77209 - Gouvernes

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Gouvernes
Informations
Pays Portail-regionalisme-FRA.png    France
Département 77 - Blason - Seine-et-Marne.png    Seine-et-Marne
Métropole
Canton Blason en attente.png   77-14   Lagny-sur-Marne
Code INSEE 77209
Code postal 77400
Population 1 101 habitants (2011)
Nom des habitants Gouverniauds, Gouverniaudes
Superficie 272 hectares
Densité 404.78 hab./km²
Altitude Mini : 46 m
Point culminant 104 m
Coordonnées
géographiques
48.861111° / 2.695278° (GoogleMaps) Cassini
Satellite / IGN / Cadastre (Géoportail)
Localisation (avant 2015)
77209 - Gouvernes carte administrative.png
          Arrondissement                 Canton                 Commune      ?
Section Tableau : Modifier

Histoire.png Histoire de la commune

Histoire

C’est au XIe siècle sous le règne de Henri Ier (roi de France de 1031 à 1060) que l’on trouve les premières traces écrites de l’existence de Gouvernes alors appelé Curvisna. Puis on trouve Gouvernes cité dans plusieurs actes au fil des siècles sous les noms variés de Curvina, Curvernae, Couvernes, Gouvernes (1277), Cuvernis, Gubernis, Corvanis…

Quelle est l’origine de ce nom ? Il n’y a aucune certitude, l’abbé LEBEUF retient deux hypothèses, le nom dériverait :

1- d’un terme d’origine gauloise « curvisnu » désignant une rivière courbe, en référence au rû Gondoire qui décrit des courbes dans le village,
2- du bas latin « cur » diminutif de « curtis » signifiant lieu cultivé et de « verne » qui désigne l’aulne.

On sait qu’il y a là une cure, qui appartient à l’église de Paris, dès le règne d’Henri 1er.
Arnoul, moine de l’abbaye de Lagny au onzième siècle, cité par G. Darney, nous dit qu’au Ve siècle « une épaisse forêt couvrait les hauteurs de Lagny, que le bas était embelli par des prairies et par la Marne, que des vignes étaient plantées sur les cotés ». G. Darney considère cette description comme inexacte, pour lui les défrichements et essartements sont l’œuvre des moines, donc postérieurs à 650, date de la création de l’abbaye par Saint Furcy ; il considère qu’Arnoul décrit le site comme il le voit au dixième siècle.
Si l’on tient compte que d’une part que l’extension du vignoble en Gaule se fait à partir des bords de la Méditerranée, accompagnant les romains dans leur conquête, et que d’autre part beaucoup de zones cultivées à la période romaine retournent ensuite à l’état sauvage ; il est tout à fait possible que les rives de la Marne et de ses affluents soient plantées de vigne dès l’époque romaine et recouverte de forêts quelques siècles plus tard. Arnoul et G. Darney ont peut-être raison tous les deux !

De la période préhistorique à la période romaine

Le site de la vallée de la Marne et de ses affluents, dont le ru Gondoire, est occupé par l’homme depuis le paléolithique comme le prouvent de nombreux vestiges retrouvés à proximité des rivières.
À Gouvernes il a été retrouvé de nombreux outils préhistoriques en silex (haches taillées et polies, percuteurs, tranchets, etc) , ces vestiges prouvent le passage sinon l’installation de l’homme sur la commune dès l’époque préhistorique (paléolithique et néolithique). Objets le plus souvent ramassées dans les champs cultivés, après les labours. Ces découvertes ont enthousiasmés M. Emile Chatenay, 1866-1953

La société des gaulois est fondée sur la tribu, ensemble de familles reconnaissant les mêmes chefs ; les tribus sont fédérées en nations ou cités (Meldes, Parisii…) Les gaulois, unis par leur religion druidique, cultivent la terre, élèvent des porcs et chassent ; ils habitent des demeures isolées ou des villages.
Le site de Gouvernes se trouve sur la zone frontière entre les territoires des Meldes et des Parisii dans une sorte de « marche » au sens médiéval du terme. Ce flou de frontière ne peut satisfaire les romains lors de la conquête de la Gaule ; ils fixent avec précision les frontières des territoires, Gouvernes est en territoire melde.
Quelle est l’importance du village de Gouvernes à l’époque gauloise ? Existe-t-il seulement ? Nous n’avons aucune certitude !

Dans un souterrain près de l’église, aurait été trouvée de la vaisselle gallo-romaine qui fut offerte, d’après la veuve d’Emile Chatenay, à un évêque de Meaux lors de sa venue au village.
Les nombreux vestiges gallo-romains recueillis à la fin du XIXe siècle au « Clos Saint Père » (tessons de poterie, fragments de tuiles, meules de pierre, monnaies dont une de bronze de Valentinien II) permettent de supposer la présence d’habitation sur la commune à l’époque romaine.
Une pomme de marbre conservée au musée de Lagny, mise à jour lors de travaux de drainage, donne un peu de véracité à une tradition verbale qui dit qu’à Gouvernes existait un camps romain avec des puits et un temple à Pomone (dans la Rome antique un culte est rendu à Pomone, déesse des fruits, des fleurs et des arbres pour rendre les terres fécondes) ; du fait de ces découvertes les hypothèses vont bon train et la tradition est riche en ce qui concerne l’époque romaine : on parle de voie romaine sous le bitume, on parle de tour de guet sur la crête…

La forêt qui occupe les deux tiers de la superficie de la Gaule n’est pas dépourvue de présence humaine ; les silvatici sont aussi indispensables à l’économie du pays que les autres ruraux. L’exploitation du bois pour la construction, la menuiserie et le chauffage (bois de chauffage et charbon de bois) la fabrication du verre, de la terre cuite, la métallurgie du fer et une grande partie de la vie artisanale sont entre leurs mains.

Le Moyen Âge

On ne connaît pas de recensement des populations avant 1709, on dénombre alors à Gouvernes 70 feux ; en 1726 la population compte 226 habitants. En 1745, le dénombrement note : 59 feux ou de 160 à 180 communiants.
La population du village essentiellement rurale, est jusqu’à la fin de la deuxième guerre mondiale de moins de 400 habitants, ce qui correspond à une population pouvant vivre décemment de sa surface de culture.

En 650 Furcy, moine irlandais, fonde une abbaye à Lagny. À cette époque il y aurait eu une église à Gouvernes. Après les invasions normandes (de 843 à 912) le monastère de Saint Furcy est par terre, en ruine. Il faut attendre 997 pour qu’Herbert II comte de Champagne entreprenne la réédification du monastère de Lagny.
À partir de 1033 une horrible famine sévit dans le pays, elle est suivi par une épidémie de mal des ardents qui en trois ans va entrainer la mort d’un tiers de la population.
En 1107 Louis VI le Gros affronte Thibaud de Champagne au gué de la rue Ferraille sur la Gondoire à Deuil (on dit que c’est du sang des soldats teintant l’eau du ru Gondoire lors de cette bataille que l’impasse du moulin rouge tire son nom) ; si l’on s’en réfère à d’Arbois de Jubainville, historien des ducs et des comtes de Champagne, qui rapporte : « arrivé à une position convenable entre le village de Torcy et celui de Gouvernes, sur le bord d’un ruisseau, le roi entouré de ses barons disposa ses troupes en ordre de bataille… » cette explication du toponyme « moulin rouge » ne peut être retenu, car la bataille a lieu bien en aval dudit moulin ! (voir aussi au chapitre sur les moulins)
La déclaration du circuit de la terre de Lagny sur Marne in cartulaire de l’abbaye de Saint Pierre de Lagny (non datée, inscrite après la donation Maroi Lesche en 1163) inclut le territoire de Gouvernes et indique que Gouvernes fait alors partie du comté de Lagny.
À cette époque les lépreux de Gouvernes sont envoyés à la maladrerie, ou léproserie, établie à Pomponne.
Gouvernes en 1206 était à la collation de l’abbé de Lagny, il faisait partie du doyenné de Lagny et par conséquent de l’archidiaconé de Brie.
Un mayeur (maire) de Gouvernes était attaché au service du monastère ; le 1er décembre 1223 Thibauld IV de Champagne l’exempte de toutes exactions, de taille, d’ost, de chevauchée, de tonlieu et de coutume.
L’abbé LEBEUF mentionne la présence de Jean de GASTEL (d’une famille noble et ancienne de Franche Comté) il est alors prieur de Gouvernes, lors d’une translation des reliques de saint Magloire en juin 1318 ; par là il fait référence à un prieuré à Gouvernes sous la dépendance du monastère Saint-Magloire de Paris. Cette existence n’est rapportée que par un écrivain du XIVe siècle et on ne la retrouve dans aucun catalogue des prieurés des diocèses de Paris et d’ailleurs ; en particulier aucun prieuré n’apparait dans la liste des revenues des abbayes et prieurés du pouillé du diocèse de Paris en 1342. Il y a une explication plausible : ce prieuré est celui de Saint-Thibault-les-Vignes qui à cette époque est sur le territoire de la paroisse de Gouvernes, la paroisse de Saint-Thibault-les-Vignes n’est créée qu’en 1543.

Durant la guerre de Cent Ans

Philippe VI de Valois est proclamé en 1328 roi de France. Edouard II, roi d’Angleterre, son cousin germain prétend de son côté avoir des droits sur la couronne, droits qu’il veut faire valoir par les armes ; la guerre de Cent Ans débute, elle sera particulièrement désastreuse pour le pays de Lagny.
À partir de 1348 une grande peste sans exemple dans l’histoire dévaste durant deux ans toute l’Europe ; de nombreuses maisons restées sans habitants tombent en ruine.
En 1357 les habitants de Gouvernes sont frappés de contributions pour les réparations des murailles de la ville de Lagny, contributions qui leur donnent droit de refuge dans la ville en cas d’invasion.
En 1358 les paysans se révoltent saccageant les biens des nobles, c’est la Jacquerie ; la noblesse se porte ensuite dans les campagnes où elle exerce de terribles représailles « elle massacre tous les paysans, dit Sismondi, sans s’informer curieusement s’ils ont ou non pris part à la Jacquerie ».
En 1360 les anglais s’emparent de Lagny ; c’est un spectacle digne de compassion de voir les pauvres des villages voisins venir par troupes demander l’aumône dans la ville, ne trouvant pas de quoi apaiser leur faim dans la campagne désolée par les anglais et par certains brigands appelés « tard venus »
Les paysans souffrent en bien d’autres occasions de la présence de troupes. Entre 1413 et 1419, pendant la période de la guerre civile qui oppose Armagnacs et Bourguignons, Lagny et ses environs sont réduits à une misère profonde. Les habitants voient sans cesse des troupes sur le pied de guerre, évoluer avec les brigandages des soldats, les viols…
En 1418 le village est nommé : Gouvernes-lez-Laigny-sur-Marne.
La tradition veut que Jeanne d'Arc soit passée le long de la Gondoire pour se rendre à Lagny en 1430, lors d’un des trois séjours qu’elle y fit. Il est fort probable qu’elle passe aussi par Gouvernes si on prend en compte l’itinéraire qu’emprunta, pour se rendre à Lagny, le roi Charles VIII l'Affable en 1432 lors du 3e siège de la ville :
Les français s’avancèrent en bon ordre « sur une petite rivière qui est à environ un quart de lieu de la ville, » le ru Gondoire. Bedford envoya contre eux quelques détachements, il en résulta de légères escarmouches tant à pieds qu’à cheval.
La nuit venue les français campèrent près du champ de bataille le long d’un petit bois non loin de Gouvernes.
Si le passage de Jeanne d’Arc à Gouvernes n’est que fort probable, celui du roi de Charles VII le Victorieux est une certitude.

Les hivers rudes et les épidémies affligent le pays. J.A. LEPAIRE mentionne que l’hiver 1433-1434, dans un tronc d’un seul arbre de la vallée de Gouvernes, on trouva cent quarante oiseaux morts de froid. Durant l’hiver 1437-38, une effroyable famine désole le royaume, le besoin rend les hommes féroces et partout il faut combattre contre les affamés pour défendre sa propre nourriture, le pays de Lagny offre l’image de la plus épouvantable désolation : la terre est inculte, les arbres et le bétail détruits, le commerce nul, le pays dépeuplé. La peste vient se joindre aux maux à l’été 1438
En 1448, Charles VII ordonna qu’il soit choisi, dans chaque paroisse, l’archer le plus robuste et le plus adroit toujours prêt à entrer en campagne  ; on ne connait pas l’archer de notre paroisse.
En 1450 Charles VII enlève la Normandie aux anglais, en 1453 c’est la Guyenne qui leur est enlevée mettant fin à la guerre de cents ; seul Calais reste au pouvoir des anglais pour un siècle encore.

De la Renaissance au Siècle des Lumières

C’est la coutume de Meaux, rédigée en 1509, que suivait la paroisse de Gouvernes.
En 1543 le territoire de la paroisse de Gouvernes se trouve amputé d’une part importante ; c’est en effet cette année là qu’est fondée la paroisse de Saint-Thibault-des-Vignes, un village s’étant développé à partir du noyau initial d’habitat groupé autour du prieuré.
En 1578 une épidémie nommée le courant s’étend dans tout le pays touchant les deux tiers de la population, la mortalité est grande ; elle est suivie d’une épidémie de peste.
En 1587 une famine sévit aggravée par une nouvelle épidémie de peste.
Dans le pays de Lagny, durant les guerres de religion, les alertes et les escarmouches sont incessantes entre huguenots et catholiques. La région est exposée aux courses continuelles des deux partis de Meaux et de Paris.
« En 1590 les environs de Lagny sont ravagés par les troupes espagnoles, toutes les églises, jusqu’à Paris… sont pillées en deux jours. Cette conduite soulève contre l’armée espagnole les clameurs et les malédictions des habitants.
La Brie est alors rattachée à la Champagne avec administration commune mais une ordonnance du 27 septembre 1693 confirme le rattachement de la Brie française, dont gouvernes fait partie, à l’Ile de France
Le 27 juin 1652, pendant la deuxième guerre de la Fronde « tumulte presque sans cause et absolument sans résultat » Louis XIV reçu à Guermantes par Pierre Viole, président du parlement, rend visite à la paroisse. La Brie est alors rattachée à la Champagne avec administration commune, mais l’ordonnance du 21 septembre 1693 entérine le rattachement de la Brie française, dont Lagny fait partie, à l’Ile de France.
En 1704, Gouvernes fait partie de la châtellenie royale (circonscription) de Lagny.

De la Révolution à l’Empire

En 1789, Gouvernes appartient à l’élection, généralité et diocèse de Paris dont il suit la coutume.
Le 15 janvier 1790, la Constituante partage la France en 88 départements, Gouvernes est compris le département de la Brie et du Gâtinais qui par la loi du 4 mars 1790 est appelé département de Seine et Marne.
La Constituante regroupe en une seule paroisse, les paroisses de Lagny et celles de Gouvernes, St Denis du Port, St Thibaud, Pomponne et la partie basse de Thorigny, l’église de l'abbaye devenant l’église de la nouvelle paroisse, sous le vocable de St Furcy.
En 1794 (le 19 vendémiaire an III) un arrêté du district de Meaux, relatif à l’administration du marché de Lagny et à son approvisionnement, fixe à 18 quintaux de grains par décade la quote-part de Gouvernes. En 1795 celle-ci est fixée à 2 quintaux à chaque marché.
En 1795 (le 20 brumaire an IV) François BOIVIN est désigné pour remplir la fonction d’agent municipal en sa commune de Gouvernes, Jean-Pierre Plé est quant à lui désigné comme adjoint.
L’arbre de la liberté est planté en bordure de la Gondoire sur la propriété de M. Chatenay, cet arbre est mort en 1946.
Les biens que l’abbaye de Lagny possède à Gouvernes sont vendus comme bien national entre 1791 et 1794.
Lors de la campagne de France, Lagny voit son territoire foulé par les troupes d’une formidable coalition ; le 30 mars 1814 la colonne commandée par le prince de Wurtemberg s’y divise en deux fractions à peu près égales pour rejoindre Charenton et Vincennes. L’attaque de Paris amène l’abdication de Napoléon et la première restauration.
Avec la restauration reviennent les mots : restitution, dîmes, corvées, droits féodaux. Dans les campagnes l’alarme est générale, l’église menace de refuser les sacrements aux acquéreurs de biens nationaux.

Les fiefs

À coté de l'abbaye de Lagny qui possède la seigneurie de Gouvernes, il y a des fiefs particuliers s’étendant sur une partie du territoire et qui restent du XIIe au XIVe siècle aux mains d’une famille autochtone les chevaliers « de Gouvernes » dont le nom apparaît au fil des ans :

1173 Barthelemy de Corvennis
1174 Thibaut de Curvernes
1205 Jean de Cortvenes

Le fief de Deuil est le plus important, c’est un fief indépendant ; il est cité pour la première fois en 1240 sous le nom de Duel, puis il apparaît au cours des siècles, jusqu’en 1615, sous les noms de Dueil ou Douay.
Le nom de Deuil dérive probablement d’un mot celte, sa forme ancienne « Diogito » signifie lieu bas et évoque une clairière avec des sources et des étangs.
Le terme de Deuil est utilisé pour la première fois en 1634.
En 1541 il appartient à Nicolas Gaudète écuyer de St Degligny et de Dueil en Brie, il meurt devant Boulogne sur mer, dans l’exercice de ses fonctions de commissaire d’artillerie; son cœur seul est rapporté à Gouvernes.
(Voir en annexe 1 « les tenants du fief de Deuil »)
« Deuil relève de l’abbé de Lagny, le fief de Deuil, consiste en deux grands corps d’hôtel, granges, estables, cour, colombier et jardin, le tout contenant 8 arpents… il relève de plusieurs particuliers - vaut le fief 15 livres par an (extrait de l’inventaire de Nicolas Der, notaire royal à Meaux) »
Me Doulcet fait lever et rédiger en 1773 un « Plan Géométrique du cantonnement de chasse du Fief de Deuil » (actuellement au Musée Gastien Bonnet) qui nous renseigne sur l’importance du fief : il a alors une surface de 166 arpents 78 perches, (à Lagny, la perche était de 19 pieds et l’arpent contenait 100 perches) soit 63 ha 53 ares (environ un quart de la surface du territoire de Gouvernes). Du château rasé après la révolution il reste des bâtiments de la ferme dont le porche d’entrée dit « Louis XIV ». C’est après la révolution qu’est construite sur l’emplacement du château la « maison de Campagne » actuelle.

Il est fait mention d’un autre fief, vers Le Chemin (ancien nom de Guermantes) dit fief de la grande grange, encore existant sous Louis XIV, appartenant alors à la famille Caron de Champrond.

Patrimoine.png Patrimoine bâti

  • L'église sous le patronage depuis son origine de Saint-Germain-de-Paris, du XIIIe siècle. La pierre tombale de Nicolas Gaudete seigneur de Deuil.
  • Le calvaire du XIXe siècle sur l'emplacement d'un calvaire beaucoup plus ancien.
  • les lavoirs du Bas-Villiers, de Guermantes et de la Fontaine sont encore entretenus aujourd'hui.

Repère géographique.png Repères géographiques

Gouvernes est une commune de la ville nouvelle Marne la Vallée, appartenant à la Communauté d'Agglomération de Marne et Gondoire en Seine et Marne (77). Le village de Gouvernes est établi dans la vallée du ru Gondoire.


Démographie.png Démographie

Année 1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851 1856
Population 343 323 399 379 386 370 370 346 365 373
Année 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901 1906
Population 374 430 415 392 345 374 354 375 373 396
Année 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968 1975
Population 377 351 380 373 359 321 403 551 529 692
Année 1982 1990 1999 2006 2011 2016 2021 - - -
Population 764 934 1 024 1 069 1 101 1 166 - - - -

Sources : Cassini/EHESS : de 1962 à 1999, population sans doubles comptes, Insee : depuis 2006, population municipale référencée tous les 5 ans.

Cfr : Cassini avant 2006, INSEE 2006 & 2011

Illustrations - Photos anciennes.png En photos

Familles notables.png Notables

Les maires

Prénom(s) NOM Mandat Observations
- -  
- -  
- -  
- -  
Lucien LEJEUNE 1959 - 1963  
Marcel CUSSEAU 1963 - 1968  
Guy LEJEUNE 1968 - 1973  
Daniel ROBILLARD 1973 - 1983  
Roger BOUVIER 1983 - 1995  
Vincent TONI 1995 - 2011 Conseiller général  
Jean TASSIN 2011 - (2014)  
- -  

Cfr : MairesGenWeb

Les notaires

Il n'y a pas d'étude notariale sur Gouvernes. Les notaires les plus proches se situent à Lagny-sur-Marne, où il y a deux études : 11 Bd. Charpentier et 9 rue Austerlitz.

Les curés

Prénom(s) NOM Période Observations
DESPREZ Pierre 1394  
FOLLAIN Léonard 1664-1693  
CHALLAYA 1693-1709  
DANJOU 1709-1716  
VIGNON 1716-1721  
MORILLOT 1727-1756  
PORTE Jean-Baptiste 1756-1786  
CROSNICO Guillaume Claude 1786-1792  
GACONGNE Stanislas 1851  
LEROY Armand 1866 reçoit en 1870 le prince Charles, frère du futur empereurd'Allemagne Guillaume 1er  
THIEBAULT Jules Ernest 1872  
LANGE Léon 1881  
MUGNIER M. 1905 membre associé de la conférence d'histoire et d'archéologie du diocèse de Meaux ; c'est lui qui est présent à l'inventaire des bien dépendant de la fabrique paroissiale de Gouvernes en 1926  
FLEURY P. -  
SEVESTRE Arcade 1928-1945  
l'abbé BOUSSUGE - dernier curé en poste sur la paroisse  


Ressources généalogiques

Dépouillements d'archives

Documents numérisés

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Cimetières


Informations pratiques

Horaires d'ouverture de la mairie

Horaires Lundi Mardi Mercredi Jeudi Vendredi Samedi Dimanche
Matin - - - - - 9h00-11h45 -
Après-midi 16h00-18h00 16h00-18h00 - 16h00-18h00 16h00-18h00 - -
Commune.png

Mairie
Adresse : Place de la Mairie - 77400 GOUVERNES

Tél : 01 64 30 12 09 - Fax : 01 64 30 14 72

Courriel : Contact

Site internet : Site officiel

GPS : -° / -° (GoogleMaps) ou Cassini / Satellite / IGN / Cadastre (Géoportail)

Commentaire :

Source : (01/2014)

Associations d'histoire locale

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