« 77131 - Coulommiers » : différence entre les versions
Ligne 23 : | Ligne 23 : | ||
}} | }} | ||
== {{Histoire de la commune}} == | == {{Histoire de la commune}} == | ||
=={{héraldique}}== | =={{héraldique}}== |
Version du 24 novembre 2014 à 14:30
Coulommiers | |
---|---|
Informations | |
Pays | France |
Département | Seine-et-Marne |
Métropole | {{{Métropole}}} |
Canton | 77-06 Claye-Souilly |
Code INSEE | 77131 |
Code postal | 77120 |
Population | 13852 habitants (1999) |
Nom des habitants | Columériens |
Superficie | 1092 hectares |
Densité | 1268.5 hab./km² |
Altitude | Mini: 66m |
Point culminant | 156m |
Coordonnées géographiques |
° / ° (GoogleMaps) Cassini Satellite / IGN / Cadastre (Géoportail) |
Localisation (avant 2015) | |
Arrondissement Canton Commune ? | |
Section Tableau : Modifier |
Histoire de la commune
Héraldique
Repères géographiques
Situation : à 60 kms à l’est de paris, à 20 kms de l’autoroute A4 et de la ville nouvelle de Marne la vallée ( Disneyland Paris, Val d’Europe ) A 35 kms de l’autoroute A5.
Patrimoine bâti
- Commanderie des Templiers
- Edifié par les frères de l'Ordre du Temple à la fin du 12e siècle, cet ensemble fut modifié au 13e siècle et au 15e siècle. Il comprend :
- Maison du Commandeur, avec façade renaissance, avec tour octogonale sur plan carré
- Chapelle
- Grange aux dîmes
- Tourelle du pigeonnier
La Commanderie des Templiers, fut construite à partir de 1173, à la suite d'une donation du comte Henri palatin de Troyes. Endommagée durant la période révolutionnaire, vendue comme bien national en 1791, elle est transformée en exploitation agricole par son propriétaire d'alors, le fermier Pierre Josse. Elle gardera cette affectation pendant plus d'un siècle et demi, sous le nom de « Ferme de l'Hôpital » en référence aux Hospitaliers de Saint-Jean-de-Jérusalem. Sauvée de la démolition en 1966 par les multiples pétitions contre le maire de l'époque M. Daniel Tourneur préférant raser la commanderie pour construire des HLM, une campagne de restauration en fait désormais l'un des sites templiers les mieux conservés du nord de la France. On peut y voir une grange aux dîmes, un colombier, le logis du Commandeur, la chapelle Sainte-Anne, la salle du chapitre et la cave, ainsi qu'un jardin d'inspiration médiévale d'une surface de 4 000 m2. Le site est classé Monument historique depuis 1994.
- L'église Saint-Denys-Sainte-Foy, de style néo-roman, est située au départ de l'avenue de Rebais. Construite d'après les plans de l'architecte Ernest Brunet, elle fut consacrée par l'évêque de Meaux le 16 juillet 1911. Sa construction fut décidée par la municipalité afin de remplacer l'ancienne église Saint-Denys, un édifice roman datant du xiie siècle qui, mal entretenu, menaçait de s'effondrer : devenue dangereuse, cette dernière fut d'ailleurs démolie en 1968. La nouvelle église est construite sur un plan en forme de croix latine, comprenant une nef d'une longueur de 47,30 mètres pour une largeur de 10 mètres entre les colonnes du vaisseau principal, lequel est bordé de collatéraux. De larges baies en plein cintre sont ornées de vitraux, compositions modernes dans lesquelles sont insérés des fragments des vitraux de l'ancienne église Saint-Denys. Une tour-lanterne couvre la croisée du transept : sa hauteur s'élève à 22 mètres. La façade de l'église est dominée par un clocher trapu surmonté par une flèche octogonale en pierre. La croix qui se trouve à son sommet atteint la hauteur de 50 mètres. Le clocher abrite un bourdon de 1 500 kilos baptisé « Louise-Élizabeth » : celui-ci fut transférée de l'ancienne église Saint-Denys en 1911.
- Le parc des Capucins est le plus célèbre jardin public de la ville. Parc fleuri parmi les plus beaux d'Île-de-France. Le château fort joua un rôle important au cours des guerres de Cent Ans et de religions19. Le château fut reconstruit au xviie siècle par Catherine de Gonzague, duchesse de Longueville, et détruit au XVIIIe siècle par le duc de Luynes. Seuls demeurent les pavillons des gardes et une partie de l'aile du château. Dans le parc, la chapelle des Capucins (à l'intérieur de l'église Notre-Dame-des-Anges), construite en même temps que le château, abrite le Musée municipal où sont exposées des collections historiques, archéologiques et des œuvres d'art. Il abrite les vestiges du château de Catherine de Gonzagues, ainsi que des plans d'eau autour des anciennes douves et quelques essences rares. Il fut sévèrement touché durant les tempêtes de 1999
- Le théâtre à l'italienne, conçu au début du XXe siècle, est dû aux architectes parisiens Charles Duval et Camille Robida (1880-1938). Il possède une façade monumentale en pierre de taille, percée d'une verrière et surmontée d'un fronton d'inspiration baroque. La date de 1904 est gravée au fronton. Le théâtre conserve toujours sa machinerie d'origine. Il est inscrit monument historique depuis 1994
- Le nom de la Halle aux fromages résulte des marchés qui s'y déroulaient et qui étaient principalement destinés aux fromages de la Brie dont le Coulommiers. La construction de ce bâtiment fut décidée par la municipalité le 24 juin 1887. En 1960, une campagne de restauration la dota de murs en béton, afin de prémunir les exposants contre le vent et le froid. En 1999, il fut décidé de supprimer cette adjonction très critiquée, et de redonner à la halle son allure d'origine.
- L'ancienne prison, représentative du XIXe siècle, fut construite à partir de 1851, sur les plans de l'architecte Mangeon. Sa structure s'inspire des prisons de Meaux et de Fontainebleau. La prison s'établit sur cinq niveaux, comptant trente-trois cellules individuelles, dont trois cachots de punition. Utilisée comme lieu d'internement des Résistants par l'occupant durant la Seconde Guerre mondiale, elle servit ensuite de maison d'arrêt jusqu'en 1958, puis de maison de correction jusqu'en 1969. Désaffectés, les bâtiments furent ensuite utilisés pour le tournage de plusieurs films et téléfilms, avant que le ministère de la Justice ne décide de la vente de l'ensemble en 1978. La ville fit valoir son droit de préemption et acquit l'ancienne prison pour la somme de 180 000 francs. Située au cœur de la ville et isolée sur une île délimitée par le brasset des Religieuses et le Grand Morin, elle est depuis peu aménagée en bibliothèque municipale
- Située près du Palais de Justice, la maison Valentin de Boulogne est la maison natale du peintre Valentin de Boulogne (1591-1634), célèbre au XVIIe siècle pour la qualité de ses clairs-obscurs et ses scènes de la vie quotidienne. Le jardin de la maison du Bailli Huvier est un jardin d'agrément datant de 1750 dont Jean-Antoine Huvier du Mée, dernier bailli de Coulommiers, est le commanditaire.
En photos
Ville de naissance ou de décès de
- René Arbeltier, médecin, député (1936-1958) socialiste SFIO puis PSU, résistant, maire à la Libération, auteur de la loi créant les médecins hospitaliers à temps plein.
- Antoine-Alexandre Barbier (1765-1825) bibliographe.
- Jacques d'Armagnac, décapité en 1477.
- Fernand de Baulny (1839-1870), entomologiste.
- Nicolas-Joseph Beaurepaire (1740-1792), colonel, héros de la Révolution française dont le nom est gravé, parmi ceux des 558 officiers, sous l'Arc de Triomphe de l'Étoile. Sa statue à Coulommiers a disparu lors la seconde guerre mondiale.
- Luc Besson, réalisateur, producteur et scénariste français né le 18 mars 1959, ancien élève au lycée Jules Ferry31.
- Philippe Bouvard, humoriste et animateur de télévision français, né à Coulommiers le 6 décembre 1929
- François Bréda, écrivain roumain francophone, essayiste et poète d'expression hongroise, maître de conférences à l'Université Babeş-Bolyai de Cluj-Napoca. En 1987, il était professeur de langue et de littérature françaises au CFA de la commune.
- François Cahen, dit « Faton Cahen », pianiste français de jazz, est né le 24 juillet 1944 à Coulommiers.
- André Dhôtel, écrivain fut professeur au lycée Jules Ferry.
- Guy Drut. Champion olympique du 110 mètres haies, député RPR puis UMP (1988-2007), maire de Coulommiers (1992-2008), ministre des sports.
- Alain Etchegoyen, normalien, écrivain et philosophe fut professeur au lycée Jules Ferry.
- Bertrand Flornoy, maire de Coulommiers, député UNR (1964-1978). Explorateur ayant effectué de nombreuses recherches dans les sources de l'Amazone et publications sur le peuple Inca, président de la Société des explorateurs français.
- Noël Forgeard, homme d'affaires et industriel français né le 8 décembre 1946, ancien président d'Airbus, ancien coprésident exécutif d'EADS, a effectué une partie de sa scolarité au lycée Jules Ferry32.
- Louis de Funès y a passé une partie de sa scolarité33.
- Henri II, comte de Champagne qui mourut en Terre sainte en 1197.
- Herbert Ier, comte de Vermandois en 922.
- Pierre-Marie-François Huvier des Fontenelles, homme de lettres, royaliste convaincu, né à Coulommiers dont il fut maire et dernier bailli.
- Madame de La Fayette, romancière française, y campe son roman, La Princesse de Clèves.
- Le poète Jean de La Fontaine y passait ses vacances chez sa grand-mère au château de Montanglaust
- Pierre Nicolas Leroy de Montflaubert, dit « Dix Août » (1742-1794). Maire de Coulommiers sous la Révolution, petit noble rallié aux Jacobins, juré au tribunal révolutionnaire à Paris, entre autres pour le procès de Danton. Guillotiné après thermidor.
- Pierre Mortier. Écrivain, auteur de théâtre, directeur de revues littéraires (Gil Blas), propriétaire du château de Montanglaust, Maire de 1924 à 1941, Député radical-socialiste (1932-1936), résistant, à l'origine dans sa ville de la première opération d'habitat social issue de la loi sur les H.B.M. (Habitations à bon marché) devenue la Cité Pierre Mortier.
- Noël Picard, surnommé « Dubois », né à Coulommiers, condamné comme magicien le 25 juin 1637. Il avait été présenté par le Père Joseph au cardinal de Richelieu en qualité d'alchimiste. Plusieurs fois il avait opéré et fait de l'or devant Louis XIII et sa cour. Le roi, dans son premier enthousiasme, l'avait nommé chevalier et président des trésoreries de France. La supercherie ne tarda pas à être découverte : Noël était un voleur débauché ; Richelieu préféra le faire passer pour sorcier.
- Philippe Pichon, écrivain, qui fut le plus jeune officier de paix français, fut affecté de septembre 2005 à juin 2008 en qualité de commandant de police et siégea comme chef de service adjoint au commissariat de police de Coulommiers. Figure locale pendant les élections présidentielles de 2007, il s'est notamment fait connaître d'un très large public en publiant Journal d'un flic (Flammarion, 2007) et vit actuellement à Coulommiers.
- Robert Rideau, inspecteur des écoles primaires qui avait été en poste à Coulommiers et auteur de manuels pour ces écoles. Résistant, il avait été sanctionné comme communiste sous l’occupation. L'école primaire Robert Rideau, actuellement fusionnée avec l'école maternelle Jehan de Brie, portait son nom34
- Franck Riester (1974- ), chef d'entreprise et homme politique membre de l'UMP, maire de Coulommiers (2008- ) et député (2007- ).
- André Rene Roussimoff (1946-1993), dit André The Giant, ancien catcheur de la World Wrestling Federation, né dans la commune35.
- Marc Rucart (1893-1964). Avocat et homme politique né à Coulommiers, fit carrière dans les Vosges, député radical-socialiste de 1928 à 1940, sénateur Gauche démocratique de 1947 à 1958, garde des sceaux dans le gouvernement du Front populaire en 1936, il s'opposa au bagne.
- Yvette Troispoux (1914-2007), photographe, y est née.
- Régis Vallée, comédien et ancien élève du Lycée Jules Ferry de Coulommiers.
- Vincent Hermance, champion du monde de VTT Trial, est originaire de la ville et y vit actuellement.
Démographie
Année | 1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 | 1856 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Population | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - |
Année | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 | 1901 | 1906 |
Population | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - |
Année | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 | 1962 | 1968 | 1975 |
Population | - | - | - | - | - | - | - | 9 502 | 11 263 | 11 493 |
Année | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2011 | 2016 | - | - | - | - |
Population | 11 886 | 13 087 | 13 852 | 13 836 | 14 622 | - | - | - | - | - |
Sources : Cassini/EHESS : de 1962 à 1999, population sans doubles comptes, Insee : depuis 2006, population municipale référencée tous les 5 ans. |
Cfr: Cassini & INSEE 2006 & INSEE 2011
Notables
Les maires
Prénom(s) NOM | Mandat | Observations |
- | - | |
Frédéric, Paul, Auguste BRODARD | 01/1898- | Vu sur actes |
- | - | |
- | - | |
- | - | |
Daniel TOURNEUR | 1959-1971 | |
Bertrand FLORNOY | 1971-1977 | |
André GAILLING | 1977-1980 | |
Paul LETORT | 1980-1983 | |
Robert ELVERT | 1983-1992 | |
Guy DRUT | 1992-2008 | Ministre ; député ; Conseiller régional ; Champion olympique aux de Montréal en 1976 |
Franck RIESTER | 2008-2014 | |
- | - | |
- | - |
( N.D.L.R. Voir sur le site Mairesgenweb )
Les notaires
Prénom(s) NOM | Période | Observations |
- | - | |
S.C.P Dozinel et Piade | Actuellement | 32, av Jehan de Brie - Tel : 01 64 75 80 60 |
Xavier Latrille | Actuellement | 20, Rue Patras - Tel : 01 64 03 28 33 |
Modèle:Morts à la Révolution Française
Prénom(s) NOM | Naissance-Décès | Grade | Métier | Domicile | Commentaires |
---|---|---|---|---|---|
Charles Jean Louis Igonnet | °ca 1734 - 12 Pluviose an II | Contre révolutionnaire | Frippier | Coulommiers | condamné à mort par le tribunal révolutionnaire séant à Paris |
- | - | - | - | - | |
- | - | - | - | - |
À savoir pour vos recherches généalogiques
Horaires d'ouverture de la mairie
Horaires | Lundi | Mardi | Mercredi | Jeudi | Vendredi | Samedi | Dimanche |
Matin | 8h30-12h00 | h30-12h00 | h30-12h00 | h30-12h00 | h30-12h00 | h30-12h00 | - |
Après-midi | 13h30-17h30 | 13h30-17h30 | 13h30-17h30 | 13h30-17h30 | 13h30-17h30 | - | - |
[[Image:|200px|center]] Mairie |
Adresse : 13, quai de l’Hôtel de ville - 77120 Coulommiers
Tél : 01 64 75 83 40 - Fax : 01 64 75 03 53 Courriel : Contact Site internet : site de la Ville GPS : ° / ° (GoogleMaps) ou Cassini / Satellite / IGN / Cadastre (Géoportail) Commentaire : Source : Mairie (Juillet 2011) |
Archives & Dépouillements des registres paroissiaux
Etat Civil récent
Etat Civil ancien ou registres paroissiaux
Archives notariales
Patronymes
Remarques
Bibliographie
Sur Geneanet
Sur Google Books
- Dictionnaire des individus envoyés a la mort judiciarement, révolutionnairement et contre-révolutionnairement pendant la révolution, particulierement sous le règne de la convention nationale, Volume 2 - Louis Marie Prudhomme - 1796