87049 - Coussac-Bonneval

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Coussac-Bonneval
(oc : Coçac)
Blason de Coussac-Bonneval
Informations
Pays Portail-regionalisme-FRA.png    France
Département 87 - Blason - Haute-Vienne.png    Haute-Vienne
Métropole -
Canton Eymoutiers (Canton 87 07)

Blason-Saint-Yrieix-la-Perche.jpg   87-29   Saint-Yrieix-la-Perche (Ancien canton)

Code INSEE 87049
Code postal 87500
Population 1356 habitants (2008)
Nom des habitants Coussacois, Coussacoises
Superficie 6 670 hectares
Densité 20.33 hab./km²
Altitude Mini: 280 m
Point culminant 454 m
Coordonnées
géographiques
45.511944° / 1.325° (GoogleMaps) Cassini
Satellite / IGN / Cadastre (Géoportail)
Localisation (avant 2015)
87049-Carte Admin-Coussac-Bonneval.png
          Arrondissement                 Canton                 Commune      ?
Section Tableau : Modifier

Histoire.png Histoire de la commune

Blason en attente.png Héraldique

  • D'azur au lion d'or armé et lampassé de gueules.

Ce qui se traduit en français courant par: « sur fond bleu brillant, avec un lion d’or montrant des crocs et griffes agressifs et une langue rouge vif ».
Les armes de la ville sont semblables à celles de la famille de Bonneval.

Modèle:Histoire Administrative

  • Département - 1801-2024 : Haute-Vienne
  • Arrondissement - 1801-1919 : Saint-Yrieix, 1919-1926 : Saint-Yrieix-la-Perche, 1926-2024 : Limoges
  • Canton - 1801-1919 : Saint-Yrieix, 1919-2015 : Saint-Yrieix-la-Perche, 2015-2024 : Eymoutiers

Résumé chronologique :

  • 1801-... :

Modèle:Histoire religieuse

Au IIIe siècle : évangélisation du Limousin par saint Martial.

Du VIIe au XIIe siècle. Le Limousin demeure dans la mouvance de l'Aquitaine. Saint Eloi fonde le monastère de Solignac (VIIe siècle).

Petite histoire du bourg

- Coussac serait le nom occitanisé d'un dignitaire romain qui avait fait construire sa villa sur l'emplacement d'une forteresse celtes de la tribu des Lémovis. Sur cette villa a été construit à son tour le premier château de la famille de Bonneval au XIe siècle.
Bien qu'ancien, il ne faut pas s'attendre à trouver dans le vieux village au pied du château des maisons à colombages ou des rues pavées sauvegardées. Coussac a peu ou pas de maisons datant de 1700. D'autre part, les murs extérieurs très épais étaient construits en pierre ou en brique pour échapper aux flammes d'éventuels ennemis et ... au froid de l'hiver !

- Le village, comme beaucoup d'autres dans la région, a été dévasté au moment des invasions barbares et en 488 par les Wisigoths qui investirent la région au Sud de la Loire jusqu'en Espagne, puis les Arabes montèrent jusqu'à Poitiers mais en se répandant dans le sud et l'Aquitaine dont Limoges faisaient partie. Cette ville était déjà connue et convoitée à cause de son orfèvrerie. Coussac a subit aussi, comme la région, les raids des Normands, vers 840/850.
On peut penser que Coussac a également souffert des soldats Anglais du Prince Noir, en 1370, pendant la première partie de la Guerre de Cent Ans. En effet ils avaient ravagé Limoges et étaient renommés pour piller et mettre le feu aux villages qu'ils trouvaient sur leur passage.
Le village a du également subir des dommages pendant les Guerres de Religion, en 1589, appartenant tantôt aux protestants tantôt aux papistes, et faisant partie de la Grande Aquitaine en terre occitane à soumettre.
Au Moyen Âge, le bourg et le château étaient protégés par des remparts. Ceux-ci ont été abattus entre 1700 et 1800 et de nouvelles constructions ont agrandi le village.

- Le cimetière qui se trouvait au dessous de l'église, autour de "La Lanterne des Morts", a été transposé et a laissé place à des maisons, au "grand lavoir" et au "Foirail", aujourd'hui : Place Daniel Lamazière.
Le Foirail ou champ de foire était le nom donné à cette place par les habitants jusque dans les années 1960/70. Quelques traces sont encore visibles pour qui le sait : place de la Mairie, sous les arbres deux rangées de barres tenues par des bornes et l'emplacement d'une ancienne bascule (à côté de la lanterne des morts) qui sert aujourd'hui de petit parterre surélevé.
Après la Révolution, il existait une maison commune ou communale (première mairie) qui se trouvait vraisemblablement "place Petit de La Fosse" qui est la place de l'église (plan cadastral 1824-1827 et témoignages anciens).

Vers 1895, grâce à la séparation de l'Église et de l'État , "L'école des Maîtres", laïque et gratuite a été construite au "Foirail". Il fallait cependant conserver celui-ci et ses rangées de "barres" pour attacher le bétail, ainsi la nouvelle mairie et les écoles ont été bâties au fond du Foirail, prenant leurs cours sur une partie des jardins du Chadal. Lieu qui tenait son nom de sa fonction. En effet, le Chadal était autrefois une "sorte de bail" à mis-fruit où le bailleur et le preneur s'entendaient. Le Chadal représentait le capital que le bailleur avait mis dans l'affaire (à Coussac terrain cultivable). Le "fruit" était partagé entre le bailleur et le preneur. Aujourd'hui, on dit simplement : les jardins et chemin des jardins.

  • Les foires aux bestiaux étaient importantes à Coussac jusque dans les années 1950/1960
  • Toutes les semaines jusqu'en 1960/65 le marché de primeurs se tenait Place du Marché, devant la librairie (restaurant en 1900), qui a été renommée Place Comborn vers 2000. Volailles et lapins étaient vendus ce même jour à côté de la poste.
  • Une fois par mois se tenait "La Foire" : les bancs des commerçants, banchéroux, s'étalaient et animaient les rues et les places : place de l'Église, place du Château, place du Marché et en face de celle-ci.

Après 1830 et jusque vers 1930, Coussac possédait sa gendarmerie située route de la Gare. Elle a été transformée en maison d'habitation.

Patrimoine.png Patrimoine bâti

Le château

Château
Photo Thierry CHAUMEL


Bâti sur une éminence assez forte, il domine le bourg. "Résidence de famille depuis la fin du XVIIIe siècle, il a été auparavant, une place militaire, élément d’une ligne de défense d’importance stratégique faisant partie de bastions qui protégeaient l’accès à l’Aquitaine."</ref>. C'est un véritable château fort entouré de fossés secs, muni de deux ponts-levis et de tours crénelées avec mâchicoulis (sans toiture à l'origine, mais couvert de pierres), de meurtrières, d'un donjon et d'oubliettes. Les anciens prétendaient qu'il y avait au moins trois souterrains qui débouchaient dans la campagne. Mémoire orale ou légende? Il était, jusqu'en 1750/1780, entouré de vastes fortifications, hautes murailles extérieures, qui renfermaient aussi le bourg de Coussac. Lorsque les temps sont devenus plus propices, à l’époque où les châteaux et manoirs féodaux ont fait place à des habitations moins redoutables, mais plus commodes, ces fortifications ont été démantelées. On peut se demander si la Révolution n'a pas achevé le travail, car Coussac-Bonneval avait été rebaptisé Coussac sans culottes par les révolutionnaires pour supprimer le nom des Bonneval.
Érigé sur l'ancienne villa d'un dignitaire romain -Je cite : "Ce lien avec la première occupation de la Gaule par les Romains est confirmé par la célèbre abréviation S.P.Q.R. « Senatus Populus Que Romanus », que l’on trouve gravée sur les armoiries du 16ème siècles de la famille Bonneval sur la tour de l’entrée. On la retrouve sur la tombe de Bernard de Bonneval dans la Cathédrale de Limoges. Il fût Evêque de Limoges de 1390 jusqu’à sa mort en 1403"(...) - Le château de Bonneval est le berceau de la famille de ce nom. "La famille Bonneval est l’une des maisons aristocratiques les plus anciennes de France. Son origine est attestée dans le Limousin dès le XIe siècle.(...) Le chevalier Gérault de Bonneval (XIe siècle), bâtisseur du premier château et fondateur de la Maison Noble de Bonneval [1].

Tel qu’il est aujourd’hui ses nombreuses et hautes tours crénelées, rondes ou carrées, lui donnent à la fois un aspect imposant et pittoresque. Il se développe sur un plan carré, comme presque tous les châteaux du Limousin, ayant une tour à chacun de ses angles. Construit au XIe siècle, il a été reconstruit au XIVe siècle, restauré par l'architecte BROUSSAUD au cours du XVIIIe siècle, il possède une partie Renaissance avec de grandes fenêtres (photo). La cour intérieure d'époque Renaissance elle aussi a été restaurée en 1900. Observez ce qui est écrit sur la pendule... devinette : "eut elues enu tnessialb setuoT"...:sednoces sel- -Le château possède un très riche mobilier et de nombreuses œuvres d'art.
À l’intérieur c’est l’architecture de la fin du XIVe siècle ou du XVe qui domine, partout où le XVIIIe n’a pas étendu ses réparations.
Les seigneurs de Bonneval possédaient de nombreuses propriétés et métairies. Après la Révolution, ils ont été obligés de les vendre petit à petit pour entretenir le château. Il n'en n'ont plus beaucoup à l'heure actuelle.
Le blason des Bonneval est semblable à celui de la ville, cependant il est surmonté de : "La couronne indiquant le rang de la famille , qui était celui de marquis. On lit aussi les lettres S.P.Q.R.,« Senatus Populus Que Romanus », le tout est entouré de l’ancienne devise de la famille : « Victorios A Tots Lous Azars » en occitan médiéval, ce qui signjfie : « Victorieux contre tous les dangers » Cette version daterait du début du XIVe ou peut-être de la fin du XIIIe siècle."[1] Dans le parc du château, un joli petit mausolée récent, très coloré, tombe du père de l'actuel marquis de Bonneval, intrigue parfois les visiteurs. Dans le cimetière de Coussac, la chapelle de la famille de Bonneval.

Intérieur du château:


L'église

Église
Photo Thierry CHAUMEL


L'église de Coussac-Bonneval est dédiée à saint Saturnin de Toulouse. De style gothique, elle a été vraisemblablement construite au XIVe siècle puis terminée au XVe siècle, à l'emplacement d'un sanctuaire plus ancien. Elle se constitue d'une nef à trois travées, terminée par une abside à pans coupés. Elle possède en outre deux chapelles.Voûte en croisée d'ogives.
[2]"De sa vocation anciennement militaire, l'église a gardé l'aspect sévère de sa façade et la masse puissante de son clocher tour.
Les derniers travaux de restauration ont révélé d'importants fragments de la litre seigneuriale des Bonneval et surtout la fresque des deux évèques (...)"

Certains membres de la famille de Bonneval y ont leur sépulture. Notamment Antoine de Bonneval (inhumé le 8 septembre 1505), et son épouse Marguerite de Foix de la maison de Navarre en 1509.

En 1943, lors des travaux de l'autel, fut découvert le tombeau d'un Religieux. Mais rien sur son identité n'a été découvert.

En 1978, l'église fut inscrite aux Monuments historiques.

La lanterne des morts

Lanterne des morts
Photo Thierry CHAUMEL


"Un phènomène architectural unique, va apparaître au XIIe siècle dans les diocèses de Poitiers, Saintes et du Limousin  : c'est l'élévation des lanternes des morts. En Limousin les recherches ont recensé 21 lanternes des morts, dont 15 en Haute-Vienne, 5 en Creuse et la mention d'une dans le cimetière de Dalon en Corrèze. Le pays des lanternes des morts est le plus souvent en rébellion ouverte contre l'autorité clunisienne"[3]

La lanterne des morts de Coussac est une tour octogonale construite sur socle de base carrée, particularité limousine. Du XIIe siècle (restaurée au XIVe) elle se trouvait,à l'origine au milieu du cimetière de Coussac, à l'emplacement actuel du jet-d'eau et des bâtiments alentours.

D'une hauteur totale de six mètres, cette lanterne est construite en pierre de granit. La partie supérieure est constituée par huit petites piles qui forment entre elles huit baies. Elle s'achève par une petite pyramide à huit pans surmontée d'une croix. On remarque, en dessous de la petite porte, une table d'autel que l'on pourrait prendre pour une marche : un autel destiné aux cérémonies des funérailles. À l'intérieur, pas d'escalier mais des trous carrés en quinconce espacés de 40/50 cm. Au sommet un crochet pour suspendre la lanterne qui devait être hissée à l'aide d'une poulie ou d'une crémaillère. De maître d'œuvre inconnu, elle s'apparente beaucoup à celle de Felletin (23) qui s'élève encore au milieu du cimetière.

La lanterne des morts, avait pour rôle de prolonger la veillée funèbre ainsi que de protéger l’âme des défunts des mauvais esprits, grâce à sa lumière toujours ravivée, symbole de la présence divine.

Selon la tradition orale, elle servait également de repère au voyageur égaré car elle dominait le "chemin de Ségur-le-Château" (route de Ferminet), en contre-bas du cimetière. Voie tortueuse, très sombre et très lugubre la nuit à pied aujourd'hui encore. "La traversée du cimetière peut , suivant l’attitude du passant, être paisible ou devenir diablement dangereuse, surtout la nuit. Car celle-ci, au Moyen Âge, appartient aux morts. De manière générale, l’obscurité, qui rappelle les ténèbres, sied aux manifestations surnaturelles inquiétantes. La nuit est le royaume du diable et des démons ; c’est également celui des morts malfaisants. La nuit terrestre, noire comme les ténèbres des enfers, est peuplée des âmes privées de la lumière divine."[4]
On dit qu'elle aurait aussi servi de mise en garde en cas d’épidémie de peste dans le village. Ce qui amène à penser qu'on l'aurait éclairée différemment en cas de danger !

Lors du transfert du cimetière, il fut question de la démolir. Mais sur les réclamations de la Société Archéologique, le conseil municipal lui céda la propriété à la charge de la réparer et de l'entretenir (délibération du 18 août 1888). Ce que fit la société qui prit soin de la faire réparer par Jules TIXIER, architecte des monuments historiques.
La lanterne est classée Monument historique depuis le 9 février 1939.

Depuis le Xe siècle, les lieux d'inhumation faisaient l'objet d'un contrôle jaloux de la part de l'autorité ecclésiastique qui s'arrogeait également le droit, dans le même temps, d'excommunier ou de maudire ceux qui s'opposaient à elle en les privant de la lumière éternelle.(...) Avant même cette époque, le cimetière jouissait d'un statut juridique particulier, protégé, dès l'Antiquité tardive : statut du droit d'asile. Cette immunité locale permet à toute personne qui le souhaite d'y trouver refuge,(...) Le droit d'asile fut revivifié par le développement du mouvement de la Paix de Dieu à partir de la fin du Xe siècle en Gaule méridionale. [5]


Le prieuré

Repère géographique.png Repères géographiques

Plan de la ville de Coussac-Bonneval
(cadastre de 1824-1827)


Modèle:Toponymie

Hameaux et lieux-dits

A - B - C - D - E - F - G - H - I - J - K - L - M - N - O - P - Q - R - S - T - U - V - W - X - Y - Z

A

  • Angelaud
  • Arfeuille
  • Auby (L')
  • Augerie (L')

B

  • Bastide (La)
  • Batailles (Les)
  • Besse (La)
  • Bessouillade (La)
  • Biaugeas
  • Bois-la-Roussie
  • Bois-Vicomte autrefois Bos-Vicomte
  • Boslange
  • Bret (ou Bré)
  • Breuilh (Le)
  • Breuilhatour (ou Breuilh-la-Tour)
  • Burguet (Le)

C

  • Chaillaud (Grand)
  • Chaillaud (Petit)
  • Chanoncle
  • Chatain (Le)
  • Chauffaille
  • Champ-Ribière
  • Champs (Les)
  • Chez Pabot
  • Chez Pagnon
  • Courtette (La)
  • Crouzillac
  • Cubertafon

D

  • Drouly

F

  • Fargettas
  • Faye (La)
  • Figeas (Bas)
  • Figeas (Haut)

G

  • Gouttas (Las)

J

  • Jarousse (La)
  • Joubertie (La)
  • Jugie (La)

L

  • Lambertie
  • Lamérine

M

  • Marche (La)
  • Marsac
  • Marsaguet
  • Maschevry (ou Mas-Chevry)
  • Maziauds (Les)
  • Mercier
  • Messeillac
  • Montazeau (Le)
  • Moulin Authier (Le)
  • Moulin de Bré (Le)
  • Moulin de Courtillas (Le)
  • Moulin de Ferminet (Le)
  • Moulin de Figeas (Le)
  • Moulin de la Lande (Le)
  • Moulin de la Pouge (Le)
  • Murailles (Les)

N

  • Népoux

P

  • Penaud (Le)
  • Pierrefiche
  • Plantade (La)
  • Pouriol (Grand)
  • Pouriol (Petit)
  • Pressac
  • Puy (Le)

R

  • Renaudie (Grande)
  • Renaudie (Petite)
  • Ribière (La)
  • Roumégoux

S

  • Sartreix (Le)
  • Sezeillac
  • Sept Fonts (Les)
  • Soirat

T

  • Tournerie (La)
  • Touvent autrefois "Tous-vents"
  • Troussegeras

V

  • Veyssière (La)
  • Vias (Las) (signifie "Les voies", carrefour)

Site archéologique de Bré

Au Moyen Âge, Bré (ou Bret) était une place forte sur la rive gauche de la Boucheuse, appartenant à la famille du même nom. On trouve parmi les chevaliers limousins qui partirent pour les croisades quatre de ses membres dont les armes représentent trois lions.
Le château de Bré, aujourd'hui en ruine, se présentait comme un camp retranché dominé par une seule tour éventrée. Il est dit que Gui IV, vicomte de Limoges, accompagné d'une milice bourgeoise, mit le siège devant le château de Bré le 3 octobre 1242, le prit et le démolit. Durand d’Orliac, évêque de Limoges, se plaignit au roi de France de cette violence, mais les habitants de Limoges répondirent qu’ils n’en étaient pas responsables, parce qu’ils étaient au service du vicomte.

Après être restée quelque temps aux vicomtes de Limoges, la terre de Bré passa aux de Maumont et le roi de France l’acheta en 1306. Puis, en 1317, Philippe-le-Long la donna à Henri de Sully ; elle était alors titrée baronnie. En 1353, Louis de Sully et Marguerite de Bourbon, sa mère, la vendirent à Guillaume Aubert.
Lorsque Bré appartenait au vicomte de Limoges, les seigneurs voisins lui rendaient hommage ; ils le rendirent ensuite au roi lorsque ce fut une propriété royale, mais ils refusèrent de rendre hommage à Henri de Sully et à ses successeurs.Ainsi en 1500, Jean de Pompadour leur intenta un procès devant le Parlement de Bordeaux, qui, par un arrêt du 19 mars 1504, «condamne les seigneurs de Bonneval, de Cotet, de La Tour, de Livron, de Jougnac, de Lubersac, du Breuil, de Pérusse, des Cars, ..., à rendre hommage au baron de Bré.» Marie-Françoise Hélie de Pompadour, la dernière représentante de sa branche, épouse du marquis de Hautefort, possédait encore la baronnie de Bré. Elle mourut, sans enfants, en 1726. Vers 1762, le roi acquit, par échange avec le duc de Choiseul, les terres de Pompadour et de Bré.

Démographie.png Démographie

Année 1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851 1856
Population 2 363 2 224 2 342 2 711 2 936 3 013 2 803 3 152 3 007 3 145
Année 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901 1906
Population 3 070 3 273 3 246 3 412 3 508 3 597 3 483 3 672 3 672 3 581
Année 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968 1975
Population 3 505 3 154 3 080 3 010 2 804 2 635 2 331 2 155 2 008 1 723
Année 1982 1990 1999 2006 2011 2016 - - - -
Population 1 605 1 447 1 379 1 350 1 330 - - - - -

Sources : Cassini/EHESS : de 1962 à 1999, population sans doubles comptes, Insee : depuis 2006, population municipale référencée tous les 5 ans.


Population-Coussac-Bonneval.jpg

Cfr : Cassini & INSEE 2006 & INSEE 2011

Illustrations - Photos anciennes.png En photos

Le Bourg

La commune

Ville de naissance de.jpg Ville de naissance ou de décès de

Ville de naissance

  • Jean PAGUENAUD (dit Jean-Louis), né en 1876, nommé peintre officiel de la marine en 1922.


Ville de décès

Familles notables.png Notables

Les maires

Prénom(s) NOM Mandat Observations
Louis LAPEYROUX -  
Pierre GUILHAUMAUD -  
Bernard-Auguste du BURGUET de CHAUFFAILLE -  
Jean-Baptiste MALEYX -  
Siméon BUGEAUD de la BASTIDE -  
Antoine DUNOYER -  
Pierre ROUX -  
Jean FREYSSELINARD 1900 -  
Henri PLANTADIS -?  
Roger LACOTTE 1958 - 1970 Manufacture Limousine de clôtures-Gare de Coussac  
Maurice THOUMIEUX 1970 - 1982 Directeur des Ecoles - Coussac  
Guy FURELAU 1982 - 2014 Entreprise plomberie/ chauffage  
Philippe SUDRAT 2014 - (2020)  
- -  

Cfr : MairesGenweb

Les notaires

Prénom(s) NOM Période Observations
- -  
- -  
Paul BOUTY 1686 - 1730  
CHARTIER 1727 - 1748  
André BOUTY 1731 - 1775  
Pierre BOUTY 1762 - 1791  
Isaac MALEYX 1770 - 1833  
Martial MARSAGUEY 1783 - an VII  
Isaac BORDAS 1833 - 1846  
Pierre PANARDIE 1846 - 1853  
Charles CROUZILLARD 1854 - 1883  
GUILLEROT 1883  
- -  
- -  

Les curés

Prénom(s) NOM Période Observations
Jean de BEYSSAC 1503 Chanoine de la Sainte-Chapelle du Palais à Paris, et curé de Bré et de Coussac.  
- -  
- -  
Pierre de VERDILHAC 1582  
Léonard du BURGUET 1602  
- -  
- -  
Etienne CHASSAIGNE 1687 - 1697  
- -  
- -  
MASSONNEAU 1751  
GUILHAUMAUD vers 1766  
Yrieix IMBERT de la BOISSEILLE 1772 - 1785 Chapelain du château, nommé curé en 1772.  
Raymond DE BEAUNE 1785 - Subit la déportation pendant la Révolution.  
- -  
- -  
Élie SILVAIN 1803 - 1828  
Victor MERLAN 1828 - 1872  
Jean MICHEL 1872 - 1908 A fait construire le prieuré de Coussac avec l'aide des familles de Bonneval et de Montbron  
Élie CAZALS 1908 -  
Félix QUINTAL - A écrit des nouvelles.  
MASSARD (abbé) 1930 - 1945  
LARRIQUE (abbé) 1945 - 1955  
Henri POMMARET 1955 - 1999 Dernier curé de la paroisse, actuellement église rattachée à St-Yrieix. Communauté de paroisses appelée : Paroisse St-Aurélien.  

Les médecins

Prénom(s) NOM Période Observations
RUTON Avant 1934 - après 1945  
REGAUDIE (19..) - après 1955  
DESBORDES 1948 - 1957  
Jacques BARENNES vers 1957 - 2000  
Patrick JOUHAUD vers 1978 - 1990  
Mme ? 1990 - 1993 A succédé au Docteur JOUHAUD  
François BARENNES vers 2000  
- -  

Les autres personnalités

La famille Autier ou Authier

Blason des Autier


La famille Autier était une famille noble qui possédait entre autre les seigneuries de La Bastide (jusqu'au XVIe siècle), Las Foussadias, La Faye, Veyrat, La Chauvière et Leyssard.
Elle quitta le bourg de Coussac au XVIIIe siècle.
Encore aujourd'hui subsiste le nom des Autier grâce aux lieux-dits du Moulin Authier et l'Auterie, d'autres fiefs possédés par cette famille.

La famille de Bonneval

Blason des de Bonneval


La famille de Bonneval s'est illustrée dans l'histoire depuis les croisades. Elle possède le château qui surplombe la ville de Coussac-Bonneval. Nous pouvons compter parmi les plus importants :
- Guillaume de Bonneval qui partit pour les Croisades.
- Bernard de Bonneval, évêque de Limoges en 1391.
- Antoine de Bonneval qui épousa en 1471 Marguerite de Foix.
- Germain de Bonneval qui se distingua à la bataille de Fornoue en 1495.
- Claude-Alexandre de Bonneval, dit Bonneval Pacha, qui après avoir servi la France, passa en Autriche, puis en Turquie, où il devint gouverneur de Roumélie, grand maître de l’artillerie et mourut en 1747.
- Hippolyte de Bonneval,(1786-1873) eu une carrière militaire couronnée de succès. Après sa retraite, en 1816 le marquis s’intéressa beaucoup à l’industrie de la céramique. À son époque, l’extraction du kaolin, à 6 km de là, à Marcognac, ainsi que la fabrication de porcelaine à Saint-Yrieix-la-Perche étaient en plein essor. Il construisit une manufacture de porcelaine à Coussac-Bonneval, centre florissant du commerce et de production de porcelaine de haute qualité. Il a restauré et énormément embelli le château durant les 57 ans qu’il a consacrés au domaine. Les bâtiments de la Fabrique d’Hyppolite sont aujourd’hui le siège de l’exploitation agricole, propriété des Bonneval, et on peut les voir juste à l’extérieur du village, sur le côté droit de la route, en direction de La Marche, Meuzac et Lubersac.
- Timoléon de Bonneval (1845-1939) Après la fin de sa carrière militaire à l’issue de laquelle on lui décerna la Légion d’honneur, il devint célèbre pour avoir le premier introduit la race de chevaux Anglo-arabes en Limousin. Il est l’arrière grand-père de l’actuel marquis de Bonneval.
- Gaston de Bonneval(1911-1998). Aide de camp du général de Gaulle.


La famille du Burguet de Chauffaille

Blason des du Burguet de Chauffaille


La famille du Burguet de Chauffaille possédait et exploitait une forge à Chauffaille, construite au XVIIe siècle.
Leur château date de la même époque. Bernard-Auguste du Burguet de Chauffaille, maire de Coussac vers 1825, y fit construire une chapelle de style gothique, qui fut consacrée en 1831.
Sa fille, Lucie-Louise du Burguet de Chauffaille donna la propriété de Chauffaille à son époux le comte Théodore-Auguste Chérade de Montbron.

Les décorés

Les titulaires de la Légion d'honneur

Les personnes citées dans le tableau ci-dessous sont nées dans la commune.

Médaille - Légion d'honneur.png
Prénom(s) NOM Naissance Décès Observations
Lucien Celstin BOST 5/4/1878  
Pierre Joseph CHADAL 5/9/1839 -  
Georges Louis CHAMEAU 14/10/1899 -  
Henri COUSTY 6/11/1889 -  
Georges Arnoul CUBERTAFOND 28/1/1869 -  
Bernard DEBEAUNE 8/3/1751 -  
Paul DUMAIN 9/7/1897 -  
Roger DUTHEIL 11/2/1911 -  
Louis DUVERNEUIL 26/1/1896 -  
Vincent FAUCHER 9/12/1879 -  
Léonard FREYSSELINARD 9/3/1865 -  
Pierre GOLFIER 28/6/1874 -  
Alexandre Marie Hermann Alfred IMBERT LABOISSEILLE 6/12/1862 -  
Eugène JANNISSIER 30/4/1885 -  
Jean-Baptiste LABOISSEILLE 23/12/1762 -  
François René LETOURNEUR 26/9/1878 -  
Louis Marie Joseph Albert LETOURNEUR 26/2/1876 -  
Pardoux MARCELAUD 3/4/1796 -  
Jean MERCIE 9/1/1814 -  
Guillaume MOISSONIE 13/9/1883 -  
Léonard MOURET 6/9/1880 -  
Jean-Louis PAGUENAUD 2/7/1876 -  
Pierre Marie Antoine ROUX 20/2/1874 -  
François SIAUVE 4/5/1862 -  
Gabriel THOMAS 8/5/1887 -  
- - -  

Les titulaires de la médaille de Sainte Hélène

La médaille de Sainte Hélène, créée par Napoléon III, récompense les 405 000 soldats encore vivants en 1857, qui ont combattu aux côtés de Napoléon 1er pendant les guerres de 1792-1815.

Les personnes citées dans le tableau ci-dessous sont nées dans la commune.

Medaille st helene 2.jpg
Prénom(s) NOM Naissance Décès Observations
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Source : Les médaillés de Sainte-Hélène

Monument aux morts couleur france.png
Monument aux morts

Monument aux morts
Photo Thierry CHAUMEL



Les sculptures du monument ont été réalisées par Jules Pollacchi, sculpteur qui réalisa de nombreuses sculptures pour les monuments aux morts. Le coq, qui serait un original, a été ensuite édité en série et se retrouve sur d'autres monuments. Monuments aux Morts
L'établissement GUICHARD a été le fondeur.

Sous la statue du soldat, on peut lire: DEBOUT LES MORTS

Morts des guerres 1914-1918 / 1939-1945

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Coussac-Bonneval 87049-Mairie.jpg

Mairie
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Courriel : Contact 1 & Contact 2

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Source : L'annuaire Service Public & Mairie (Décembre 2015)

Photo Thierry CHAUMEL

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  • En passant par Coussac-Bonneval, de A. Lazeyras - La Clau Lemosina Numéro spécial

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