89025 - Avallon

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Avallon
Informations
Pays Portail-regionalisme-FRA.png    France
Département Yonne
Métropole {{{Métropole}}}
Canton Avallon
Code INSEE 89025
Code postal 89200
Population 8217 habitants (1999)
Nom des habitants Avallonnais

Avallonnaises

Superficie 2 675 hectares
Densité 307.18 hab./km²
Altitude 163 m / 369m
Point culminant 369 m
Coordonnées
géographiques
3°54'30"E /47°29'24"N
Localisation (avant 2015)
{{{Carte_Localisation}}}
          Arrondissement                 Canton                 Commune      ?
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Histoire de la commune

Le promontoire qui surplombe le Cousin (presque 100 mètres de dénivellation entre les terreaux de la Petite Porte et la rivière du Cousin) est un site privilégié occupé depuis la Préhistoire.

Jusqu’à l’occupation gauloise, l’enceinte consiste probablement en un fossé, levées de terre, palissades, épieux, haies d’épines...

La ville se développe à partir du IIe siècle, époque romaine (le Castrum, à proximité de la voie d’Agrippa).
C’est la première période de construction de l’enceinte primitive.

Fin du IXe siècle, pour se mettre à l’abri des attaques incessantes, Avallon s’enferme peu à peu dans une enceinte de remparts. La ville devient une place forte, convoitée par les seigneurs locaux.

En 1031, la ville connaît alors une période de calme et relève ses fortifications.
C’est la deuxième période de construction de l’enceinte extérieure (elle se prolonge jusqu’au XIVe siècle).

Vers le milieu du XIIIe siécle, l’enceinte devient trop étroite et de nombreuses maisons sont construites hors des murs. Les fortifications sont élargies et réparées.

Au début du XVe siècle, Avallon est presque désertée, il reste seulement 94 “feux francs”.

En 1404, il existe au moins 4 grosses tours aux points stratégiques ; on renforce la défense des portes. Au cours de ce siècle, 17 nouvelles tours sont bâties.
C’est la troisième période de construction.

1435 : Le traité d’Arras réconcilie la France et la Bourgogne. Profitant de l'accalmie, “on entoure la place d’une seconde enceinte formée de haies d’épines soutenues par des pieux” ; tous les moyens de fortune sont employés devant la menace que représentent les “Ecorcheurs” (mercenaires alors sans travail). Ceux-ci font trembler la région jusqu’en 1444 où ils sont défaits à la bataille d’Epoisses par les Bourguignons.

De 1440 à 1470, on observe un renforcement des fortifications.

La date de 1477 marque la fin du duché de Bourgogne qui est réuni au royaume de France.

La ville connaît une nouvelle période de calme. En 1543, la population a triplé, la prospérité revient.

1568 : “On fit murer de murs les deux Cousins” par crainte des Huguenots. Cette précaution se révèle efficace quand, en 1569, la ville est assiégée par Wolfang (ou Volfgand), duc des Deux Ponts (duc de Lorraine). Avallon résiste, mais les faubourgs sont pillés.

Les engins de guerre, de plus en plus puissants, obligent la construction de nouveaux moyens de défense, tels les bastions, 4 sont construits en 1590-91 (de l’éperon Gally, de la Porte Auxerroise, de la tour Beurdelaine et de la Petite Porte).

La fin du XVIe siècle marque la quatrième et dernière grande période de construction des fortifications.

Guerres entre ligueurs et royalistes, pestes.

Dès 1624, et surtout en 1681, la ville loue tours, guérites et autres fortifications à des particuliers. Cette période marque la phase d’abandon des fortifications. Le royaume de France est en paix et l’enceinte devient trop étroite.

La fin du XVIIIe siècle voit la destruction des trois portes principales (Petite Porte, porte Auxerroise et Grande Porte) afin de permettre l’extension de la ville.

  • Source :résumé d’après le fascicule des Amis du Vieil Avallon n°1

« Les fortifications d’Avallon », Agnès POULAIN


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