77131 - Coulommiers

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Coulommiers
Informations
Pays Portail-regionalisme-FRA.png    France
Département 77 - Blason - Seine-et-Marne.png    Seine-et-Marne
Métropole {{{Métropole}}}
Canton Blason Claye-Souilly-77118.png   77-06   Claye-Souilly
Code INSEE 77131
Code postal 77120
Population 13852 habitants (1999)
Nom des habitants Columériens
Superficie 1092 hectares
Densité 1268.5 hab./km²
Altitude Mini: 66m
Point culminant 156m
Coordonnées
géographiques
° / ° (GoogleMaps) Cassini
Satellite / IGN / Cadastre (Géoportail)
Localisation (avant 2015)
77131 - Coulommiers carte administrative.png
          Arrondissement                 Canton                 Commune      ?
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Histoire.png Histoire de la commune

La ville devrait son nom au latin columbo « colombe ». Les Romains lui auraient donné le nom de Columbarium qui signifie « colombier ».

D'origine gallo-romaine, Coulommiers fut réunie près de dix fois au domaine royal. Son histoire est aussi étonnante que mouvementée. Ses antiques remparts et son château furent reconstruits par Clovis ; en 1612, Catherine de Gonzagues y fit édifier un palais. Ernest Dessaint, Maire de Coulommiers (1923) expliquait en ces mots : « l'origine de notre ville a de tout temps fait l'objet de controverses passionnées de la part des différents auteurs qui se sont occupés de notre histoire locale ». Les uns, tels le docteur Pascal, dans son ouvrage intitulé Histoire de Seine-et-Marne, Achille Viré et Anatole Dauvergne, dans leurs études sur la ville, lui refusent une origine antérieure à la conquête de la Gaule par Jules César. Les autres, au contraire, Michelin, Histoire du département de Seine-et-Marne, et Martial Cordier, Histoire manuscrite de Coulommiers, prétendent qu'elle existait lors du passage de César et de ses légions en Brie, et Cordier affirme même que son nom lui fut donné par les troupes du conquérant qui, de passage ici, dénommèrent Castrum Columbarium (château colombier), une tour garnie de nids de pigeons, d'où par la suite, Colombarius, Collomiers et Coulommiers.

Martial Cordier qui, en sa qualité d'archiviste feudiste du comte de Montesquiou de Fesenzac, dernier seigneur de la ville, eut en sa possession des documents qui furent détruits ou dispersés lors de la Révolution, admet l'hypothèse d'une enceinte construite sous l'empereur Antonin. Il étaye son opinion, sur une inscription gravée sur un grès de démolition de la porte qui clôturait la partie sud à l'époque, ou simple bourgade enclose dans l'île formée par le Grand Morin et le brasset des Religieuses, Coulommiers n'était encore qu'aux premiers temps de son enfance. C. M. V. I. dont voici la traduction : Antonius Imperator Romanorum edificavit 906, édifiée par Antonin, empereur des Romains en 906, date qui part de la Fondation de Rome et correspond ainsi à l'an 155 de l'ère chrétienne

La seconde clôture, qui serait due à Clovis, est tout aussi problématique. D'ailleurs, jusqu'à sa possession par les comtes de Champagne et de Brie en 920, une obscurité complète s'étend sur le passé de la cité. À dater de cette époque, au contraire, l'histoire enregistre les modifications successives qu'elle a subies et qui par apports successifs, l'ont faite, à travers les siècles, devenir la coquette sous-préfecture seine-et-marnaise qu'elle resta jusqu'en 1926. Thibault ler, en 1080, la dota d'un prieuré qui eut son heure de célébrité puisque des Juvénal des Ursins en furent les prieurs, et qui eut surtout pour heureux résultat d'étendre vers l'est la ville naissante. Ce prieuré occupait toute la partie dite du Montcel, emplacement où se trouvent aujourd'hui le palais de justice, la gendarmerie, l'ex sous-préfecture et la place Beaurepaire. Un siècle plus tard, en 1172, Thibault II étendait à son tour les limites de son domaine dans la partie sud en faisant creuser un canal qui fut appelé le brasset des Tanneurs, du nom des ouvriers qui installèrent leur industrie sur ses rives. Cette industrie devait prendre ici une extension considérable et constituer pendant près de sept siècles la seule richesse commerciale du pays. Il y est dit notamment : « et si est à scavoir que moi ou aultres de mes gens esliront chacun an XIII preud hommes de la commune de Collomiers à bonne foi et eux XIII estiront l'un d'eux major chaque an »

Les bienfaits d'une tranquillité relative et l'indéniable prospérité dont elle profita durant sa possession par les comtes de Champagne et de Brie furent malheureusement annihilés par la Guerre de Cent Ans, au cours de laquelle elle fut prise et reprise par les Anglais5,6. À la mort de son mari, tué d'un coup d'arquebuse en entrant dans Doullens, le 20 avril 1595, la Duchesse de Longueville entreprit la construction du château dont nous voyons encore les ruines et dont il subsiste les deux pavillons de gardes précédant le pont-levis.

Durant la campagne de France en 1814, la ville fut occupée par les troupes Russes.

Lors de la guerre franco-allemande de 1870, la ville est occupée par les Allemands.

Le 4 septembre 1914, durant la Première Guerre mondiale, l'armée britannique, alors en retraite, abandonne la ville, qui est occupée le lendemain par les troupes allemandes qui la pillent et en repartent le 7 septembre, chassées par ses mêmes Anglais.

Le 10 septembre 1926, l'arrondissement de Coulommiers est supprimé à la suite du décret Poincaré. Coulommiers devint chef-lieu d'arrondissement sans avoir été préalablement chef-lieu de district.

Occupée par les Allemands en 1940, la ville est libérée le 27 août 1944 par l'armée américaine du général Patton ; une place de la ville où se situe un monument aux morts des deux Guerres mondiales est d'ailleurs nommée place du 27-Août en souvenir de cet événement.

Blason en attente.png Héraldique

Repère géographique.png Repères géographiques

Situation : à 60 kms à l’est de paris, à 20 kms de l’autoroute A4 et de la ville nouvelle de Marne la vallée ( Disneyland Paris, Val d’Europe ) A 35 kms de l’autoroute A5.

Patrimoine.png Patrimoine bâti

  • Commanderie des Templiers
  • Edifié par les frères de l'Ordre du Temple à la fin du 12e siècle, cet ensemble fut modifié au 13e siècle et au 15e siècle. Il comprend :
  • Maison du Commandeur, avec façade renaissance, avec tour octogonale sur plan carré
  • Chapelle
  • Grange aux dîmes
  • Tourelle du pigeonnier

La Commanderie des Templiers, fut construite à partir de 1173, à la suite d'une donation du comte Henri palatin de Troyes. Endommagée durant la période révolutionnaire, vendue comme bien national en 1791, elle est transformée en exploitation agricole par son propriétaire d'alors, le fermier Pierre Josse. Elle gardera cette affectation pendant plus d'un siècle et demi, sous le nom de « Ferme de l'Hôpital » en référence aux Hospitaliers de Saint-Jean-de-Jérusalem. Sauvée de la démolition en 1966 par les multiples pétitions contre le maire de l'époque M. Daniel Tourneur préférant raser la commanderie pour construire des HLM, une campagne de restauration en fait désormais l'un des sites templiers les mieux conservés du nord de la France. On peut y voir une grange aux dîmes, un colombier, le logis du Commandeur, la chapelle Sainte-Anne, la salle du chapitre et la cave, ainsi qu'un jardin d'inspiration médiévale d'une surface de 4 000 m2. Le site est classé Monument historique depuis 1994.

  • L'église Saint-Denys-Sainte-Foy, de style néo-roman, est située au départ de l'avenue de Rebais. Construite d'après les plans de l'architecte Ernest Brunet, elle fut consacrée par l'évêque de Meaux le 16 juillet 1911. Sa construction fut décidée par la municipalité afin de remplacer l'ancienne église Saint-Denys, un édifice roman datant du xiie siècle qui, mal entretenu, menaçait de s'effondrer : devenue dangereuse, cette dernière fut d'ailleurs démolie en 1968. La nouvelle église est construite sur un plan en forme de croix latine, comprenant une nef d'une longueur de 47,30 mètres pour une largeur de 10 mètres entre les colonnes du vaisseau principal, lequel est bordé de collatéraux. De larges baies en plein cintre sont ornées de vitraux, compositions modernes dans lesquelles sont insérés des fragments des vitraux de l'ancienne église Saint-Denys. Une tour-lanterne couvre la croisée du transept : sa hauteur s'élève à 22 mètres. La façade de l'église est dominée par un clocher trapu surmonté par une flèche octogonale en pierre. La croix qui se trouve à son sommet atteint la hauteur de 50 mètres. Le clocher abrite un bourdon de 1 500 kilos baptisé « Louise-Élizabeth » : celui-ci fut transférée de l'ancienne église Saint-Denys en 1911.
  • Le parc des Capucins est le plus célèbre jardin public de la ville. Parc fleuri parmi les plus beaux d'Île-de-France. Le château fort joua un rôle important au cours des guerres de Cent Ans et de religions19. Le château fut reconstruit au xviie siècle par Catherine de Gonzague, duchesse de Longueville, et détruit au XVIIIe siècle par le duc de Luynes. Seuls demeurent les pavillons des gardes et une partie de l'aile du château. Dans le parc, la chapelle des Capucins (à l'intérieur de l'église Notre-Dame-des-Anges), construite en même temps que le château, abrite le Musée municipal où sont exposées des collections historiques, archéologiques et des œuvres d'art. Il abrite les vestiges du château de Catherine de Gonzagues, ainsi que des plans d'eau autour des anciennes douves et quelques essences rares. Il fut sévèrement touché durant les tempêtes de 1999
  • Le théâtre à l'italienne, conçu au début du XXe siècle, est dû aux architectes parisiens Charles Duval et Camille Robida (1880-1938). Il possède une façade monumentale en pierre de taille, percée d'une verrière et surmontée d'un fronton d'inspiration baroque. La date de 1904 est gravée au fronton. Le théâtre conserve toujours sa machinerie d'origine. Il est inscrit monument historique depuis 1994
  • Le nom de la Halle aux fromages résulte des marchés qui s'y déroulaient et qui étaient principalement destinés aux fromages de la Brie dont le Coulommiers. La construction de ce bâtiment fut décidée par la municipalité le 24 juin 1887. En 1960, une campagne de restauration la dota de murs en béton, afin de prémunir les exposants contre le vent et le froid. En 1999, il fut décidé de supprimer cette adjonction très critiquée, et de redonner à la halle son allure d'origine.
  • L'ancienne prison, représentative du XIXe siècle, fut construite à partir de 1851, sur les plans de l'architecte Mangeon. Sa structure s'inspire des prisons de Meaux et de Fontainebleau. La prison s'établit sur cinq niveaux, comptant trente-trois cellules individuelles, dont trois cachots de punition. Utilisée comme lieu d'internement des Résistants par l'occupant durant la Seconde Guerre mondiale, elle servit ensuite de maison d'arrêt jusqu'en 1958, puis de maison de correction jusqu'en 1969. Désaffectés, les bâtiments furent ensuite utilisés pour le tournage de plusieurs films et téléfilms, avant que le ministère de la Justice ne décide de la vente de l'ensemble en 1978. La ville fit valoir son droit de préemption et acquit l'ancienne prison pour la somme de 180 000 francs. Située au cœur de la ville et isolée sur une île délimitée par le brasset des Religieuses et le Grand Morin, elle est depuis peu aménagée en bibliothèque municipale
  • Située près du Palais de Justice, la maison Valentin de Boulogne est la maison natale du peintre Valentin de Boulogne (1591-1634), célèbre au XVIIe siècle pour la qualité de ses clairs-obscurs et ses scènes de la vie quotidienne. Le jardin de la maison du Bailli Huvier est un jardin d'agrément datant de 1750 dont Jean-Antoine Huvier du Mée, dernier bailli de Coulommiers, est le commanditaire.

Illustrations - Photos anciennes.png En photos

Ville de naissance de.jpg Ville de naissance ou de décès de

  • Philippe BOUVARD, journaliste, écrivain, auteur producteur télé, né le 6 décembre 1929


Démographie.png Démographie

Année 1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851 1856
Population - - - - - - - - - -
Année 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901 1906
Population - - - - - - - - - -
Année 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968 1975
Population - - - - - - - 9 502 11 263 11 493
Année 1982 1990 1999 2006 2011 2016 - - - -
Population 11 886 13 087 13 852 13 836 14 622 - - - - -

Sources : Cassini/EHESS : de 1962 à 1999, population sans doubles comptes, Insee : depuis 2006, population municipale référencée tous les 5 ans.

Cfr: Cassini & INSEE 2006 & INSEE 2011

Familles notables.png Notables

Les maires

Prénom(s) NOM Mandat Observations
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Frédéric, Paul, Auguste BRODARD 01/1898- Vu sur actes  
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- -  
Daniel TOURNEUR 1959-1971  
Bertrand FLORNOY 1971-1977  
André GAILLING 1977-1980  
Paul LETORT 1980-1983  
Robert ELVERT 1983-1992  
Guy DRUT 1992-2008 Ministre ; député ; Conseiller régional ; Champion olympique aux de Montréal en 1976  
Franck RIESTER 2008-2014  
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- -  

( N.D.L.R. Voir sur le site Mairesgenweb )

Les notaires

Prénom(s) NOM Période Observations
- -  
S.C.P Dozinel et Piade Actuellement 32, av Jehan de Brie - Tel : 01 64 75 80 60  
Xavier Latrille Actuellement 20, Rue Patras - Tel : 01 64 03 28 33  

Modèle:Morts à la Révolution Française

Prénom(s) NOM Naissance-Décès Grade Métier Domicile Commentaires
Charles Jean Louis Igonnet °ca 1734 - 12 Pluviose an II Contre révolutionnaire Frippier Coulommiers condamné à mort par le tribunal révolutionnaire séant à Paris
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Recherches généalogiques.png À savoir pour vos recherches généalogiques

Horaires d'ouverture de la mairie

Horaires Lundi Mardi Mercredi Jeudi Vendredi Samedi Dimanche
Matin 8h30-12h00 h30-12h00 h30-12h00 h30-12h00 h30-12h00 h30-12h00 -
Après-midi 13h30-17h30 13h30-17h30 13h30-17h30 13h30-17h30 13h30-17h30 - -
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Mairie
Adresse : 13, quai de l’Hôtel de ville - 77120 Coulommiers

Tél : 01 64 75 83 40 - Fax : 01 64 75 03 53

Courriel : Contact

Site internet : site de la Ville

GPS : ° / ° (GoogleMaps) ou Cassini / Satellite / IGN / Cadastre (Géoportail)

Commentaire :

Source : Mairie (Juillet 2011)

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Etat Civil récent

Etat Civil ancien ou registres paroissiaux

Archives notariales

Patronymes

Remarques

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Sur Google Books

  • Dictionnaire des individus envoyés a la mort judiciarement, révolutionnairement et contre-révolutionnairement pendant la révolution, particulierement sous le règne de la convention nationale, Volume 2 - Louis Marie Prudhomme - 1796

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