Archives de la Résistance et de la Déportation

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Prologue

A plusieurs périodes de l'histoire, les hommes et femmes ont vécu des guerres, des révolutions qui ont secoués leurs vies. Celles-ci les ont obligés quelque fois à résister face à l'occupant, aux divergences d'opinion ; à subir des déportations diverses et contraintes.

Celles-ci sont une partie de l'histoire de vos ancêtres. Il est possible en fonction des époques de trouver des traces, des informations à travers les archives du monde-entier, qui vous permettront d'enrichir le vécu de vos ancêtres.

La Résistance - Les résistants

La Résistance est le combat contre un envahisseur, un occupant ou un régime indésirable. On la trouve sous plusieurs formes.

  • Les orientations politiques sont perceptibles dans la Résistance :
  • La gauche, dont le spectre politique s’étend des communistes aux socialistes, qui s’oppose politiquement à Vichy.
Les communiste rentrent en résistance après juin 1941.
  • Les nationalistes, ou patriotes, qui sont germanophobes depuis la Grande Guerre.
  • La troisième tendance est fidèle aux valeurs républicaines.
  • Le milieu professionnel qui est souvent le premier lieu de réaction et certaines professions sont plus sollicitées ou bien voient plus rapidement l’utilité de leur action.
  • Les cheminots pour les sabotages
  • Le Mouvement de résistance des prisonniers de guerre et déportés,
  • etc. . .

La désigne l'ensemble des mouvements et réseaux clandestins qui durant la Seconde Guerre mondiale ont poursuivi la lutte contre l'Axe Rome-Berlin-Tokyo.

Cette lutte englobe beaucoup d'actions :

  • Renseignement
  • Sabotage
  • Opération militaires contre les troupes de l'occupation
  • Diffusion de tract et journaux clandestins
  • Production de faux-papiers
  • Organisation d'évasion
  • Création de filières pour sauver les prisonniers de guerre évadés, les réfractaires au STO, les juifs persécutés

La déportation

La déportation est l'action de chasser quelqu'un, un groupe de personnes, de son territoire ou de son pays, en le maintenant en captivité ou non. Elle existe sous plusieurs formes :

  • Déportation des opposants politiques (prêtres réfractaires pendant la Révolution française, opposants, communards, opposant russe vers le goulag...)
  • Déportation ethniques (juifs d'Espagne en 1492 ; Tsiganes, juifs pendant la seconde guerre mondiale ; Acadiens aux 18ème siècle, Tchétchènes en 1944...)
  • Déportation de conflit (déportation du travail forcé, prisonniers de guerre, résistant, peuple perdant de la guerre (allemand))
  • Déportation médicale ou de différence (homosexuel, malades mentaux, handicapés pendant la seconde guerre mondiale...)

Les Archives en France

En fonction des périodes de l'histoire on trouvera des archives plus ou moins fournies :

  • Archives privées (écrits personnels des résistants et déportés (lettres, carnets...)
  • Archives d'administrations spécifiques (Compagnons de France, service de la main-d'œuvre étrangère, service du travail obligatoire...)
  • Archives d'Etat (Ministère de la Défense (guerres ou armées), Ministère des anciens-combattants, Préfecture, sous-Préfecture, Ministère de la culture, Justice, Gendarmerie)
  • Archives religieuses (Archives Religieuses sous la révolution, Archives du Consistoire des Israélites...)
  • Archives Culturelles (Presse, tracts, photographies, enregistrements sonores, films)

On pourra trouver ces archives dans des centres spécialisés ou dans des centres d'archives.

Le Pôle des archives des victimes des conflits contemporains

Héritière du ministère des anciens combattants et victimes de guerre dont elle conserve les archives consacrées aux droits des individus
  • Prisonniers de guerre français.
  • Militaires et civils décédés par « faits de guerre ».
  • Victimes du nazisme.
  • Travailleurs contraints (STO) et travailleurs volontaires en Allemagne.
  • Déportés :
– dits « raciaux » : israélites, tsiganes
– dits « de répression » : résistants, raflés, otages, etc.
  • Fusillés/exécutés
  • Internés :
– prisons françaises
– prisons allemandes
SHD/Pôle AVCC
11, rue Neuve Bourg l’Abbé,
14037 Caen cedex
Tél : 02 31 38 45 82 (secrétariat)

Les archives contemporaines de la Justice

Archives des juridictions relatives à la Seconde Guerre mondiale.
Les dossiers des juridictions extraordinaires (série W) et des juridictions spéciales (série Z) sont conservés aux Archives nationales, site de Paris.

Les archives de la préfecture de police de paris

  • Le SMAC conserve les fonds des Brigades spéciales des Renseignements généraux (série GB).
  • Le SMAC conserve les archives comptables du camp de Drancy uniquement, et ce jusqu’en juillet 1943 (série ID 1-15 ).
Seuls y figurent les noms des personnes auxquelles furent confisqués de l’argent ou des objets de valeurs.
Bureau des archives
Archives de la Préfecture de police
25-27, rue Baudin
93310 Le Pré Saint-Gervais.
  • Au cœur de la Préfecture de Police : de la Résistance à la Libération
Parmi eux, des policiers et des pompiers, des fonctionnaires actifs et administratifs de tous rangs, ont mis leur engagement au sein de la Préfecture de Police, au service d’un idéal de justice.
Les préfets de police ne sont nommés qu'avec l'accord des autorités allemandes.
  • 13 février 1941 au 14 mai 1941 : Camille MARCHAND
  • 15 mai 1941 au 21 mai 1942 : François BARD
  • 21 mai 1942 à 19 août 1944 : Amédée BUSSIÈRE
  • 19 août 1944 au 19 mars 1947 : Charles LUIZET

Les archives du bureau Résistance

Le fonds contient quelque 630.000 dossiers individuels, dont 430.000 ont donné lieu à un avis favorable de l’autorité militaire.
Les dossiers comportent un descriptif des faits de résistance des personnes ainsi que des certificats ou attestations authentifiant l’engagement, auxquels peuvent être adjointes des notes secrètes, des extraits de carnets de guerre, des témoignages divers, des photos…

Pour les consulter : soumettre par écrit une demande au SHD, qui vous fait savoir si le dossier existe et s’il est consultable.
Adressez-la par écrit au bureau Résistance, SHD, Château de Vincennes, Avenue de Paris, 94306 Vincennes Cedex, ou par courriel : [email protected]

Archives du Comité international de la Croix-Rouge

Recherche de renseignements sur une personne détenue pendant la Guerre d’Espagne ou la Seconde Guerre mondiale

Site du Comité international de la Croix-Rouge

Fonds de l'Office des anciens combattants et victimes de guerre

Chaque ONACGV a un centre départemental, et c'est au lieu du dernier domicile qu'il faut chercher des informations.

Les archives des amicales de prisonniers

Comment retrouver la trace d'un déporté, victime du travail forcé en Allemagne

Auprès des Services départementaux de l’ONACVG [1] (rattachés aux Préfectures) du département d’où a eu lieu le départ.
Ces services disposent des listes de départ, voire de retour.
Ces listes ne comportent pas de renseignements sur la ou les entreprises, les villes où le déporté a vécu et travaillé.
Certains de ces services ont déjà remis ces listes aux archives départementales ou l’on peut les consulter.
Si votre parent possède la carte officielle de Victime du Travail forcé, ou de l’attestation " dite T11 ", l’ONACVG du département de départ possède un dossier.
Si vous avez connaissance de la ou des firmes où il a travaillé, certaines, parmi les plus importantes et qui existent toujours, possèdent des archives du personnel employé entre 1942 et 1945 qu’elles acceptent généralement d’ouvrir.

Les archives nationales

Archives nationales-Pierrefitte-sur-Seine
Référence : 618/MI/1 à 618/MI/21
Fichier et dossiers des internés dans les prisons françaises, allemandes et autrichiennes (Les fiches sont en français ou en allemand ; les dossiers sont en allemand)
Il y a plusieurs fichiers : fichiers des internés dans les prisons françaises (5 bobines) et fichiers des internés dans les prisons allemandes (6 bobines).
Les fiches des internés dans les prisons françaises, en français, sont plus ou moins détaillées et comportent les renseignements suivants : nom, prénom, date de naissance de l'interné, date d'arrivée et de départ de la prison, motif de l'arrestation

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Liens

Référence.png Notes et références

  1. Office national des anciens combattants et victimes de guerre (105 services de proximité)


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