« 93005 - Aulnay-sous-Bois ~ Les fermes d'Aulnay » : différence entre les versions
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||'''Les employés en 1901''' | ||'''Les employés en 1901''' | ||
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:* Georges RENARD, 19 ans, berger | :* Georges RENARD, 19 ans, berger | ||
:* Gabrielle MELANIE, 30 ans, cuisinière | :* Gabrielle MELANIE, 30 ans, cuisinière | ||
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:* Jacques VALIERGUE, 30 ans, charretier | :* Jacques VALIERGUE, 30 ans, charretier | ||
:* Jean TANGUY, 19 ans, ouvrier agricole | :* Jean TANGUY, 19 ans, ouvrier agricole | ||
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:* Henri GERARD, 20 ans, ouvrier agricole | :* Henri GERARD, 20 ans, ouvrier agricole | ||
:* Jean HELLIO, 23 ans, ouvrier agricole | :* Jean HELLIO, 23 ans, ouvrier agricole |
Version du 16 octobre 2019 à 15:52
La vie paysanne resta cristallisée autour des domaines, dans les villages et les hameaux.
Les fermes, hameaux
Quatre sites qui ont constitué l’armature future de la ville actuelle : l’église Saint-Sulpice, le Château, la ferme de Savigny et celle de Nonneville.
En 1820, Aulnay, avec ses hameaux de Nonneville, Blanc-Mesnil, Savigny, le Haut-de-Gally, le Moulin-Neuf et le Coudray, comptait 600 habitants
La ferme de Savigny
Situer aujourd’hui entre le stade Vélodrome et le magasin Bricoman, près du carrefour Jean Monnet. En 2000. a l'emplacement du hameau de Savigny, le magasin Bricoman
Les fermes de Savigny furent pendant des siècles un lieu de peuplement isolé au Nord Est d’Aulnay-sous-Bois
Les terres de la ferme de Savigny couvraient une immense surface d’environ 4000 hectares : Aulnay, Tremblay et Villepinte réunis [1]
La ferme de Savigny restera cependant en activité jusqu’en 1950
Les bâtiments laissés à l’abandon ont été abattus en 1975.
Dernier exploitant
Famille FESSART
- Félix FESSART (1795-1833) maire d'Aulnay de 1830 à 1833
La ferme de Nonneville
La ferme de Nonneville était constituée de plusieurs groupes de bâtiments de bonne taille ; hameau, église [2] , ferme, cimetière [3]
La ferme de Nonneville n’était pas loin des frondaisons de la forêt de Bondy tant par le Sud qu’à l’Est
Peu de gens à l’époque osaient traverser la forêt car l’on risquait d’y perdre sa bourse ou même sa vie. En 1743 Armand-Pierre de GOURGUES, (Marquis d’Aulnay) y perdit la vie à l'âge de 26 ans [4]
En 1797, lors de la succession GOURGUES, la ferme de Nonneville est ainsi décrite :
- "Sa principale entrée fait face au nord-ouest, et est par une porte charretière à deux vantaux, avec porte cavalière à côté.
On entre dans une cour dans laquelle est une mare.
A droite en y entrant est un bâtiment faisant face au sud-est, élevé de rez-de-chaussée et grenier, couvert en tuiles à deux égouts, le rez-de-chaussée est distribuée en une chambre airée en plâtre à solives apparentes, éclairées par deux petites croisées avec châssis vitrée, fermée d'une porte pleine et ayant une cheminée en hotte, à côté est un bûcher, autre chambre airée en plâtre à solives apparentes ayant une cheminée simple, fermée d'une porte pleine, éclairée par deux croisées sur le potager, escalier en charpente conduisant au grenier.
Au derrière de ce bâtiment en est un autre couvert en tuiles à deux égouts et contenant à rez-de-chaussée un fournil et au dessus un grenier.
Dans l'angle formée par le premier bâtiment et par le mur de clôture est un autre bâtiment élevé de cave, rez-de-chaussée et grenier couvert en tuiles à deux égouts avec croupe, la cave consiste en un seul berceau, le rez-de-chaussée comprend une pièce airée en plâtre à solives apparentes éclairée sur la cour par une croisée et par une autre sur le potager, fermée d'une porte pleine, et à cheminée simple, le grenier à tuiles apparentes.
A gauche de la porte cavalière en entrant dans la cour, est un petit édifice couvert en tuiles en appentis contenant deux poulaillers et un grenier.
Sur le même alignement est un bâtiment faisant face au sud-est, contenant une vacherie, une écurie et un grenier à fourrage et couvert en tuiles à deux égouts.
En retour sont deux bâtiments faisant face au sud-ouest contenant deux granges, l'une de travées et l'autre de six travées, cette dernière avec porche au dessus duquel est un colombier, les granges couvertes à deux égouts, et le porche couvert en pavillon, le tout en tuiles.
En retour de ce dernier bâtiment, il y en a deux autres faisant face au nord-ouest, contenant trois toits à porcs, un grenier au dessus et une bergerie avec grenier à fourrage, le tout couvert en tuiles à deux égouts.
Au sud-ouest des bâtiments, à droite de la porte charretière, est un jardin potager clos de haies, et au pourtour du surplus de la ferme règne un pâtis"
Ecart de Nonneville en 1901
NOM Prénom(s) | Naissance | Décès | Observations | ||||
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Emile MARCOGNET | 1er juin 1872 Senlisse (Yvelines) |
- | Fils d'Emile-Cléophas MARCOGNET et de Joséphine-Augustine BELLAN Cultivateur, éleveur de moutons Marié le 27 septembre 1899 à Senlisse (Yvelines),avec Laure NIVET, 20 ans | ||||
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Photos des fermes de Savigny et de Nonneville
La ferme de Savigny en 1907
La ferme de Nonneville en 1908
Les fermes familiales
La ferme du Vieux-Pays
Appelée autrefois « BELLEVILLE » puis « FROTTIÉ » puis « Vieux pays »,
Aujourd'hui la ferme est devenue propriété de la ville
À l’intérieur, on entrevoit l’élévation de la magnifique charpente en bois de la toiture, qui peut être datée du XVIIIe siècle, supportée par d’imposants piliers en bois reposant sur des blocs de calcaire
La famille FROTIÉE
La famille FROTIÉE, derniers exploitant de la ferme dite du Vieux Pays
- Louis Etienne FROTIÉE, né le 17 mai 1823 à Orly (Val-de-Marne) et décédé le 3 juin 1910 à Aulnay-sous-Bois, à l'âge de 87 ans
- Marié le 5 septembre 1848, Aulnay-sous-Bois, avec Françoise Félicité BONNENFANT (1827-1910) dont
- Louis Henri FROTIÉE 1849-1914
- Edouard FROTIÉE ca 1851-1923
- Henri Alphonse FROTIÉE 1854- , agriculteur, adjoint au maire à Aulnay-sous-Bois (Seine-et-Oise)
- Georges Alexandre FROTIÉE 1856-1857
- Paul Léon FROTIÉE 1857-1939
- Louise Philomène FROTIÉE 1862-1862
- Marie Philomène FROTIÉE 1866-1949
- Maria Philomène Blanche FROTIÉE 1868-1950
- Lucie FROTIÉE 1869-1956
Photos de la ferme du Vieux Pays
La ferme du Vieux Pays en 1914 Ferme du Vieux Pays aujourd'hui
La ferme DALLEUX
Famille de fermiers cultivateurs et propriétaires originaires du nord de la Seine-et-Marne, installés à Aulnay-lès-Bondy vers 1829.
- Pierre Antoine DALLEUX (1780-1841) marié en 1808 avec Lucille Charlotte GUENOT (1789-1809)
- Pierre Antoine DALLEUX (1780-1841), Elu municipal : en 1834, marié en 1813 avec Emilie Joséphine BOUCHER (1790-1857)
- Louis Antoine DALLEUX (1814-1881), adjoint au maire (1840) puis maire (1844-1866) , marié en 1842 avec Louise Joséphine GAUTIER (1822-1899)
- Victor Emile DALLEUX (1843-1931) marié en 1866 avec Amélie Joséphine CAILLE (1844-1928)
- Jean-Baptiste Simon DALLEUX (1815-1877) marié en 1844 avec Pélanie BOULINGRE (1827-1891)
- Delphine Emilie Pélanie DALLEUX (1845-1855)
- Auguste Emile DALLEUX (1848- )
- Léonie Marie DALLEUX (1856-1932) mariée en 1877 avec Nicolas Alphonse DUFLOCQ (1850-1934)
La ferme CHARTIER
Elevage de brebis "Mérinos"
- François Noël CHARTIER
La ferme PAGE
- Théodore PAGE
La ferme PAPILLON
Ferme rue de Gonesse
Prénom(s) NOM | Naissance | Décès | Observations |
Marie Honoré PAPILLON | 1810 | 20 septembre 1861 Aulnay-sous-Bois |
Marié avec Amélie Delphine GOBERT, |
Dominique Germain PAPILLON | 14 octobre 1839 Aulnay-sous-Bois |
1904 | Fils de Marie Honoré PAPILLON et d' Amélie Delphine GOBERT Marié le 28 décembre 1863 à Crépy-en-Valois, avec Joséphine Émelie BILLORÉ (1847) Propriétaire |
Émile PAPILLON | 16 novembre 1864 Aulnay-sous-Bois |
1911 | Fils de Dominique Germain PAPILLON et de Joséphine Emilie BILLORÉ Cultivateur rue de Gonesse en 1901 |
"Marie" Pauline Eugénie PAPILLON | 6 mars 1866 Aulnay-sous-Bois |
1934 | Fille de Dominique Germain PAPILLON et de Joséphine Emilie BILLORÉ Mariée le 18 novembre 1886 à Aulnay-sous-Bois, avec Paul Léon FROTIÉE (1857-1939) |
Henri PAPILLON | 7 avril 1868 Aulnay-sous-Bois |
1901 | Fils de Dominique Germain PAPILLON et de Joséphine Emilie BILLORÉ |
Émelie Adrienne PAPILLON | 23 mars 1873 Aulnay-sous-Bois |
1948 Tremblay-en-France |
Fille de Dominique Germain PAPILLON et de Joséphine Emilie BILLORÉ Mariée e 3 juin 1893 à Aulnay-sous-Bois, avec Paul Charles BERNIER, cultivateur à Tremblay-en-France, |
Employés de la ferme en 1901
Prénom(s) NOM | Naissance | Décès | Observations |
Auguste VALTA | 1851 | - | Charretier chez PAPILLON |
Eugène HÉRIN | 1863 | - | Manouvrière chez PAPILLON, époux de Pauline BONNARDEL |
Pauline BONNARDEL | 1865 | - | Manouvrière chez PAPILLON, épouse d'Eugène HÉRIN |
Joseph DUTILLEUL | 1872 | - | Charretier chez PAPILLON, époux d'Alexandrine PAPILLON (°1880) |
René PIOCHET | 1872 | - | Domestique chez PAPILLON |
Pierre JONNEAU | 1878 | - | Bouvier chez PAPILLON |
Auguste GIBERT | 1874 | - | Charretier chez PAPILLON |
Jean MARTIN | 1882 | - | Bouvier chez PAPILLON |
Marie GUILLET | 1852 | - | Servante chez PAPILLON |
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La laiterie GARCELON
avenue de la Croix-Blanche / du Clocher
La construction de cet ensemble formant une étable, une écurie, une maison d’habitation et une laiterie, sur un terrain de 10 480 m², date du 19e – début 20e siècle.
Cela témoigne bien de la vocation anciennement agricole du territoire sud de la ville.
Ce terrain a accueilli durant de nombreuses années un relais de chasse pour des Parisiens en quête de villégiature à Aulnay suite à l’arrivée du chemin de fer.
La construction d’origine sera complétée durant l’Histoire par des bâtiments à vocation agricole.
Une boutique destinée à la vente du lait fabriqué sur place sera ensuite aménagée dans le prolongement d’un café.
Cette exploitation familiale, tenue par Jeanne TERRISSE et Géraud Léon Antonin GARCELON, restera en activité jusque dans les années 1960.
Pour le protéger de la spéculation foncière, la ville a récemment acquis cet espace pour en faire, demain, un équipement à destination de la jeunesse et un restaurant gastronomique.
Mêlant découverte des sens et éducation, ce lieu pourrait également comporter une ferme et un jardin pédagogique.
- Géraud Léon Antonin GARCELON
- Jeanne TERRISSE
Les moulins
Le Moulin Neuf (XIème - 1900 env.)
Depuis, à l'emplacement du moulin a été construit en 1969, le gymnase du Moulin Neuf puis le stade du Moulin Neuf quelque temps après.
En 1593, Nicolas FLATIER, l'un des meuniers du moulin à vent, commit une négligence qui amena la destruction de l'édifice par le feu.
Il aurait été condamné à en reconstruire un, à eau, qui aurait été "le Moulin Neuf".
En plus du moulin, fut construite une petite ferme qui servait d'habitation au meunier et à sa famille
Les bâtiments durent s'agrandir pour former un hameau
Quand le moulin a-t-il cessé de tourner ?
En 1950, la Morée fut entièrement recouverte et canalisée
Le Moulin de la Ville (avant 1050-1870)
De nos jours, l'emplacement du moulin, de la ferme et de l'étang est occupé par le Protectorat Saint-Joseph
Au XVIIIe siècle, il appartient à la famille de GOURGUES, seigneurs d'Aulnay et autres fiefs.
Le moulin fut en partie détruit par les Prussiens lors de leur passage durant la guerre de 1870-1871.
Le marquis et la marquise de GOURGUES déplorent de nombreuses déprédations dans leurs propriétés.
La marquise écrira en 1870 : "le moulin est cassé, qu'allons-nous faire ?"
Sources
- Aulnay Sous Bois jeunesse d'un vieux pays de Jacques VARIN ~~ octobre 1982 ~~ ouvrage réalisé sous la responsabilité du service d'information municipale d'Aulnay-sous-Bois
Notes et références
Notes:
Références:
- ↑ Extrait de l'Atlas du Patrimoine
- ↑ Petite chapelle Saint Jean-Baptiste située dans l’actuelle rue Alix (sur l’emprise des numéros 100 a 108)
- ↑ De récentes découvertes faites lors de l’agrandissement d’une maison rue Alix ont permis de mettre à jour des squelettes humains situés tout près de ladite chapelle.
- ↑ Source Journal Oxygène - CAHRA N. 118.