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[[Fichier:75107_-_Hotel_de_Clermont,_Cour_d'honneur.jpg|thumb|right|320px|''Hôtel de Clermont, Cour d'honneur'']]
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*  C'est l'un des hôtels particuliers les plus anciens du faubourg Saint Germain. L'hôtel a été construit pour Madame Jeanne Thérèse d'Albert de Luynes, veuve de Louis de Guilhem de Clermont, marquis de Saissac, par l'architecte Jean-Baptiste Le Blond, et du sculpteur François Dumont, entre 1708 et 1714. L'hôtel est racheté en 1756 par le duc de Chaulnes qui le fait transformer en 1759 par Charles Axel Guillaumot. L'hôtel est revendu en 1769 au comte Pierre Gaspard Grimod d'Orsay qui fait de nouvelles transformations réalisées par Pierre Convers, Jean Augustin Renard et Charles Bénard.
*  C'est l'un des hôtels particuliers les plus anciens du faubourg Saint Germain. L'hôtel a été construit pour Madame Jeanne Thérèse d'Albert de Luynes, veuve de Louis de Guilhem de Clermont, marquis de Saissac, par l'architecte Jean-Baptiste Le Blond, et par le  sculpteur François Dumont, entre 1708 et 1714. L'hôtel est racheté en 1756 par le duc de Chaulnes qui le fait transformer en 1759 par Charles Axel Guillaumot. L'hôtel est revendu en 1769 au comte Pierre Gaspard Grimod d'Orsay qui fait de nouvelles transformations réalisées par Pierre Convers, Jean Augustin Renard et Charles Bénard.
*  Le comte Pierre Gaspard Marie Grimod d'Orsay (1748-1809) financier et grand collectionneur d'art réunit dans son hôtel de nombreux tableaux et sculptures, dont de nombreux antiques ; en 1783 l'hôtel est aménagé par l'architecte décorateur Jean-Augustin Renard, avec, entre autres, les colonnes de marbre provenant du temple de Néron à Rome. C'est de cette époque que datent les plus beaux décors de l'hôtel.
*  Le comte Pierre Gaspard Marie Grimod d'Orsay (1748-1809) financier et grand collectionneur d'art réunit dans son hôtel de nombreux tableaux et sculptures, dont de nombreux antiques ; en 1783 l'hôtel est aménagé par l'architecte décorateur Jean-Augustin Renard, avec, entre autres, les colonnes de marbre provenant du temple de Néron à Rome. C'est de cette époque que datent les plus beaux décors de l'hôtel.
*  Sous le Consulat, le chimiste, économiste et financier  Armand Seguin achète l'hôtel en 1803  et l'habite jusqu'à sa mort en 1836. L'hôtel est alors acheté par Jacques Juste Barbet de Jouy (1787-1864), (industriel à qui l'on doit la Toile de Jouy) ; en 1837, il ampute le jardin de l'hôtel pour créer une rue adjacente qui porte son nom :  ''la rue Barbet de Jouy''.
*  Sous le Consulat, le chimiste, économiste et financier  Armand Seguin achète l'hôtel en 1803  et l'habite jusqu'à sa mort en 1836. L'hôtel est alors acheté par Jacques Juste Barbet de Jouy (1787-1864), (industriel à qui l'on doit la Toile de Jouy) ; en 1837, il ampute le jardin de l'hôtel pour créer une rue adjacente qui porte son nom :  ''la rue Barbet de Jouy''.
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*  À l'intérieur, l'hôtel est de style classique avec un escalier doté d'une rampe en fer forgé et au plafond peint ; la grande galerie fait office de grand salon, couvert de peintures, et les plafonds sont peints ; le bureau du ministre se situe dans un salon au style corinthien ; à l'étage, une très riche bibliothèque ; les murs sont couverts de miroirs et les parquets en marqueterie. <br>
*  À l'intérieur, l'hôtel est de style classique avec un escalier doté d'une rampe en fer forgé et un plafond peint ; la grande galerie fait office de grand salon, couvert de peintures, et les plafonds sont peints ; le bureau du ministre se situe dans un salon au style corinthien ; à l'étage, une très riche bibliothèque ; les murs sont couverts de miroirs et les parquets en marqueterie. <br>


L'hôtel de Clermont est classé Monument Historique depuis le 10 avril 1980 ; <ref>{{merimee|PA00088708|Base Mérimée}}</ref>.  
L'hôtel de Clermont est classé Monument Historique depuis le 10 avril 1980 ; <ref>{{merimee|PA00088708|Base Mérimée}}</ref>.  

Version du 20 juin 2022 à 14:56

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7e arrondissement de Paris
Le Palais-Bourbon
75 - Blason - Paris.png
Informations
Pays Drapeau de la France    France
Région Région - Blason - Ile-de-France.png    Île-de-France
Département 75 - Blason - Paris.png    Paris (Quartiers)
Arrondissement 75 - Blason - Paris.png    20 arrondissements
Chef-lieu 75 - Blason - Paris.png    Paris
Code INSEE 75 - 1 - 21
Population 58 207 hab. (20/01/2010)
Superficie 409 hectares
Densité 14 231 hab/km²
Point culminant -
Quartiers
administratifs
- Saint-Thomas-d'Aquin
- Les Invalides
- L'École-Militaire
- Le Gros-Caillou
Localisation
75 - Carte administrative - Canton - Paris-7ème arrondissement.png
        Arrondissement              Chef-lieu     ?

Histoire.pngHistoire

Le 7e arrondissement est l'un des plus riches de Paris. Il est le plus connu grâce à la présence sur le Champ-de-Mars de la très fameuse Tour Eiffel.

Quartiers :

  • Saint-Thomas-d'Aquin
  • Les Invalides
  • L'École Militaire
  • Le Gros-Caillou


Patrimoine.png Patrimoine bâti

Principaux sites


Tour Eiffel

La Tour Eiffel vue du Pont de Bir Hakeim Photo:Jérôme Galichon
  • Le projet d'une tour en fer de 300 mètres de hauteur, à base carrée, sur le Champs de Mars, a été lancé à l'occasion de l'Exposition Universelle de 1889. Parmi les 107 projets reçus, ce sera celui de l'entrepreneur Gustave Eiffel, de l'architecte Stephen Sauvestre et des ingénieurs Maurice Koechlin et Émile Noguier, qui sera retenu.
  • En Juin 1884, les ingénieurs Koechlin et Noguier ont l'idée d'un grand pylône formé de quatre poutres écartées à la base et se rejoignant au sommet, liées entre elles par des poutrelles métalliques à intervalles réguliers.
  • Dès 1887, des pétitions contre la construction sont signées par de nombreux artistes : Charles Gounod, Charles Garnier, Alexandre Dumas fils, Guy de Maupassant ; Paul Verlaine faisait un détour pour ne pas voir la Tour ; à l'inverse, Guillaume Apollinaire faisait partie des défenseurs les plus actifs et la célébra en ces termes : " Bergère, ô Tour Eiffel, le troupeau des ponts bêle ce matin " (dans Alcools Poèmes 1898-1913) .
75107 - Tour Eiffel-structure (3).jpg


  • Tous les éléments sont construits à Levallois-Perret au siège de l'entreprise Eiffel. Entre 150 et 300 ouvriers sur le site s'occupent du montage de ce gigantesque meccano, ils sont encadrés par une équipe de vétérans de grands viaducs métalliques. Chacune des 18 000 pièces nécessaires a été dessinée et calculée avant d'être assemblée par éléments de cinq mètres et reliés par 2 600 000 rivets. L'ouvrage total pèse 10 100 tonnes et la charpente seule 7 300 tonnes..
  • Quatre massifs de maçonnerie en béton de 26 m² de surface servent de point d'appui aux quatre pieds métalliques de la Tour.
  • La Tour a été montée à l'aide d'échafaudage en bois et de petites grues à vapeur fixées sur la Tour. Le premier étage est réalisé à l'aide d'échafaudage en bois de 30 m de hauteur ainsi que quatre échafaudages de 45 m. La jonction des grandes poutres du premier étage est réalisée le 7 décembre 1887. Le montage de la tour sera réalisé en 24 mois et la tour sera achevée le 31 mars 1889.
75107 - Tour Eiffel structure (1).jpg
  • Trois plate-formes sur la Tour : la première à 45 mètres avec une surface de 4415 m², la deuxième à 115 mètres avec une surface de 1430 m², la troisième à 276 mètres avec une surface de 250 m².
  • La Tour possède 5 ascenseurs desservant le 2e étage, et deux batteries de deux duolifts du 2e au sommet.
  • Pour l'Exposition Universelle de 1889, quatre pavillons en bois réalisés par Stephen Sauvestre servent de restaurants, les cuisines étant accrochées sous la plateforme. Ils seront démolis pour l'Exposition Universelle de 1937. En 1996, une grande brasserie remplacera les restaurants existants.
  • En 1957, la hauteur primitive de la Tour a été rajoutée de 20 mètres pour l'antenne de télévision. En 2021, la hauteur de la Tour est de 324 mètres.
  • Sa construction en deux ans et deux mois est une véritable prouesse technologique et la démonstration du génie français incarné par Gustave Eiffel à la fin du XIXe siècle. Destinée à durer 20 ans, elle fut sauvée par les travaux scientifiques qu'Eiffel réalisa, notamment dans les transmissions : un poste de radio militaire en 1903, la première émission de radio publique en 1925, la télévision jusqu'à la TNT récemment.

La Tour Eiffel est inscrite aux Monuments Historiques depuis le 24 juin 1964 [1]



  • Depuis les années 80 la Tour a été régulièrement restaurée et rénovée. Elle est le théâtre d'évènements nationaux et internationaux : des illuminations, un spectacle pyrotechnique en l'an 2000, le centenaire de la Tour, une Tour bleue pour la Présidence française de l'Union Européenne, une Tour tricolore pour les évènements tragiques de novembre 2015.... La Tour c'est aussi la magie de la lumière avec son scintillement et son phare qui rayonnent tous les jours.



Hôtel de Boisgelin

Hôtel de Boisgelin façade jardin Photo : C.Angsthelm
Mascaron sur portail
  • L'hôtel de Boisgelin est également appelé Hôtel de La Rochefoucauld-Doudeauville ou bien encore Hôtel de Janvry.
  • L'hôtel fut construit pour Monsieur de Janvry, secrétaire du roi, par Jean Sylvain Cartaud en 1732. Marie de Boisgelin, chanoinesse de Remiremont en devient locataire en 1779, puis en 1782 ce sera son frère, l'archevêque d'Aix en Provence, Raymond de Boisgelin de Cucé, député du clergé aux Etats Généraux et Président de la Constituante en 1790, qui occupera l'hôtel jusqu'en 1792.
  • L'hôtel sera vendu en 1807, et acquis en 1837 par Marie-François de Bourbon-Conti, fils naturel reconnu de Louis-François de Bourbon-Conti, qui le lègue à sa veuve en 1840. Elle se remarie en 1841 avec Louis Sosthène de La Rochefoucauld, duc de Doudeauville, pair de France et ministre sous Charles X, puis ambassadeur de France en Angleterre.
  • En 1859, elle loue le premier étage de l'hôtel à l'un des fils du premier mariage de son époux, Marie Charles Gabriel Sosthène de La Rochefoucault, duc de Bisaccia. qui fait l'acquisition de l'hôtel en 1876 et le transforme avec la surélévation d'un étage et des modifications sur les façades effectuées par l'architecte Henri Parent. Il fait construire une chapelle, un jardin d'hiver, une écurie pour 25 chevaux, ainsi que deux remises et une sellerie
  • Les boiseries des salons proviennent du château de Bercy que le duc a achetées en 1860. Seul le Grand salon a gardé ses boiseries d'origine de style rocaille ; au plafond Junon, Cybèle, Venus et Amphitrite symbolisent les Éléments. Tous les panneaux décoratifs des dessus de porte ne sont que des copies. Dans le salon de la mappemonde, un globe terrestre italien du XVIIe, également des boiseries reconstituées, et des portraits en médaillon au dessus de chaque porte.
  • Dès l'entrée, l'escalier d'honneur, habillé de marbres polychromes, fait penser à l'escalier de la Reine au château de Versailles. De grandes tapisseries des Gobelins ornent les murs, illustrent l' Histoire d'Esther, réalisées entre 1740 et 1762 par Jean François de Troyes, offertes par Louis XV à l'empereur de Chine. Elles proviendraient du saccage du Palais d'Eté à Pékin en 1860.
  • En 1937 l'hôtel est acheté par la Caisse des dépôts et consignations, il y aura échange de baux emphytéotiques entre la France et l'Italie, permettant ainsi à la France de loger son ambassade à Rome dans le grandiose palais Farnèse, et l'ambassade d'Italie dans l'hôtel de La Rochefoucauld-Doudeauville.
  • Des ailes sur cour furent ajoutées par Félix Bruneau, architecte des Bâtiments civils. Pour l'ameublement Adolphe Loewi, un antiquaire d'origine allemande spécialiste d'antiquités vénitiennes, ainsi que Vittorio Cerruti (ambassadeur d'Italie de 1935 à 1937) ont réussi à donner une idée du génie italien à travers une suite de décors patiemment rassemblés, notamment pour la salle à manger avec le plafond et des panneaux de Franciesco Guardi provenant du Palais Mocenigo à Venise,
  • La bibliothèque provient d'un palais à Vercelli. Les scènes de vie champêtre et les lambris peints sont l'œuvre de Vittorio Amadeo Cignaroli (1730-1793), artiste piémontais.
  • Le salon chinois, évoquant les riches demeures piémontaises du XVIIIe siècle, est une création d'Adolphe Loewi, le mobilier provient d'un ancien palais vénitien.

L'hôtel est classé aux Monuments Historiques depuis 1993 : [2]

  • Le théâtre sicilien : le décor provient du palais Butera à Palerme XVIIIe. transporté par son propriétaire le duc Lanza di Braciforte di Camastra, et installé par Adolphe Loewi en 1937. Des fleurs, des feuilles, des amours volant dans les airs en tôle peinte côtoient les personnages de la Commedia dell'Arte.



Hôtel de Villars - Mairie du VIIe

Hôtal de Villars côté jardin Photo : C.Angsthelm
  • Jacques Le Coigneux, Président à mortier au Parlement de Paris, fait construire une maison en 1647 à la campagne dans le quartier qui va devenir le faubourg Saint Germain. En 1685 ce sera le duc de Navailles, Philippe de Montault, futur maréchal de France qui en sera propriétaire.
  • Puis, Louis-Hector, duc de Villars, maréchal de France s'en rend acquéreur en 1710. L'architecte Germain Boffrand, réaménage l'hôtel. Un portail en forme d'arc de triomphe et orné de trophées est élevé. Les appartements sont redécorés. En 1717, le maréchal fait agrandir la propriété par Robert de Cotte, premier architecte du roi, avec le petit Hôtel de Villars. qui sera construit par le maçon Fouquet de Saint-Olive.
  • En 1717, le maréchal recevra le tsar Pierre le Grand dans son hôtel. Pour honorer ce visiteur de marque, le duc de Villars invita le tsar à l'accompagner à jouer une marche militaire, le tsar prit un tambour et le duc des cymbales.
  • En 1730, une galerie sera ajoutée sur le côté est par l'architecte Jean-Baptiste Leroux, dans un style rocaille, œuvre du sculpteur Nicolas Pineau.
  • Le duc de Villars décède en 1734, ses héritiers vendent l'hôtel quarante ans plus tard au duc de Brissac, Louis-Hercule-Timoléon de Cossé, gouverneur de Paris puis commandeur de la garde des cent Suisses. Il dispose ses collections de peinture dans les appartements sans modifier la décoration. Le 9 septembre 1792, le duc de Brissac est massacré à Versailles.
  • Réquisitionné, l'hôtel est affecté au Ministère de l'Intérieur. Lucien Bonaparte y réside, puis Jean-Antoine Chaptal, et entre 1804 et 1809 Jean Baptiste de Nompère de Champagny, duc de Cadore. Les appartements sont transformés en bureaux par Roucelle, architecte.
  • Sous la Restauration, la duchesse de Mortemart, fille du duc de Brissac, récupère son bien, qui passera ensuite en 1829 à sa fille et à son gendre, le marquis et la marquise de Forbin-Janson. La Salle du Conseil actuelle date de cette époque. Les Forbin-Janson connaissent de sérieux revers de fortune et morcellent la propriété : des hôtels sont construits sur la partie septentrionale, et la partie à l'est de la propriété est cédée au Ministère de l'Instruction Publique.
  • Le banquier Mathiessen achète l'hôtel en 1849, qui devient le siège de l'ambassade de Turquie.
  • La Ville de Paris achète l'Hôtel de Villars en 1862 pour y installer la mairie du VIIe arrondissement. C'est l'architecte Joseph Uchard qui est chargé du réaménagement des locaux. La grande galerie du maréchal de Villars est démolie. L'hôtel est agrémenté d'un jardin à l'anglaise d'un peu moins de 4000 m² qui est l'un des plus grands du faubourg Saint Germain.


Le bureau du Maire

  • Le décor de la pièce a été réalisé avec les éléments d'une bibliothèque créée pour Champagny en 1809.


La Salle du Conseil

  • Ancien salon de jeux créé pour les Forbin-Janson. Au plafond on aperçoit leur initiale F, les arabesques et les grotesques sont dus au peintre Théophile-Auguste Vauchelet en 1834.


La Salle des mariages

  • La pièce se trouve à l'emplacement de la galerie démolie. Un somptueux plafond de style Renaissance encadre les armes de la Ville de Paris, un très beau parquet, de belles boiseries, et une cheminée ornent la pièce.
  • Des peintures de circonstance, oeuvre du peintre Émile Lévy, Grand prix de Rome en 1854, décorent les murs.



Hôtel de Clermont

69 rue de Varennes

Hôtel de Clermont, Cour d'honneur
  • C'est l'un des hôtels particuliers les plus anciens du faubourg Saint Germain. L'hôtel a été construit pour Madame Jeanne Thérèse d'Albert de Luynes, veuve de Louis de Guilhem de Clermont, marquis de Saissac, par l'architecte Jean-Baptiste Le Blond, et par le sculpteur François Dumont, entre 1708 et 1714. L'hôtel est racheté en 1756 par le duc de Chaulnes qui le fait transformer en 1759 par Charles Axel Guillaumot. L'hôtel est revendu en 1769 au comte Pierre Gaspard Grimod d'Orsay qui fait de nouvelles transformations réalisées par Pierre Convers, Jean Augustin Renard et Charles Bénard.
  • Le comte Pierre Gaspard Marie Grimod d'Orsay (1748-1809) financier et grand collectionneur d'art réunit dans son hôtel de nombreux tableaux et sculptures, dont de nombreux antiques ; en 1783 l'hôtel est aménagé par l'architecte décorateur Jean-Augustin Renard, avec, entre autres, les colonnes de marbre provenant du temple de Néron à Rome. C'est de cette époque que datent les plus beaux décors de l'hôtel.
  • Sous le Consulat, le chimiste, économiste et financier Armand Seguin achète l'hôtel en 1803 et l'habite jusqu'à sa mort en 1836. L'hôtel est alors acheté par Jacques Juste Barbet de Jouy (1787-1864), (industriel à qui l'on doit la Toile de Jouy) ; en 1837, il ampute le jardin de l'hôtel pour créer une rue adjacente qui porte son nom : la rue Barbet de Jouy.
  • M. de Jouy revend l'hôtel en 1838 à la comtesse Tanneguy Duchatel, (dont le mari est ministre de Louis-Philippe) qui fait réaliser par Louis Visconti de grandes transformations à l'hôtel en rajoutant un étage ainsi qu'un vaste péristyle couvert à l'entrée sur cour.
  • Puis l'hôtel aura de nombreux propriétaires, dont la comtesse Costa de Beauregard, avant de devenir propriété de l'État en 1948. Il avait été réquisitionné en 1944 pour abriter le ministère de l'Agrigulture. C'est le ministère en charge des Relations avec le Parlement qui occupe les lieux depuis plusieurs années.




  • À l'intérieur, l'hôtel est de style classique avec un escalier doté d'une rampe en fer forgé et un plafond peint ; la grande galerie fait office de grand salon, couvert de peintures, et les plafonds sont peints ; le bureau du ministre se situe dans un salon au style corinthien ; à l'étage, une très riche bibliothèque ; les murs sont couverts de miroirs et les parquets en marqueterie.

L'hôtel de Clermont est classé Monument Historique depuis le 10 avril 1980 ; [3].


Les espaces verts

  • Parc du Champs de Mars
  • Esplanade des Invalides
  • Promenade du quai Branly
  • Promenade du quai d'Orsay
  • Parc Rives de Seine (1er, 4ème et 7ème)
  • Square d'Ajaccio
  • Square Santiago du Chili
  • Square de l'Abbé Esquerré
  • Jardin de l'Abondance
  • Promenade de l'avenue de Breteuil (7 è et 15 è)
  • Jardin de l'Archipel des Berges de Seine Nikki de Saint Phalle
  • Jardin Catherine Labouré
  • Esplanade Habib-Bourguiba
  • Jardin de l'Intendant
  • Square Pierre de Gaulle
  • Square Samuel Rousseau


Square Boucicaut

Hommage à Marguerite Boucicaut et à la baronne de Hirsch, par Paul Moreau Vauthier, 1914
Square Boucicaut devant le Bon Marché
  • Plus d'une centaine d'arbres (platanes, arbres de Judée, palmiers et araucarias du Chili), dont certains sont plus que centenaires, ombragent cette halte appréciée des personnes qui font leurs courses dans le quartier, et notamment au Bon Marché. Une mare es installée dans l'un des massifs pour favoriser la biodiversité.
  • Un grand monument de marbre blanc, sculpté par Paul Moreau Vauthier en 1914, représente Marguerite Boucicaut (1816-1887) et son amie la baronne Clara de Hirsch (1833-1899) en souvenir de leurs actions charitables.
  • L'allée centrale rend hommage au résistant et écrivain Pierre Herbart (1913-1974) qui habitait dans le quartier. Une stèle est érigée, sur l'une des pelouses, à la mémoire des tout-petits enfants juifs non scolarisés morts en déportation, par l'AMEJD du 7e arrondissement.
  • Les enfants disposent d'un bac à sable, d'une aire de jeux sur sol souple ainsi qu'un manège.


Square des Missions Etrangères

Square des Missions Etrangères
François-René de Chateaubriand (1768-1848) par Gambier
  • Ce square, créé en 1939, doit son nom au siège des Missions Étrangères de Paris et à sa chapelle du XVIIe situés 128 rue du Bac.
  • Des cerisiers du Japon à fleurs doubles avoisinent avec des marronniers d'Inde et des peupliers blancs.
  • Un buste de François-René de Chateaubriand, sculpté par Gambier sous la forme du dieu Terme, rappelle que l'auteur habita les dix dernières années de sa vie à l'hôtel de Clermont-Tonnerre au 120 rue du Bac. L'écrivain fréquentait, avec nombre de ses contemporains, le cercle de Madame Récamier qui habitait l'Abbaye-aux-Bois, rue de Sèvres. Il y faisait lire ses Mémoires d'outre-tombe.
  • Un haut mur peint par Patrice Charton en 1995 rappelle les marronniers qui ombragent le square. Une aire de jeux pour enfants sur sol souple, et un petit bac à sable agrémente le jardin


Les lieux de Culte du 7ème Arrondissement

Pictos recherche.pngLieux de Culte du 7ème Arrondissement

Mairie du 7e

75056 - Paris Mairie du VII e.jpg
  • Adresse :
116, rue de Grenelle
75340 Cedex 07
Standard : 01 53 58 75 07
  • Horaires :
Lundi - Vendredi : 8h30 - 17h
Jeudi : 8h30 - 19h30
Samedi : 9h - 12h30 (état civil uniquement)

Les maires d'arrondissement

Prénom(s) NOM Mandat Observations
- -  
Rachida DATI 2008 - (2026) Avocate - Réélue en 2014 et en 2020  
- -  

Démographie.png Démographie

Année 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 - - -
Population 87 811 74 250 67 461 62 939 56 985 56 612 57 082 - - -

Sources : Cassini/EHESS : de 1962 à 1999, population sans doubles comptes, Insee : depuis 2006, population municipale référencée tous les 5 ans.

Source : INSEE INSEE, 2006 & 2008


En photos


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