77330 - Nanteuil-lès-Meaux

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Nanteuil-lès-Meaux
Fichier:Blason Nanteuil-lès-Meaux-77330.png
Informations
Pays Portail-regionalisme-FRA.png    France
Département 77 - Blason - Seine-et-Marne.png    Seine-et-Marne
Métropole -
Canton Blason La Ferté-sous-Jouarre-77183.png   77-06   La Ferté-sous-Jouarre

Blason Meaux-77284.png   77-31   Meaux-Sud (Ancien canton)

Code INSEE 77330
Code postal 77100
Population 5 316 habitants (2007)
Nom des habitants Nanteuillais, Nanteuillaises
Superficie 765 hectares
Densité 694.9 hab./km²
Altitude Mini : 53 m
Point culminant 146 m
Coordonnées
géographiques
48.929718° / 2.896614° (GoogleMaps) Cassini
Satellite / IGN / Cadastre (Géoportail)
Localisation (avant 2015)
          Arrondissement                 Canton                 Commune      ?
Section Tableau : Modifier

Histoire.png Histoire de la commune

Nanteuil-les-Meaux est une commune dont la particularité est sa proximité avec la célèbre ville de Meaux. Son sort est ainsi étroitement lié à Meaux. Toutefois, Nanteuil-les-Meaux fut un haut lieu du protestantisme. Région viticole (la Brie), elle s'est industrialisée à la fin du XIXe siècle.

Quelques dates :

  • Avril 1179 : la ville est affranchie du joug féodal.
  • 1530 à 1891 : la Réforme et les guerres de Religion ont marqué fortement la vie des nanteuillais.
  • 14 juin 1590 : destruction du château-fort par la Ligue catholique. On donna le nom du château à une rue (rue du Château).
  • 1893 : destruction de la vigne par le phylloxera. Sur le lieu-dit La montagne, la vigne jusqu'en 1890 donna un vin excellent et la terre à vignes était très convoitée. Le lieu-dit la Montagne se transforma en un massif boisé. La vigne a été remplacée par les pruniers. C'est ainsi que les Nanteuillais célèbrent la fête annuelle de la tarte aux prunes, en septembre.

Les terres agricoles sont grignotées peu à peu par l'urbanisation.

L'exploitation du gypse

Nanteuil-les-Meaux a exploité le gypse jusqu'en 1939 dans la carrière du haut de Chermont. Ainsi, la plâtrière dirigée par Monsieur JOUSSE au Grand Val, et la plâtrière FRERE (occupée ensuite par les Docks de Quincy).

Le passé industriel

Bonneterie Verdier
  • 1889 : installation de la Bonneterie Verdier, au quartier Saints-Pères, pour fabriquer de la lingerie de luxe. L'industriel Gaston Verdier fit construire deux lotissements de maisons pour ses ouvriers, qui sont habités de nos jours par des nanteuillais. La famille Verdier fit don à la ville d'un bâtiment qui deviendra l'école François de Tessan.



A lire aux Archives de la Préfecture de Police de Paris, sous série EA/89, dossiers de personnalités (originaux et coupures de presses) 1800-1995, un dossier de presse "La bande sinistre et ses exploits" retranscrit :"Dans la nuit du 9 juillet 1901, un vol avec effraction et escalade était commis à l'usine de M. Verdier, fabricant de bonneterie aux Saints Pères, commune de Nanteuil les Meaux. Les voleurs avaient pénétré par une fenêtre donnant accès à la forge. Cette fenêtre n'avait pas de vitres. De là, les malfaiteurs avaient gagné les toits et pénétré dans l'usine en fracturant une fenêtre. Dans le bureau, se trouvait un coffre-fort. Après l'avoir couché sur des vêtements, ils le défoncèrent. Le coffre-fort renfermait une somme de 4555 francs et 5 actions The London and Paris Chemiserie. Jacob s'est reconnu l'un des auteurs de ce vol". Alexandre Marius JACOB, l'anarchiste cambrioleur (1879-1954) avoua ce vol, ainsi que plus de 150 autres, lors de son procès à Amiens en 1905.
  • 1899 : implantation (à côté de la bonneterie) de l'imprimerie propriétaire de Plon, puis des Presses de la Cité. L'entreprise a été à l'origine du premier village industriel de la région. On y trouvait l'atelier de brochage et l'atelier d'imprimerie. Cette industrie a fait vivre jusqu'à quatre cents personnes pendant la période de l'entre-deux-guerres. On peut lire les noms des ouvriers récompensés par des médailles (JO du 14/1/1932 médaille aux ouvriers et employés sur le site Gallica - vue 119 - page 511). Les locaux ont été abandonnés le 31 décembre 1994. Le bâtiment a été détruit au début des années 2000, et un programme immobilier a vu le jour en 2013. La voie d'accès porte le nom de "Allée Plon et Nourrit", en hommage à Eugène Plon (1836-1895) et à son associé et beau-frère, Louis-Robert Nourrit, et à leurs petits-fils. Le clocheton et l'horloge de l'ancienne imprimerie ont été récupérés par la mairie de Nanteuil-lès-Meaux et ils se trouvent maintenant, à côté du panneau d'entrée de la ville, à l'angle de l'avenue François de Tessan et de l'avenue de Melun.
  • 1895 : création d'un bureau de poste
  • 1901 : adduction des eaux - Ces entreprises (Verdier et Plon) étaient confrontées au problème de l'accès à l'eau. Elles fondèrent "la Société des Eaux Plon, Nourrit et Verdier" en 1898, qui construisit et géra un réseau d'acheminement depuis la Marne, toute proche. Des bornes fontaines furent installées en même temps à Nanteuil pour l'usage des habitants.
  • 1901 : éclairage au gaz
  • 1904 : installation du téléphone au bureau de poste
  • 1904 : construction de l'école du Hameau des Saints-Pères
  • 1938 : éclairage électrique terminé

La création de zones d'activités et commerciales (la ZAC des Saints-Pères, la ZAC des Bordes, la ZAC de la Foulée) a permis à la ville de se dynamiser. L'installation de diverses entreprises industrielles et commerciales, de centres commerciaux, ainsi que les commerces traditionnels du centre ville, génèrent des emplois et une activité économique soutenue.

  • Janvier 1993 : installation de deux hôtels
  • 16 mai 1987 : signature par la ville de la Charte de jumelage avec Fridingen, commune du Bad-Wurtemberg, sur les rives du Danube.
  • 1er janvier 2003 : création de la CAPM (Communauté d'Agglomération du Pays de Meaux) comprenant 18 communes dont Nanteuil-lès-Meaux.



EXTRAIT D'UN ARTICLE, REPRODUIT CI-APRES LITTERALEMENT, INTITULE "DES ORIGINES A NOS JOURS", ECRIT PAR MESSIEURS PAUL BAILLY ET DANIEL ABEHCERA dans le guide pratique de Nanteuil-les-Meaux de 1995, Edition C.I.E.P.,1104; La Courtine, 93194 Noisy le Grand Cedex :

"

Nanteuil et la Révolution française

"Le roi Louis XVI signe le 17 novembre 1787 l'Edit de Tolérance : les protestants ne sont plus inquiétés pour leur foi. L'état civil leur est accordé mais non la liberté de culte.

Sous la Révolution, le curé Bienfait refuse de prêter serment; sa fermette qui jouxte le presbytère actuel devient Bien national.

Après la Révolution, les protestants restés très nombreux enlèvent toutes les places au Conseil Municipal. En conséquence, ils construisent en 1827 le temple actuel, leur école avec possibilité d'y réserver la mairie au premier étage (actuelle salle de réunion du conseil et des mariages)"

"

L'instruction populaire en marche...

En 1833, en France majoritairement catholique, Nanteuil majoritairement protestante, par sa ténacité, obtient que l'école protestante soit aussi considérée comme école communale; le maître recevra, comme son collègue catholique, un traitement communal annuel qui ne pourra être inférieur à 200 F (le fromage de Brie valait 1 F) et la masse immobilière sera entretenue par la commune.
En 1891, dix ans après la promulgation des lois scolaires de 1881-1886, écart qui montre la tension toujours existante entre les catholiques et protestants, le Conseil municipal réunit les écoliers des deux communautés religieuses dans une même école, l'Ecole laïque, les batailles de rue entre enfants s'achèvent, la Guerre des boutons prend fin.

Des mariages mixtes se nouent mais leur célébration a lieu dans la sacristie et une coutume s'instaure : les enfants issus de l'union "doivent prendre la religion du père".

Selon le même esprit, à la même époque, le conseil municipal créé le cimetière actuel où reposeront désormais catholiques et protestants.

Le développement de la fréquentation scolaire et l'esprit laïc amènent la création de cours d'adultes (1875), d'une bibliothèque populaire animée par une commission municipale (1875), d'une université populaire (1908), d'une fanfare "Union fraternelle de Nanteuil les Meaux", d'une société de secours mutuels toujours bien vivante (nov. 1911), d'un jardin d'expériences. En 1909, existe une section socialiste..."

"

L'enseignement à Nanteuil de 1913 à 1950
  • 1913 : instituteurs : Grandbastien (Nanteuil), Marcellas (Saints-Pères); instituteur adjoint : Vilcocq (Nanteuil); institutrice : Mme Martin; institutrices adjointes : Mlle Bernard, Mme Imbenotte (Nanteuil), Mme Marcellas (Saints-Pères).
  • 1920 : instituteurs : Grandbastien (Nanteuil), Lange (Saints-Pères); instituteur adjoint : Mlle Imbenotte; institutrice : Mme Martin; institutrices adjointes : Mlle Barrès, Mlle Chenel (Nanteuil), Mlle Lange(Saints-Pères); institutrice suppléante : Mme Passelergue.
  • 1925 : instituteurs : Vilin (Nanteuil), Lange (Saints-Pères); institutrice : Mme Martin; institutrices adjointes : Mlle Martin, Mlle Viard (Nanteuil), Mme Lange (Saints-Pères).
  • 1930 : instituteurs Vilin (Nanteuil), Lange (Saints-Pères); institutrice : Mme Delhomme; institutrices adjointes : Mme Vilin, Mlle Cassaigne, Mme Raby, Mme Lange."

Toponymie

Héraldique

  • Version d'origine :
Version d'origine

Taillé : au 1er d'azur à deux rapières d'or rangées en fasce, celle de senestre basse, accompagnées de trois fleurs de lis du même ordonnées 2 et 1 au canton senestre du chef et à la branche de houx au naturel posée en bande entre les deux rapières, au 2e de gueules à la gerbe de blé d'or, soutenue d'un pampre de vigne de sinople fruité de pourpre; à la cotice en barre d'argent brochant sur la partition.

Il présente la forme d'un bouclier peint aux couleurs de la France : bleu, blanc et rouge. Les tours crénelées au-dessus du bouclier, représentent le domaine fortifié de Bois le Comte des seigneurs Duhoux. D'un côté, les épées à pommeau d'or et à lame d'argent reliées par une branche de houx dessinent un N majuscule. Cette lettre fleurie symbolise Nanteuil en Île-de-France ainsi que le précisent les 3 fleurs de lys. De l'autre côté, la gerbe d'or de blé, liée par un glui et la grappe pamprée témoignent du labeur des générations précédentes. (glui : paille de seigle à usage domestique - pamprée : attachée à la branche)

C'est ainsi que Paul BAILLY décrivait le blason de Nanteuil-les-Meaux dans sa chronique du bulletin municipal de décembre 1994.


  • Version actuelle :
Le blason modernisé


Le blason a été modernisé en 2009. Le dessin a été simplifié. Les tours ont été enlevées. La ville s'est également dotée d'un slogan "Nanteuil les Meaux, naturellement". L'identité visuelle de la ville est maintenant représentée par un logo associant la lettre N (en bleu) et le slogan (en bleu, avec le nom de la ville souligné en rouge).


Histoire administrative

  • Département - 1801-.... :
  • Arrondissement - 1801-.... :
  • Canton - 1801-.... :

Résumé chronologique :

  • 1801-.... :

Patrimoine.png Patrimoine bâti

Le temple protestant

Le temple
Le temple et la Grande Rue



Il a été construit en 1827, en remplacement de celui détruit en octobre 1685 suite à la révocation de l'Édit de Nantes par Louis XIV, au lieu dit Chermont. Il est situé 37 rue Pasteur.


L'église Saint-Georges

Église Saint-Georges



Elle a été rebâtie en 1766. D'aucuns attribuent cette reconstruction à l'architecte Charles-Axel Guillaumot (1730-1807). L'église se compose d'une nef et d'un clocher carré à contreforts. Le chœur est décoré de boiseries. C'est une paroisse catholique, qui possède un christ en bois du XVIIe, d'un autel du XVIIIe siècle et deux stalles du XIXe siècle.
Elle est située 12 place de l'Église.

Sont inscrits aux Monuments Historiques :
- Deux cloches en bronze, l'une de 1642, l'autre de 1658.
- Le maître autel, le tabernacle et le retable en bois taillé, peint en faux marbre et doré, du XVIIIe siècle.
- Les boiseries du sanctuaire du chœur en bois peint en faux marbre et doré du XVIIIe siècle.
Sont inscrits à l'inventaire supplémentaire des Monuments Historiques :
- Une tête de Vierge, toile peinte dans un cadre de bois sculpté, du XVIIIe siècle.
- Une gravure encadrée sous verre représentant la Crucifixion, signée Stella du XVIIIe siècle.


Autres patrimoines

  • L'école communale a été construite en 1836.
  • L'école du Hameau des Saints-Pères a été construite en 1904. Ce hameau doit son nom à un prieuré qui avait pour patron saint Pierre. Elle est devenue l'école François de Tessan.
  • La croix de pierre date de 1866. Il n'y figure aucune inscription. Elle est située dans le quartier Saints-Pères, à l'angle de l'avenue François de Tessan et du Chemin de la Croix, face à la rue Jules Siegfried.
  • L'aqueduc de la Dhuis date du XIXe siècle.
  • La villa "Fauvettes", construite en pierres meulières, a été habitée par François de Tessan et son épouse, Suzanne Verdier, à partir de 1910. Elle est située dans le quartier des Saints-Pères, au 7 avenue de Melun. Elle constitue l'un des bâtiments de l'annexe du lycée Pierre de Coubertin de Meaux.
  • Le clocheton de l'ancienne imprimerie.

Repère géographique.png Repères géographiques

  • Les communes limitrophes sont Meaux : Fublaines, Coulommiers, Quincy-voisins, et Mareuil-les-Meaux.
  • Située sur la rive droite de la Marne, la ville est traversée par le ru des Marais, le ru de la Borde, le ru des Cygnes et l'aqueduc de la Dhuys.
  • Le cadastre a été levé en 1849 par les géomètres de première classe, Messieurs WAULOT et TARPIN. Les travaux ont été dirigés par Monsieur YEL, directeur des contributions directes, et par Monsieur BOUCHER, géomètre en chef. Un nouveau cadastre a été élaboré entre le 3 décembre 1955 et le 16 août 1959 par le Génie Rural. Actuellement, un plan local d'urbanisme est en vigueur (approuvé le 26 juin 2007 et révisé le 19 novembre 2013). La commune comprend des zones urbaines, des zones agricoles, ainsi que des zones naturelles et forestières. Il existe sur la commune, des espaces boisés classés, à conserver, à protéger ou à créer. La ville s'est dotée d'un plan de prévention des risques naturels d'inondation, et des risques naturels prévisibles de mouvement de terrain.
  • L'habitat ancien se trouve au centre-ville, ainsi que dans les secteurs de la rue du Château et de la rue Fernand Collot.
  • L'axe routier principal transperce la ville de part en part. L'urbanisation actuelle s'est faite de chaque côté de cet axe.

Démographie.png Démographie

Année 1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851 1856
Population 1 369 1 388 1 484 1 459 1 426 1 344 1 339 1 339 1 329 1 279
Année 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901 1906
Population 1 221 1 237 1 162 1 178 1 216 1 215 1 251 1 358 1 511 1 581
Année 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968 1975
Population 1 636 1 593 1 726 1 874 1 909 1 846 2 115 2 181 2 431 2 828
Année 1982 1990 1999 2006 2011 2016 2021 - - -
Population 2 920 4 339 5 009 5 278 5 454 6 016 - - - -

Sources : Cassini/EHESS : de 1962 à 1999, population sans doubles comptes, Insee : depuis 2006, population municipale référencée tous les 5 ans.

Cf. : Cassini, INSEE 2006, 2011 & 2013

Illustrations - Photos anciennes.png En photos

Nanteuil les meaux.jpg

Sur la droite, au premier plan, on reconnait les 2 piliers du portail d'entrée de l'école François de Tessan.

  • On dénombrait 3 guinguettes avant la Seconde Guerre mondiale.
    Elles se situaient au lieu-dit Les Brais :
- "La guinguette des familles"
- "La guinguette des canotiers". Comme la précédente, elle ferma définitivement.
- "La guinguette de l'Ami René", fut reprise en 1968, et rebaptisée "guinguette des canotiers"


  • C'est en 1901 que la mairie prit son aspect actuel : coiffée d'un campanile avec cloche, chaussée d'un large escalier qui donnait sur une vaste place en perspective de l'église

Familles notables.png Notables

Les maires

Prénom(s) NOM Mandat Observations
- -  
- -  
- -  
- -  
- -  
Bernard ROUX 1995 - 2008  
Régis SARAZIN 2008 - (2020)  
- -  

Cf. : MairesGenWeb

Les notaires

Aucun notaire ne s'est établi dans la ville. Les études notariales les plus proches sont celles de Meaux, Quincy-Voisins et Coulommiers.

Prénom(s) NOM Période Observations
- -  
- -  

Les curés

Prénom(s) NOM Période Observations
- -  
CREVEL - Curé en 1845.  
DUMONT 1865 - 1880  
PARATRE 1880 - 1920  
LEVASSEUR 1920 - 1930  
THIERCELIN 1930 -  
- -  
- -  

Les pasteurs

Prénom(s) NOM Période Observations
Bertin BRUNET 1827  
Roger LAFORGE 1845 - 1885  
PERRIER 1885 - 1920  
GUIBAL 1920 - 1930  
- -  
- -  

Les instituteurs

Prénom(s) NOM Période Observations
- -  
- -  
- -  

Les titulaires de la Légion d'honneur

Médaille - Légion d'honneur.png
Prénom(s) NOM Naissance Décès Observations
- - -  
- - -  
- - -  

Ville de naissance de.jpg Ville de naissance ou de décès de

Ville de naissance

  • Bertin Brunet (1781-1842) : est le premier pasteur du temple de Nanteuil construit en 1827. Il est l'auteur de "Le vieux laboureur, traité élémentaire d'agriculture, à l'usage des écoles primaires de la campagne, par un membre de la société d'agriculture, sciences et actes de Meaux" (1840-Editions Pitois, Levrault et Cie, Paris, 166 pages) - aux AD 77
  • Lucien Alliot (1877-1967) : sculpteur, est devenu nanteuillais à partir de 1958. Il a réalisé une sculpture du Semeur, dont il fit don à la commune de Clermont dans l'Oise - Sa fille, Violette Alliot (peintre), exécuta la fresque de Saint-Georges terrassant le dragon et a peint sur toile les pélerins d'Emmaüs. L'église Saint-Georges abrite ses deux œuvres.
  • Paul Bailly (1910-1999) : a été instituteur, puis directeur d'école à Nanteuil (1936-1965), et historien local. Il est l'auteur de « histoire anecdotique de Nanteuil les Meaux » que la mairie a édité après son décès, en 2000. La mairie a donné son nom à la nouvelle école inaugurée en 2013.


Monument aux morts couleur france.png
Monument aux morts

Le monument aux morts

Morts des guerres 1914-1918 / 1939-1945

Le monument aux morts de la commune recense 66 morts pour la France.

Pictos recherche.png Article détaillé : Consulter la liste ...

L'association Nanteuil Mémoire a pour objectif de faire connaitre les soldats disparus pendant le conflit de 14-18. Elle a édité en novembre 2014, avec l'aide de la ville, son premier journal rédigé par Yoland ALEXANDRE, Vincent CAMBRUZZI, Guillaume GOSSELIN et Hervé LAMBERT. Chaque année, elle consacrera son numéro aux morts selon leur année de décès. La première édition de 2014 concerne les 12 morts de l'année 1914.

Ressources généalogiques

Dépouillements d'archives

Documents numérisés

>> Voir la liste complète sur Geneanet

Cimetières


Informations pratiques

Horaires d'ouverture de la mairie

Horaires Lundi Mardi Mercredi Jeudi Vendredi Samedi Dimanche
Matin 9 h - 12 h 30 9 h - 12 h 30 9 h - 12 h 30 9 h - 12 h 30 9 h - 12 h 30 9 h - 12 h * -
Après-midi 14 h - 17 h 30 15 h - 18 h 30 14 h - 17 h 30 14 h - 17 h 30 14 h - 17 h 30 - -
Commune.png

Hôtel de Ville
Adresse : 14, rue Benjamin Brunet - 77100 NANTEUIL-LÈS-MEAUX

Tél : 01 60 23 06 10 - Fax : 01 60 23 45 21

Courriel : Contact

Site internet : Site officiel

GPS : ° / ° (GoogleMaps) ou Cassini / Satellite / IGN / Cadastre (Géoportail)

Commentaire : * Accueil ouvert le samedi matin uniquement pour l'état civil, sauf de la mi-juillet à la mi-août.

Source : L'annuaire Service Public & Mairie (Juillet 2015)

Associations d'histoire locale

Remarques

  • La commune possède une bibliothèque.
  • La médiathèque Luxembourg à Meaux (2 rue Cornillon) comprend un espace d'histoire locale (Meaux et sa région) ainsi que des journaux locaux anciens.
  • Archives Départementales de Seine-et-Marne (Melun) :
    • des dossiers relatifs à certaines entreprises de Nanteuil Les Meaux, déposés par l'Union patronale de Seine-et-Marne (anciennement Groupement Général des Industriels) (Cote J 140 - 1919 à 1980) :
Petrorep (société prétrolière de recherches dans la région parisienne)
Établissements Gaston Verdier (manufacture de bonneterie)
Imprimerie Plon
Marius Frère (fabrique de plâtres)
  • un plan de Nanteuil-lès-Meaux datant de 1880 qui présente notamment au-dessus du Petit Val, la chapelle de sœur Gerbourt qui donna un certain temps son nom au ru de Sargibout antérieurement appelé le Bacoé et postérieurement le ru des Cygnes (lorsque l'évêque de Buz qui habitait le chateau de Villemareuil éleva des cygnes sur sa rive) (écrits de Paul Bailly dans le bulletin municipal 1998).

Nuvola apps bookcase.png Bibliographie


  • Le Blason, de Geneviève d'Haucourt et Georges Durivault, PUF, collection « Que sais-je ? », n° 336, Paris 9e édition 1992 (1re édition 1949)
  • Histoire anecdotique de Nanteuil, de Paul Bailly, éditeur Mairie de Nanteuil-les-Meaux, 2000

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