84088 - Pernes-les-Fontaines

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Pernes-les-Fontaines
Blason Pernes-les-Fontaines-84088.png
Informations
Pays Portail-regionalisme-FRA.png    France
Département 84 - Blason - Vaucluse.png    Vaucluse
Métropole
Canton Blason Pernes-les-Fontaines-84088.png   84-12   Pernes-les-Fontaines

Blason Pernes-les-Fontaines-84088.png   84-18   Pernes-les-Fontaines (Ancien canton)

Code INSEE 84088
Code postal 84210
Population 9 286 habitants (2016)
Nom des habitants Pernois, Pernoises
Superficie 5112 hectares
Densité 181.65 hab./km²
Altitude Mini: 36 m
Point culminant 263 m
Coordonnées
géographiques
43.997778° / 5.059167° (GoogleMaps) Cassini
Satellite / IGN / Cadastre (Géoportail)
Localisation (avant 2015)
84088 - Pernes-les-Fontaines carte administrative.png
          Arrondissement                 Canton                 Commune      ?
Section Tableau : Modifier

Histoire.png Histoire de la commune

  • Une présence humaine dès la période gallo-romaine est attestée par une campagne de fouilles « au début des années 1990 »[1] ayant révélé des traces de villas antiques, installées au bord de la Nesque. L'ensemble appartenait à un certain "Paternus", qui serait à l'origine du toponyme actuel.
Dans son livre[2], l'abbé J.J. CONSTANTIN nous confirme que le village a été fondé au tout début de notre ère et a connu une certaine prospérité jusqu'à l'invasion des Sarrazins au VIIe siècle.
  • Peu à peu, le bourg prend possession de la rive gauche de la Nesque, et recommence à se développer de façon importante, autant sur le plan architectural, culturel, qu'économique. « En 968 »[3], Pernes devient la Capitale du Comtat Venaissin[4]. Dès « la fin du XIe siècle »[5], une première église s'élève.
La cité est alors la propriété des comtes de Toulouse qui font ériger une forteresse dont il reste le donjon (actuelle tour de l'horloge). Puis ce sont des fortifications qui s'élèvent autour de la ville, dont il subsiste également quelques éléments. Quant au prieuré Saint-Barthélémy, il appartient à l'abbaye Saint-André de Villeneuve-lès-Avignon.
  • Lorsque les papes s'installent en Avignon, en 1274, le comtat leur est cédé par Philippe III. Un recteur est alors nommé à Pernes et y établit sa résidence.
En 1320 s'opère un changement de gestion : c'est Carpentras qui devient à la fois résidence du recteur et capitale du Comtat Venaissin. Mais la cité pernoise continue à prospérer.
  • Quand Charles IVer le BEL[6] fait expulser les Juifs de France, ceux-ci se réfugient en Alsace d'une part et dans les états pontificaux d'autre part (donc Avignon et le Comtat Venaissin), où leur liberté de culte est respectée. On les surnommera les Juifs du pape. Cependant, le pape Jean XXII (1244-1334), s'alignant sur le roi, commence par les expulser et mettre à bas plusieurs synagogues (Bédarrides, Bollène, Carpentras, Malaucène, etc) avant de se montrer plus tolérant. Par la suite, Clément VI (1291-1352) leur apportera une grande protection. Néanmoins, au tout début du XVIe siècle, les Juifs sont obligés de se regrouper dans un secteur précis de la ville, parfois une unique rue, appelé "carrière", et par la suite "Juiverie".
  • Pernes connait une période difficile lors des guerres de religion et doit aussi affronter quelques épidémies.
  • La prospérité revient aux XVIe et XVIIe siècles, quand les bourgeois construisent « 14 hôtels particuliers »[7]. Des fontaines sont également mentionnées à cette époque. C'est ce riche patrimoine, s'ajoutant aux vestiges médiévaux, qui vaudra plus tard à la ville le surnom de Perle du Comtat.
  • En 1723, la peste fait des ravages sur le territoire. Les cités s'unissent pour construire un "Mur de la peste" d'une trentaine de mètres, en pierres sèches, que l'on peut encore voir à Fontaine-de-Vaucluse. Dans la cité pernoise, les remparts sont fermés, des gardes surveillent depuis des guérites, des mesures de quarantaine sont mises en place.
Au XVIIIe siècle toujours, les habitants doivent faire face à une grande sécheresse. Ils mandatent un sourcier local qui finit par découvrir la Source Saint-Barthélémy. Les Pernois construisent alors « un aqueduc souterrain »[8] pour acheminer cette eau précieuse vers la petite agglomération. Et pour fêter cela, quatre grandes fontaines supplémentaires sont construites.
En 1791, les habitants votent favorablement pour être rattachés à la France.
  • Concernant les activités économiques, une évolution s'est lentement dessinée, remplaçant l'agriculture dominante des débuts par des cultures typiquement provençales comme la vigne, les oliviers, la garance, la lavande et le safran, enfin les mûriers blancs pour la sériciculture.
  • En 1936, la municipalité décide de changer le nom de Pernes en Pernes-les-Fontaines.
  • Les atouts et richesses patrimoniales de la ville sont à l'origine de deux labels : "Plus beau détour de France" et "Ville et Métiers d'Art".

Héraldique

Représentation en fer forgé, sous la halle Photo B.ohland

Les armoiries de la ville datent de 1566.


  • Blasonnement :

« D'azur, à un soleil rayonnant d'or, accompagné en pointe d'une perle d'argent ».

  • Signification :

La couleur "azur" représente la beauté, la fidélité et la force. Le soleil d'or rappelle la splendeur de la cité au cours de son histoire. La perle d'argent symbolise la fécondité du territoire.

  • Devise :

Le blason est accompagné de la devise « Inter alia lucet dei gratia », soit « Entre toutes, elle brille par la grâce de Dieu ».

Toponymie

La première forme connue date de l'époque gallo-romaine : "Paternae" (dérivée du patronyme Paternus).
Elle va évoluer en "Pernes", patronyme qui va rester stable durant de nombreux siècles.
La transformation en Pernes-les-Fontaines est initiée par le maire Paul CHIRON et officialisée par le décret du 18 mars 1936, signé par le président Albert LEBRUN.

Histoire administrative

  • Département - 1801-2024 : Vaucluse
  • Arrondissement - 1801-2024 : Carpentras
  • Canton - 1801-2024 : Pernes [1936, Pernes-les-Fontaines]
  • Commune - 1801-1936 : Pernes --> 1936-2024 : Pernes-les-Fontaines

Résumé chronologique :

  • 1801-.... :

Patrimoine.png Patrimoine bâti

Collégiale Notre-Dame de Nazareth

Eglise Notre-Dame de Nazareth - Photo Christine MARILLY
Vue éloignée - Photo Chrbroutin
  • Historique :

L'église est construite au XIe siècle sur les ruines d'une ancienne chapelle dédiée à la Vierge, et constitue d'abord l'église d'un prieuré. De cette première époque subsistent le fond de l'abside, deux colonnettes engagées à l'entrée du chœur, et une porte côté sud, à la décoration « inspirée de l'antique »[9].
La nef est reconstruite au XIIe siècle. Suite à un effondrement partiel à la fin du XIVe siècle, la façade et la partie nord de trois travées doivent être reconstruites.
Lors de l'invasion des troupes du baron des Adrets, au XVIe siècle, l'église est incendiée et pillée, ce qui entraîne évidemment une nouvelle réfection.
Enfin, au siècle suivant, le sol est surélevé pour le mettre à niveau avec le nouveau pont de pierres de la Porte Notre-Dame.
L'édifice est classé aux Monuments historiques dès la première liste de 1840[10]

  • Description :

Par la simplicité de sa structure et la sobriété de ses décors, l'église s'inscrit dans le groupe des églises romanes de Provence rhodanienne. Située en dehors de l'enceinte médiévale, elle est mise en valeur par la place qui lui sert d'écrin.
Le plan de l'édifice adopte une forme basilicale, avec des chapelles latérales pouvant faire penser à un transept. Le porche d'entrée est de même ordonnance que celui de l'église de [[26326 - Saint-Restitut|Saint-Restitut], mais dépossédé de son fronton triangulaire. Les façades méridionales et occidentales présentent chacune un cadran solaire différent (au sud, les heures matinales ; à l'ouest, les heures vespérales).
Tout autour de la nef court une frise en corniche, originale par ses sculptures de scènes historiées et/ou décorations florales.
La tribune met en scène un beau buffet d'orgue, en boiserie de couleur verte. Il ne s'agit pas du buffet d'origine, réalisé par pierre MARCHAND en 1603 (seule la tuyauterie a pu être préservée). Le buffet a été reconstruit par Antoine GIBERT en 1771. Deux siècles plus tard, une restauration est confiée au facteur Alain SALS et lui redonne « son aspect du XVIIIe siècle »[11].
L'instrument est classé au titre des objets historiques[12].


Tours médiévales

Elles sont au nombre de deux.

  • La Tour de l'Horloge :
Vue depuis la halle Photo B.ohland

Cette tour correspond à l'ancien donjon du château des comtes de Toulouse et remonte donc au XIIe siècle. Mis à part Sanche, l'épouse de Raymond VII (1197-1249) qui a été répudiée et est venue finir sa vie ici, les comtes n'ont pas habité le château. Il servait de résidence ou d'office pour les sénéchaux des comtes ou pour les recteurs de la papauté jusqu'en 1274.
Au XVe siècle, la château est déjà démantelé, laissant uniquement le donjon qui va servir de prison pendant trois siècles. On y installe des cadrans solaires qui indiquent l'heure et les cycles lunaires, puis une horloge.
Durant ce même siècle, la tour est surmontée d'un clocheton en pierre, accompagné d'une cloche de 1432, « la plus vielle de Provence »[13]. Lorsque la commune décide d'installer un campanile en fer forgé, en 1764, la cloche se trouve prisonnière de la structure.
Jusqu'à la Révolution, le campanile était coiffé d'une girouette représentant un chat poursuivant une souris. Il faudra attendre 1992 pour qu'un ferronnier pernois en fasse une réplique. Cette girouette est à l'origine de deux dictons locaux :
« Il est haut comme le chat de Pernes » et « Il est au milieu comme le chat de Pernes ».

  • La Tour Ferrande :

Cette tour date également du XIIe siècle. Elle faisait partie intégrante d'un ensemble architectural appartenant, soit aux chevaliers de l'hôpital, soit à la famille des Baux. Elle est enclavée dans des habitations autour d'une petite place.
Sa particularité est d'avoir conservé des fresques du XIIIe siècle encore fort représentatives : elles racontent « l'épopée chevaleresque de Charles d'Anjou »[14].
La Tour Ferrande est classée aux Monuments historiques depuis 1862[15].


Portes médiévales

Porte Notre-Dame avec chapelle et auvent au premier plan Photo B.ohland

Il existait autrefois quatre portes pour entrer dans la ville. Il n'en reste désormais que trois :

  • La Porte Saint-Gilles :

Caractérisée par une tour carrée qui a conservé ses mâchicoulis et une ouverture en arc brisé, elle date du XIVe siècle. L'emplacement de la herse y est encore visible. À proximité se trouvait une petite chapelle aujourd'hui transformée en maison.
Cette porte est classée aux Monuments historiques depuis 1913[16].

  • La Porte Notre-Dame :

Construite en 1548, du côté nord de la cité, elle permettait d'accéder à l'église située en dehors de l'enceinte. Les mâchicoulis et meurtrières sont toujours présents, mais l'écusson armorial a été martelé à la Révolution.
Sur une des piles du pont demeure une toute petite chapelle (dédiée à Notre-Dame des Grâces) et son auvent. Élevée dans les années 1510 à 1515, elle a longtemps servi de salle pour les francs-maçons.
En deux étapes différentes, le pont-levis d'origine a été remplacé au XVIIe siècle par un pont en pierres. Détruit en 1944, il a été reconstitué conformément à l'originel par l'école des Beaux arts de Nîmes.

  • La Porte Villeneuve :

Encore plus massive que la porte précédente, elle a été construite en 1550. Son passage voûté est surmonté d'un chemin de ronde.
Face à la porte demeure la chapelle Notre-Dame des Abcès, construite lors de l'épidémie de peste.
Cette porte est inscrite aux Monuments historiques depuis 1928[17].

Hôtels particuliers

Du XVIe siècle siècle au XIXe, quatorze hôtels particuliers sont bâtis dans la cité pernoise, par des familles plus ou moins célèbres :
- l'hôtel de Villefranche, habité par le marquis éponyme ; l'hôtel de Crillon, pour la famille de Crillon le Brave, compagnon d'armes d'Henri IV ; l'hôtel de Brancas, dont un membre fut maréchal de France (hôtel racheté par la commune en 1973 et transformé en hôtel de ville) ; l'hôtel de la famille Camaret, dont un des membres fut le premier maire de Pernes après la Révolution, etc...
- l'hôtel d'Anselme, construit pour un marquis, comprend plusieurs parties de différentes époques : la façade orientale et l'entrée datées de la Renaissance, et des rajouts plus tardifs comme la tour à créneaux et la tourelle ronde. Il est inscrit aux Monuments historiques depuis 1928[18].
- l'hôtel de Vichet, du XVIe siècle, remarquable par son balcon en fer forgé et sa porte en bois sculptée (d'époque, mais restaurée par un ébéniste local).
- l'hôtel de Cheylus : d'abord groupement de maisons du quartier de la Juiverie, il a été racheté en 1590 par la famille de Cheylus. Dans ses caves voûtées, subsiste un "mikvé", bain rituel juif, appelé « cabussadou »[19] en provençal, constitué d'un bassin en forme de "L", profond de plus de 2 mètres et accessible par un escalier. Il est à noter qu'un second bain rituel a été découvert en 2016 et mis en valeur sur la Place de la Juiverie. L'hôtel de Cheylus, classé aux Monuments historiques en 1996 pour son mikvé[20], abrite désormais le Musée Comtadin du Cycle.


Halle

Fontaines

Église des Augustins

Repère géographique.png Repères géographiques

Démographie.png Démographie

Année 1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851 1856
Population 3 480 3 621 3 869 4 186 4 593 4 796 4 997 5 199 5 420 5 131
Année 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901 1906
Population 5 278 5 084 4 718 4 551 4 162 3 992 3 806 3 790 3 880 3 974
Année 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968 1975
Population 3 930 3 654 3 607 3 708 3 795 3 979 4 268 4 860 4 860 5 560
Année 1982 1990 1999 2006 2011 2016 2021 - - -
Population 6 088 8 304 10 170 10 410 10 496 9 286 - - - -

Sources : Cassini/EHESS : de 1962 à 1999, population sans doubles comptes, Insee : depuis 2006, population municipale référencée tous les 5 ans.

Cf. : EHESS - Fiche Cassini, INSEE 2006, 2011 & 2016.

Illustrations - Photos anciennes.png En photos

Familles notables.png Notables

Les maires

Prénom(s) NOM Mandat Observations
de CAMARET 1790 - Premier maire de la commune - Issu de la famille de CAMARET, propriétaire d'un hôtel particulier à Pernes  
- - -  
- - -  
Joseph Louis Napoléon GIRAUD 1833-1835 Né en 1805. Notaire. Fondateur et directeur du Canal de Carpentras. Conseiller général de ce canton de 1845 à 1870.  
- - -  
Joseph Louis Napoléon GIRAUD 1844-1848 Le même.  
- - -  
Joseph Louis Napoléon GIRAUD 1853-1865 Le même. Chevalier de la Légion d'honneur en 1860. Décède en 1883.  
- - -  
- - -  
Paul CHIRON 1925-1937 Conseiller général de ce canton de 1932 à 1940 - À l'origine de la transformation de Pernes en Pernes-les-Fontaines  
- - -  
Hervé De CHIREE 1983-1995 Conseiller général de ce canton de 1996 à 2002.  
Pierre GABERT 1995-(2020) Réélu en 2001 ; 2008 - [ Photo]  
- - -  

Cf. : Mairesgenweb

Les notaires

Prénom(s) NOM Période Observations
- -  
- -  

Les curés

Prénom(s) NOM Période Observations
- -  
Paul-François CAILLET 1902- Ex curé de Bédarrides [21]  
- -  

Ressources généalogiques

Dépouillements d'archives

Documents numérisés

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Cimetières


Informations pratiques

Horaires d'ouverture de la mairie

Horaires Lundi Mardi Mercredi Jeudi Vendredi Samedi Dimanche
Matin - ? - ? - ? - ? - ? - ? - ?
Après-midi - ? - ? - ? - ? - ? - ? - ?
Commune.png

Mairie
Adresse : - 84210 PERNES-LES-FONTAINES

Tél : - Fax :

Courriel :

Site internet :

GPS : -° / -° (GoogleMaps) ou Cassini / Satellite / IGN / Cadastre (Géoportail)

Commentaire :

Source : http://www.annuaire-mairie.fr ()

Associations d'histoire locale

Nuvola apps bookcase.png Bibliographie

  Histoire de Pernes-les-Fontaines

  • Laetitia ONDE-QUIOT et Jean-Pierre SEGARRA, Pernes, la Perle du Comtat, le petit guide, Pernes-les-Fontaines, éditeur : Office de Tourisme de Pernes, 2001, 30 pages.
  • Le guide vert "Provence", Boulogne-Billancourt, Michelin Travel Partner, 2020, 500 pages, ISSN 0293-9436
  • Plan de la ville avec annotations sur le patrimoine

Voir aussi.png Voir aussi (sur Geneawiki)

Logo internet.png Liens utiles (externes)

Référence.png Notes et références

  1. Histoire de Pernes-les-Fontaines et du hameau des Valayans
  2.   Histoire de Pernes-les-Fontaines
  3. Laetitia ONDE-QUIOT et Jean-Pierre SEGARRA, Pernes, la Perle du Comtat, le petit guide, Pernes-les-Fontaines, éditeur : Office de Tourisme de Pernes, 2001, 30 pages
  4. Issu du comté de Vénasque, ou du comtat d'Avignon, cet ancien état s'étendait du Mont Ventoux aux Monts du Vaucluse, avec le Rhône pour limite occidentale.
  5. Le guide vert "Provence", Boulogne-Billancourt, Michelin Travel Partner, 2020, 500 pages, ISSN 0293-9436
  6. Également appelé Charles Ier de Navarre. Né en 1294, décédé en 1328
  7. Laetitia ONDE-QUIOT et Jean-Pierre SEGARRA, Pernes, la Perle du Comtat, le petit guide, Pernes-les-Fontaines, éditeur : Office de Tourisme de Pernes, 2001, 30 pages
  8. Laetitia ONDE-QUIOT et Jean-Pierre SEGARRA, Pernes, la Perle du Comtat, le petit guide, Pernes-les-Fontaines, éditeur : Office de Tourisme de Pernes, 2001, 30 pages
  9. Le guide vert "Provence", Boulogne-Billancourt, Michelin Travel Partner, 2020, 500 pages, ISSN 0293-9436
  10. Base Mérimée, église Notre-Dame de Nazareth
  11. Laetitia ONDE-QUIOT et Jean-Pierre SEGARRA, Pernes, la Perle du Comtat, le petit guide, Pernes-les-Fontaines, éditeur : Office de Tourisme de Pernes, 2001, 30 pages
  12. Base Palissy, orgue de l'église
  13. Laetitia ONDE-QUIOT et Jean-Pierre SEGARRA, Pernes, la Perle du Comtat, le petit guide, Pernes-les-Fontaines, éditeur : Office de Tourisme de Pernes, 2001, 30 pages
  14. Le guide vert "Provence", Boulogne-Billancourt, Michelin Travel Partner, 2020, 500 pages, ISSN 0293-9436
  15. Base Mérimée, Tour Ferrande
  16. Base Mérimée, Porte Saint-Gilles
  17. Base Mérimée, Porte de Villeneuve
  18. Base Mérimée, Hôtel d'Anselme
  19. Laetitia ONDE-QUIOT et Jean-Pierre SEGARRA, Pernes, la Perle du Comtat, le petit guide, Pernes-les-Fontaines, éditeur : Office de Tourisme de Pernes, 2001, 30 pages
  20. Base Mérimée, Hôtel de Cheylus
  21. Archives