1843.
En marge : "Répondu le 14 novembre."

Lettre du 04/12/1843, du Ministre au Préfet :
Concernant MASTIO Jacques, laboureur à Oberlauterbach.
"Ces renseignements n'étant nullement favorables au sieur MASTIO, je vous prie de vouloir bien lui faire connaître que sa demande d'autorisation de passage gratuit en Algérie ne peut être accueillie."
En marge : "Ecrit le 20 décembre au sous-Préfet de Wissembourg."
Il n'est donc probablement pas parti.

On trouve en Algérie : Voir la liste
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OERMINGEN - Canton de Ingwiller - Arrondissement de Saverne

Lettre du 21/04/1852, du Maire au sous-Préfet de Saverne :
Qui envoie "3 pièces incluses qui viennent de m'être adressées".
Le titulaire, désespérant de leur obtention, a quitté cette commune et s'est retiré avec sa famille, il y a une quinzaine de jours, à Saint-Dizier (Haute-Marne), y ayant été reçu ouvrier dans une forge."
Transmis au Préfet le 24/04.
(nb : le pétitionnaire n'est pas nommé.)

Certificat daté d'avril 1852, du Ministre de la Guerre :
Certifiant que le sieur KIEFFER a été admis à titre de colon concessionnaire dans la province d'Oran, avec sa femme et cinq enfants.

Autorisation de passage gratuit en Algérie, datée d'avril 1852, du Ministre de la Guerre :
Pour KIEFFER, colon agricole, sa femme et cinq enfants, de Marseille à Oran, comme rationnaires, sur un bâtiment de la Compagnie Bazin.
Il y a beaucoup de KIEFFER en Algérie. Des recherches sont en cours.

On trouve en Algére : Voir la liste
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OFFWILLER - Canton de Reichshoffen - Arrondissement de Haguenau-Wissembourg

Lettre du 24/11/1838, du Maire au Préfet :
Concernant Jacques WILLEM, tailleur de pierre, demeurant à Offwiller, "qui est intentionné d'aller en Afrique avec sa femme, ses enfants, et des deux frères pour s'y établir.
Il demande aussi "le bénéfice des secours de route."
Sur le même document, le Maire précise "... qu'il a 31 ans, sa femme 26, un enfant de 3 ans et six mois, et un autre de 10 mois."
L'aîné des frères s'appelle Jean WILLEM, tailleur de pierre, 21 ans, et le cadet Balthasar WILLEM, même état, 16 ans.
"... que toute la famille est valide, qu'elle est de bonne vie et moeurs, qu'elle s'est toujours distinguée par son assiduité, qu'elle ne possède qu'une très minime fortune, laquelle est encore grêvée de dettes pour plus de sa valeur, et que le pétitionnaire mérite bien la faveur qu'il sollicite. Le 24 novembre 1838, Le Maire."
En marge : signalement : âgé de 31 ans, taille 1m70, cheveux noirs, yeux bruns, sourcils noirs, nez moyen, bouche moyenne, barbe noire, front moyen, menton rond, visage ovale, teint coloré. Signes particuliers : néant.
Pas encore localisés en Algérie, si toutefois ils sont partis !
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ORSCHWILLER - Canton de Sélestat - Arrondissement de Sélestat-Erstein

Demande de renseignements du 10/03/1853, du Ministre de la Guerre au Préfet :
Concernant BURCK Antoine et HEINRICH Antoine, demeurant à Châtenois et Orschwiller, arrondissement de Schlestadt, qui ont adressé leurs demandes le 5 mars.
Transmis au sous-Préfet le 14/03.

Lettre du 01/04/1853, du sous-Préfet de Schlestadt au Préfet :
Concernant les deux personnes ci-dessus :
' "... Il résulte des indications qui me sont données par le Maire que le sieur HEINRICH est un individu qui se conduit très mal avec sa famille, et qui a déjà subi plusieurs condamnations pour vol, mendicité et vagabondage." "Le Maire de Châtenois m'informe... que le sieur BURCK renonce à son projet d'émigration en Algérie, attendu qu'il a trouvé de l'occupation dans la commune même..."

Lettre du 09/04/1853, du Préfet au Ministre :
l'informant des renseignements donnés par le sous-Préfet concernant BURCK et HEINRICH.

Lettre du 20/04/1853, du Ministre de la Guerre au Préfet :
Le Ministre accuse réception, et rejette donc les demandes de BURCK et HEINRICH.
Ces deux personnes ne sont donc certainement pas parties en Algérie.

On trouve en Algérie : Voir la liste
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OTTERSWILLER - Canton et arrondissement de Saverne

Etat nominatif du 18/06/1855 :
WINNINGER Antoine, journalier, 29 ans, domicilié à Otterswiller, appelé à Médéah.
Plus bas : "Mr le Directeur de Stephansfeld s'intéresse à lui."

nb : "Stephansfeld" est un hôpital psychiatrique, à Brumath, Bas-Rhin.

Bordereau d'envoi du 25/06/1855, du Ministre au Préfet :
Envoyant l'autorisation de passage gratuit en Algérie pour Antoine WINNINGER.
Transmis au Directeur de Stephansfeld le 26 juin.
Est-il parti en Algérie ? Pas de trace à l'heure actuelle.
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PFAFFENHOFFEN - Canton de Reichshoffen - Arrondissement de Haguenay-Wissembourg

Lettre du 30/03/1847, du Maire au Préfet :
Concernant Georges HANDWERCK, 50 ans, serrurier, domicilié à Pfaffenhoffen, qui désirerait s'établir en Algérie.
"... il a servi l'Etat pendant 14 ans comme soldat, a fait pendant ce temps sept années de colonies, 5 années en Espagne et 2 années seulement qu'il restait en France; comme il est un très honnête homme, mais pauvre, il désirerait avoir le passage gratuit et un secours de route..."
En marge : "Renvoyé à Mr le Maire de Pfaffenhoffen pour faire connaître si le sieur HANDWERCK est marié et s'il a des enfants. Strasbourg 3 avril 1847. Le Préfet."

Lettre du 07/04/1847, du Maire (Spach) au Préfet :
'"... que le sieur HANDWERCK est marié, qu'il a 3 enfants, un garçon âgé de 5 ans, et deux filles, l'une âgée de 11 ans et l'autre âgée de 8 ans."

Lettre du 12/04/1847, du Préfet au Maire :
"... de faire connaître au nommé HANDWERCK qu'on accorde plus de secours de route et le passage gratuit en Algérie aux individus qui ont des enfants en bas-âge."

Lettre du 17/04/1847, du Maire au Préfet :
Concernant HANDWERCK (suite à la lettre ci-dessus) : "... il m'a répondu que sa femme et ses enfants resteront en cette commune, et que vous voudriez seulement avoir la bonté d'accorder à lui seul le passage gratuit."
Pas de traces de cette personne en Algérie.

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PFALZWEYER - Canton de Ingwiller - Arrondissement de Saverne

Autorisation de passage gratuit en Algérie, du 17/11/1843 :
Pour HAUTER Chrétien, tisserand à Pfalzweyer, arrondissement de Saverne, de Toulon à Alger, sur un bâtiment de l'Etat.

Lettre du 25/12/1843, du Maire au Préfet :
HAUTER ne veut plus partir. Le Maire renvoie le "passe-port".
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PREUSCHDORF - Canton de Reichshoffen - Arrondissement de Haguenau-Wissembourg

Demande de renseignements du 01/06/1854, du Ministre de la Guerre au Préfet :
Concernant HASENFRATZ Louis, journalier, demeurant à Preuschdorf, suite à sa demande du 24 mai dernier.

On trouve en Algérie : Voir la liste
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PUBERG - Canton de Ingwiller - Arrondissement de Saverne

Lettre du 11/05/1846, du Ministre de la Guerre au Préfet :
Concernant le sieur "BEAUMANN" Nicolas, maître-maçon à Puberg.
"... la famille du pétitionnaire comprend un grand nombre d'enfants en bas-âge, à l'entretien desquels il ne pourra suffire à son arrivée en Algérie, avant de s'y être créé des ressources.
Je ne pourrais en conséquence lui accorder l'autorisation qu'il sollicite, qu'autant qu'il se déciderait à partir seul, sauf à faire venir ses enfants quand il serait convenablement établi, et qu'il aurait des moyens d'existence assurés..."
Transmis au sous-Préfet le 13/05.
Transmis au Maire le 14/05.

Lettre du 23/05/1846, du Maire au Ministre :
Concernant BAUMANN Nicolas, qui est "... un ouvrier fort et robuste et qu'il peut travailler pour deux , que son fils l'est également; que sa femme et sa belle-soeur sont également en état de se livrer aux travaux jardiniers et champêtres, et qu'il n'y a en conséquence point lieu de craindre que cette famille, quand elle sera arrivée en Algérie, sera à charge de qui que ce soit."
Il demande donc qu'on accorde l'autorisation de passage gratuit.
Transmis du Maire au sous-Préfet le 23/05, pour réponse au Ministre.

Etat nominatif du 23/05/1846, établi par le Maire :
Canton de La Petite-Pierre, arrondissement de Saverne.
Etat indicatif de la famille du sieur Nicolas BAUMANN, maître-maçon et tailleur de pierre, demeurant à Puberg, département du Bas-Rhin, et qui souhaite se rendre avec sa famille en Algérie pour s'y établir.
. BAUMANN Nicolas, le père, 38 ans, maçon et tailleur de pierre très expérimenté, marié, état de santé très bonne, vie et moeurs très bonne,
. MULLER Christine, la mère, 41 ans, sa femme, idem,
. BAUMANN Nicolas, le fils, 17 ans, maçon et tailleur de pierre, célibataire, idem,
. BAUMANN Christine, la fille, 14 ans, célibataire,
. BAUMANN Denis, le fils, 11 ans,
. BAUMANN Chrétien, le fils, 9 ans,
. BAUMANN Henry, le fils, 6 ans,
. BAUMANN Philippe, le fils, 3 ans,
. MULLER Sophie, la belle-soeur, 50 ans, célibataire.

"Il y a lieu d'observer que le sieur BAUMANN Nicolas est un très bon ouvrier; que son fils connaît déjà très bien la profession de maçon et tailleur de pierre; que sa femme et sa belle-soeur, ainsi que sa fille sont très bonnes travailleuses et dans la maison et dans les champs et jardins; mais que dans cette commune où il n'y a rien à gagner, ils n'auraient pu exister longtemps. En conséquence, Monsieur le Ministre de la Guerre est instamment prié de vouloir bien accorder à ce père de famille le libre passage gratuit en Algérie, et la ration de bord sur un bâtiment de l'Etat, afin de très vite "vitamiser" (sic) une famille qui y est profondément plongée (sic) et qui ne possède plus qu'une mince fortune de 800 à 900 francs."

Lettre du 24/05/1846, du sous-Préfet au Préfet :
Reprenant les termes du Maire dans la lettre ci-dessus, concernant Nicolas BAUMANN.
"... Je pense qu'il y a lieu de présenter de nouveau cette demande au Ministre, afin d'éviter à cette famille les chances beaucoup moins rassurantes d'une émigration en Amérique, à laquelle elle se déciderait infailliblement à l'exemple d'un grand nombre d'autres familles de ce canton."
Ils avaient l'air d'être bien motivés. On ne les trouve pas en Algérie. Peut-être sont-ils partis en Amérique.
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REIMERSWILLER - Commune de Betschdorf, canton de Wissembourg - Arrondissement de Haguenau-Wissembourg

Certificat du 03/04/1855, signé du Maire :
Concernant SPECK Antoine, 28 ans, "... porté et compris dans le "passe-port" délivré à son père, Jean SPECK, , domicilié en cette commune, le 27 mars dernier, avec secours de route d'ici à Marseille, pour se rendre en Algérie comme colon agriculteur, a été détenu dans les prisons de Strasbourg pour fait de vagabondage, au moment même où son père est parti, que maintenant, élargi des prisons, et désirant suivre son père en Algérie... sollicite le secours de route d'ici à Marseille."

Morceau de passeport, daté du 11/04/1855 :
Concernant SPECK Antoine, natif de Reimerswiller, allant à Oran.
Agé de 28 ans, 1m73, cheveux blonds, sourcils blonds, nez moyen, barbe blonde, visage ovale, front ordinaire, yeux gris bleu, bouche moyenne, menton rond, teint ordinaire. Signes particuliers : estropié du bras gauche.
"Va rejoindre son père, porteur d'une autorisation de passage gratuit en Algérie, et qui a reçu le 29 mars dernier le secours de route jusqu'à Marseille."
A-t-il fini par partir ? Des recherches sont en cours.

On trouve en Algérie : Voir la liste
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SALMBACH - Canton de Wissembourg - Arrondissement de Haguenau-Wissembourg

Lettre du 30/07/1868, du sieur BAUMANN au Maire :
BAUMANN Bernard, natif de Niederlauterbach, domicilié à Salmbach, militaire libéré du service actif depuis le 30 juin dernier, étant en Afrique pendant 3 ans, revenu à son foyer à Salmbach pour voir ses parents qui étaient morts à son arrivée, voudrait retourner en Afrique comme colon et s'établir à Alger.
Il demande "une indemnité de route et de traversée jusqu'à Alger."
En marge : le Maire atteste que la demande est fondée, le même jour.

Bordereau d'envoi du 01/08/1868, du Préfet au sous-Préfet de Wissembourg :
Renvoyant la lettre de BAUMANN (ci-dessus), avec prière "de donner son avis, après avoir fait connaître au pétitionnaire que l'Etat n'accorde pas de secours de route."
Transmis au Maire le 03/08.
En marge : "Retourné à la Préfecture après en avoir donné connaissance au pétitionnaire."

On trouve en Algérie : Voir la liste
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SCHALKENDORF - Canton de Bouxwiller - Arrondissement de Saverne

Lettre du 23/07/1860, du sieur HAMM au Préfet :
HAMM Frédéric, fils de l'instituteur primaire communal de Schalkendorf.
Il veut se rendre incessamment en Algérie où résident plusieurs membres de sa famille.
Ses ressources, ainsi que celles de son père, chef d'une nombreuse famille, sont trop limitées.
Il a une autorisation de passage gratuit, et demande un "passe-port" avec secours de route. Signature légalisée par le Maire (Mr Schaller) le même jour.
En marge : "Avis favorable du sous-Préfet de Saverne le 24 Juillet. Accordé le secours de route jusqu'à Marseille pour une personne. 24 Juillet 1860."

Certificat d'indigence du 23/07/1860 :
Signé par le Maire, pour HAMM Frédéric.

En 1856, Frédéric HAMM fils n'est pas au village, qui compte seulement 364 habitants.
On y trouve par contre son père :
. Kirchgass - maison 42 bis, ménage 46, individus 217 à 220 :
HAMM Frédéric, instituteur, 45 ans,
SCHAUB Marguerite, sa femme, 53 ans,
HAMM Philippe, leur fils, 13 ans,
HAMM Emile, leur fils, 10 ans.
Il existe un autre fils : Georges, né vers 1841, qui est alors domestique au foyer de Jean MARTZOLF, laboureur.

nb : en 1861, il habite Langgaertz, et Philippe n'est plus au foyer.
HAMM Frédéric devait être bien jeune, sans doute autour de 23 ou 24 ans, lorsqu'il demande à partir en Algérie.

Est-il parti en Algérie ? On ne trouve pas de traces de lui dans ce pays, ni d'autres habitants du village.
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SCHIRRHOFFEN - Canton de Bischwiller - Arrondissement de Haguenau-Wissembourg

Lettre du 21/10/1852, du Préfet au Ministre de la Guerre :
Concernant BADER Michel, cultivateur, demeurant à Schirrhoffen, appelé en Algérie par son frère, colon établi dans la colonie agricole de Saint-Leu, et qui désire l'associer a ses travaux.
Il transmet le certificat de moralité délivré par le Maire, un certificat du médecin, une déclaration légalisée par l'autorité locale de Saint-Leu, par laquelle le frère du sieur BADER s'engage à pourvoir à son entretien et à celui de sa famille dès leur arrivée dans la colonie.
BADER Michel est marié, 2 enfants.
Il demande qu'on lui fasse parvenir une autorisation de passage gratuit.

Lettre du 21/12/1852, du Ministre au Préfet :
Concernant BADER Napoléon, colon (frère de Michel ci-dessus).
"... Il résulte des renseignements qui viennent de m'être transmis par Monsieur le général commandant la division d'Oran, que le colon Napoléon BADER a déjà eu avec lui, indépendamment de ses 3 enfants, sa soeur et son beau-frère, et qu'il a complètement dépensé le peu que ceux-ci possédaient.
Comme il n'est pas en mesure de fournir du travail, soit à son frère, soit à sa famille, et que ceux-ci finiraient sans doute par retomber à la charge de l'Administration, il m'est impossible d'autoriser l'adjonction dont il s'agit.
Veuillez en informer le sieur BADER."
Lettre du 24/12/1852, du Maire au Préfet :
"... que le sieur "SEY.... "? Henri" (illisible) n'est décidé à réaliser en numéraire sa fortune qu'après que Mr le Ministre aura donné un accueil favorable à sa demande. Le Maire. Raphaël Lutz."
Lettre du 27/12/1852, du Préfet au Maire :
Reprenant les termes de la lettre ci-dessus concernant les frères BADER.
Rien n'a été trouvé en Algérie concernant les frères BADER.
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SCHWEIGHOUSE-sur-MODER - Canton de Haguenau - Arrondissement de Haguenau-Wissembourg

Une note (non datée) de la Préfecture du Bas-Rhin, 3ème division :
Avec seulement :
"Geisselbronn", près Haguenau.
Demande de 100 hectares de terres en Algérie,
faite par Mr EHRMANN, pour exploiter son industrie."

Papier libre du 15/10/1856, non signé :
"Communiqué à Mr le Maire de Schweighouse prié d'exprimer son avis sur la demande du sieur EHRMANN, et de fournir des renseignements sur sa moralité.
Il invitera en même temps le pétitionnaire à faire constater le montant de sa fortune par un acte de notoriété, établi par le Juge de Paix de son canton.
Quant aux ouvriers qui accompagneront le sieur EHRMANN, il faudra les désigner nominativement, constater leur moralité et indiquer leur âge."
Pas d'autres renseignements concernant cette personne.

On trouve en Algérie : Voir la liste.
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Sources


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Liens utiles


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