75117 - Paris 17ème Arrondissement
17e arrondissement de Paris Les Batignolles-Monceau | |
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Informations | |
Pays | ![]() |
Région | ![]() |
Département | ![]() |
Arrondissement | ![]() |
Chef-lieu | ![]() |
Code INSEE | 75 - 1 - 31 |
Population | 166 279 hab. (20/01/2010) |
Superficie | 567 hectares |
Densité | 29 326 hab/km² |
Point culminant | - |
Quartiers administratifs |
- Les Ternes - La Plaine-Monceau - Batignolles - Les Épinettes |
Localisation | |
Arrondissement Chef-lieu ? |
Sommaire
Histoire
Quartiers administratifs de l'arrondissement : Les Batignolles-Monceau
Les quartiers :
- Les Ternes
- La Plaine-Monceau
- Batignolles
- Les Épinettes
Patrimoine bâti
- Palais de Justice
- Palais des Congrès
- Grande Loge de France
- Musée Jean-Jacques Henner, 43 Avenue de Villiers
Cité des Fleurs
- Créée en 1847, une allée piétonne, dans le quartier des Épinettes entre l'avenue de Clichy et la rue de la Jonquière, longue de 320 m, interdite à la circulation, est un havre de paix loin du tumulte du quartier. Une grande disparité architecturale dans les hôtels particuliers et les constructions bourgeoises dans une nature épanouie insolite en ville : vignes vierges, palmiers, arbres centenaires, arbres fruitiers.
- Jusqu'au début du XIXe siècle le champ des Épinettes est une vaste étendue maraîchère cultivée avec quelques carrières à ciel ouvert au pied de la Butte Montmartre. Le village voisin des Batignolles connait lui aussi un certain développement, sous l'influence notamment d'Eugène Goüin, ingénieur novateur, spécialisé dans la construction de locomotives et de machines de filatures. Ingénieurs de la Compagnie des chemins de fer de l'Ouest et les ouvriers vont cohabiter, la famille Goüin y fait construire un grand pavillon pour héberger son personnel.
- En 1847, deux investisseurs, Jean-Edmé Lhéry et Adolphe Bacqueville de la Vasserie achètent des terrains qu'ils lotissent en parcelles régulières. Une convention oblige les acquéreurs à des règles strictes : alignement des façades, hauteur limitée à deux étages plus mansarde, disposition des cours et jardins avec plantation de trois arbres en façade ; les pilastres des jardins doivent comporter un vase Médicis en fonte tous identiques ; entre les pilastres en pierre de taille, les grilles et les murets placés en vis à vis de part et d'autre de la voie doivent être de hauteur uniforme. La convention réglemente également l'activité des espaces privatifs et collectifs.
- En 1898, la Cité des Fleurs doit procéder au raccordement au réseau des égouts, le coût faramineux des travaux verra partir certains petits propriétaires, c'est le début de l'embourgeoisement.
- La construction de l'église Saint Joseph des Épinettes en 1909 avec un presbytère, des locaux paroissiaux et une communauté religieuse donne une autre orientation à la Cité ; des associations et des communautés trouvent une place privilégiés dans la Cité.:
- - Au N° 25, le réseau Plutus qui fabriquait des faux papiers pour la Résistance fut arrêté par la Gestapo le 18 mai 1944 : la responsable de la cellule Colette Heilbronner et Jean Meyer sont aussitôt abattus par les nazis alors que tous les autres mourront en déportation
- - Au N° 27, le peintre impressionniste Alfred Sisley y demeura
- - Au N° 32, se trouve l'atelier de Lucien Fontanarosa, artiste célèbre pour avoir dessiné quatre billets de banque pour la Banque de France : Eugène Delacroix, Hector Berlioz, Pascal et Quentin de la Tour
- - Au N° 52-54, se trouvait dans les années 40, une clinique où naquirent Catherine Deneuve et sa sœur Françoise Dorléac.
Les lieux de Culte du 17ème Arrondissement
Mairie du 17e
- Adresse :
- 16/20, rue des Batignolles
- 75017 Paris
- Tél : 01 44 69 17 17
- Métro Rome ou Place de Clichy
- Horaires :
- Ouvert du lundi au vendredi
- de 8 h 30 à 17 h
- et jusqu'à 19 h 30 le jeudi
Les maires d'arrondissement
Prénom(s) NOM | Mandat | Observations |
Auguste Prosper BALAGNY | 1860-1870 | |
François FAVRE | 1870-1871 | |
Vincent BLANCHÉ de PAUNIAT | 1871-1876 | |
- | - | |
Émile LEVEL | 1888-1899 | |
Jules COSNARD | 1899-1919 | |
Charles MILDÉ | 1919-1930 | |
Louis VITRANT | 1930-1941 | |
Julien NICOLLE | 1941-1944 | |
Eugène GRÉSILLON | 1944-1946 | |
Richard BARET | 1946-1970 | |
Général Abdon CASSO | 1970-1976 | |
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Pierre RÉMOND | 1983-2001 | |
Françoise de PANAFIEU | 2001-2008 | |
Brigitte KUSTER | 2008 - 2020 | |
Geoffroy BOULARD | 2020 - (2026) | |
- | - |
Monument aux morts

Démographie
Année | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2008 | - | - | - |
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Population | 210 299 | 186 293 | 169 513 | 161 935 | 160 860 | 161 327 | 167 070 | - | - | - |
Sources : Cassini/EHESS : de 1962 à 1999, population sans doubles comptes, Insee : depuis 2006, population municipale référencée tous les 5 ans. |
Source : INSEE INSEE, 2006 & 2008
Salles de spectacles
- Théâtre Hébertot
Boulevard des Batignolles
- Le théâtre est construit en 1838 par l'architecte Adolphe Azémar, la direction étant donnée automatiquement aux frères Sevestre, qui bénéficient d'un privilège octroyé par Louis XVIII pour l'exploitation des théâtres de banlieue (Montmartre, Montparnasse, Belleville, Batignolles...). Ils y feront jouer de piètres mélodrames jusqu'en 1849, la salle végète et le théâtre est cédé. Vont se succéder Gaspari, Libert, puis Chotel qui leur donneront ses lettres de noblesse.
- Pendant la Commune, les fédérés occupent la salle en réunions politiques, et la transforment en camp retranché.
- La famille Chotel dirige le théâtre jusqu'en 1893, puis le poète Robert d'Humières le baptisera Théâtre des Arts.
- Dès 1920, arrive en France Georges Pitoëff qui y créé cinq pièces, puis entre 1925 et 1931 les Pitoëff s' y installent et feront découvrir Shaw, Pirandello, Tchékhov, Ibsen... Le théâtre ferme ses portes au début de la Seconde guerre mondiale en 1939.
- En 1940, Jacques Hébertot, (1886-1970), (André Daviel de son vrai nom), journaliste, critique dramatique, directeur de théâtres (Comédie et Studio des Champs Élysées, des Mathurins, de l'Oeuvre) rouvre le théâtre et lui donne son nom. Il monte La Machine à écrire de Jean Cocteau, en 1943-44, il donne Sodome et Gomorhre de Jean Giroudoux avec Gérard Philippe comme jeune premier. Puis il créera des pièces de Camus, Claudel, Montherlant, Mauriac, Bernanos, Fabbri ... En 1944, il met en scène La Dame aux camélias d'Alexandre Dumas fils avec Edwige Feuillère ; en 1946 il fait jouer Jean Marais et Edwige Feuillère dans L'Aigle à deux têtes de Jean Cocteau,
- En 1972, le théâtre est repris par Jean Desailly et Simone Valère. Puis l'édifice subit d'importants travaux de mise aux normes.
- En 1976, le théâtre des Arts-Hébertot rouvre ses portes. Entre 1983 et 1986, Jean Laurent Cochet en prend la direction, il mettra en scène Mon père avait raison de Sacha Guitry avec Paul Meurisse, et y jouera en alternance de grands classiques avec sa troupe
- Entre 1988 et 1989, Philippe Caubère y créé trois spectacles, dont les Enfants du Soleil.
- Depuis 2012 c'est Francis Lombrail qui dirige le théâtre et reprend des pièces de Florian Zeller Le Père, la Mère ; d'Eugène Ionesco Le Roi se meurt avec Michel Bouquet et Juliette Carré ; de Samuel Benchetrit Comédie sur un quai de gare avec Marie et Jean Louis Trintignant ; Moins 2, avec Jean-Louis Trintignant et Roger Dumas ; de Jacques Weber Eclats de vie ; de Reginald Rose 12 hommes en colère......
Le théâtre Hébertot est inscrit aux Monuments Historiques depuis le 1e août 1974 : [1].
- Petit Studio Hébertot, Boulevard des Batignolles, Passage Léon Droux
A été créé en 2003 par Danièle et Pierre Franck à l'arrière du théâtre dans ce qui étaient les ateliers et le stockage du théâtre. D'une capacité de 110 places, la direction artistique est confiée à Xavier Jaillard en 2009, puis depuis 2015 il est dirigé par Bérangère Dautun et Silvia Roux à la direction artistique.
- l'Européen, Place Clichy
- Salle Cortot, 78 rue Cardinet
- Palais des Congrès Porte Maillot
Espaces verts
Square des Batignolles
144 bis rue Cardinet
- Au début du XIXe, le hameau des Batignolles était situé hors de Paris. Des commerçants y construisaient leurs résidences secondaires. Il est rattaché à la commune de Paris en 1860.
- À l'origine, un vaste terrain vague servant d'entrepôt à des matériaux de démolition. En 1835 il est transformé en place publique : la Place de la Promenade. Chaque année, le premier dimanche après le 15 août, la fête patronale du village réunissait les Batignollais. Durant quinze jours, forains, acrobates, clowns, théâtres ambulants, boutiques et attractions les plus variées s'installaient sur la Place de la Promenade.
- Sous Napoléon III la capitale se dote de nombreux parcs et jardins à l'image des squares anglais. En 1876, l'ingénieur Jean-Charles Alphand transforme la place publique en jardin. D'une superficie de près de 1.7 ha, il est l'un des 24 jardins créés par Jean-Charles Alphand dans le nouveau Paris dessiné par Haussmann. Le square des Batignolles est agrandi en 1894. La grotte, la cascade, la rivière et le lac illustrent bien le parti pris paysager de l'époque.
- Le buste de Léon Dierx, parnassien sacré Prince des poètes en 1898, est inauguré en 1930.
Parc Clichy Batignolles-Martin Luther King
de la rue Cardinet, au boulevard Berthier
- Depuis 2006, la paysagiste Jacqueline Osty et le groupe OGI aménagent cet espace vert de 10 ha implanté sur l'ancien terrain ferroviaire de la SNCF au Pont Cardinet, une vraie aubaine pour ces 7500 logements qui viennent d'être construits. Jacqueline Osty a reçu le Prix spécial Quand le jardin construit la ville lors des victoires du paysage en 2012 pour la réalisation de ce jardin.
- À l'occasion du quarantième anniversaire de l'assassinat de Martin Luther King (1929-1968), Prix Nobel de la Paix en 1964, la Ville de Paris a souhaité lui rendre hommage en donnant son nom à un jardin parisien : depuis 2008, le Parc Clichy-Batignolles s'appelle Le Parc Clichy-Batignolles-Martin Luther King.
- Le cycle des saisons sert de support pour déterminer la nature des plantations ; au cœur du parc, un plan d'eau alimenté en eau non potable, des fossés implantés le long des allées laisse voir une végétation de milieu humide et permet la récupération des eaux de pluie pour l'arrosage du parc. Création à court terme d'une cuve de stockage pour l'arrosage. Le grand bassin biotope de 3000 m² est composé de deux plans d'eau qui présentent un triple intérêt :
- - l'eau non potable alimente le premier bassin qui transite par un déversoir dans le second : les plantes aquatiques permettent une décantation et un filtrage de l'eau:
- - bassin esthétique planté d'espèces végétales aquatiques:
- - un écosystème aquatique varié et une faune assez riche (canards, poules d'eau, libellules, poissons...) s'y développent.
- Des panneaux solaires ont été installés sur l'ancienne forge, et une éolienne sera implantée pour la circulation de l'eau dans le fossé planté (récupération des eaux de pluie), ainsi que l'utilisation de matériel de basse consommation pour l'éclairage du parc.
- À l'échelle du quartier, le parc est à la croisée de plusieurs cheminements d'animaux en provenance du réseaux ferroviaire de Saint Lazare et de la Petite Ceinture, qui devraient permettre le cheminement des animaux à travers les plantations.
Promenade Péreire
boulevard Pereire, entre Place du Maréchal Juin et Porte Maillot
- Créée en 1989, la Promenade prend le nom des frères Émile-Jacob Péreire (1800-1875) et Isaac Péreire (1806-1880), banquiers et parlementaires du Second Empire, qui jouèrent un rôle important dans le développement du chemin de fer.
- Rythmée par des espaces, tantôt clos tantôt ouverts, elle traverse une partie du 17e arrondissement en suivant le tracé de la Petite Ceinture de la ligne d'Auteuil.
- Parc linéaire, avec roseraies, de nombreuses pergolas de chèvrefeuilles, glycines, jasmins, roses, des kiosques, des espaces pour enfants,
- Elle est ornée d'une série de sculptures en bronze réalisées par Boris Lejeune entre 1988 et 1980.
Square Albert Besnard
Place du Maréchal Juin
- Le nom de ce jardin rend hommage à Albert Besnard (1849-1934), peintre, décorateur et dessinateur français, lauréat du Prix de Rome en 1874. Il mourut dans le 17e arrondissement, rue Guillaume Tell. Son buste a été exécuté par le statuaire Philippe Besnard, l'un de ses fils.
- Réaménagé en 1998, ce square offre des pelouses à l'ombre des frênes, et des noisetiers de Byzance qui voisinent avec des rosiers.
- Square des Épinettes, rues Félix Pécaut, Maria Deraismes
- Square Sainte Odile, boulevard de la Somme
- Square de l'Amérique Latine, 8 Place de la Porte Champerret
- Square Ernest Gouin, rue Boulay
- Square André Ulmann, 29 boulevard de Reims
- Square Jean Leclaire, 25 bis rue Jean Leclaire
Gares
- Gare Cardinet
- Pereire
- Porte Maillot
- En 1854, ces gares, créées par les frères Pereire, étaient des stations de la Petite Ceinture reliant la gare Saint Lazare à la Porte d'Auteuil, fermée en 1984.
- La gare du Pont Cardinet n'est pas desservie pas la ligne du RER, ni par les trains grandes lignes de Saint Lazare, mais uniquement par les trains de la ligne L du Transilien (Paris-Saint Lazare). Depuis 2020, elle est l'une des stations de la ligne 14 du métro et retrouve une certaine capacité avec la transformation du nouveau quartier des Batignolles.
- Le bâtiment a été reconstruit en 1913 dans un style Art nouveau, (les voiles de béton et les ossatures métalliques permettent aux architectes de réaliser des volumes d'une grande légèreté), mais interrompu par la guerre, il ne sera finalisé qu'en 1920 et inauguré en mai 1922.
- Les gares de Pereire-Courcelles et de la Porte Maillot sont depuis 1988 des stations de la ligne C du RER desservant Ermont-Eaubonne au Champs de Mars. Dès 1989 une dalle recouvre la ligne entre Pereire et Porte Maillot avec l'aménagement du jardin de la Promenade Pereire.
Porte Maillot : Depuis début 2020, des travaux sont en cours pour le projet Éole qui prévoit l'extension du RER E à l'ouest de Paris avec des correspondances faciles entre la ligne C du RER et la ligne A du métro avec le RER E ; le RER E donnant la possibilité de se rendre plus facilement au pôle Gare du Nord-Gare de l'Est et dans le quartier Saint Lazare. Cette nouvelle gare confortera le quartier des affaires de la Porte Maillot avec son Palais des Congrès, ses hôtels et la desserte avec les autocars de l'aéroport de Beauvais.
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Notes et références
- Histoire de Paris : Le square des Batignolles
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