« Adolphe THIERS » : différence entre les versions
Aller à la navigation
Aller à la recherche
Aucun résumé des modifications |
Aucun résumé des modifications |
||
Ligne 2 : | Ligne 2 : | ||
[[Catégorie:Biographie]] | [[Catégorie:Biographie]] | ||
[[Catégorie:Président de la République]] | [[Catégorie:Président de la République]] | ||
[[Catégorie:Bouches-du-Rhône, personnalités locales|THIERS]] | [[Catégorie:Bouches-du-Rhône, personnalités locales|THIERS]] | ||
<!-- Catégorie de la page, ne pas modifier --> | <!-- Catégorie de la page, ne pas modifier --> | ||
''<small> [[Liste des présidents de la République française|< Retour à liste des présidents de la République française]] </small>'' | |||
''< | == Adolphe THIERS (1797 - 1877) == | ||
[[Image:THIERS Adolphe portrait.png|right|thumb|'''Adolphe THIERS'''<BR>Premier président de la III{{e}} République]] | |||
==== Premier président de la III{{e}} République ==== | |||
====Premier président de la | |||
Historien, avocat, journaliste, homme d'État | Historien, avocat, journaliste, homme d'État. | ||
=== Biographie=== | === Biographie === | ||
*Adolphe THIERS est né le 15 avril 1797 à [[13055 - Marseille|Marseille]] d’une mère grecque et de Marie-Louis-Joseph-Adolphe THIERS (docker). | *Adolphe THIERS est né le 15 avril 1797 à [[13055 - Marseille|Marseille]] d’une mère grecque et de Marie-Louis-Joseph-Adolphe THIERS (docker). | ||
Ligne 20 : | Ligne 19 : | ||
*Adolphe THIERS est diplômé de la faculté de droit d'Aix, il arrive à Paris en 1821 avec beaucoup d'ambitions. | *Adolphe THIERS est diplômé de la faculté de droit d'Aix, il arrive à Paris en 1821 avec beaucoup d'ambitions. | ||
*1821-1830 | *1821-1830 : THIERS est à Paris. Commence une carrière de journaliste au Constitutionnel, où il écrit des articles de politique courante et de critique historique. | ||
*En 1830, il fonde Le National avec Auguste Mignet et Armand Carrel. | *En 1830, il fonde Le National avec Auguste Mignet et Armand Carrel. | ||
*1823-1827 : | *1823-1827 : il écrit une "Histoire de la révolution française" en 10 volumes | ||
*En juillet 1830 : Adolphe THIERS prend très tôt position en faveur de Louis Philippe. | *En juillet 1830 : Adolphe THIERS prend très tôt position en faveur de Louis Philippe. | ||
* | *Dès 1833 : il devient un grand notable. Conseiller d'Etat , député d'Aix, membre de l'Académie Française. | ||
*1834 : | *1834 : il est deux fois ministre de l'intérieur et réprime avec dureté les mouvements insurrectionnels de Paris et de Lyon. | ||
*En 1836 et 1840 il est à la fois président du Conseil et ministre des Affaires étrangères mais sa politique étrangère aventureuse l'amène à donner sa démission. | *En 1836 et 1840, il est à la fois président du Conseil et ministre des Affaires étrangères mais sa politique étrangère aventureuse l'amène à donner sa démission. | ||
*Sans contester le régime il est opposé à la politique de Guizot (1840-1848). | *Sans contester le régime, il est opposé à la politique de Guizot (1840-1848). | ||
*Pendant la seconde république il est un des chefs du parti de l'ordre. | *Pendant la seconde république il est un des chefs du parti de l'ordre. | ||
*Rallié pour un temps à LN Bonaparte , il est partisan de l'enseignement confessionnel (catholique) et participe à la loi Falloux. Il soutient la loi qui soustrait du suffrage universel "la vile multitude" (3 millions de citoyens). | *Rallié pour un temps à LN Bonaparte , il est partisan de l'enseignement confessionnel (catholique) et participe à la loi Falloux. Il soutient la loi qui soustrait du suffrage universel "la vile multitude" (3 millions de citoyens). | ||
*1843-1862 | *1843-1862 : édite son ''Histoire du Consulat et de l'Empire'' en 20 volumes. | ||
*2 décembre 1851 : Adolphe THIERS est arrêté lors du coup d'Etat de Louis-Napoléon Bonaparte, exilé en Suisse, il revient rapidement et se consacre à ses travaux d' historien. | *2 décembre 1851 : Adolphe THIERS est arrêté lors du coup d'Etat de Louis-Napoléon Bonaparte, exilé en Suisse, il revient rapidement et se consacre à ses travaux d' historien. | ||
*1863 : | *1863 : élu député orléaniste de Paris, il se situe dans l'opposition, il mena campagne pour les «libertés nécessaires» contre l'absolutisme. | ||
*Il est un des rares parlementaires à refuser les crédits militaires en 1870. | *Il est un des rares parlementaires à refuser les crédits militaires en 1870. | ||
Ligne 48 : | Ligne 47 : | ||
*Lorsqu'il devient chef du gouvernement après la défaite de 1870 il a 73 ans. | *Lorsqu'il devient chef du gouvernement après la défaite de 1870 il a 73 ans. | ||
* | *Février 1871, Adolphe THIERS fut élu à l'Assemblée nationale comme député du centre gauche, et devint chef de l'exécutif le 17 février. | ||
*1871 : | *1871 : il négocie les conditions de l'armistice et conclut le traité de Francfort avec Bismarck . | ||
*Mais la crainte d'une restauration monarchique et le refus de l'armistice entraînent le soulèvement de Paris qui proclame la Commune. | *Mais la crainte d'une restauration monarchique et le refus de l'armistice entraînent le soulèvement de Paris qui proclame la Commune. | ||
*Depuis Versailles où s’est installé le gouvernement, | *Depuis Versailles où s’est installé le gouvernement, THIERS organise le siège de Paris et écrase l’insurrection dans le sang. | ||
*Les communards le nomment « Foutriquet », ressuscitant un surnom que lui avait donné son rival politique le maréchal Soult. | *Les communards le nomment « Foutriquet », ressuscitant un surnom que lui avait donné son rival politique le maréchal Soult. | ||
Ligne 60 : | Ligne 59 : | ||
*Les communards qui ne sont pas morts au combat sont déportés au bagne de Nouvelle-Calédonie ou exécutés à la suite de procès souvent jugés inéquitables, ou même sommairement abattus après la fin d'un combat, comme les 147 fusillés du mur des Fédérés, au cimetière du Père-Lachaise. | *Les communards qui ne sont pas morts au combat sont déportés au bagne de Nouvelle-Calédonie ou exécutés à la suite de procès souvent jugés inéquitables, ou même sommairement abattus après la fin d'un combat, comme les 147 fusillés du mur des Fédérés, au cimetière du Père-Lachaise. | ||
*En tout, Louis Adolphe | *En tout, Louis Adolphe THIERS fait exécuter durant la Semaine Sanglante plus de 25 000 communards. | ||
* Démission de | * Démission de THIERS le 24 mai 1872 ; Mac-Mahon devient président de la République. | ||
* Mort de | * Mort de THIERS le 3 septembre 1877 à [[78551 - Saint-Germain-en-Laye|Saint-Germain-en-Laye]]. Obsèques le 8 septembre à Paris . | ||
== {{Voir aussi}} == | |||
== {{Liens utiles}} == | |||
== {{Notes et références}} == | |||
{{Références}} | |||
=== Sources === | === Sources === | ||
* [http://bcs.fltr.ucl.ac.be/ENC4/11.html THIERS | * [http://bcs.fltr.ucl.ac.be/ENC4/11.html Adolphe THIERS] sur le site : Historiographie du XIX{{e}} siècle |
Version du 1 octobre 2018 à 20:49
< Retour à liste des présidents de la République française
Adolphe THIERS (1797 - 1877)
Premier président de la IIIe République
Historien, avocat, journaliste, homme d'État.
Biographie
- Adolphe THIERS est né le 15 avril 1797 à Marseille d’une mère grecque et de Marie-Louis-Joseph-Adolphe THIERS (docker).
- Adolphe THIERS est diplômé de la faculté de droit d'Aix, il arrive à Paris en 1821 avec beaucoup d'ambitions.
- 1821-1830 : THIERS est à Paris. Commence une carrière de journaliste au Constitutionnel, où il écrit des articles de politique courante et de critique historique.
- En 1830, il fonde Le National avec Auguste Mignet et Armand Carrel.
- 1823-1827 : il écrit une "Histoire de la révolution française" en 10 volumes
- En juillet 1830 : Adolphe THIERS prend très tôt position en faveur de Louis Philippe.
- Dès 1833 : il devient un grand notable. Conseiller d'Etat , député d'Aix, membre de l'Académie Française.
- 1834 : il est deux fois ministre de l'intérieur et réprime avec dureté les mouvements insurrectionnels de Paris et de Lyon.
- En 1836 et 1840, il est à la fois président du Conseil et ministre des Affaires étrangères mais sa politique étrangère aventureuse l'amène à donner sa démission.
- Sans contester le régime, il est opposé à la politique de Guizot (1840-1848).
- Pendant la seconde république il est un des chefs du parti de l'ordre.
- Rallié pour un temps à LN Bonaparte , il est partisan de l'enseignement confessionnel (catholique) et participe à la loi Falloux. Il soutient la loi qui soustrait du suffrage universel "la vile multitude" (3 millions de citoyens).
- 1843-1862 : édite son Histoire du Consulat et de l'Empire en 20 volumes.
- 2 décembre 1851 : Adolphe THIERS est arrêté lors du coup d'Etat de Louis-Napoléon Bonaparte, exilé en Suisse, il revient rapidement et se consacre à ses travaux d' historien.
- 1863 : élu député orléaniste de Paris, il se situe dans l'opposition, il mena campagne pour les «libertés nécessaires» contre l'absolutisme.
- Il est un des rares parlementaires à refuser les crédits militaires en 1870.
- Lorsqu'il devient chef du gouvernement après la défaite de 1870 il a 73 ans.
- Février 1871, Adolphe THIERS fut élu à l'Assemblée nationale comme député du centre gauche, et devint chef de l'exécutif le 17 février.
- 1871 : il négocie les conditions de l'armistice et conclut le traité de Francfort avec Bismarck .
- Mais la crainte d'une restauration monarchique et le refus de l'armistice entraînent le soulèvement de Paris qui proclame la Commune.
- Depuis Versailles où s’est installé le gouvernement, THIERS organise le siège de Paris et écrase l’insurrection dans le sang.
- Les communards le nomment « Foutriquet », ressuscitant un surnom que lui avait donné son rival politique le maréchal Soult.
- Les communards qui ne sont pas morts au combat sont déportés au bagne de Nouvelle-Calédonie ou exécutés à la suite de procès souvent jugés inéquitables, ou même sommairement abattus après la fin d'un combat, comme les 147 fusillés du mur des Fédérés, au cimetière du Père-Lachaise.
- En tout, Louis Adolphe THIERS fait exécuter durant la Semaine Sanglante plus de 25 000 communards.
- Démission de THIERS le 24 mai 1872 ; Mac-Mahon devient président de la République.
- Mort de THIERS le 3 septembre 1877 à Saint-Germain-en-Laye. Obsèques le 8 septembre à Paris .
Voir aussi (sur Geneawiki)
Liens utiles (externes)
Notes et références
Sources
- Adolphe THIERS sur le site : Historiographie du XIXe siècle