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== Histoire de la commune ==
== {{Histoire de la commune}} ==


" '''La Ville des Roses''' "
'''La Ville des Roses'''


* '''L'époque romaine'''
=== Histoire ancienne ===


Comme on n'a pas trouvé de ruines romaines dans les environs, on s'accorde généralement à dire que les romains n'ont jamais occupé Blida.Il n'est cependant pas impossible que les vestiges de leur passage aient disparu, par suite des transformations provoquées dans la topographie de la région, par des séismes violents ou des inondations.
Comme on n'a pas trouvé de ruines romaines dans les environs, on s'accorde généralement à dire que les romains n'ont jamais occupé Blida.Il n'est cependant pas impossible que les vestiges de leur passage aient disparu, par suite des transformations provoquées dans la topographie de la région, par des séismes violents ou des inondations.


Quoi qu'il en soit, aucune agglomération n'existait à l'emplacement actuel de la ville ou dans ses environs immédiats, lorsque vers [[1519]], un homme pieux, qui avait longuement voyagé dans les pays de l'Islam, notamment en Andalousie(Espagne), vint se fixer au confluent de l'Oued Taberkachent et de Châabet-ar-Rommân(Ravin des grenades), cours d'eau aujourdh'hui appelé Oued Sidi-El-Kebir.L'Ermitage de Sidi Ahmed El-Kebir, bientôt entouré d'une Zaouia, ne tarde pas à devenir un lieu de pélerinage fréquenté par de nombreux croyants attirés par les enseignements du saint et par la renommée de ses vertus. Vers [[1533]], le Pacha Kheir Ed-Dine fit passer en "Algérie" des milliers de Maures chassés d'Espagne devenue chrétienne après la capitaulation de Grenade, qui se dispersèrent par groupes entre Alger et Cherchell.
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Quoi qu'il en soit, aucune agglomération n'existait à l'emplacement actuel de la ville ou dans ses environs immédiats, lorsque vers [[1519]], un homme pieux, qui avait longuement voyagé dans les pays de l'Islam, notamment en Andalousie(Espagne), vint se fixer au confluent de l'Oued Taberkachent et de Châabet-ar-Rommân(Ravin des grenades), cours d'eau aujourdh'hui appelé Oued Sidi-El-Kebir.
 
L'Ermitage de Sidi Ahmed El-Kebir, bientôt entouré d'une Zaouia, ne tarde pas à devenir un lieu de pélerinage fréquenté par de nombreux croyants attirés par les enseignements du saint et par la renommée de ses vertus.
 
 
Vers [[1533]], le Pacha Kheir Ed-Dine fit passer en "Algérie" des milliers de Maures chassés d'Espagne devenue chrétienne après la capitaulation de Grenade, qui se dispersèrent par groupes entre Alger et Cherchell.


Pris de compassion pour ces malheureux immigrés, Sir Ahmed El-Kebir appela un de ses groupes et l'installa sur la rive droite de Châabet ar-Rommân. Pour mettre ces éxilés à l'abri des mauvais traitements, il sut intéresser à leur sort le Pacha Kheir-Ed-dine, qui leur accorda sa protection et fit construire à leur intention une Mosquée en bordure de la Place Clémenceau (1{{er}} novembre), un bain (qui existe toujours dans les quartiers d'El djoun) et un banal four à proximité immédiate. Ces établissements devinrent le noyau d'une "petite ville", qui, vers [[1535]], Sid Ahmes El Kebir nomma "El Boulaïda". Le marabout qui, après avoir découvert et détourné les belles eaux de la montagne de l'Atlas, a avec les concours de l'aide des Maures Andalous qui fusionnèrent avec les tribus locales, introduit dans la région la technique de l'irrigation, la culture arboricole et la broderie du cuir. Sid Ahmed El Kebir mourut vers [[1540]] à l'âge de 70 ans et se trouve enterré dans sa Zaouia.
Pris de compassion pour ces malheureux immigrés, Sir Ahmed El-Kebir appela un de ses groupes et l'installa sur la rive droite de Châabet ar-Rommân. Pour mettre ces éxilés à l'abri des mauvais traitements, il sut intéresser à leur sort le Pacha Kheir-Ed-dine, qui leur accorda sa protection et fit construire à leur intention une Mosquée en bordure de la Place Clémenceau (1{{er}} novembre), un bain (qui existe toujours dans les quartiers d'El djoun) et un banal four à proximité immédiate. Ces établissements devinrent le noyau d'une "petite ville", qui, vers [[1535]], Sid Ahmes El Kebir nomma "El Boulaïda". Le marabout qui, après avoir découvert et détourné les belles eaux de la montagne de l'Atlas, a avec les concours de l'aide des Maures Andalous qui fusionnèrent avec les tribus locales, introduit dans la région la technique de l'irrigation, la culture arboricole et la broderie du cuir. Sid Ahmed El Kebir mourut vers [[1540]] à l'âge de 70 ans et se trouve enterré dans sa Zaouia.


* '''La conquête Ottomane'''
=== Période turque ===
 
[[Image:Algerie_(Berbérie)_1515-1830.JPG|20px]]1515-1830


La prospérité vint avec la conquête Ottomane et la ville devint une sorte de lieu de repos privilégié et de prédilection des seigneurs enrichis et souverains turcs d'Alger, qui aimaient venir se reposer et se delasser, et ce fût aussi l'époque d'un certain foisonnement de maisons closes et de palais Turcs à Sidi Yaacoub.
La prospérité vint avec la conquête Ottomane et la ville devint une sorte de lieu de repos privilégié et de prédilection des seigneurs enrichis et souverains turcs d'Alger, qui aimaient venir se reposer et se delasser, et ce fût aussi l'époque d'un certain foisonnement de maisons closes et de palais Turcs à Sidi Yaacoub.
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Blida était  un lieu de plaisir pour les janissaires et les Reïs d'Alger, une sorte de Capoue musulmane. Ainsi l'avait on surnommée Qahba, la prostituée.
Blida était  un lieu de plaisir pour les janissaires et les Reïs d'Alger, une sorte de Capoue musulmane. Ainsi l'avait on surnommée Qahba, la prostituée.


En Mars [[1825]], un tremblement de terre tranforma la ville en ruine. Les Blidéens, après avoir songé à fonder une nouvelle cité à 2 km au Nord, la rebâtirent sur l'ancien emplacement. Cette ville de 5000 à 6000 habitants était un dédale de petites ruelles étroites et sinueuses, tandis que l'accès à la ville se faisait à partir de six portes éxistantes .
Il n'y eut longtemps qu'une rue commerçante et cette rue offrait un tableau plein de vie et d'originalité. C'était un long berceau de vigne, sous lequel causent, fument ou trafiquent une quantité de gens qui semblaient n'avoir pas autre chose à faire, en ce monde, que se promener, boire le café et passer le temps.
 
La ville n'a pas été épargnée par les maux d'alors : la Peste Noire y fait des ravages en [[1817]], laissant dans les rues chaque jour plus de soixante dix cadavres pendant toute l'année...
 
En Mars [[1825]], un tremblement de terre tranforme la ville en ruine et ensevelit la moitié de la population de Blida :  près de trois mille personnes y trouvent la mort. La partie épargnée de la population, réfugiée à Montpensier, au Nord de Blida, retourne plus tard dans la ville, reconstruite plus au Nord par l'Agha Yaya un an plus tard.
 
Les Blidéens, après avoir songé à fonder une nouvelle cité à 2 km au Nord, la rebâtirent sur l'ancien emplacement. Cette ville de 5000 à 6000 habitants était un dédale de petites ruelles étroites et sinueuses, tandis que l'accès à la ville se faisait à partir de six portes éxistantes .
 
=== Période française ===


* '''L'occupation Française'''
[[Image:Algerie1830-1962.JPG|20px]]1830-1962


Bourmont y poussa une pointe le 25 juillet [[1830]] et Clauzel y pénétra le 19 novembre suivant aux prix d'un combat sanglant.Mais ce fut pour l'évacuer à son retour de Médéa.
Bourmont y poussa une pointe le 25 juillet [[1830]] et Clauzel y pénétra le 19 novembre suivant aux prix d'un combat sanglant.Mais ce fut pour l'évacuer à son retour de Médéa.
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Faisant tomber ses murailles, elle s'est agrandie de tous côtés.
Faisant tomber ses murailles, elle s'est agrandie de tous côtés.


Sur la Place de Lavigerie s'élévait l'Eglise Saint-Charles dont le bourdon de 2000 kg fut baptisé en [[1873]] par le Cardinal Lavigerie.
Un jour, Blida n'eut plus rien d'arabe et redevint une ville de garnison moderne tirée au cordeau , sur les débris de l'ancienne ville arabe dont il reste peu de traces, '''la Nouvelle Blida''' fit oublier l'ancienne.
 
Blida a cependant tant de "choses" pour prospérer. Là où les arabes n'ont vu qu'un agrément, l'industrie française a trouvé des fortunes. L'air salubre, le climat très doux ont aidé les cultures européennes.
 
Les colons qui s' installèrent, construisirent des rues magnifiques et des places de tout premier ordre, notamment la Rue d'Alger, la Rue Parmentier, la Rue Koulougli... On notera au passage l'importance du quartier juif, où a pu se développer un commerce dynamique, et la beauté des jardins de rose et de jasmin aménagés autour de la ville.
 
Sur la Place de Lavigerie s'élévait l'Eglise Saint-Charles dont le bourdon de 2000 kg fut baptisé en [[1873]] par le [[LAVIGERIE Charles Martial|Cardinal Lavigerie]].
 
Autre gloire de Blida, le Bois Sacré près du faubourg Bizot planté d'oliviers séculaires, à l'ombre desquels s'éléve la Koubba de Sidi Yakous Chérif, Saint personnage qui vivait au {{XVIème siècle}}.
 
==== Station climatique de Chréa ====
 
[[Image:Chréa station de ski.jpg|right|250px|thumb|<center>Station climatique</center>]]
 
''' Comment est né Chréa ?'''
 
Après la guerre de 14-18, un blidéen Gabriel Gelly, ayant été gravement gazé, se voit recommander la montagne, l'air pur, en un mot, l'altitude. Ne pouvant aller vivre en France, il a l'idée de planter sa tente à Chréa. Ce, au sens propre du terme. Il vit sous une guitoune.
De nombreux chasseurs viennent à Chréa dont les alentours sont très giboyeux et Gabriel Gelly a alors l'idée de tenir une sorte de cantine.
 
Puis, quelques skieurs se risquent à monter, sac et skis sur le dos, car la route carrossable s'arrête aux Glacières, pour le plaisir de glissades bien modestes.<br>
Gabriel Gelly, connu de tous sous le nom amical de Père Gelly fait construire le premier hôtel restaurant, le seul à l'époque, l'Hôtel des Cèdres.
 
Dans le même temps, vers la fin des années [[1920]], on construit également le Ski-Club. Dans les années [[1930]], la station se couvre de villas et chalets : elle est lancée.
 
Hiver comme été, elle sera très animée pendant les week-ends, les petites et grandes vacances.
 
Un service d'autocars est mis en place. Les "Autocars Blidéens" dont le directeur est Monsieur Blanc, assurent la desserte de la station et la correspondance avec les Chemins de Fer Algériens. Par le car montent, non seulement les
voyageurs, mais aussi tout le ravitaillement nécessaire à la station et aux deux épiceries.
 
Les Berbères qui vivent dans les vallées viennent également proposer fruits et légumes qu'ils cultivent.
 
'''Administration'''
 
Le village de Chréa n'est pas érigé en commune ; il dépend de la Mairie de Blida dont le Maire est Monsieur Ricci (Minoterie Ricci).
 
Les terrains sur lesquels sont bâtis villas et chalets ne sont pas vendus : ils appartiennent aux Eaux et Forêts qui les louent par baux emphytéotiques (99 ans).
 
Chréa, devant tout de même être administré sur place, on crée une sorte de "Comité" qui est en réalité une Mairie annexe.
 
On consulte très souvent Monsieur Prioure, le garde forestier, personnage important de la station.
 
Chréa possède une charmante église. On y célèbre tous les offices ainsi que les fêtes carillonées. Pour la messe de Noël, l'église est décorée, une crêche y est installée et c'est une grande joie d'aller à la Messe de Minuit sous la neige.


Autre gloire de Blida, le bois sacré près du faubourg Bizot planté d'oliviers séculaires, à l'ombre desquels s'éléve la Koubba de Sidi Yakous Chérif, saint personnage qui vivait au {{XVIème siècle}}.
Un bureau de poste, situé à quelques mètres de la place centrale fonctionne toute l'année comme dans tous les villages.


* Nom actuel : Blida (Wilaya : 09-Blida)
[[Algérie - Chréa|Chréa]] à 70 kms d'[[Algérie - Alger|Alger]] et 19 km de Blida deviendra commune de plein exercice en [[1956]]


== Repères géographiques ==
* Source Extrait partiel de la Revue P.N.H.A n°100
 
== {{Repères géographiques}} ==


[[Image:Carte_Michelin_Blida_Alg%C3%A9rie.jpg|Algérie -Blida]]
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== Plan de la ville ==
== Plan de la ville ==


Cliquer sur le plan (de [[1938]]) pour l'agrandir.
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== Illustrations, photos anciennes ==
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<small>Cliquez sur les photos pour les agrandir</small>
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Image:Blida_Monument aux Morts.jpg|<center>Le Monument aux Morts</center>
Image:Blida_Monument aux Morts.jpg|<center>Le Monument aux Morts</center>
Image:Blida Porte Bizot.jpg|<center>La porte Bizot</center>
Image:Armée d'Afrique_Tirailleurs.jpg|<center>Les Tirailleurs de Blida</center>
Image:Armée d'Afrique_Tirailleurs.jpg|<center>Les Tirailleurs de Blida</center>
Image:Blida_la_gare.jpg|<center>La gare</center>
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== Familles notables ==
== {{Familles notables}} ==


==== Les Maires ====


[http://jean.salvano.club.fr/Blida/etat-civil.htm Tableau des maires]
== Morts pour la France ==


==== Les Notaires ====
{{Monument-Entete}}
{{Monument-Donnees|Nom=Michel GUILLING |Naissance=|Deces=24 Novembre 1914 <br> [[Belgique - Geluveld (section)|Geluveld (Belgique)]] |Commentaire={{memoiredeshommes|m005239ed44da05d|Fiche}} - 2{{ème}} Classe du [[4ème Régiment de Marche de Zouaves - 1914-1918|4ème Régiment de Marche de Zouaves]] - † au Hameau de Veldhoek  }}
{{Monument-Fin}}


==== Les Curés ====
== {{A savoir pour vos recherches généalogiques}} ==
 
== A savoir pour vos recherches généalogiques ==


==== Horaires d'ouverture de la mairie ====
==== Horaires d'ouverture de la mairie ====
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==== Dépouillements des registres paroissiaux ====
==== Dépouillements des registres paroissiaux ====


*[http://caom.archivesnationales.culture.gouv.fr/sdx/ecfa/search.xsp?nom=&prenom=&commune=blida&de=&a=&tri=date Identifier les actes numérisés au C.A.O.M : 1841/1904]
*[http://caom.archivesnationales.culture.gouv.fr/sdx/ecfa/search.xsp?nom=&prenom=&commune=blida&de=&a=&tri=date Identifier les actes numérisésau [[Archives d'Outre-Mer|C.A.O.M]] : 1841 -1904


==== Archives notariales ====
==== Archives notariales ====
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==== Patronymes ====
==== Patronymes ====


* [http://search.geneanet.org/result.php3?lang=fr&name=&place=blida&country=&source=&x=19&y=3 Sur le site de GeneaNet]
* [https://search.geneanet.org/result.php3?lang=fr&name=&place=blida&country=&source=&x=19&y=3 Sur le site de GeneaNet]


==== Le cimetière ====


Tous les monuments funéraires ont été violés et vidés des corps.


Spectacle d'apocalypse. Pratiquement rien de récupérable (Le
==== Remarques ====
cimetière a longtemps été occupé par le GIA avant d'être délogé par l'Armée algérienne).


On envisage de créer un ossuaire avec les ossements retrouvés dans les allées, et recouvert d'une dalle portant la seule mention:
== {{Bibliographie}} ==
"Ici reposent les restes mortels des anciens habitants de Blida 1830/1962.


Information de l'A.S.C.A parue "Aux Echos d'Alger" novembre 2002. Se renseigner auprès de l'A.S.C.A et du Consulat de France.
Chréa station estivale Revue P.N.H.A n°100 Editions du Grand sud -34070 Montpellier


== {{Voir aussi}} ==


== {{Liens utiles}} ==




==== Remarques ====


== Bibliographie ==
* [http://jean.salvano.club.fr/Blida/index.html Site personnel de Jean Salvano]


== Liens utiles ==
* [http://michelgast.mathieu.free.fr/algerie/laba_000/wxcvbn000.html Photos de classe site Michel Mathieu]


* [http://www.alger-roi.net/Alger/blida/textes/blida_historique_gamt60.htm Petite histoire de Blida sur le site de B.Venis]
* [http://perso.orange.fr/alger-roi.net/alger/villages/chrea/pages/chrea_aea44.htm Chréa station estivale site B.Venis]


* [http://jean.salvano.club.fr/Blida/index.html Site personnel de Jean Salvano]
* [http://michelgast.mathieu.free.fr/algerie/laba_150/wxcvbn150.html Blida Nos Armées]


* [http://michelgast.mathieu.free.fr/algerie/laba_000/wxcvbn000.html Photos de classe site Michel Mathieu]
* [http://emigrationalgerie.centerblog.net/ Emigration en Algérie]

Version actuelle datée du 13 décembre 2019 à 09:56

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Blida
Blason Blida.jpg
Informations
Pays Drapeau de l'Algérie    Algérie
Région
Wilaya Blida
Daïra Blida
Code postal 9000
Population 70 000 hab. (1958)
Superficie
Densité hab./km²
Nom des habitants Blidéens, Blidéennes
Altitude
Point culminant
Coordonnées (long/lat) 2°83"E / 36°48"N
Localisation


Histoire.png Histoire de la commune

La Ville des Roses

Histoire ancienne

Comme on n'a pas trouvé de ruines romaines dans les environs, on s'accorde généralement à dire que les romains n'ont jamais occupé Blida.Il n'est cependant pas impossible que les vestiges de leur passage aient disparu, par suite des transformations provoquées dans la topographie de la région, par des séismes violents ou des inondations.

Oued Kébir

Quoi qu'il en soit, aucune agglomération n'existait à l'emplacement actuel de la ville ou dans ses environs immédiats, lorsque vers 1519, un homme pieux, qui avait longuement voyagé dans les pays de l'Islam, notamment en Andalousie(Espagne), vint se fixer au confluent de l'Oued Taberkachent et de Châabet-ar-Rommân(Ravin des grenades), cours d'eau aujourdh'hui appelé Oued Sidi-El-Kebir.

L'Ermitage de Sidi Ahmed El-Kebir, bientôt entouré d'une Zaouia, ne tarde pas à devenir un lieu de pélerinage fréquenté par de nombreux croyants attirés par les enseignements du saint et par la renommée de ses vertus.


Vers 1533, le Pacha Kheir Ed-Dine fit passer en "Algérie" des milliers de Maures chassés d'Espagne devenue chrétienne après la capitaulation de Grenade, qui se dispersèrent par groupes entre Alger et Cherchell.

Pris de compassion pour ces malheureux immigrés, Sir Ahmed El-Kebir appela un de ses groupes et l'installa sur la rive droite de Châabet ar-Rommân. Pour mettre ces éxilés à l'abri des mauvais traitements, il sut intéresser à leur sort le Pacha Kheir-Ed-dine, qui leur accorda sa protection et fit construire à leur intention une Mosquée en bordure de la Place Clémenceau (1er novembre), un bain (qui existe toujours dans les quartiers d'El djoun) et un banal four à proximité immédiate. Ces établissements devinrent le noyau d'une "petite ville", qui, vers 1535, Sid Ahmes El Kebir nomma "El Boulaïda". Le marabout qui, après avoir découvert et détourné les belles eaux de la montagne de l'Atlas, a avec les concours de l'aide des Maures Andalous qui fusionnèrent avec les tribus locales, introduit dans la région la technique de l'irrigation, la culture arboricole et la broderie du cuir. Sid Ahmed El Kebir mourut vers 1540 à l'âge de 70 ans et se trouve enterré dans sa Zaouia.

Période turque

Algerie (Berbérie) 1515-1830.JPG1515-1830

La prospérité vint avec la conquête Ottomane et la ville devint une sorte de lieu de repos privilégié et de prédilection des seigneurs enrichis et souverains turcs d'Alger, qui aimaient venir se reposer et se delasser, et ce fût aussi l'époque d'un certain foisonnement de maisons closes et de palais Turcs à Sidi Yaacoub.

Blida était un lieu de plaisir pour les janissaires et les Reïs d'Alger, une sorte de Capoue musulmane. Ainsi l'avait on surnommée Qahba, la prostituée.

Il n'y eut longtemps qu'une rue commerçante et cette rue offrait un tableau plein de vie et d'originalité. C'était un long berceau de vigne, sous lequel causent, fument ou trafiquent une quantité de gens qui semblaient n'avoir pas autre chose à faire, en ce monde, que se promener, boire le café et passer le temps.

La ville n'a pas été épargnée par les maux d'alors : la Peste Noire y fait des ravages en 1817, laissant dans les rues chaque jour plus de soixante dix cadavres pendant toute l'année...

En Mars 1825, un tremblement de terre tranforme la ville en ruine et ensevelit la moitié de la population de Blida : près de trois mille personnes y trouvent la mort. La partie épargnée de la population, réfugiée à Montpensier, au Nord de Blida, retourne plus tard dans la ville, reconstruite plus au Nord par l'Agha Yaya un an plus tard.

Les Blidéens, après avoir songé à fonder une nouvelle cité à 2 km au Nord, la rebâtirent sur l'ancien emplacement. Cette ville de 5000 à 6000 habitants était un dédale de petites ruelles étroites et sinueuses, tandis que l'accès à la ville se faisait à partir de six portes éxistantes .

Période française

Algerie1830-1962.JPG1830-1962

Bourmont y poussa une pointe le 25 juillet 1830 et Clauzel y pénétra le 19 novembre suivant aux prix d'un combat sanglant.Mais ce fut pour l'évacuer à son retour de Médéa.

Le Duc de Rovigo la saccagea en novembre 1834 mais l'évacua également. Le 3 mai 1838, Vallée y pénétra de nouveau et créa à ses portes deux camps où il mis sa garnison.Ces camps sont devenus depuis les faubourgs de Joinville(Zabana) et de Montpensier(Ben Boulaid).

En 1839 enfin, la ville elle-même fut définitivement occupée.

La ville de Blida fut érigée en commune le 13 avril 1848 et comprenait alors quatre sections : Joinville(Zabana), Dalmatie(Ouled Yaïch), Montpensier(Ben Boulaid) et Beni-Méred (qui sera érigée en commune en 1873)

Bien qu'elle est subit le 2 mars 1867, un nouveau tremblement de terre, elle n'a cessé de prospérer.

Faisant tomber ses murailles, elle s'est agrandie de tous côtés.

Un jour, Blida n'eut plus rien d'arabe et redevint une ville de garnison moderne tirée au cordeau , sur les débris de l'ancienne ville arabe dont il reste peu de traces, la Nouvelle Blida fit oublier l'ancienne.

Blida a cependant tant de "choses" pour prospérer. Là où les arabes n'ont vu qu'un agrément, l'industrie française a trouvé des fortunes. L'air salubre, le climat très doux ont aidé les cultures européennes.

Les colons qui s' installèrent, construisirent des rues magnifiques et des places de tout premier ordre, notamment la Rue d'Alger, la Rue Parmentier, la Rue Koulougli... On notera au passage l'importance du quartier juif, où a pu se développer un commerce dynamique, et la beauté des jardins de rose et de jasmin aménagés autour de la ville.

Sur la Place de Lavigerie s'élévait l'Eglise Saint-Charles dont le bourdon de 2000 kg fut baptisé en 1873 par le Cardinal Lavigerie.

Autre gloire de Blida, le Bois Sacré près du faubourg Bizot planté d'oliviers séculaires, à l'ombre desquels s'éléve la Koubba de Sidi Yakous Chérif, Saint personnage qui vivait au XVIe siècle.

Station climatique de Chréa

Station climatique

Comment est né Chréa ?

Après la guerre de 14-18, un blidéen Gabriel Gelly, ayant été gravement gazé, se voit recommander la montagne, l'air pur, en un mot, l'altitude. Ne pouvant aller vivre en France, il a l'idée de planter sa tente à Chréa. Ce, au sens propre du terme. Il vit sous une guitoune.

De nombreux chasseurs viennent à Chréa dont les alentours sont très giboyeux et Gabriel Gelly a alors l'idée de tenir une sorte de cantine.

Puis, quelques skieurs se risquent à monter, sac et skis sur le dos, car la route carrossable s'arrête aux Glacières, pour le plaisir de glissades bien modestes.
Gabriel Gelly, connu de tous sous le nom amical de Père Gelly fait construire le premier hôtel restaurant, le seul à l'époque, l'Hôtel des Cèdres.

Dans le même temps, vers la fin des années 1920, on construit également le Ski-Club. Dans les années 1930, la station se couvre de villas et chalets : elle est lancée.

Hiver comme été, elle sera très animée pendant les week-ends, les petites et grandes vacances.

Un service d'autocars est mis en place. Les "Autocars Blidéens" dont le directeur est Monsieur Blanc, assurent la desserte de la station et la correspondance avec les Chemins de Fer Algériens. Par le car montent, non seulement les voyageurs, mais aussi tout le ravitaillement nécessaire à la station et aux deux épiceries.

Les Berbères qui vivent dans les vallées viennent également proposer fruits et légumes qu'ils cultivent.

Administration

Le village de Chréa n'est pas érigé en commune ; il dépend de la Mairie de Blida dont le Maire est Monsieur Ricci (Minoterie Ricci).

Les terrains sur lesquels sont bâtis villas et chalets ne sont pas vendus : ils appartiennent aux Eaux et Forêts qui les louent par baux emphytéotiques (99 ans).

Chréa, devant tout de même être administré sur place, on crée une sorte de "Comité" qui est en réalité une Mairie annexe.

On consulte très souvent Monsieur Prioure, le garde forestier, personnage important de la station.

Chréa possède une charmante église. On y célèbre tous les offices ainsi que les fêtes carillonées. Pour la messe de Noël, l'église est décorée, une crêche y est installée et c'est une grande joie d'aller à la Messe de Minuit sous la neige.

Un bureau de poste, situé à quelques mètres de la place centrale fonctionne toute l'année comme dans tous les villages.

Chréa à 70 kms d'Alger et 19 km de Blida deviendra commune de plein exercice en 1956

  • Source Extrait partiel de la Revue P.N.H.A n°100

Repère géographique.png Repères géographiques

Algérie -Blida

Plan de la ville

Cliquer sur le plan (de 1938) pour l'agrandir.

Plan de Blida.jpg

Illustrations - Photos anciennes.png En photos

Cliquez sur les photos pour les agrandir

Familles notables.png Notables

Morts pour la France

Prénom(s) NOM Naissance Décès Observations
Michel GUILLING 24 Novembre 1914
Geluveld (Belgique)
Fiche - 2e Classe du 4ème Régiment de Marche de Zouaves - † au Hameau de Veldhoek  


^ Sommaire

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