Anne Louis Henri de La FARE

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Biographie

LE CARDINAL DE LA FARE

Le cardinal de La FARE (Anne Louis Henri), est né au château de Bessay (Vendée) le 9 septembre 1752. Il est le fils de Dominique de La FARE, ancien officier de cavalerie au régiment de Chabrillant, et de Gabrielle GAZEAU de CHAMPAGNÉ, héritière par sa mère de la branche aînée des Bessay. Après de brillantes études au collège Louis-le-Grand, il est ordonné prêtre, et à 26 ans nommé vicaire général de Dijon, grâce un peu à la recommandation de son parent le cardinal de Bernis.

Successivement nommé élu général du clergé de la province de Bourgogne (1782-1787), membre de l'Assemblée des notables qui se réunit à Versailles le 22 février 1787, il est le 7 octobre appelé à l'évêché de Nancy, et c'est en cette dernière qualité qu'il fait partie des états généraux. Ce fut lui qui, au milieu des applaudissements unanimes des trois ordres, prononçe le discours d'ouverture. Après avoir, au 4 août 1789, fait preuve d'un grand désintéressement, il est le 25 septembre de la même année élu un des secrétaires de l'Assemblée. La Constitution civile du clergé trouve en lui un adversaire résolu, qui devant les clameurs de la foule et les dangers qui naissaient sous ses pas, doit se réfugier près l'archevêque de Trèves et de là à Vienne (Autriche).

Attaché en 1795 à la fille de Louis XVI, en qualité d'aumônier, ce fut lui qui négocia son mariage avec le duc d'Angoulême. Au retour des Bourbons, il est en 1814 chargé de faire exhumer de l'ancien cimetière de la Madeleine et transporter à Saint-Denis les restes de Louis XVI et de Marie-Antoinette. En 1820, il est appelé à l'archevêché de Sens, et en 1822, élevé à la dignité de pair de France; et c'est en cette qualité qu'il prononçe, le 25 février 1823, l'éloge funèbre du comte de Bernis, archevêque de Rouen, dont il était l'obligé, le parent, le condisciple et l'ami. Le 20 juin de cette même année, il reçoit la barrette cardinalice ; le 26 août 1824, il est nommé ministre d'État et membre du Conseil privé.

Le 29 mars 1825, dans la cathédrale de Reims, il prononce à l'occasion du sacre de Charles X, un grand discours religieux, dont il prit pour texte, ces mots appropriés à la circonstance :

« Spiritus Domini super me, quod Dominus unxerit me ».

- Il meurt le 11 décembre 1829 à Paris, au retour d'un voyage à Rome, et est inhumé à Sens (Yonne), dans le caveau destiné à recevoir la dépouille mortelle des archevêques.

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