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{{Tableau commune fr|nomcommune= Saint-Maximin-la-Sainte-Baume  
{{Tableau commune fr|nomcommune= Saint-Maximin-la-Sainte-Baume  
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{{Canton 83-21}} (Ancien canton)
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* Ancien nom : Saint-Maximin jusqu'en [[1920]]
* Ancien nom : Saint-Maximin jusqu'en [[1920]]


==== Généralités ====
=== Généralités ===  


Saint-Maximin est un des soixante-douze disciples du Christ; il devint d'après la tradition, le premier évêque d'Aix-en-Provence. Ce fut un des premiers martyrs de la Gaule, et il fut enterré dans la crypte gallo-romaine de ce qui n'était pas encore Saint-Maximin, en 72, après sa décollation sous le règne de l'empereur Dioclétien.
Saint-Maximin est un des soixante-douze disciples du Christ; il devint d'après la tradition, le premier évêque d'Aix-en-Provence. Ce fut un des premiers martyrs de la Gaule, et il fut enterré dans la crypte gallo-romaine de ce qui n'était pas encore Saint-Maximin, en 72, après sa décollation sous le règne de l'empereur Dioclétien.


Saint-Maximin est aussi connu pour les catholiques pour abriter les reliques de Sainte-Marie-Madeleine qui était venu finir sa vie dans une grotte du massif que l'on nomme en son honneur la Sainte-Baume.  
Saint-Maximin est aussi connu pour les catholiques pour abriter les reliques de Sainte-Marie-Madeleine.  


Il n'est donc pas étonnant que Saint-Maximin fut choisi pour la construction du plus bel ouvrage gothique de Provence, la Basilique Sainte-Marie-Madeleine.
Il n'est donc pas étonnant que Saint-Maximin fut choisi pour la construction du plus bel ouvrage gothique de Provence, la Basilique Sainte-Marie-Madeleine.
====Héraldique====
=== Héraldique===  
D'or à quatre pals de gueules, une fleur de lis d'argent brochant sur le tout au point d'honneur.
D'or à quatre pals de gueules, une fleur de lis d'argent brochant sur le tout au point d'honneur.
=== Histoire administrative ===
* Département - 1801-{{CURRENTYEAR}} : Var
* Arrondissement - 1801-1926 :  Brignolles [Brignoles] --> 1926-1974 : Toulon --> 1974-{{CURRENTYEAR}} : Brignoles
* Canton - 1801-{{CURRENTYEAR}} : Saint-Maximin [1920, Saint-Maximin-la-Sainte-Baume]
* Commune - 1801-1920 :  Saint-Maximin --> 1920-{{CURRENTYEAR}} : Saint-Maximin-la-Sainte-Baume
'''Résumé chronologique :'''
* 1801-.... :


=={{Patrimoine}}==  
=={{Patrimoine}}==  
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En 1279, Charles II d'Anjou, comte de Provence, futur roi de Sicile, les redécouvrit. La pape Boniface VIII et Charles II décidèrent la construction d'une basilique digne d'être un reliquaire pour Sainte-Marie-Madeleine. La construction commença en 1295 ainsi que celle du couvent qui jouxte la basilique; la garde de ces reliques fut alors confiée aux frères Prêcheurs, les Dominicains, qui s'installèrent dans le couvent jusqu'en [[1957]].
En 1279, Charles II d'Anjou, comte de Provence, futur roi de Sicile, les redécouvrit. La pape Boniface VIII et Charles II décidèrent la construction d'une basilique digne d'être un reliquaire pour Sainte-Marie-Madeleine. La construction commença en 1295 ainsi que celle du couvent qui jouxte la basilique; la garde de ces reliques fut alors confiée aux frères Prêcheurs, les Dominicains, qui s'installèrent dans le couvent jusqu'en [[1957]].


La basilique est classée aux M.H<ref>http://www.culture.gouv.fr/public/mistral/merimee_fr?ACTION=CHERCHER&FIELD_1=REF&VALUE_1=PA00081710 Base Mérimé]</ref> depuis 1840.
La basilique est classée aux M.H<ref>[http://www.culture.gouv.fr/public/mistral/merimee_fr?ACTION=CHERCHER&FIELD_1=REF&VALUE_1=PA00081710 Base Mérimé]</ref> depuis 1840.


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En 1793 l'organiste FOURCADE sauva l'orgue de la destruction en y jouant "la Marseillaise" en présence des conventionnels Paul BARRAS et Louis FÉRON<ref>[http://www.voiceoflyrics.com/gr/014/014_f.html Voice of Lyrics ]</ref>.
En 1793 l'organiste FOURCADE sauva l'orgue de la destruction en y jouant "la Marseillaise" en présence des conventionnels Paul BARRAS et Louis FÉRON<ref>[http://www.voiceoflyrics.com/gr/014/014_f.html Voice of Lyrics ]</ref>.


La transmission  mécanique ainsi que la soufflerie ont été refaites à neuf par François MADER en [[1888]]. Les travaux conduit sur l'instrument en 1924-1925 et 1926-1927, n’ayant jamais donné le résultat espéré, ils furent stoppés.  
La transmission  mécanique ainsi que la soufflerie ont été refaites à neuf par François MADER en [[1888]]. Les travaux conduits sur l'instrument en 1924-1925 et 1926-1927, n’ayant jamais donné le résultat espéré, furent stoppés.  


En [[1953]] le R.P. ARBUS, provinciale dominicain décide de faire restaurer l'instrument.En [[1954]] Norbert DUFOURQ, rapporteur de la Commission des monuments historiques, élabore un important projet de modernisation. Devant les critiques de spécialistes et organistes le projet est annulé. <br>
En [[1953]] le R.P. ARBUS, provinciale dominicain décide de faire restaurer l'instrument.En [[1954]] Norbert DUFOURQ, rapporteur de la Commission des monuments historiques, élabore un important projet de modernisation. Devant les critiques de spécialistes et organistes le projet est annulé. <br>
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====Chaire à prêcher====
====Chaire à prêcher====
[[Fichier:83116_-_Saint-Maximin-la-Sainte-Baume_Basilique_Chaire_à_prêcher.jpg|thumb|right|150px|Chaire à prêcher - {{Photo JPG}} ]]   
[[Fichier:83116_-_Saint-Maximin-la-Sainte-Baume_Basilique_Chaire_à_prêcher.jpg|thumb|right|150px|Chaire à prêcher - {{Photo JPG}} ]]   
Chaire en noyer sculpté par le frère dominicain Louis GUDET. Elle a été terminée en 1756 est classée Monument Historique<ref>[http://www.culture.gouv.fr/public/mistral/palissy_fr?ACTION=CHERCHER&FIELD_1=REF&VALUE_1=PM83000508 Base Palissy]</ref>. C'est un chef d'oeuvre visitée par des générations de Compagnons du Devoir. Sur le parement de la rampe et sur les parois de la cuve, sept panneaux sculptés retracent l'histoire de Marie-Madeleine représentée en costume du temps de Louis XV. <br>
Chaire en noyer sculpté par le frère dominicain Louis GUDET. Elle a été terminée en 1756 est classée Monument Historique<ref>[http://www.culture.gouv.fr/public/mistral/palissy_fr?ACTION=CHERCHER&FIELD_1=REF&VALUE_1=PM83000508 Base Palissy]</ref>. C'est un chef d'oeuvre visité par des générations de Compagnons du Devoir. Sur le parement de la rampe et sur les parois de la cuve, sept panneaux sculptés retracent l'histoire de Marie-Madeleine représentée en costume du temps de Louis XV. <br>
La cuve en encorbellement est portée par des têtes symbolisant les quatre évangélistes. l'ange pour Matthieu; le lion pour Marc; le taureau pour Luc et l'aigle pour Jean. <br>
La cuve en encorbellement est portée par des têtes symbolisant les quatre évangélistes. l'ange pour Matthieu; le lion pour Marc; le taureau pour Luc et l'aigle pour Jean. <br>
Au-dessus de l'abat-voix Marie-Madeleine est emportée par des anges vers la gloire divine; sous l'abat-voix est sculptée une colombe en bois doré représentant le saint Esprit.<br>
Au-dessus de l'abat-voix Marie-Madeleine est emportée par des anges vers la gloire divine; sous l'abat-voix est sculptée une colombe en bois doré représentant le saint Esprit.<br>
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====Chapelle du Corpus Domini====
====Chapelle du Corpus Domini====
[[Fichier:83116 - Saint-Maximin-la-Sainte-Baume Basilique Chapelle du Corpus Domini.jpg|thumb|left|260px|Chapelle du Corpus Domini - {{Photo JPG}} ]]<br><br>
[[Fichier:83116 - Saint-Maximin-la-Sainte-Baume Basilique Chapelle du Corpus Domini.jpg|thumb|left|260px|Chapelle du Corpus Domini - {{Photo JPG}} ]]<br><br>
Le Retable du Crucifix qui orne la chapelle du Corpus Domini est l'oeuvre principale de la basilique. Peinture sur bois retracant en seize médaillons regroupés autour du tableau centrale les scènes de la passion du Christ. <br>
Le Retable du Crucifix qui orne la chapelle du Corpus Domini est l'oeuvre principale de la basilique. Peinture sur bois retraçant en seize médaillons regroupés autour du tableau central les scènes de la passion du Christ. <br>
Cette oeuvre est attribuée Antoine RONZEN artiste vénitien d'origine flamande qui travailla sur le retable de fin [[1517]] à mai [[1520]]. Il fut aidé par Antoine BRÉA qui participa au tableau de la mise au tombeau se trouvant devant l'autel.<br>
Cette oeuvre est attribuée Antoine RONZEN artiste vénitien d'origine flamande qui travailla sur le retable de fin [[1517]] à mai [[1520]]. Il fut aidé par Antoine BRÉA qui participa au tableau de la mise au tombeau se trouvant devant l'autel.<br>
Le tabernacle se trouvant au dessus de l'autel et qui masque en partie le retable provient de l'église des Capucins détruite à la révolution.<br>     
Le tabernacle se trouvant au dessus de l'autel et qui masque en partie le retable provient de l'église des Capucins détruite à la révolution.<br>     
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Le retable en noyer comme la chaire est une réalisation du frère Louis GUDET au XVIII{{e}} siècle.<br>
Le retable en noyer comme la chaire est une réalisation du frère Louis GUDET au XVIII{{e}} siècle.<br>
Au centre du retable un tableau de l'école Française copie de la toile de Le BRUN se trouvant au Louvre. Copie du XVIII{{ème}} siècle de "Sainte Marie Madeleine repentante renonce a toutes les vanités de la vie" . <br>  
Au centre du retable un tableau de l'école Française copie de la toile de Le BRUN se trouvant au Louvre. Copie du XVIII{{ème}} siècle de "Sainte Marie Madeleine repentante renonce a toutes les vanités de la vie" . <br>  
Sur la parois de gauche et de droite (porte ouverte et fermée) de grandes armoires datées du XVII{{e}} destinées à recevoir les nombreux reliquaires que possédait la basilique. Ceux ci on disparu à la révolution. <br>
Sur la paroi de gauche et de droite (porte ouverte et fermée) de grandes armoires datées du XVII{{e}} destinées à recevoir les nombreux reliquaires que possédait la basilique. Ceux ci on disparu à la révolution. <br>
Au dessus de l'armoire droite une plaque relate la translation du chef de Sainte marie Madeleine dans le nouveau reliquaire en [[1860]].<br>
Au dessus de l'armoire droite une plaque relate la translation du chef de Sainte Marie Madeleine dans le nouveau reliquaire en [[1860]].<br>
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====Chapelle du Rosaire====
====Chapelle du Rosaire====
[[Fichier:83116 - Saint-Maximin-la-Sainte-Baume Basilique Chapelle Rosaire.jpg|thumb|left|260px|Chapelle du rosaire - {{Photo JPG}} ]][[Fichier:83116 - Saint-Maximin-la-Sainte-Baume Basilique Chapelle Rosaire Autel.jpg|thumb|right|260px|Bas relief - {{Photo JPG}} ]]  
[[Fichier:83116 - Saint-Maximin-la-Sainte-Baume Basilique Chapelle Rosaire.jpg|thumb|left|260px|Chapelle du rosaire - {{Photo JPG}} ]][[Fichier:83116 - Saint-Maximin-la-Sainte-Baume Basilique Chapelle Rosaire Autel.jpg|thumb|right|260px|Bas relief - {{Photo JPG}} ]]  
Le retable en bois doré est l'oeuvre de Balthasar MAUNIER il a été réalisé entre 1667-1671. Au dessus du tabernacle la statue de Notre Dame du Rosaire grandeur nature. Elle est entourée de deux tableau du XVII{{ème}} siècle représentant: celui de gauche: la sainte vierge donnant le rosaire à saint Dominique; celui de droite saint Joseph assistant un agonisant. <br>
Le retable en bois doré est l'oeuvre de Balthasar MAUNIER il a été réalisé entre 1667-1671. Il est classé<ref>[http://www.culture.gouv.fr/public/mistral/palissy_fr?ACTION=CHERCHER&FIELD_1=REF&VALUE_1=PM83000722 Base Palissy]</ref> depuis 1840. Au dessus du tabernacle la statue de Notre Dame du Rosaire grandeur nature. Elle est entourée de deux tableaux du XVII{{ème}} siècle représentant: celui de gauche: la sainte vierge donnant le rosaire à saint Dominique; celui de droite saint Joseph assistant un agonisant. <br>
Sur le devant de l'Autel un bas relief en bois doré sculpté par  Jean BEGUIN en 1536 et peint par son beau-frère Sébastien LECOUVREUR.<br>
Sur le devant de l'Autel un bas relief en bois doré sculpté par  Jean BEGUIN en 1536 et peint par son beau-frère Sébastien LECOUVREUR.<br>
Les "quatre tableaux" sur le bas relief représentent:
Les "quatre tableaux" sur le bas relief représentent:
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==== La crypte ====
==== La crypte ====
[[Fichier:83116 - Saint-Maximin-la-Sainte-Baume Basilique Sainte Marie Madeleine.jpg|thumb|left|200px|Sainte Marie Madeleine à l'entrée de la crypte - {{Photo JPG}} ]]<br><br>
[[Fichier:83116 - Saint-Maximin-la-Sainte-Baume Basilique Sainte Marie Madeleine.jpg|thumb|left|200px|Sainte Marie Madeleine à l'entrée de la crypte - {{Photo JPG}} ]]<br><br>
La crypte, caveau funéraire des premiers siècles chrétiens, abrite le reliquaire du chef de la sainte patronne et quatre sarcophages : de sainte Marie Madeleine, de saint Maximin, des saintes Marcelle et Suzanne et de saint Sidoine. C'est le cœur et le lieu saint de la basilique. <br>
La crypte, caveau funéraire des premiers siècles chrétiens, abrite le reliquaire du chef de la sainte patronne et quatre sarcophages : de sainte Marie Madeleine, de saint Maximin, des saintes Marcelle et Suzanne et de saint Sidoine. C'est le chœur et le lieu saint de la basilique. <br>
L'oratoire primitif se situait à côté de l'église primitive et du baptistère édifié au VI{{ème}} siècle sur le flanc sud de la basilique. <br>
L'oratoire primitif se situait à côté de l'église primitive et du baptistère édifié au VI{{ème}} siècle sur le flanc sud de la basilique. <br>
En 1404 le maréchal De BOUCICAUT fit remettre à neuf la crypte et édifier au dessus la sixième travée de la nef nord. L'entrée actuelle date du XVII{{ème}} siècle.<br>
En 1404 le maréchal De BOUCICAUT fit remettre à neuf la crypte et édifier au dessus la sixième travée de la nef nord. L'entrée actuelle date du XVII{{ème}} siècle.<br>
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C'est dès le V{{e}} siècle que les Cassianites de Saint-Victor fondent dans la vallée marécageuse de Saint-Maximin un premier monastère sous la protection du "Castrum Rhodani".
C'est dès le V{{e}} siècle que les Cassianites de Saint-Victor fondent dans la vallée marécageuse de Saint-Maximin un premier monastère sous la protection du "Castrum Rhodani".


Les bénédictins les remplacèrent, mais il furent expulsés pour laissé la place aux Dominicains lors de l'invention des reliques de Marie-Madeleine. C'est alors que le couvent que l'on voit aujourd'hui fut construit, en même temps que la basilique. Il était prévu pour accueillir jusqu'à cent moines, ce qui expliquent la taille des locaux.  
Les bénédictins les remplacèrent, mais il furent expulsés pour laisser la place aux Dominicains lors de l'invention des reliques de Marie-Madeleine. C'est alors que le couvent que l'on voit aujourd'hui fut construit, en même temps que la basilique. Il était prévu pour accueillir jusqu'à cent moines, ce qui explique la taille des locaux.  


Les différents bâtiments monastiques sont agencés autour d'un vaste cloître de quarante et un mètres de coté. Deux étages de dortoir surmontaient les bâtiments du culte: à l'est, sacristie, salle capitulaire, salle commune, cachot, au nord, réfectoire.
Les différents bâtiments monastiques sont agencés autour d'un vaste cloître de quarante et un mètres de coté. Deux étages de dortoirs surmontaient les bâtiments du culte: à l'est, sacristie, salle capitulaire, salle commune, cachot, au nord, réfectoire.


Les religieux quittèrent le couvent en [[1791]]. Monsieur Ricard acheta, lors de la vente des biens nationaux, l'aile nord dont il fit un chai, et détruisit l'aile ouest pour faire du cloître un jardin public. En 1859, le père Lacordaire racheta le couvent et le restaura; il reconstruit l'aile ouest qui porte aujourd'hui son nom. Le couvent se repeupla, mais après plusieurs interruptions, les moines le quittèrent définitivement pour Toulouse en 1957.
Les religieux quittèrent le couvent en [[1791]]. Monsieur Ricard acheta, lors de la vente des biens nationaux, l'aile nord dont il fit un chai, et détruisit l'aile ouest pour faire du cloître un jardin public. En 1859, le père Lacordaire racheta le couvent et le restaura; il reconstruisit l'aile ouest qui porte aujourd'hui son nom. Le couvent se repeupla, mais après plusieurs interruptions, les moines le quittèrent définitivement pour Toulouse en 1957.


Le couvent abrite aujourd'hui un restaurant, une hôtellerie, des salles d'expositions, un hôtel des vins, et la mairie (sur la place de la Basilique).
Le couvent abrite aujourd'hui un restaurant, une hôtellerie, des salles d'expositions, un hôtel des vins, et la mairie (sur la place de la Basilique).
Les bâtiments conventuels sont classés M.H<ref>[http://www.culture.gouv.fr/public/mistral/merimee_fr?ACTION=RETROUVER&FIELD_1=INSEE&VALUE_1=83116&NUMBER=9&GRP=0&REQ=%28%2883116%29%20%3aINSEE%20%29&USRNAME=nobody&USRPWD=4%24%2534P&SPEC=9&SYN=1&IMLY=&MAX1=1&MAX2=100&MAX3=100&DOM=Tous Base Mérimée]</ref> depuis 1969.


=== L'Hôtel de ville ===
=== L'Hôtel de ville ===


L'hôtel de ville occupe l'ancienne hôtellerie du couvent; la façade est percée de vingt-six fenêtres, décorées de pilastres et de refends, et surmontées d'un fronton triangulaire. Elle a été reconstruite entre 1750 et 1785 par J.B. Franque.
L'hôtel de ville occupe l'ancienne hôtellerie du couvent; la façade est percée de vingt-six fenêtres, décorées de pilastres et de refends, et surmontées d'un fronton triangulaire. Il a été reconstruit entre 1750 et 1785 par J.B. Franque.
===L’hôtel-Dieu===
===L’hôtel-Dieu===
[[Fichier:83116 - Saint-Maximin-la-Sainte-Baume Basilique Hôtel Dieu.jpg|thumb|left|160px|Chapelle du Corpus Domini - {{Photo JPG}} ]]
[[Fichier:83116 - Saint-Maximin-la-Sainte-Baume Basilique Hôtel Dieu.jpg|thumb|left|160px|Chapelle du Corpus Domini - {{Photo JPG}} ]]
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|An34=2006 |Hab34=14 183
|An34=2006 |Hab34=14 183
|An35=2011 |Hab35=14 587
|An35=2011 |Hab35=14 587
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|An36=2016 |Hab36=16 388
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Cfr: [http://cassini.ehess.fr/cassini/fr/html/fiche.php?select_resultat=33604 Cassini] & [http://www.insee.fr/fr/ppp/bases-de-donnees/recensement/populations-legales/commune.asp?depcom=83116&annee=2006 INSEE 2006] & [http://www.insee.fr/fr/ppp/bases-de-donnees/recensement/populations-legales/commune.asp?depcom=83116&annee=2011 INSEE 2011]
Cf. : [http://cassini.ehess.fr/cassini/fr/html/fiche.php?select_resultat=33604 Cassini], INSEE [https://www.insee.fr/fr/statistiques/2123937?geo=COM-83116 2006, 2011] & [https://www.insee.fr/fr/statistiques/3681328?geo=COM-83116 2016].


== {{Illustrations, photos anciennes }}==
== {{Illustrations, photos anciennes }}==
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Fichier:83116 - Saint-Maximin-la-Sainte-Baume Couvent Royal Déambulatoire.jpg|<center>Déambulatoire</center>
Fichier:83116 - Saint-Maximin-la-Sainte-Baume Couvent Royal Déambulatoire.jpg|<center>Déambulatoire</center>
Image:83116 Saint-Maximin-la-Sainte-Baume-mairie.jpg|<center>La Mairie <br> <small>photo jp Galichon</small> </center>
Image:83116 Saint-Maximin-la-Sainte-Baume-mairie.jpg|<center>La Mairie <br> <small>photo jp Galichon</small> </center>
 
83116_-_Saint-Maximin-la-Sainte-Baume_Couvent_Royal_extérieur.jpg|<center>le couvent vue côté jardin</center>
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{{Elu-Entete}}
{{Elu-Entete}}
{{Elu-Donnees|Nom=Joseph Pierre MARC |Dates=1789 - 1790|Commentaire=Propriétaire<ref name="FABRE">[https://www.geneanet.org/archives/ouvrages/?action=detail&livre_id=49921&page=386&book_type=livre&search_type=livre&name=FABRE&tk=9fae4d58295dd85f Les administrateurs du département du Var, 1790-1897: notice biographiques - Page 372]</ref> }}
{{Elu-Donnees|Nom=François Philippe MALHERBE |Dates=1790 - 1791|Commentaire=Notaire<ref name="FABRE">[https://www.geneanet.org/archives/ouvrages/?action=detail&livre_id=49921&page=386&book_type=livre&search_type=livre&name=FABRE&tk=9fae4d58295dd85f Les administrateurs du département du Var, 1790-1897: notice biographiques - Page 372]</ref> }}
{{Elu-Donnees|Nom=François FABRE |Dates=1791 - 1792|Commentaire=Source<ref name="FABRE">[https://www.geneanet.org/archives/ouvrages/?action=detail&livre_id=49921&page=386&book_type=livre&search_type=livre&name=FABRE&tk=9fae4d58295dd85f Les administrateurs du département du Var, 1790-1897: notice biographiques - Page 372]</ref> }}
{{Elu-Donnees|Nom=Marc Pierre AUDIFFREN |Dates=1792 - 1793|Commentaire=Source<ref name="FABRE">[https://www.geneanet.org/archives/ouvrages/?action=detail&livre_id=49921&page=386&book_type=livre&search_type=livre&name=FABRE&tk=9fae4d58295dd85f Les administrateurs du département du Var, 1790-1897: notice biographiques - Page 372]</ref> }}
{{Elu-Donnees|Nom=Jean Louis ABBE |Dates=1793 - 1794 |Commentaire=Source<ref name="FABRE">[https://www.geneanet.org/archives/ouvrages/?action=detail&livre_id=49921&page=386&book_type=livre&search_type=livre&name=FABRE&tk=9fae4d58295dd85f Les administrateurs du département du Var, 1790-1897: notice biographiques - Page 372]</ref> }}
{{Elu-Donnees|Nom=André Mélanie Hilarion RICARD |Dates=1794 - 1794|Commentaire=Capitaine de cavalerie<ref name="FABRE">[https://www.geneanet.org/archives/ouvrages/?action=detail&livre_id=49921&page=386&book_type=livre&search_type=livre&name=FABRE&tk=9fae4d58295dd85f Les administrateurs du département du Var, 1790-1897: notice biographiques - Page 372]</ref>}} 
{{Elu-Donnees|Nom=Jean Baptiste Joachim MARTIN |Dates=1794 - 1794 |Commentaire=Notaire<ref name="FABRE">[https://www.geneanet.org/archives/ouvrages/?action=detail&livre_id=49921&page=386&book_type=livre&search_type=livre&name=FABRE&tk=9fae4d58295dd85f Les administrateurs du département du Var, 1790-1897: notice biographiques - Page 372]</ref> }} 
{{Elu-Donnees|Nom=Honoré ROSTAN  |Dates=1794 - 1795|Commentaire=Source<ref name="FABRE">[https://www.geneanet.org/archives/ouvrages/?action=detail&livre_id=49921&page=386&book_type=livre&search_type=livre&name=FABRE&tk=9fae4d58295dd85f Les administrateurs du département du Var, 1790-1897: notice biographiques - Page 372]</ref> }} 
{{Elu-Donnees|Nom=Maximin GERBE |Dates=1795 - 1795 |Commentaire=Source<ref name="FABRE">[https://www.geneanet.org/archives/ouvrages/?action=detail&livre_id=49921&page=386&book_type=livre&search_type=livre&name=FABRE&tk=9fae4d58295dd85f Les administrateurs du département du Var, 1790-1897: notice biographiques - Page 372]</ref> }} 
{{Elu-Donnees|Nom=Jean François LAUGIER |Dates=1795 - 1795|Commentaire=Source<ref name="FABRE">[https://www.geneanet.org/archives/ouvrages/?action=detail&livre_id=49921&page=386&book_type=livre&search_type=livre&name=FABRE&tk=9fae4d58295dd85f Les administrateurs du département du Var, 1790-1897: notice biographiques - Page 372]</ref> }} 
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{{Elu-Donnees|Nom=Pierre Jean Baptiste FRESQUIÈRE |Dates=1797 - 1800 |Commentaire=Source<ref name="MAUNIER"> [https://www.geneanet.org/archives/ouvrages/?action=detail&livre_id=49921&page=387&book_type=livre&name=MAUNIER&tk=069bd33ab61f7aa8 Les administrateurs du département du Var, 1790-1897: notice biographiques - Page 373]</ref> }}
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{{Elu-Donnees|Nom=Pierre Jean Baptiste FRESQUIÈRE |Dates=1800 - 1802 |Commentaire=Source<ref name="MAUNIER"> [https://www.geneanet.org/archives/ouvrages/?action=detail&livre_id=49921&page=387&book_type=livre&name=MAUNIER&tk=069bd33ab61f7aa8 Les administrateurs du département du Var, 1790-1897: notice biographiques - Page 373]</ref> }} 
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{{Elu-Donnees|Nom=Louis ROSTAN |Dates=1816 - 1818 |Commentaire=Source<ref name="MAUNIER"> [https://www.geneanet.org/archives/ouvrages/?action=detail&livre_id=49921&page=387&book_type=livre&name=MAUNIER&tk=069bd33ab61f7aa8 Les administrateurs du département du Var, 1790-1897: notice biographiques - Page 373]</ref> }} 
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{{Elu-Donnees|Nom=Jean Joseph HONNORAT |Dates=1849 - 1859 |Commentaire= }}
{{Elu-Donnees|Nom=Jean Baptiste Hilarion BOYER |Dates=1859 - 1865|Commentaire= }}
{{Elu-Donnees|Nom=Etienne Adrien Justinien Xavier RICARD |Dates=1865 - 1869|Commentaire= }}
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{{Elu-Donnees|Nom= Marius-Félix BONFILS |Dates=1870 - 1871|Commentaire= }}
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{{Elu-Donnees|Nom=Marie Auguste Jean Marie PORTE |Dates=1885 - 1885 |Commentaire=Source<ref name="MAUNIER"> [https://www.geneanet.org/archives/ouvrages/?action=detail&livre_id=49921&page=387&book_type=livre&name=MAUNIER&tk=069bd33ab61f7aa8 Les administrateurs du département du Var, 1790-1897: notice biographiques - Page 373]</ref> }}
{{Elu-Donnees|Nom=Joseph Vital FABRE  |Dates=1877 - 1885 |Commentaire=Propriétaire<ref name="MAUNIER"> [https://www.geneanet.org/archives/ouvrages/?action=detail&livre_id=49921&page=387&book_type=livre&name=MAUNIER&tk=069bd33ab61f7aa8 Les administrateurs du département du Var, 1790-1897: notice biographiques - Page 373]</ref> }} 
{{Elu-Donnees|Nom=Lazare Célestin BAPTISTE |Dates=1885 - 1896 |Commentaire=Marchand de chaussures<ref name="MAUNIER"> [https://www.geneanet.org/archives/ouvrages/?action=detail&livre_id=49921&page=387&book_type=livre&name=MAUNIER&tk=069bd33ab61f7aa8 Les administrateurs du département du Var, 1790-1897: notice biographiques - Page 373]</ref> }} 
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Cfr: [http://www.francegenweb.org/mairesgenweb/resultcommune.php?id=24694 Mairesgenweb]
Cf. : [http://www.francegenweb.org/mairesgenweb/resultcommune.php?id=24694 Mairesgenweb]


==== Les notaires ====
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==== Horaires d'ouverture de la mairie ====
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== {{Bibliographie }}==
 
* [http://boutique.geneanet.org/catalog/product_info.php?products_id=65958 Le révolté - Un ardéchois dans le Var ]  de André Biagiotti
* [http://boutique.geneanet.org/catalog/product_info.php?products_id=65966 Petites histoires Varoises ]  de André Biagiotti
* [http://boutique.geneanet.org/catalog/product_info.php?products_id=65953 La Sainte-Baume et l'église Saint-Maximin ]  de Auguste Geuffroy


== {{Voir aussi}} ==
== {{Voir aussi}} ==
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* [http://www.la-provence-verte.net/decouvrir/saint-maximin-sainte-baume.php Page du village sur le site "Pays de la Provence verte"]
* [http://www.la-provence-verte.net/decouvrir/saint-maximin-sainte-baume.php Page du village sur le site "Pays de la Provence verte"]
* [http://www.provenceweb.fr/f/var/stmaxmin/stmaxmin.htm Page du village sur le site "ProvenceWeb"]
* [http://www.provenceweb.fr/f/var/stmaxmin/stmaxmin.htm Page du village sur le site "ProvenceWeb"]
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<small>Sources principales (Comme Wikipédia) : Les panneaux dans la basilique</small>
 
 
 
 
 
 
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Version du 15 janvier 2020 à 09:42

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Saint-Maximin-la-Sainte-Baume
83116 - Blason - Saint-Maximin-la-Sainte-Baume.png
Informations
Pays Portail-regionalisme-FRA.png    France
Département 83 - Blason - Var.png    Var
Métropole
Canton 83116 - Blason - Saint-Maximin-la-Sainte-Baume.png   83-13   Saint-Maximin-la-Sainte-Baume

83116 - Blason - Saint-Maximin-la-Sainte-Baume.png   83-21   Saint-Maximin-la-Sainte-Baume (Ancien canton)

Code INSEE 83116
Code postal 83470
Population 16388 habitants (2016)
Nom des habitants Les Saint-Maximinois
Superficie 6413 hectares
Densité 255.54 hab./km²
Altitude Mini: 261 m
Point culminant 778 m
Coordonnées
géographiques
43.450001° / 5.86667° (GoogleMaps) Cassini
Satellite / IGN / Cadastre (Géoportail)
Localisation (avant 2015)
83116 - Saint-Maximin-la-Sainte-Baume carte administrative.png
          Arrondissement                 Canton                 Commune      ?
Section Tableau : Modifier

Histoire.png Histoire de la commune

  • Ancien nom : Saint-Maximin jusqu'en 1920

Généralités

Saint-Maximin est un des soixante-douze disciples du Christ; il devint d'après la tradition, le premier évêque d'Aix-en-Provence. Ce fut un des premiers martyrs de la Gaule, et il fut enterré dans la crypte gallo-romaine de ce qui n'était pas encore Saint-Maximin, en 72, après sa décollation sous le règne de l'empereur Dioclétien.

Saint-Maximin est aussi connu pour les catholiques pour abriter les reliques de Sainte-Marie-Madeleine.

Il n'est donc pas étonnant que Saint-Maximin fut choisi pour la construction du plus bel ouvrage gothique de Provence, la Basilique Sainte-Marie-Madeleine.

Héraldique

D'or à quatre pals de gueules, une fleur de lis d'argent brochant sur le tout au point d'honneur.

Histoire administrative

  • Département - 1801-2024 : Var
  • Arrondissement - 1801-1926 : Brignolles [Brignoles] --> 1926-1974 : Toulon --> 1974-2024 : Brignoles
  • Canton - 1801-2024 : Saint-Maximin [1920, Saint-Maximin-la-Sainte-Baume]
  • Commune - 1801-1920 : Saint-Maximin --> 1920-2024 : Saint-Maximin-la-Sainte-Baume

Résumé chronologique :

  • 1801-.... :

Patrimoine.png Patrimoine bâti

La Basilique Sainte-Marie-Madeleine

Basilique Sainte Marie Madeleine.jpg

Chassée de Jérusalem par la persécution avec son frère Lazare, sa sœur Marthe et ses compagnons, Marie Madeleine participa à l'évangélisation de la Provence et se retira dans une grotte, dans le massif actuel de la Sainte-Baume.

Elle mourut dans les bras de Saint-Maximin, évêque d'Aix, dont le village prit le nom.

Les reliques de Sainte-Marie-Madeleine furent conservées dans un sarcophage, puis enfouies en 710 pour échapper aux pillages des Sarrasins. Ses reliques furent perdues...

En 1279, Charles II d'Anjou, comte de Provence, futur roi de Sicile, les redécouvrit. La pape Boniface VIII et Charles II décidèrent la construction d'une basilique digne d'être un reliquaire pour Sainte-Marie-Madeleine. La construction commença en 1295 ainsi que celle du couvent qui jouxte la basilique; la garde de ces reliques fut alors confiée aux frères Prêcheurs, les Dominicains, qui s'installèrent dans le couvent jusqu'en 1957.

La basilique est classée aux M.H[1] depuis 1840.


Grand Orgue

Grand orgue - Photo J-P GALICHON

La construction du grand orgue par le facteur d'orgue Jean-Esprit ISNARD aidé de son neveu Joseph, débuta en 1772 et s'acheva en 1774[2].

En 1793 l'organiste FOURCADE sauva l'orgue de la destruction en y jouant "la Marseillaise" en présence des conventionnels Paul BARRAS et Louis FÉRON[3].

La transmission mécanique ainsi que la soufflerie ont été refaites à neuf par François MADER en 1888. Les travaux conduits sur l'instrument en 1924-1925 et 1926-1927, n’ayant jamais donné le résultat espéré, furent stoppés.

En 1953 le R.P. ARBUS, provinciale dominicain décide de faire restaurer l'instrument.En 1954 Norbert DUFOURQ, rapporteur de la Commission des monuments historiques, élabore un important projet de modernisation. Devant les critiques de spécialistes et organistes le projet est annulé.

En 1962 sous l’impulsion de Pierre COCHEREAU et de Pierre ROCHAS, la première Académie d'orgue classique français est née assurant à l'instrument une renommée internationale.
L'orgue a finalement été restauré par Yves CABOURDIN et la manufacture d'Orgue Provençale entre 1986 et 1991.

Chaire à prêcher

Chaire à prêcher - Photo J-P GALICHON

Chaire en noyer sculpté par le frère dominicain Louis GUDET. Elle a été terminée en 1756 est classée Monument Historique[4]. C'est un chef d'oeuvre visité par des générations de Compagnons du Devoir. Sur le parement de la rampe et sur les parois de la cuve, sept panneaux sculptés retracent l'histoire de Marie-Madeleine représentée en costume du temps de Louis XV.
La cuve en encorbellement est portée par des têtes symbolisant les quatre évangélistes. l'ange pour Matthieu; le lion pour Marc; le taureau pour Luc et l'aigle pour Jean.
Au-dessus de l'abat-voix Marie-Madeleine est emportée par des anges vers la gloire divine; sous l'abat-voix est sculptée une colombe en bois doré représentant le saint Esprit.

Chapelle du Corpus Domini

Chapelle du Corpus Domini - Photo J-P GALICHON



Le Retable du Crucifix qui orne la chapelle du Corpus Domini est l'oeuvre principale de la basilique. Peinture sur bois retraçant en seize médaillons regroupés autour du tableau central les scènes de la passion du Christ.
Cette oeuvre est attribuée Antoine RONZEN artiste vénitien d'origine flamande qui travailla sur le retable de fin 1517 à mai 1520. Il fut aidé par Antoine BRÉA qui participa au tableau de la mise au tombeau se trouvant devant l'autel.
Le tabernacle se trouvant au dessus de l'autel et qui masque en partie le retable provient de l'église des Capucins détruite à la révolution.

Abside et Maître Autel

Autel - Photo J-P GALICHON


L'abside de la basilique est à sept pans dont cinq sont percés d'un double rang d'ouvertures séparées par un meneau horizontal. Trois grands tableaux du peintre d'Aix-en-Provence André BOISSON, représentant des épisodes de la vie de Marie-Madeleine sont insérés dans le décor du fond de l'abside. Le tableau central de forme octogonale représente Marie-Madeleine à la Sainte-Baume. Les deux autres tableaux de forme ovoïde représentent également la sainte qui à gauche se penche au-dessus du tombeau vide de Jésus et à droite se dépouille de ses bijoux.
Le maître-autel en marbre jaspé du pays est décoré de deux médaillons en bronze doré réalisés par Joseph LIEUTAUD représentant à gauche l'apparition de Jésus aux deux pèlerins d'Emmaüs et à droite la mort de Joseph.

Boiseries du chœur

Stalles en noyer - Photo J-P GALICHON


Les boiseries du chœur ont été réalisée de 1681 à 1692. De part et d'autre du chœur se développent sur deux rangs quatre-vingt-quatorze stalles en noyer sculpté s'appuyant contre une sorte de chancel où sont sculptés vingt-deux médaillons, dix de chaque coté placés immédiatement au-dessus des stalles représentant les saints et saintes de l'ordre dominicain , les deux autres au-dessus du chancel représentant Jésus Christ à droite et les apôtres Pierre et Paul à gauche . Les stalles occupent 52 mètres.
Les sculptures ont été réalisées par et sous la direction du frère dominicain Vincent FUNEL.

Le Jubé est orné du blason de France à trois fleurs de lys d’or.
La Vierge Marie et Marie Madeleine sont représentées en prière sur 2 médaillons de toile. Les saints dominicains figurent sur les 20 médaillons de noyer sculptés.
Le sculpteur ainsi que le ferronnier sont provençaux.

Chapelle Sainte Marie Madeleine

Chapelle Sainte Marie Madeleine - Photo J-P GALICHON


Cette chapelle comme la chapelle Saint Dominique qui lui fait face dans la travée sud est plus grande que les autres chapelles pour localiser rapidement la chapelle la travée de la crypte.
Le retable en noyer comme la chaire est une réalisation du frère Louis GUDET au XVIIIe siècle.
Au centre du retable un tableau de l'école Française copie de la toile de Le BRUN se trouvant au Louvre. Copie du XVIIIe siècle de "Sainte Marie Madeleine repentante renonce a toutes les vanités de la vie" .
Sur la paroi de gauche et de droite (porte ouverte et fermée) de grandes armoires datées du XVIIe destinées à recevoir les nombreux reliquaires que possédait la basilique. Ceux ci on disparu à la révolution.
Au dessus de l'armoire droite une plaque relate la translation du chef de Sainte Marie Madeleine dans le nouveau reliquaire en 1860.

Chapelle du Rosaire

Chapelle du rosaire - Photo J-P GALICHON
Bas relief - Photo J-P GALICHON

Le retable en bois doré est l'oeuvre de Balthasar MAUNIER il a été réalisé entre 1667-1671. Il est classé[5] depuis 1840. Au dessus du tabernacle la statue de Notre Dame du Rosaire grandeur nature. Elle est entourée de deux tableaux du XVIIe siècle représentant: celui de gauche: la sainte vierge donnant le rosaire à saint Dominique; celui de droite saint Joseph assistant un agonisant.
Sur le devant de l'Autel un bas relief en bois doré sculpté par Jean BEGUIN en 1536 et peint par son beau-frère Sébastien LECOUVREUR.
Les "quatre tableaux" sur le bas relief représentent:

Marie-Madeleine écoute la prédication de Jésus.
Marie-Madeleine lave les pieds de Jésus.
Marie-Madeleine reconnait Jésus après sa résurrection.
Marie-Madeleine s'embarque pour la Provence.

Ce bas relief ornait autrefois le maître autel de la basilique.

La crypte

Sainte Marie Madeleine à l'entrée de la crypte - Photo J-P GALICHON



La crypte, caveau funéraire des premiers siècles chrétiens, abrite le reliquaire du chef de la sainte patronne et quatre sarcophages : de sainte Marie Madeleine, de saint Maximin, des saintes Marcelle et Suzanne et de saint Sidoine. C'est le chœur et le lieu saint de la basilique.
L'oratoire primitif se situait à côté de l'église primitive et du baptistère édifié au VIe siècle sur le flanc sud de la basilique.
En 1404 le maréchal De BOUCICAUT fit remettre à neuf la crypte et édifier au dessus la sixième travée de la nef nord. L'entrée actuelle date du XVIIe siècle.

Autres photos

Le couvent royal

Couvent - Photo J-P GALICHON

C'est dès le Ve siècle que les Cassianites de Saint-Victor fondent dans la vallée marécageuse de Saint-Maximin un premier monastère sous la protection du "Castrum Rhodani".

Les bénédictins les remplacèrent, mais il furent expulsés pour laisser la place aux Dominicains lors de l'invention des reliques de Marie-Madeleine. C'est alors que le couvent que l'on voit aujourd'hui fut construit, en même temps que la basilique. Il était prévu pour accueillir jusqu'à cent moines, ce qui explique la taille des locaux.

Les différents bâtiments monastiques sont agencés autour d'un vaste cloître de quarante et un mètres de coté. Deux étages de dortoirs surmontaient les bâtiments du culte: à l'est, sacristie, salle capitulaire, salle commune, cachot, au nord, réfectoire.

Les religieux quittèrent le couvent en 1791. Monsieur Ricard acheta, lors de la vente des biens nationaux, l'aile nord dont il fit un chai, et détruisit l'aile ouest pour faire du cloître un jardin public. En 1859, le père Lacordaire racheta le couvent et le restaura; il reconstruisit l'aile ouest qui porte aujourd'hui son nom. Le couvent se repeupla, mais après plusieurs interruptions, les moines le quittèrent définitivement pour Toulouse en 1957.

Le couvent abrite aujourd'hui un restaurant, une hôtellerie, des salles d'expositions, un hôtel des vins, et la mairie (sur la place de la Basilique).

Les bâtiments conventuels sont classés M.H[6] depuis 1969.

L'Hôtel de ville

L'hôtel de ville occupe l'ancienne hôtellerie du couvent; la façade est percée de vingt-six fenêtres, décorées de pilastres et de refends, et surmontées d'un fronton triangulaire. Il a été reconstruit entre 1750 et 1785 par J.B. Franque.

L’hôtel-Dieu

Chapelle du Corpus Domini - Photo J-P GALICHON
Chapelle du Corpus Domini - Photo J-P GALICHON



L'hôtel Dieu actuel à été édifié en 1681 à l'emplacement d'un immeuble.
A partir du XVIIIe siècle il porte le nom d’hôpital Saint-Jacques et il est géré par des recteurs élus. On y accueillait des malades mais aussi des orphelins.


Repère géographique.png Repères géographiques

  • Saint-Maximin est situé dans le fond d'une vaste plaine agricole, ancien étang asséché de la fin du crétacé, près des sources de l'Argent.

Démographie.png Démographie

Année 1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851 1856
Population 3 300 3 717 2 980 3 723 3 637 3 637 3 685 3 673 3 644 3 460
Année 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901 1906
Population 3 562 3 435 3 337 3 387 3 085 2 751 2 582 2 419 2 489 2 595
Année 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968 1975
Population 2 514 2 212 2 328 2 399 2 411 2 371 2 509 2 755 3 180 4 013
Année 1982 1990 1999 2006 2011 2016 2021 - - -
Population 5 511 9 594 12 402 14 183 14 587 16 388 - - - -

Sources : Cassini/EHESS : de 1962 à 1999, population sans doubles comptes, Insee : depuis 2006, population municipale référencée tous les 5 ans.

Cf. : Cassini, INSEE 2006, 2011 & 2016.

Illustrations - Photos anciennes.png En photos

Familles notables.png Notables

Les maires

Prénom(s) NOM Mandat Observations
Joseph Pierre MARC 1789 - 1790 Propriétaire[7]  
François Philippe MALHERBE 1790 - 1791 Notaire[7]  
François FABRE 1791 - 1792 Source[7]  
Marc Pierre AUDIFFREN 1792 - 1793 Source[7]  
Jean Louis ABBE 1793 - 1794 Source[7]  
André Mélanie Hilarion RICARD 1794 - 1794 Capitaine de cavalerie[7]  
Jean Baptiste Joachim MARTIN 1794 - 1794 Notaire[7]  
Honoré ROSTAN 1794 - 1795 Source[7]  
Maximin GERBE 1795 - 1795 Source[7]  
Jean François LAUGIER 1795 - 1795 Source[7]  
Jean Joseph CANTON - Source[7]  
Jacques GASQUET 1795 - 1794 Source[8]  
Pierre Jean Baptiste FRESQUIÈRE 1797 - 1800 Source[8]  
Jean Joseph MAUNIER 1800 - 1800 Source[8]  
Pierre Jean Baptiste FRESQUIÈRE 1800 - 1802 Source[8]  
Jean Baptiste Joachim MARTIN 1802 - 1813 Source[8]  
Joseph Bruno De GASQUET De VALETTE De VILLENEUVE 1813 - 1816 Source[8]  
Louis ROSTAN 1816 - 1818 Source[8]  
Augustin LUDRE 1818 - 1821  
Joseph Amédée IMBERT 1821 - 1822  
Hipolyte ROSTAN 1822 - 1831  
Jean Joseph Antoine MADON 1831 - 1834  
André BOYER 1834 - 1840  
Joseph Bonaventure De MARTN 1840 - 1841 Notaire  
Amable Magloire MOUTTE 1841 - 1848  
Louis ROSTAN 1848 - 1849  
Jean Joseph HONNORAT 1849 - 1859  
Jean Baptiste Hilarion BOYER 1859 - 1865  
Etienne Adrien Justinien Xavier RICARD 1865 - 1869  
Pierre César GASQ 1869 - 1870 Horloger [8]  
Marius-Félix BONFILS 1870 - 1871  
Pierre César GASQ 1871 - 1874  
Louis ROSTAN 1874 - 1876  
Joseph Vital FABRE 1876 - 1877 Propriétaire[8]  
Marie Auguste Jean Marie PORTE 1885 - 1885 Source[8]  
Joseph Vital FABRE 1877 - 1885 Propriétaire[8]  
Lazare Célestin BAPTISTE 1885 - 1896 Marchand de chaussures[8]  
Joseph Félix GASQ 1896 - Bijoutier[8]  
- -  
- -  
- -  
- -  
Paul BARLES - 1977 Conseiller général - Maire en 1953 - Ne se représentait pas  
Émile OLIVIER 1977 - 1989  
Lucien GINOT 1989 - 1993  
Émile OLIVIER 1993 - 1995 Conseiller général  
Horace LANFRANCHI 1995 - 2002 Conseiller général  
Gabriel RINAUDO 2002 - 2008  
Alain PENAL 2008 - 2014  
Christine LANFRANCHI-DORGAL 2014 - (2020)  
- -  

Cf. : Mairesgenweb

Les notaires

Prénom(s) NOM Période Observations
- -  
- -  
- -  

Les curés

Prénom(s) NOM Période Observations
- -  
Eugène Louis Joseph VIAN 1855 - 1862 Puis curé de La Seyne  
Jean Baptiste DOSE 1862 - Ex curé du Beausset  
Louis Stanislas COUDOUAN 1874 -  
- -  
Louis Césaire Victorin AUNE 1900 - 1903 Puis Curé d'Ollioulès  
Marie Louis Hippolyte Charles ROUDIER 1903 -  
- -  


Ressources généalogiques

Dépouillements d'archives

Documents numérisés

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Cimetières


Informations pratiques

Horaires d'ouverture de la mairie

Horaires Lundi Mardi Mercredi Jeudi Vendredi Samedi Dimanche
Matin de 09h00 à 12h00 de 09h00 à 12h00 de 09h00 à 12h00 de 09h00 à 12h00 de 09h00 à 12h00 de 09h00 à 12h00 -
Après-midi de 14h00 à 17h00 de 14h00 à 17h00 de 14h00 à 17h00 de 14h00 à 17h00 de 14h00 à 17h00 - -
83116 Saint-Maximin-la-Sainte-Baume-mairie.jpg

Mairie
Adresse : Place de l'hôtel de Ville - 83470 Saint-Maximin-la-Sainte-Baume

Tél : 04 94 72 93 00 - Fax : 04 94 78 09 40

Courriel : Contact

Site internet :

GPS : 43.450001° / 5.86667° (GoogleMaps) ou Cassini / Satellite / IGN / Cadastre (Géoportail)

Commentaire : Ouverture au public de la mairie de Saint-Maximin-la-Sainte-Baume: du lundi au vendredi de 9 h 00 à 12 h 00 et de 14 h 00 à 17 h 00 ; Le samedi de 9 h 00 à 12 h 00.

Source : http://www.st-maximin.fr/pages/pratic.php (12/2010)

Associations d'histoire locale

Nuvola apps bookcase.png Bibliographie

  Saint-Maximin-la-Sainte-Baume

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Référence.png Notes et références

Sources principales (Comme Wikipédia) : Les panneaux dans la basilique




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