Algérie - Djelfa
Djelfa | |
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Informations | |
Pays | Algérie |
Région | |
Wilaya | |
Daïra | |
Code postal | |
Population | hab. () |
Superficie | |
Densité | hab./km² |
Nom des habitants | |
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Point culminant | |
Coordonnées (long/lat) | |
Localisation | |
Histoire de la commune
Histoire ancienne
La région comprend des vestiges du paléolithique et de nombreuses gravures rupestres.
Le Docteur Reboul signala le premier au début du siècle, aux archéologues, des ruines romaines rares et peu importantes, quant au nombre et à l'étendue des postes observés, mais très riches en débris de briques, poteries, fragments de pilastres et colonnes de grès du pays et des documents écrits dont un ne laissait lire que : donatus...Annarietana ... et Zareris...Elius.
Zaretis attira l'attention et l'on peut y voir l'origine latine des lacs salés, voisins de Zahrez.
Ces ruines ont pour principal intérêt de noter, de manière certaine, le point le plus au sud où la puissance romaine s'est arrêtée.
Présence turque
L’autorité turque dans la région se limitait au prélèvement de l’impôt qui dépendait du Beylik du centre (TITTERI) dont le chef lieu était MEDEA.
Présence française 1830-1962
Djelfa est une ville se trouvant à 300 km au sud d'Alger. La commune est limitée au nord par Médéa, au sud par Laghouat, Ghardaïa et Ouargla, à l'Est par M'Sila, Biskra et El-oued, à l'Ouest par Tiaret.
Elle est la capitale des Ouled Nails, confédération de tribus nomades et semi-nomades. Leurs tentes rayées de rouge et de noir sont aisément reconnaissables sur les Hauts plateaux algériens.
Elle présente à 1 140 m d'altitude une large dépression dans les monts des Ouled Nails. Djelfa n'appartient pas seulement à Max AUB, Roger GARAUDY, à Fromentin ou à Étienne DINET de par leurs œuvres universelles.
Fondée en 1852 : commune mixte (civil et militaire) sous forme de poste militaire français, au croisement des routes stratégiques, la ville fut dessinée comme un camp, avec un plan géométrique.
La ville qui est entourée d'une enceinte fortifiée, est découpée par de larges avenues à angle droit.
Une inscription placée au-dessus de sa porte d'entrée indique, en effet la date de 1852.
Djelfa sera construite en quarante jours, aux mois de novembre et de décembre 1852 par la colonne expéditionnaire du général Yousouf, sous le commandement du maréchal RANDON.
À l'époque, c'est un vaste corps de logis, élevé carrément au-dessus d'une enceinte de murs bas. On y installa la maison du Bachaga des Ouled-Naïls avec un bureau arabe. C'était tout à la fois une maison de commandement, un caravansérail et une forteresse.
Eugène FROMENTIN exposa en 1859, un superbe tableau du poste de Djelfa.
La création de la commune se fait le 20 févier 1861 par Napoléon III qui signe le décret de création d’un centre de 55 feux au lieu dit « DJELFA » et lui affecte un territoire de 1 775 ha.
Cette zone qui reçoit, en année moyenne 300 mm de pluie, est à la limite de la céréaliculture.
Les colons qui ont tenu, ont dû adopter la technique du dry farming (labour tous les ans ; semailles un an sur deux). Ils ont pu aussi s'adonner à l'élevage du mouton.
Voie ferrée : pénétrations sahariennes en Afrique du Nord française :
La pénétrante de Djelfa
La voie Blida - Djelfa est la " cendrillon " des voies de pénétration car elle n'a pas rencontré la fée qui lui aurait permis de pousser ses rails jusqu'au Sahara. Il lui a manqué les 110 km qui la séparent de la première oasis : Laghouat. Elle prolonge la voie ferrée normale d'Alger à Blida.
Elle est restée bloquée à Djelfa, dans une dépression des monts des Ouled Naïl sans l'ombre d'un palmier, tant il y fait froid l'hiver, à plus de 1 100 m d'altitude.
La progression fut très lente et la gare de Djelfa ne reçoit son premier train que le premier avril 1921. Il aura fallu 35 ans pour 273 km.
Les trafics principaux concernaient l'alfa sur les steppes, et les moutons sur pied à Djelfa où se tenait un grand marché. Les trafics secondaires étaient les céréales du bassin de Djelfa et les vins du Titteri.
En 1931, la construction d’une petite usine électrique permet l’implantation de fabriques de crin végétal, de cordes et de tapis à base d’alfa.
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Bibliographie
- Djelfa, Capitale des Ouled-Naïls - Revue P.N.H.A n°87 - Editions du Grand Sud - 34070 Montpellier