75105 - Paris 5ème Arrondissement

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5e arrondissement de Paris
Le Panthéon
75 - Blason - Paris.png
Informations
Pays Drapeau de la France    France
Région Région - Blason - Ile-de-France.png    Île-de-France
Département 75 - Blason - Paris.png    Paris (Quartiers)
Arrondissement 75 - Blason - Paris.png    20 arrondissements
Chef-lieu 75 - Blason - Paris.png    Paris
Code INSEE 75 - 1 - 19
Population 63 390 hab. (20/01/2010)
Superficie 254 hectares
Densité 24 956 hab/km²
Point culminant -
Quartiers
administratifs
- Saint-Victor
- Le Jardin-des-Plantes
- Le Val-de-Grâce
- La Sorbonne
Localisation
75 - Carte administrative - Canton - Paris-5ème arrondissement.png
        Arrondissement              Chef-lieu     ?

Histoire.pngHistoire

C'est le quartier étudiant par excellence ! Un quartier très vivant et très dynamique, parsemé d'écoles et d'universités mondialement renommées comme la très célèbre Sorbonne.

  • Saint-Victor
  • Le Jardin-des-Plantes
  • Le Val-de-Grâce
  • La Sorbonne

Patrimoine.png Patrimoine bâti

Principaux sites

Autres sites

Arènes de Lutèce

Photo : C.Angsthelm
  • Plusieurs entrées pour l'accès aux arènes : rue Monge, rue des Arènes et la rue de Navarre.
75105 - Arènes de Lutèce Plaque.JPG
  • Datant du Ie siècle cet amphithéâtre gallo-romain avait une capacité de 15 000 spectateurs qui assistaient à des représentations de théâtre, de mime et de danse, mais également à des combats de gladiateurs et d'animaux. Le site, en activité jusqu'à la première destruction de Lutèce, est déserté au cours du IIIe siècle, les Parisiens utilisent les pierres pour élever des fortifications défensives sur l'Île de la Cité contre les invasions barbares. Les arènes serviront de nécropole, seize squelettes seront retrouvés lors de fouilles au XIXe siècle. Au XIVe siècle, lorsque le mur d'enceinte de Philippe Auguste est élevé, les terres de remblai sont vraisemblablement rejetées sur le site des arènes qui, peu à peu ensevelies, disparaissent. Au début du XIXe, il ne demeure rien de visible de cette construction gallo-romaine et sa position géographique est complètement oubliée.
  • En 1860, lors des grands aménagements haussmanniens, Théodore Vacquer (1824-1899), archéologue et architecte, ouvre la rue Monge, et suite à divers arasements du flanc de la Montagne Sainte Geneviève, met à jour en 1869 la partie nord des anciennes arènes. La société des arènes est créée afin que le site soit protégé et que des fouilles archéologiques soient intensifiées. Le coût de l'opération est prohibitif et les Monuments Historiques se montrent peu enclins à intervenir. La Compagnie des omnibus, propriétaire des lieux, remblaie le site et la construction d'immeubles rue Monge fait disparaître un tiers des vestiges.
  • Le 27 juillet 1883, Victor Hugo, à la tête de la Commission du Vieux Paris, adresse une lettre au Président du Conseil municipal de Paris pour sauvegarder le site. Suite à cette action les arènes de Lutèce sont classées aux Monuments Historiques dès le 31 mars 1884 : [1].
  • La partie sud des arènes est excavée entre 1883 et 1885. Suite au démantèlement de la Compagnie des omnibus en 1915, Louis Capitan (1854-1929), médecin, anthropologue et préhistorien, poursuit les fouilles. La campagne de restauration est menée par les architectes Jean-Camille et Jules Formigé jusqu'en 1918. Le chantier sera plutôt une reconstitution du site.
Plan des Arènes de Lutèce par Jean-Camille Formigé 1845, Musée Carnavalet
Plan des fouilles par Louis Capitan 1915
  • L'arène est de forme elliptique mesurant 42 m sur 48 m. Seuls 10 gradins, séparés en deux divisions transversales de même dimension, sont excavés sur les 35 existants à l'origine. Seules les plus hautes volées reposent sur une construction en maçonnerie car l'arène utilise la pente du terrain pour asseoir la cavea. Une galerie voûtée soutient les gradins, une cage aux animaux est encore visible ; au sud, la base d'un mur de scène de 45 m de long servait à la fois de décor de d'acoustique, les représentations se tenant devant ce mur. On peut encore apercevoir une suite de niches semi-circulaires ou carrées qui étaient les loges des comédiens.
  • Avec les Thermes de Cluny, les arènes de Lutèce sont les seuls témoignages de la période gallo-romaine visibles à Paris.




La Sorbonne

La Sorbonne rue des Ecoles angle rue de la Sorbonne
  • En 1254, Robert de Sorbon, chapelain de Saint Louis, fonde rue Coupe-Gueule un collège destiné non seulement à l'enseignement de la théologie mais aussi à l'hébergement et à l'entretien des pauvres maîtres et escholiers. L'établissement croit en taille et en prestige jusqu'à la fin du Moyen-Âge.
  • De sa reconstruction sous Richelieu, seule subsiste la chapelle, œuvre de Lemercier (1636-1642), qui abrite le mausolée exécuté par Girardon en 1694.
  • Fermée sous la Révolution, transformée en ateliers d'artistes sous l'Empire, elle devient en 1822 le siège du Rectorat et des Facultés des Lettres et des Sciences.
  • Entièrement reprise de 1883 à 1901 sur les plans de l'architecte Henri-Paul Nénot (1853-1934), la nouvelle Sorbonne a conservé son décor de fresques et de statues allégoriques.
Pictos recherche.png Voir la page dédiée


Maison des Océans

Photo : J.Galichon
  • Située 195 rue Saint Jacques, l'Institut océanographique des Océans a été renommé Maison des Océans en 2011. Créé en 1909 par le prince Albert I er de Monaco, pionnier de l'océanographie.
Albert I er de Monaco
  • La vocation de l'Institut était de développer et promouvoir la connaissance des océans.
  • En 1911, l'architecte Henri Paul Nénot (1853-1934) construit l'Institut océanographique sur l'emplacement de l'ancien domaine des Dames de Saint Michel.
  • Le bâtiment s'inspire du style monégasque, et plus particulièrement toscan avec son campanile qui rappelle ceux d'Italie, construit en brique et en pierre. Les éléments décoratifs de la façade rappellent la vocation du lieu : crabes, méduses, hippocampes ainsi qu'un poulpe qui orne la porte en fer forgé.
  • Deux amphithéâtres permettent d'accueillir le public ; trois laboratoires sont dédiés aux chercheurs (océanographique physique, biologie marine et physiologie de la biodiversité marine) ; une bibliothèque spécialisée ainsi que des viviers en sous-sol.
  • Le bâtiment est inscrit aux Monuments Historiques depuis le 4 novembre 2004.



Le Collège de France

Collège de France créé en 1530, statue Guillaume Budé (1467-1540) par Max Bourgeois, marbre 1882, rue Saint Jacques
  • En 1530, Francois Ier, conseillé par Guillaumé Budé et son entourage humaniste, nomme six lecteurs royaux (deux pour le grec, trois pour l'hébreu, un pour les mathématiques) indépendants de l'Université.
  • "Basti en hommes, non en pierres", le Collegium regium Galliarum voit sa construction encore ralentie par l'assassinat de Henri IV : âgé de neuf ans, Louis XIII pose en 1610 la première pierre d'un édifice, repris en 1773 par Chalgrin.
  • À la fin de l'Ancien Régime, il compte une vingtaine de chaires, où trouvent place tous les enseignants novateurs, au point de lui donner figure de modèle pour la réorganisation de l'enseignement projetée sous la Révolution.
  • Agrandi au XIXe siècle, il s'étend de nouveau au XXe pour faire face au développement de ses laboratoires.


Rue Clovis

N° 3  : Enceinte de Philippe-Auguste

Ruine enceinte de Philippe-Auguste
Vestige enceinte de Philippe-Auguste, XIIe siècle

En 1190, avant son départ pour la troisième croisade, Philippe-Auguste (1165-1223) demande aux habitants de contribuer à la sécurité de la ville par la construction d'une muraille d'environ 5 km, achevée vers 1210. Cette courtine, haute de dix mètres et couronnée d'un chemin de ronde crénelé, est percée d'une dizaine de portes. Bornée à l'ouest par la forteresse du Louvre, édifiée pour la protéger dans les premières années du XIIIe siècle, à l'est par la place de Grève, au nord par les Halles, et au sud par le bourg Sainte-Geneviève, elle définit une capitale de 250 hectares : désormais le Palais, le trésor, les archives s'y trouvent fixés à demeure, même si le roi n'y réside pas toujours. Il s'agit de la première tentative d'union des trois quartiers parisiens : la Cité, chœur religieux, administratif et judiciaire, la Ville, pôle économique situé autour des ports de la rive droite, et l' Université naissante rive gauche.
Dans la cour du N° 7 rue Clovis, on peut encore apercevoir une portion importante du mur d'enceinte qui évoque les limites de la ville.
De nombreuses portions du mur sont encore visibles dans plusieurs lieux de Paris :

- dans le 1er  : 11-13 rue du Louvre, 7-9 et 21-23 rue du Jour, 20 et 62 et 70 rue Jean Jacques Rousseau, 146-148-150 rue Saint Honoré
- dans le 2ème : 16 et 20 rue Etienne Marcel, 15 rue Tiquetonne
- dans le 3ème : 69-71 rue du Temple et 31-33 rue des Francs-Bourgeois
- dans le 4ème  : 8,10,14,16 rue des Rosiers, 17-19-21 rue des Jardins Saint-Paul,
- dans le 5ème  : 45-47 rue Descartes, 4 rue Thouin, 17-19 et 38-40-42 et 60 à 68 rue Cardinal Lemoine , 28 rue des Fossés-Saint-Bernard, 9-11 rue d'Arras (5ème),
- dans le 6ème  :

Cette portion de l'enceinte de Philippe-Auguste est classée aux Monuments Historiques depuis 1889 : [2].

N° 23  : Lycée Henri IV

Cour du lycée Henri IV et tour de Clovis

En 500, Clovis fonda ici un sanctuaire dédié aux apôtres Pierre et Paul, où il se fit inhumer en 511, et Sainte Geneviève en 512. Vers la fin du VIe siècle, transformé en abbaye, il possède une grande partie du quartier sud jusqu'à Saint-Médard. De l'église, reconstruite vers 1180, reste la tour dite de Clovis. Subsistent encore le réfectoire du XIIIe siècle, le cloître (1746), des bâtiments et un escalier du XVIIIe siècle. Les 80 000 volumes et les 2 000 manuscrits ont été transférés à la bibliothèque Sainte Geneviève.
L'abbaye a été affectée à l'enseignement dès 1796 : lycée Napoléon (1804), puis Henri IV (1815).
Les fils de Louis-Philippe, Musset, Scribe, Sainte-Beuve, Viollet-Le-Duc et Haussmann y ont été élèves.
Le lycée Henri IV a été inscrit en 1978 et classé aux Monuments Historiques le 8 avril 1998 : [3].




Rue Descartes

75105 - Rue Descartes.JPG

La rue Descartes est située sur la montagne Sainte Geneviève dans le quartier latin, elle débute rue de la Montagne Sainte Geneviève et débouche place de la Contrescarpe et rue Mouffetard.

Attique du portail d'entrée de l'ex Ecole Polytechnique, place Jacqueline de Romilly

N°1-21  : Ancienne École polytechnique Ministère de l'enseignement supérieur et de la recherche

Fondée en 1794 par la Convention, elle fut d'abord logée à l'hôtel de Lassay (aujourd'hui résidence du Président de l'Assemblée Nationale). Les élèves étaient alors externes. Napoléon Ier lui attribua en 1805 les locaux des anciens collèges de Navarre (fondés en 1315), Boncourt et de Tournai. La chapelle, la salle des actes, le pavillon de théologie qui dataient du Moyen Âge furent détruits de 1836 à 1875.
En 1936, l'aménagement du pavillon Joffre a supprimé d'autres constructions du XVIIIe siècle : seul subsiste, en façade, un avant corps de 1739.
En 1977, la décentralisation a transféré l'École polytechnique à Palaiseau.
Ses bâtiments ont été affectés au Ministère de la Recherche et de l'Espace, et au Collège de France.


N° 18 : Paul Verlaine s'y installa quelque temps en 1895.

Plaque à Verlaine
Verlaine et Hemingway y étaient locataires

N° 39 : Paul Verlaine vécut la dernière année de sa vie dans cet hôtel. Poète de génie reconnu, sa fin de vie est quasiment celle d'un clochard. Souffrant de diabète, d'ulcères et de syphilis, il meurt d'une pneumonie aiguë le 8 janvier 1896 à 51 ans.
À Paris en décembre 1921, Ernest Hemingway habitait un tout petit appartement sans salle de bains ni WC rue du Cardinal Lemoine avec sa jeune épouse, et louait un atelier mansardé au 39 rue Descartes entre 1921 et 1925 où il écrivit ses premiers textes d'écrivain.

N° 44  : Hôtel du duc d'Orléans

Hôtel du duc d'Orléans, presbytère de St Etienne du Mont, côté rue Clovis

Né le 4 août 1703, Louis d'Orléans est à la fois le petit-fils de Louis XIV (par sa mère Marie-Françoise de Bourbon, fille de Madame de Montespan ; son père devient Régent de France à la mort du Roi-Soleil), et l'arrière grand-père de Louis-Philippe
Plus intéressé par l'étude des sciences et des langues anciennes que par les affaires du royaume, le premier prince de sang songe même à se faire moine à Sainte-Geneviève à la mort de sa jeune femme, en couches, le 8 août 1726.

Mascaron

En 1752, il achète le terrain contigu à l'enclos de l'abbaye et s'y fait édifier une maison où installer sa bibliothèque, un laboratoire de chimie, et ses collections de pierres gravées et médailles  ; dans le jardin poussent des plantes médicinales exotiques. Épuisé par une vie de privations, il meurt le 4 février 1752.
Son hôtel séquestré sous la Révolution, sert désormais de presbytère à l'église Saint Étienne du Mont.
L'hôtel est inscrit aux Monuments Historiques depuis le 27 février 1925 : [4].

N° 47-50  : Enceinte Philippe-Auguste

Emplacement enceinte Philippe-Auguste, Porte St Marcel dite Porte Bordet
Emplacement porte St Marcel

Texte de la plaque :
" Du règne de Louis Le Grand en l'année MDCLXXXV la Porte Saint Marcel qui estoit en cet endroit a este démolie par l'ordre de Mrs les Prévost des Marchands et Eschevins et la présente inscription apposée en exécution de l'arrêt du Conseil du XVII avril au dit An pour marquer le lieu ou estoit cette Porte et servir que de raison."


Rue de la Montagne Sainte Geneviève

Ancien séminaire des Trente Trois 1745
Portail du N°34

N° 34  : L'ancien collège des Trente Trois (ou séminaire) a été fondé en 1633 par l'abbé Claude Bernard, disciple de Saint Vincent de Paul. Il a occupé plusieurs collèges de la montagne Sainte Geneviève avant de s'établir en 1654 dans l'ancien hôtel de la famille d'Albiac (qu'ils occupaient jusqu'en 1540), situé rue des Carmes et qui s'étendait de l'impasse des Bœufs à la rue de la Montagne Sainte Geneviève.
Ce collège a accueilli tout d'abord cinq écoliers indigents (en référence aux cinq plaies du Christ) qui avaient fait la promesse de devenir ecclésiastiques. Puis ce nombre passa à douze (en référence aux douze apôtres) et enfin à trente trois (l'âge du Christ).
Anne d'Autriche, alors Régente du royaume, fait donner 33 livres de pain au collège. Puis en 1657, Louis d'Orléans, qui résidait rue Descartes, aidera à la construction du séminaire, en pierre de taille, pour les élèves, entre 1740 et 1745 par l'architecte Legrand de Charon. Cet édifice est rythmé par de grandes baies vitrées en plein cintre et une façade très sobre dépourvue d'élément décoratif.
Un autre bâtiment sur rue sera construit par l'architecte Germain Éloi Legrand. Il possède un élégant portail bâti en 1737, entouré d'une arcade cintrée, et surmonté d'un fronton courbe soutenu par deux consoles sculptées.
Le séminaire est fermé en 1791 et vendu comme bien national.
Le poète Restif de La Bretonne vécut à cette adresse.
L'ancien collège des Trente Trois est classé aux Monuments Historiques depuis le 13 novembre 1980 : [5].



Le collège des Écossais [6]

65 rue du Cardinal Lemoine

Portail collège
75105 - Collège des Ecossais.jpg

L'immeuble sur rue a été construit de 1662 à 1665, par Robert Barclay qui dirige le collège et le séminaire des Écossais. Achevée en 1675, la chapelle possède un mausolée où repose dans une urne en bronze doré, le cerveau de Jacques II d'Angleterre, mort à Saint Germain en Laye en 1702
Transformé en prison sous la Terreur, le collège fut rendu à l'église anglaise en 1806, et loué par un établissement d'enseignement de 1815 à 1914.
Á la suite de la rectification de la pente de la rue en 1685, le rez-de-chaussée de la façade devint premier étage, mais la façade sur jardin est restée intacte.


Le collège des Irlandais [7]

rue des Irlandais

Collège des Irlandais
75105 - Collège des Irlandais Blason.JPG

En 1578, un prêtre irlandais du nom de John Lee vient à Paris avec quelques étudiants : ils trouvent asile au collège de Montaigu, puis de Navarre. L'institution, officiellement fondée en 1620, s'assure de la protection de Louis XIV accordée par lettres patentes en 1672, avant d'acquérir l'ancien collège des Lombards situé rue des Carmes : mais elle s'y trouve vite à l'étroit. En 1769, un arrêt royal autorise la séparation du séminaire et du collège laïc des clercs, rendue nécessaire par les heurts entre les deux communautés.
L'architecte paysagiste François-Joseph Belanger (1744-1818) édifie ici à leur intention de nouveaux bâtiments et une chapelle. Favorables à la Révolution, les écoliers irlandais offrent à la nation leur argenterie et les ornements sacerdotaux ; en 1795 Eugène de Beauharnais et Joseph Bonaparte figurent parmi les pensionnaires du collège, qui lègue en 1807 son nom à l'ancienne rue du Cheval vert.

Institut du Monde Arabe

1 rue des Fossés Saint Bernard

Institut du Monde Arabe_Façade de moucharabiehs
Côté Seine
  • Le projet de l'Institut du Monde Arabe (IMA) est lancé par Valéry Giscard d'Estaing, sur une idée de Georges Gorse, orientaliste réputé et passionné. Ce projet franco-arabe est destiné, ainsi que le dit le texte de la Fondation à "favoriser la connaissance de la culture et de la civilisation arabes par le public français". La Fondation étant placée sous l'autorité morale d'un Haut-Conseil, composé de représentants de tous les États membres de la Ligue Arabe, est financée par la France et par 21 États arabes.
  • L'IMA est créé au début des années 1980 par François Mitterrand qui choisit son emplacement, non loin de la Grande Mosquée de Paris, dans le quartier des universités, sur un terrain non occupé par l'université de Jussieu en bordure de Seine. Après concours, c'est Jean Nouvel, Pierre Soria, Gilbert Lezènes et Architectures Studio qui sont choisis pour la construction.
  • L'IMA est inauguré le 30 novembre 1987 par le président François Mitterrand.
  • Jack Lang, ancien ministre socialiste de la Culture, et Président de l'IMA depuis 2013, a su redynamiser l'Institut en créant des expositions-évènements, en patronnant une semaine du cinéma arabe, des spectacles de danse, des coloques et en exposant beaucoup mieux les collections permanentes. Des cours de langue attirent beaucoup. Il a également demandé à ce que l'IMA soit inscrit aux Monuments historiques.
  • Le vaste bâtiment abrite plusieurs départements, un peu sur le modèle du Centre Beaubourg : la bibliothèque, qui devait, à l'origine, contenir des ouvrages traitant essentiellement du monde arabe contemporain, s'est enrichie de nombreux livres anciens : surtout destinée au public français, elle possède environ 20 % de livres en langue arabe, ainsi qu'un grand nombre de revues, périodiques et ouvrages de vulgarisation, bien souvent offerts par les pays membres fondateurs de l'IMA. La bibliothèque dispose de 100 000 volumes.
  • L'espace le plus vaste et également le plus prestigieux c'est la coque du grand navire en verre amarré en bordure de Seine, réservé à des salles d'expositions, réparties sur plusieurs niveaux. Le département audio-visuel est également bien développé avec un mur écran permettant de restituer les programmes télévisés du monde arabe à partir d'un même clavier, permettant au visiteur, à partir d'un sujet choisi, de visionner films, photographies et écouter de la musique.
  • Le bâtiment de l'IMA constitue une synthèse allégorique entre les conceptions architecturales de l'Orient et de l'Occident, et un pont entre tradition et modernité. Avec sa façade de verre et d'aluminium, on peut observer nombre d'éléments d'architecture résolument orientaux : les 250 moucharabiehs de la façade sud constitués de cellules photoélectriques, le ryiad, et le ziggourat de la tour des livres. La terrasse offre un superbe point de vue sur l'île de la Cité et sur Paris.
  • Une rénovation récente, pour un coût total de 17 millions d'euros, a été facilitée par le Qatar et le Koweit pour la bibliothèque et l'Arabie Saoudite pour les moucharabiehs.



Piscine Pontoise

Bâtie en 1933, elle fait partie des quatre piscines construites à Paris par Lucien Pollet pour les Piscines de France, avec la piscine Molitor, la piscine de la Jonquière, et la piscine Pailleron. Cette piscine fait l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques depuis le 19 juin 1998.

La piscine inauguré est rénovée en 2023 après 4 année de fermeture pour travaux.



Salles de Spectacles

  • Théâtre de la Contrescarpe, 5 rue Blainville
  • La Comédie Saint Michel, 96 boulevard Saint Michel
  • Théâtre de La Huchette, 23 rue de La Huchette
  • Caveau de La Huchette, 5 rue de La Huchette





Les espaces verts

  • Square Viviani , quai de Montebello, rue Saint Julien le Pauvre
Robinier planté en 1601
  • Ce square qui longe l'église Saint Julien le Pauvre a été créé en 1928. Il porte le nom de René Viviani (1863-1925), homme politique et avocat, qui fut député du Ve arrondissement. C'est l'inventeur de l'impôt sur le revenu.
  • Le square est surtout renommé pour abriter un arbre remarquable, un robinier, planté en 1601 par le jardinier de Henri IV, Jean Robin. qui l'a introduit en France et lui a donné son nom. C'est le plus vieil arbre de Paris.
  • Une fontaine en bronze, Saint Julien le Pauvre, œuvre du sculpteur Georges Jenclos (de son vrai nom Georges Jeankelowitsch, 1933-1977) a remplacé une fontaine Wallace en 1995. L'artiste s'est inspiré de la vie de Saint Julien l'Hospitalier d'après une nouvelle de Flaubert, elle représente des personnages qui expriment le soutien du corps de l'autre dans un acte d'amour.



  • Square des Arènes de Lutèce et square Capitan
Fontaine square Capitan
Nymphe décapitée 1925
  • Ce petit square de 12 168 m² qui prolonge le jardin des Arènes est d'inspiration italienne. Il est situé au-dessus du réservoir Saint Victor, situé en contrebas des arènes, qui recueillait les eaux du canal de l'Ourcq, découvert en 1869 par Théodore Vacquer et restauré par le médecin anthropologue et préhistorien Louis Capitan pendant la Première Guerre mondiale.
  • Dans le jardin des Arènes, de nombreux arbres et arbustes non sans intérêt.


  • Square Samuel Paty (ex square Paul Painlevé), rue des Écoles, rue du Sommerard
75105 - Square Samuel Paty.JPG
Square Samuel Paty devant Hôtel de Cluny
  • Situé face à la Sorbonne, ce square est choisi par le Conseil de Paris en 2021 pour rendre hommage à Samuel Paty (1973-2020), professeur d'histoire-géographie dans un collège de Conflans-Sainte-Honorine, assassiné le 16 octobre 2020 par un terroriste islamiste. Avec pédagogie et passion, il défendait les valeurs de la République et les principes de liberté, d'égalité, de fraternité et de laïcité. Samuel Paty, Chevalier de la Légion d'honneur et Commandeur des Palmes académiques à titre posthume, était l'honneur de la République.
  • Créé à la place d'une librairie fréquentée par les étudiants, ce square, oeuvre de l'architecte Jean-Camille Formigé (1845-1926), est redessiné en 2000 selon l'inspiration médiévale des jardins du musée de Cluny. Un mûrier à papier, un orme et un pommier pleureur ornent le site. Des plantes vivaces habillent le parterre central du jardin.
  • Des œuvres d'art y évoquent l'instruction publique, l'éducation, la culture et la tolérance en représentant Montaigne (1533-1592), Octave Gréard (1828-1904), recteur de l'Académie de Paris et membre de l'Académie française, ou encore avec une réplique de la Louve romaine du Capitole.


  • Square de Cluny, boulevard Saint Michel et boulevard Saint Germain
  • Square Robert Montagne, Place du Puits de l'Ermite
  • Square Marius Constant, rue d'Ortolan
  • Jardin Carré, rue Descartes
  • Jardin de la rue de la Bièvre
  • Square Auguste Mariotte Pacha, rue des Écoles
  • Jardin du cloître Saint Séverin, rue Saint Jacques
  • Jardin Tino Rossi, quai Saint Bernard
  • Square Paul Langevin, rue Monge, rue des Écoles
  • Square Théodore Monod, rue du Fer à Moulin
  • Square Danièle Mitterrand, rue de la Bièvre


Les lieux de Culte du 5ème Arrondissement

Pictos recherche.pngLieux de Culte du 5ème Arrondissement

Mairie du 5e

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  • Adresse :
21 place du Panthéon
75005 PARIS
RER B Luxembourg
Standard : 01 56 81 75 05
  • Horaires :
Lundi - Vendredi: 8h30 - 17h
Jeudi: 8h30 - 19h30
Samedi : 9h - 12h30 (état civil)

Les maires d'arrondissement

Prénom(s) NOM Mandat Observations
- -  
Charles Athanase Marie WALCKENAER 1814 - Baron - Né en 1796 - Entomologiste et géographe - Ancien préfet de l'Aisne - Conseiller général du canton de Marcilly-le-Hayer (Aube) (1833-1839) - Chevalier de la légion d'honneur - Décédé en 1839  
- -  
Jean TIBERI 1983 - 1995  
- -  
Jean TIBERI 2001 -  
Florence BERTHOUT 2014 - (2026) Réélue en 2020  
- -  

Démographie.png Démographie

Année 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 - - -
Population 83 721 67 668 62 173 61 222 58 849 61 475 62 143 - - -

Sources : Cassini/EHESS : de 1962 à 1999, population sans doubles comptes, Insee : depuis 2006, population municipale référencée tous les 5 ans.

Source : INSEE INSEE, 2006 & 2008


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Voir aussi

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Référence.png Notes et références

  1. Base Mérimée
  2. Base Mérimée
  3. Base Mérimée
  4. Base Mérimée
  5. Base Mérimée
  6. Panneau Histoire de Paris
  7. Panneau Histoire de Paris
  • Panneaux Histoire de Paris : Le Collège de France ; La Sorbonne  ; Hôtel du duc d'Orléans ; Enceinte Philippe-Auguste ; Lycée Henri IV ;



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