71267 - Lugny

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Lugny
Blason Lugny-71267.png
Informations
Pays Portail-regionalisme-FRA.png    France
Département 71 - Blason - Saône et Loire.png    Saône-et-Loire
Métropole -
Canton Blason en attente.png   71-26   Hurigny

Blason Lugny-71267.png   71-25   Lugny (Ancien canton)

Code INSEE 71267
Code postal 71260
Population 863 habitants (2018)
Nom des habitants Les Lugnisois et Lugnisoises (autrefois : Lugnerons et Lugneronnes)
Superficie 1388 hectares
Densité 62.18 hab./km²
Altitude Mini: 201 m
Point culminant 420 m (La Grosse Roche)
Coordonnées
géographiques
46.473333° / 4.810278° (GoogleMaps) Cassini
Satellite / IGN / Cadastre (Géoportail)
Localisation (avant 2015)
71267 - Lugny carte administrative.png
          Arrondissement                 Canton                 Commune      ?
Section Tableau : Modifier

Histoire.png Histoire de la commune

Toponymie

Les villages du Haut-Mâconnais d'après une carte de Guillaume Delisle datée de 1709.

Lugny tire son origine d'un mot provenant de l'époque romaine, créé à partir d'un gentilice dont le thème serait Luvinius et de la désinence acus caractérisant la propriété individuelle au temps de l'Empire romain. Un diplôme du roi Eudes de 894 et deux chartes de l'abbaye de Cluny (datées de 981 et 982) mentionnent une villa appelée Luviniacus.

Héraldique

La commune de Lugny a pour symbole le blason qui fut celui de ses seigneurs jusqu'à l'extinction de la branche aînée de la maison de Lugny à la fin du XVIe siècle.

Les armes de Lugny ont pour définition héraldique : « D'azur à trois quintefeuilles d'or accompagnées de sept billettes de même, trois en chef, une en cœur et trois en pointe, posées deux et un. »

Histoire administrative

Le garde-champêtre Jean Thurreau, photographié au hameau de Poupot en 1935.

La commune de Lugny, créée fin 1789, relève des circonscriptions administratives suivantes :

  • Département :
    • Saône-et-Loire, de la Révolution à nos jours.
  • Arrondissement :
    • district de Mâcon, de 1790 à 1795 ;
    • arrondissement de Mâcon de 1800 à nos jours.
  • Canton :
    • Lugny, de 1790 à 2015 ;
    • Hurigny, de 2015 à nos jours.
  • Commune :
    • Lugny, de la Révolution à nos jours.

1993 : fondation de la communauté de communes du Haut-Mâconnais (avec Lugny pour siège), regroupant sept communes : Bissy-la-Mâconnaise, Burgy, Chardonnay, Cruzille, Grevilly, Lugny et Saint-Gengoux-de-Scissé. A cette première communauté de communes a succédé, le 1er janvier 2003, la Communauté de communes du Mâconnais - Val de Saône (siège à Lugny).

Histoire viticole

A l'entrée du bourg, route de Fleurville, trône un ancien pressoir, rappelant la vocation viticole de Lugny.

Le vignoble de Lugny était déjà réputé au XVIIIe siècle, époque où les vins provenant des vignes de Saint Pierre, des Crêts et de la Grande Vigne étaient considérés comme « fins ». Après la destruction par le phylloxéra des cinq cents hectares de vignoble de la commune entre 1880 à 1887, la vigne, patiemment reconstituée à partir de 1883 à l’aide de porte-greffes américains, redevint progressivement la principale activité des Lugnisois. Quarante hectares de vigne avaient déjà été replantés fin 1890. En 1935, le vignoble de la commune ne comptait pas moins de deux cent cinquante hectares dont une trentaine en vignes nouvellement plantées ne produisant pas encore de vendange.

Le 26 septembre 1965, Lugny et sa cave coopérative, en présence d'André Delmas, secrétaire général de la préfecture de Saône-et-Loire, inauguraient leur caveau de dégustation, installé au sommet de la colline Saint-Pierre, dans une longue bâtisse aménagée dans le « plus pur style mâconnais ».

En 2012, dans l'objectif de monter dans la hiérarchie des vins de Bourgogne, les producteurs de l'aire du mâcon-lugny (environ 750 hectares répartis sur le territoire de sept communes du Haut-Mâconnais, parmi lesquelles, outre Lugny : Saint-Gengoux-de-Scissé, Bissy-la-Mâconnaise, Cruzille...) ont créé un syndicat (le syndicat de défense et de promotion de l'appellation Lugny, ou SDPAL) ayant pour but d'obtenir de l'Institut national de l'origine et de la qualité (INAO) l'accès au rang d'appellation communale. L'aboutissement de ce projet ferait du « lugny » la sixième appellation communale du vignoble du Mâconnais (après le pouilly-fuissé, le pouilly-vinzelles, le pouilly-loché, le saint-véran et le viré-clessé, ce dernier créé en 1999) et la cent-unième de Bourgogne.

Histoire industrielle

La coopérative vinicole de Lugny, peu après sa construction au hameau de Collongette.

Lugny a pour particularité remarquable de posséder la plus importante coopérative vinicole de Bourgogne (la troisième de France par son importance).

Par la création d'une telle cave, il s’agissait de répondre à la mévente persistante engendrée par la surproduction qui frappait alors l’ensemble des vins français, depuis les vins de table et de consommation courante jusqu’aux vins fins (prix de la pièce de vin du Mâconnais en 1919 : 250 francs ; prix de cette même pièce en 1925 : 150 francs). Par la collecte en commun de la vendange, la vinification de l’ensemble des apports et la vente collective des vins et des « sous-produits », on désirait non seulement affranchir le vigneron de la tutelle des maisons de négoce mais aussi le décharger des contraintes liées à la fabrication, au stockage et à la vente du vin, l’objectif étant de le libérer d’une charge lourde nécessitant d’importants investissements et de l’inciter à une amélioration qualitative de sa vendange. Construire et équiper la cave coûta près de 800 000 francs qui furent financés à hauteur de 230 000 francs par les parts sociales souscrites par les vignerons et de 470 000 francs par l’État sous la forme d’un emprunt souscrit pour quinze ans à la Caisse nationale de Crédit agricole, le reste provenant d’une subvention de 80 000 francs allouée par le service du génie rural (ministère de l’Agriculture) et d’une subvention de 8 000 francs octroyée par le conseil général de Saône-et-Loire.

Construite en lisière du hameau de Collongette et entrée en service pour les vendanges de 1927, la coopérative vinicole de Lugny, deuxième cave coopérative fondée en Mâconnais, fruit d’efforts constants de la part de viticulteurs entreprenants et prévoyants, a sans cesse été agrandie et modernisée.

Dès sa création, la cave coopérative accepta l’adhésion des viticulteurs implantés sur le territoire des communes limitrophes de Lugny, à savoir ceux de Bissy-la-Mâconnaise, de Burgy, de Chardonnay (qui se retirèrent toutefois en 1928, après avoir construit leur propre cave), de Cruzille, de Grevilly, de Montbellet, de Péronne et de Saint-Gengoux-de-Scissé (même si cette commune disposait déjà de sa propre cave). En 1927, la cave coopérative regroupait ainsi cent seize coopérateurs. Trois ans plus tard, ils étaient cent quatre-vingts, cultivant deux cent cinquante hectares de vignes.

Par souci de qualité, on l'a toujours dotée d'un matériel des plus perfectionnés. Capable de stocker 8 000 hl de vin à sa création, elle atteignait une capacité de 24 000 hl à la veille de la Seconde Guerre mondiale. Eugène Blanc, son président-fondateur, la dirigea de 1927 à 1959. Jumelée depuis 1966 avec celle de Saint-Gengoux-de-Scissé, elle a absorbé en 1994 la cave coopérative de Chardonnay. S'appuyant sur trois chais dédiés à la vinification et à l'élevage des vins, la cave coopérative de Lugny est aujourd’hui la plus importante de Bourgogne et l’une des trois premières de France en vins d'appellation d'origine contrôlée avec 1 366 hectares exploités par 232 exploitations réparties sur le territoire de vingt-sept communes (dont 1 180 plantés en chardonnay), une récolte de 93 231 hl et 5 700 000 bouteilles commercialisées (30 millions d'euros de chiffre d'affaires). La Cave de Lugny occupe ainsi, depuis plusieurs années, la première place au classement des producteurs de vin de Bourgogne (6 %). On y produit des vins blancs et rouges renommés. En ce qui concerne le vin blanc, le mâcon-lugny « Les Charmes », cuvée existant depuis le milieu des années soixante et tirant son nom du plateau du même nom, est le fleuron du groupement. On y produit aussi, depuis 1975, du crémant de Bourgogne, vin effervescent élaboré selon la méthode traditionnelle (un million de litres commercialisés chaque année).

Histoire religieuse

Une statue du XVIe siècle retirée de sa niche dans les années 90 : saint Denis, patron de Lugny (rue du Tacot).

Lugny est le siège de l'une des sept paroisses composant le doyenné du Mâconnais (doyenné relevant du diocèse d'Autun, Chalon et Mâcon) : la paroisse Notre-Dame-des-Coteaux en Mâconnais, paroisse dont le curé est le père Bernard Blondaux (qui a succédé en 2014 au père Jean Bosset, qui avait été nommé à Lugny en 2002) et qui regroupe la plupart des villages du Haut-Mâconnais.

En 1984, la cure a quitté le château de Lugny – où celle-ci se trouvait depuis les premières années du XXe siècle – pour s'installer au n° 56 de la rue du Pont, dans un bâtiment ayant abrité jusqu’au milieu du siècle dernier des religieuses garde-malades appartenant à la congrégation des sœurs de la Présentation de Marie de Châtel (religieuses qui, bénévolement, prodiguaient des soins aux malades de la commune).

D'un point de vue pastoral, Lugny fut le lieu d'une expérience sans équivalent : avoir vu naître et se développer une communauté mêlant prêtres et laïcs, fondée avant-guerre à l'initiative du père Joseph Robert (1898-1987), nommé curé-archiprêtre de Lugny en 1935. À cette communauté – qui ne disparut que dans les années 80 – appartinrent notamment les prêtres suivants (par ordre alphabétique) : Aimé Berkane (1911-1963), Honoré Berthillot (1913-1994), Jean Carimantran (1933-2015), Paul Clair (1914-1995), Georges Dufour (1924-2018), Paul Durix (1901-1987), Gabriel Duru (1923-1994), Pierre Fromageot (né en 1939), Jean Hermann (né en 1923), Robert Pléty (1921-2011) et Germain Signerat (1919-2005). Cette communauté pastorale donna lieu, notamment, à la création d'un service social rural (1940), d'une école (1943), d'une association dénommée « Les Foyers communautaires » (1946) et d'un centre d'organisation de pèlerinages (1950).

Jumelage

Le panneau fixé à Meckenheim pour rappeler le jumelage de la localité allemande avec la commune de Lugny, officiellement signé en 1980.

Depuis le 17 mai 1980, Lugny est officiellement jumelée avec Meckenheim, localité allemande de Rhénanie-Palatinat (verbandsgemeinde de Deidesheim, dans le landkreis de Bad Dürkheim) avec laquelle les échanges sont réguliers et chaleureux.

Ce jumelage a pour origine les contacts que nouèrent au milieu des années 1960 messieurs Paul Margarit et Otto Keller – respectivement maires de Lugny et de Meckenheim – dans le cadre de l’action que conduisait alors l’amicale Bourgogne-Rhénanie-Palatinat, association fondée en février 1957 – soit moins d'un an après le jumelage de Mâcon avec la ville de Neustadt an der Weinstraße – pour rapprocher les habitants des deux régions.

Découlèrent de ces contacts un certain nombre d'échanges organisés entre 1968 et 1979 – cinq en République fédérale d'Allemagne et deux en France – et, le 17 mai 1980, la signature d'une charte de jumelage, événement qui se déroula à Lugny en présence de messieurs Louis Cotessat et Walter Braun, maires des deux localités : « Les villes de Lugny et de Meckenheim décident de conclure un jumelage. Elles veulent par là consolider l'amitié franco-allemande, rapprocher les peuples par delà des frontières, échanger leurs connaissances, rapprocher les jeunes et mettre sur pied des échanges culturels. Les corps représentatifs et l'administration des deux villes s'engagent à conjuguer leurs efforts pour atteindre les objectifs de ce jumelage. »

Lugny figure ainsi parmi les quinze premières communes de Saône-et-Loire à avoir établi – puis officialisé – des liens d'amitié avec une localité étrangère.

Patrimoine.png Patrimoine bâti

Château de Lugny

Vue du château de Lugny au début du XXe siècle.

Du château de Lugny, il reste peu, celui-ci ayant été incendié par les Brigands dans la nuit du 27 au 28 juillet 1789 : « Une autre bande se réunie. On les invite de venir sous les hales se raffraichir, mais ils ne veulent point accepter qu'après avoir détruit le château. On les invite de n'en rien faire ; ils s'y refusent et menacent ceux qui s'y opposeraient ; ils vont eux-mèmes sonner la cloche, ensuitte s'introduisent dans le château, munis de barres de fer, de tridants, de fuzils, de pieux en bois. Il en arrive d'autres de toutes parts, qui courent également au château. Enfin ils cassent, ils brisent les portes, fenêtres et toix, cassent les meubles, les jettent par les fenêtres, ainsy que les papiers, et tout est au pillage. Les habitants du bourg, spectateurs de toutes ces horreurs et tremblant d'essuyer le même sort, les invitent et prient de ne pas mettre le feu, que les fourages leur sont utils pour la nourriture des bestiaux ; ils l'obtiennent d'une partie de ces brigands, qui vinrent boire ; ils s'empressent à les servir pour arrêter leurs brigandages, mais l'autre partie étant dans le château, mettent le feu dans une chambre des archives, et l'instant d'après on vit bientôt tout embrazé et détruit » (procès-verbal du comité de Lugny, 28 juillet 1789).

De l’imposant château des seigneurs de Lugny – prisé par les comtes de Montrevel, seigneurs de Lugny, qui l'utilsaient notamment comme relais de chasse – il ne reste que les deux tours rondes à trois étages traditionnellement datées du XIVe siècle et une partie des communs. Les bâtiments ayant échappé à l’incendie qui détruisit le château en 1789 correspondent pour l’essentiel à ceux de l’ancienne basse-cour de la demeure seigneuriale, raison pour laquelle ils forment un quadrilatère (subsistent, notamment, de belles écuries voûtées du XVIe siècle, auxquelles donne accès une porte à arc en anse de panier). Perdant leur vocation agricole après les désastres subis lors de la Révolution française, ces bâtiments abritèrent une filature de coton (première moitié du XIXe siècle). Un moulin y fonctionnait encore dans la seconde moitié du XIX{{e] siècle (sa roue était mise en mouvement par l'eau de la source des Eaux bleues). S'y installèrent, successivement, la brigade de gendarmerie de Lugny puis, vers 1910, le presbytère.

A chacune des deux tours d’entrée est accolé un étroit bâtiment. Ceux-ci, implantés perpendiculairement l’un à l’autre, sont couverts de hautes toitures à croupes en tuiles plates. La toiture du bâtiment accolé à la tour d’entrée du nord-est est percée dans la croupe d’une jolie lucarne dominant une tourelle circulaire dans œuvre amortissant l’angle entre le bâtiment et la tour.

Église Saint-Denis

Le "clocher-porche" de l'église Saint-Denis de Lugny. Photo J-P GALICHON

L’église de Lugny, construite entre 1824 et 1826 d'après des plans de l'architecte Roch fils de Mâcon là où s'élevait autrefois l'église romane construite au Moyen Âge, est, comme l'ancienne, placée sous le vocable de saint Denis, patron de Lugny, saint ayant donné son nom à l'un des quartiers du bourg.

Son clocher-porche abrite deux cloches qui furent fondues dans la première moitié du XIXe siècle par Joseph-Alexis Baudouin, fondeur installé à Mâcon. Sur la plus grosse des deux, qui pèse une tonne, figure l’inscription suivante (fidèlement reproduite) : « L’an 1825, sous le règne de Charles X, j’ai été bénite par Mr Etienne Bouilliard, curé de Lugny. J’ai eu pour parrain Mr Henry-Joseph Thugnot de Lanoye, chef d’escadron des armées du roy en retraite, chevalier de l’ordre royal et militaire de St Louis et de l’ordre royal de la Légion d’honneur et maire de Lugny, et pour marraine MAde Marie-Agnès Naipffet, épouse de Mr Baboud, capitaine d’infenterie en retraite. J.-A. Baudouin, Leneveux et Guillaume fondeurs. » La seconde, plus petite, a pour inscription : « J’ai été refondue au mois de juillet 1841 sous le règne de Louis-Philippe, roi des Français. J.-A. Baudouin fondeur. Commune de Lugny. »

Parmi les objets ayant été conservés de l’ancienne église romane figurent notamment le retable (classé Monument historique en 1903[1]) intitulé « Le Christ et les Apôtres » de style flamboyant (1528). Il montre le Christ entouré des douze Apôtres, ceux-ci tenant un livre ouvert ou fermé – l’Evangile qu’ils annoncent – et leur emblème habituel ou l’instrument de leur martyre. Nommés et placés sous un dais de style flamboyant, les treize personnages représentés apparaissent dans l’ordre suivant : saint Thomas (appuyé peut-être sur la hampe d’une pique), saint Barthélemy tenant le couteau avec lequel il fut écorché vif, saint Mathieu avec une équerre, saint Jacques le Mineur avec une massue, saint André (appuyé peut-être sur sa croix), saint Pierre avec ses clefs, le Christ tenant le globe du monde, saint Jude avec un calice au-dessus duquel apparaît un petit animal fantastique représentant sans doute le démon, saint Paul avec son épée, saint Jacques le Majeur muni de son bâton de voyage et coiffé d’un bonnet arborant la coquille du pèlerin, saint Philippe (tenant probablement le bâton d’une croix), saint Simon tenant la scie avec laquelle il fut coupé en deux et saint Mathias tenant peut-être le manche de la hache qui servit à le décapiter. L’imagier qui a sculpté ce retable l’a signé de son monogramme sur la scie de saint Simon et l’a daté par deux fois, d’abord sur l’équerre de saint Mathieu puis sous le Christ.

Les fonts baptismaux paraissent remonter au XIVe siècle. Une Vierge à l'Enfant en bois du XVIIIe siècle est exposée dans la chapelle des fonts baptismaux.

Dans la chapelle du Saint-Sacrement trône une Vierge à l’Enfant en pierre polychrome de la fin du XVe siècle (inscrite au titre des Monuments historiques depuis 1979 [2]).

Sont également visibles dans les bas-côtés de l'église un tableau exécuté vers 1950 par l'artiste Michel Bouillot, intitulé « L'Annonce de la Parole en Mâconnais », et, du même artiste, une croix peinte inspirée du crucifix de Saint-Damien visible en la basilique Sainte-Claire d'Assise.

Dans l'avant-nef trône une plaque de marbre que le sculpteur Albert Libeau, futur chef de l'atelier de restauration des marbres du musée du Louvre, façonna à la demande de la paroisse pour rendre hommage aux Lugnisois morts au champ d'honneur au cours de la Première Guerre mondiale (plaque ornée d'une pietà, réalisée d'après un dessin de l'artiste Jacques-Gabriel Jeandet).

Le site Saint-Pierre et sa statue de l'apôtre

Détail de la statue de l'apôtre Pierre (classée MH[3] ) visible au sommet de la colline Saint-Pierre (esplanade Eugène Blanc).

Montant à Saint-Pierre, le promeneur, une fois parvenu à l'esplanade Eugène Blanc, jouira d’un panorama remarquable donnant sur le vignoble et, par-delà, sur la vallée de la Saône et les monts du Jura.

La statue de saint Pierre, datée du XVe siècle et classée aux Monuments historiques en 1928, que l'on peut voir dans sa niche au sommet de cette colline, est l’un des plus beaux fleurons de « l'imagerie » mâconnaise selon Gabriel Jeanton – qui la qualifia d'œuvre d’art « très remarquable [dépassant] l’art populaire courant » – est le dernier vestige d’une chapelle dont les ruines dominaient encore Lugny à la fin du XVIIIe siècle ; deux ermites, Jean Forêt (ou Fourré) et Pierre-Romain Commerçon, s’y succédèrent aux XVIIe et XVIIIe siècles.

Cette sculpture en pierre constitue une œuvre d’art remarquable. De sa main gauche, saint Pierre tient le Livre, attribut ordinaire des apôtres rappelant la parole du Christ : « Allez enseigner toutes les nations. » ; sa main droite est quant à elle levée dans un geste d'enseignement. Sur les pages du livre figure une inscription aujourd’hui difficilement lisible : « Restauré par J. Fleurii Tropenat de Lion en (illisible) sous le règne de notre bon roi Louis XVIII le Désiré ».

Le pavillon de vignes de Macheron

En lisière du célèbre plateau des Charmes couvert de vignes et en contrebas de la route de La Garenne (autrefois dénommée « route de Saint-Oyen à Lugny »), presque à l'aplomb de la grotte de Macheron – grotte qui fut fouillée en 1919 puis, de nouveau, au milieu des années 1950 – et à deux pas de la Bourbonne, non loin du moulin Vallerot, s’élève un type d’édifice relativement rare : un « pavillon de vigne » qui, construit au XVIIIe siècle, est remarquable par la ravissante toiture dont il est coiffé : un dôme surmonté d’un bel épi de faîtage.

L'édifice, restauré au début des années 2000, est réputé avoir été un ancien « pavillon de vignes » qui aurait été bâti avant la Révolution française par un propriétaire terrien soucieux de valoriser son domaine ou, tout au moins, de « s’en rapprocher » pour mieux le surveiller. Un examen attentif du bâtiment révèle le soin avec lequel il fut édifié : utilisation de matériaux de qualité, linteaux sculptés, présence d’une cheminée, fenêtre percée au nord en direction des vignes, etc.

Au début du siècle dernier, ce pavillon possédait encore une partie du mobilier que son propriétaire, à une date inconnue, avait fait fabriquer spécialement pour lui, à savoir une imposante table au plateau circulaire et plusieurs bancs dont la forme courbe était adaptée au volume intérieur du pavillon.

Chapelle Notre-Dame-de-Pitié de Fissy

La chapelle Notre-Dame-de-Pitié de Fissy, peu après l'achèvement de sa restauration (2013) portée par la municipalité et Lugny Patrimoine.

Au hameau de Fissy, la chapelle Notre-Dame-de-Pitié, citée pour la première fois en l'an 1119 en tant qu'église dépendant de l'abbaye Saint-Philibert de Tournus dans une bulle du pape Callixte II, domine les maisons et les vignes sur son assise rocheuse, en harmonie avec le site et le bâti du hameau.

En dépit de remaniements, a conservé l’esprit et les volumes du roman primitif. La clef de la voûte séparant la nef du chœur rappelle la réparation dont l’édifice fut l’objet au début des années 1820 : y est gravée de part et d’autre d'une croix l’inscription latine « Sit nomen domini benedictum » signifiant : « Soit bénit le nom du Seigneur ».

Le clocher, construit en 1823 en lieu et place d'un campanier et coiffé d'une toiture recouverte de tuiles vernissées avec croix de tuiles dorées sur fond noir-violet, renferme une cloche sur laquelle figure une inscription indiquant qu’elle a été fondue en 1871 par « Burdin aîné, fondeur à Lyon », Jacques Brun et Joseph-Adolphe Meunier étant respectivement curé et maire de Lugny.

Entièrement restaurée de 2009 à 2013 par la commune de Lugny avec le soutien de l'association Lugny Patrimoine, elle est désormais ouverte au public chaque week-end de 10 h 00 à 18 h 00.

Halles

Un édifice à l'esprit très « IIIe République » : les halles de Lugny, édifiés en 1891.

Seigneuriales jusqu’à la Révolution, en partie communales au XIXe siècle, les vieilles halles de bois furent démolies et remplacées en 1891 par un imposant bâtiment mêlant pierre et brique et arborant fièrement le sigle de la République (halles couvertes au rez-de-chaussée et salle des fêtes aménagée à l'étage).

Ancienne gare du Tacot

Un bâtiment en brique affichant « LUGNY » en lettres capitales : celui de l'ancienne gare.

Rue du Tacot est visible l'ancienne gare de Lugny, vestige de la ligne de chemin de fer à voie étroite Mâcon-Fleurville qui, il y a un siècle, desservait une partie des villages du Haut-Mâconnais. Inaugurée le dimanche 11 novembre 1900, cette ligne s’imposa progressivement comme un moyen de transport commode des voyageurs et des marchandises et son petit train, vite adopté sous le nom de « Tacot de Fleurville », connut un succès ininterrompu jusqu’à sa disparition dans les années trente (en 1931 pour le transport des passagers, en 1935 pour le transport des marchandises), effectuant plusieurs allers-retours quotidiens. Venant de Bissy-la-Mâconnaise, il parvenait à Lugny en contournant la montagne du Château ; il empruntait la route des Eaux Bleues jusque devant l’église où il marquait un arrêt avant de s’engager dans la rue de l’Abreuvoir et l’actuelle rue du Tacot pour finalement arriver en gare, au pied de la colline du Tarillot. Outre des voyageurs, le Tacot transportait du vin, du charbon, du bétail, du bois ou bien encore de la pierre de taille. Il se composait de deux ou trois wagons de voyageurs, d’un fourgon à bagages et d’un wagon de marchandises. Lors du démantèlement de la ligne, les rails, dit-on, furent envoyés sur la frontière où, fichés dans le sol, ils servirent à la réalisation des tronçons d’obstacles antichars de la ligne Maginot. La gare, ses dépendances et les terrains attenants furent quant à eux rachetés par la commune en septembre 1940.

« Je faisais les voyages entre Lugny et Mâcon à bord du Tacot, surnom affectueusement donné à ce sympathique petit train qui, jusqu’à sa disparition au milieu des années trente, relia Fleurville à Mâcon en desservant bon nombre de villages du Mâconnais. Ce train ne brillait toutefois pas par son confort. L’odeur de charbon me donnait la nausée et je préférais être au grand air, en me tenant sur la plate-forme d’extrémité du wagon. À l’intérieur de ces wagons, un détail a plus particulièrement retenu mon attention : ces bouillottes ayant la forme de longues boîtes métalliques plates remplies d’eau chaude placées au pied des sièges et sensées réchauffer les passagers. » a raconté une habitante de Lugny qui, après avoir obtenu son certificat d’études primaires, poursuivit ses études à Mâcon.

Site naturel classé de La Boucherette

La Boucherette est un site naturel protégé d’une centaine d’hectares que gère la direction régionale de l’Environnement de Bourgogne. Longtemps pâturage communal après avoir été plantée en vigne jusqu’à l’apparition du phylloxéra dans les années 1880, la Boucherette, implantée sur le versant sud du bois de Charvenson et à laquelle on accède à partir de la route de Sagy, a été aménagée suite à son classement en zone naturelle d’intérêt écologique, floristique et faunistique.

Ce site remarquable est caractérisé par une végétation réclamant des conditions chaudes et sèches, ainsi qu’un sous-sol calcaire : chênaie pubescente, lande à buis et pelouse calcaire sèche (ou « teppe »). On y trouve une ancienne « lavière » – d’où l’on extrayait autrefois ces pierres plates utilisées pour couvrir certaines toitures – ainsi qu’une carrière qui, ouverte au milieu du XVIIIe siècle, servit notamment dans les années vingt à la construction des bâtiments de la cave coopérative de Lugny.

Le site de la Boucherette se découvre depuis juin 2000 en empruntant un sentier nature et découverte balisé qui, réservé aux piétons, a été équipé de panneaux permettant la découverte d'une faune et d'une flore remarquables. En plus du lézard vert, de la mante religieuse et de très nombreux oiseaux, une douzaine d'orchidées et une cinquantaine d'espèces d'arbres y ont été recensées. Si la mante religieuse a été choisie comme symbole du site, on y trouve un insecte plus inattendu : la cigale. La Boucherette constituait encore il y a quelques années, avant l’accélération du réchauffement climatique, la limite nord de l’aire de répartition de la petite cigale montagnarde. On y voit désormais la cigale commune.

Hêtre pourpre labellisé « Arbre remarquable de France »

Le hêtre pourpre bicentenaire labellisé "Arbre remarquable de France" par l'association A.R.B.R.E.S., à l'initiative des Foyers communautaires et de Lugny Patrimoine.

Le 21 juin 2018, le label « Arbre remarquable de France » a été attribué par l’association A.R.B.R.E.S à un arbre bicentenaire de Lugny jugé particulièrement digne d’intérêt : uu hêtre pourpre poussant à proximité des tours d’entrée de l’ancien château, à l’intérieur du parc Monseigneur Joseph Robert.

Cet arbre consiste en un Fagus sylvatica f. purpurea haut de 30 mètres et dont le tronc a 3,82 mètres de circonférence, qui est en parfait état, très équilibré, et forme un ensemble paysager remarquable avec l’une des tours d’entrée du château et le clocher de l’église Saint-Denis, éléments aux volumes similaires.

Seuls quatre arbres jugés exceptionnels par leur âge, leurs dimensions, leurs formes, leur passé ou encore les légendes qui y sont attachées ont, à ce jour, été labellisés « Arbre remarque de France » par l’association A.R.B.R.E.S. en Saône-et-Loire. Outre le hêtre pourpre de Lugny (qui fut le 570e arbre ainsi labellisé au niveau national), il s’agit : d’un orme implanté sur le territoire de la commune de Martailly-lès-Brancion (labellisé en 2000), des douglas de la Roche Guillaume à La Petite-Verrière (2007) et du chêne pédonculé poussant au bas du parc du château de Saint-Germain-lès-Buxy (2011).

Plaques explicatives

Un ambitieux projet a été finalisé à l'été 2023 par l’association Lugny Patrimoine : celui de doter Lugny de plaques explicatives rénovées, 23 ans après la pose de 12 premières plaques en plexiglas. Un projet de rénovation incluant la conception de 19 plaques supplémentaires destinées à renseigner sur des lieux qui n’avaient pu être retenus en l’an 2000. Au final, c’est donc un total de 31 plaques qui ont été fixées en divers endroits de la célèbre bourgade viticole, et inaugurées au cours d’une cérémonie organisée le 8 juillet 2023.

De nombreux lieux disposaient déjà de leur plaque, dont le texte a toutefois été revu et augmenté pour l’occasion. Parmi eux : l’église paroissiale Saint-Denis dont la construction s’est étalée de 1824 à 1826, ce qu’il reste du château incendié en juillet 1789, le lavoir communal du bourg et sa source de la Fontaine, les halles édifiées en 1891, les places du Pâquier (ou de la Mairie) et de l’Église (ancien cimetière), la Grande Rue qui est la plus pittoresque du bourg, la statue de saint Pierre (classée MH en 1928) témoignant d’un ermitage disparu, la chapelle Notre-Dame-de-Pitié du hameau de Fissy entièrement restaurée de 2009 à 2013 ou les anciennes écoles de filles et de garçons.

Mais le projet avait pour ambition d’équiper un certain nombre de lieux supplémentaires, après de patientes investigations dans les archives municipales ayant permis de se lancer dans la rédaction des notices. Parmi les 19 endroits nouvellement dotés d’une plaque figurent, entre autres, l’ancienne gare du Tacot entrée en service en 1900, le monument cantonal de la guerre franco-prussienne de 1870-71 érigé par souscription en 1909, l'ancienne écluse construite pour réguler la Bourbonne en amont du bourg, les cimetières de Lugny et de Fissy respectivement créés en 1855 et 1874, le puits du hameau de Poupot ayant conservé des inscriptions tracées à la Libération, le pavillon champêtre de Macheron, le pont de pierre enjambant l’Ail depuis 1810, quatre lavoirs répartis dans les hameaux, l’ancien tinaillier dit « de la maison Blanc » s’étirant aux abords de l’agence postale, la fontaine Saint-Hubeau à Macheron et la place de Vermillat résultant de la démolition peu après 1960 d’une bâtisse croulante et du lavoir communal qui y était adossé.

Ces 31 plaques en Dibond au fort contraste – pour faciliter la lecture – sont toutes agrémentées d’une illustration permettant de visualiser les lieux tels qu’ils se présentaient au siècle dernier. Soigneusement numérotées, elles ponctuent un parcours de quelque 10 kilomètres élaboré pour découvrir le patrimoine de la petite capitale du Haut-Mâconnais. Un parcours qui débute au pied des tours d’entrée du château et permet, dans un premier temps, de déambuler dans les rues du bourg, avant que le promeneur ne soit invité à se diriger en direction de Macheron puis à s’orienter vers le gros hameau de Fissy et, finalement, à « monter à Saint-Pierre », non sans avoir préalablement découvert les richesses de Collongette et de Vermillat.

Repère géographique.png Repères géographiques

Vue aérienne du bourg de Lugny (été 2004).
Le bas de la rue de Saint-Pierre, peint par l'artiste lugnisois Jacques-Gabriel Jeandet en 1931.

Lugny, village viticole implanté au cœur du vignoble du Mâconnais, est la petite capitale du Haut-Mâconnais.

Lugny a pour communes limitrophes :

  • Cruzille ;
  • Grevilly ;
  • Chardonnay ;
  • Uchizy ;
  • Bissy-la-Mâconnaise ;
  • Montbellet ;
  • Saint-Gengoux-de-Scissé ;
  • Péronne ;
  • Burgy.

Hameaux

À l’exception de Macheron, isolé sur son plateau, et des quartiers contigus au bourg de Lugny (les quartiers de Saint-Pierre, du Terillot et de Saint-Denis), les quatre hameaux du village que sont Poupot, Vermillat, Collongette et Fissy s’alignent le long de la départementale n° 56 en direction de Tournus. Particulièrement peuplés, ces hameaux présentent la particularité de rassembler, au moins depuis le siècle dernier, plus de la moitié de la population de la commune.

Écarts

Lugny possède deux écarts :

  • Le Grand-Bois ;
  • Le Bouchet.

Anciens moulins

Plusieurs anciens moulins, relativement isolés, sont aujourd'hui encore habités, à savoir

  • sur l'Ail, ruisseau prenant sa source à Cruzille : le moulin de l’Étang et le moulin Pernin ;
  • sur la Bourbonne[4], rivière prenant sa source à Lugny, au pied de la montagne du Château : le moulin Burdeau (qui fut le dernier à être utilisé), le moulin Vallerot et le moulin Chevalier (ancien moulin Guillet).

Lieux-dits

Les désignations de lieux-dits figurant sur les deux premiers plans cadastraux (dressés l'un en 1809 et l'autre en 1839) remontent à toutes les époques de l'histoire.

Elles sont tirées, le plus souvent :

  • de la situation des terres : À l'Abime. Sur la Baisse, À la Baratonne, Le Bas de Brinchamp, En Beauregard, Le Bois Barrot, Le Bois du Devant, Près le Bouchet, Le Carruge du Russon, Sur la Chapelle, Chavonnot, Sur la Cocque, Sur les Combes, Sur la Croix de Bois, Cul-Plain, Derrière Charvanson, Le Devant, Entre Deux Biefs, Sous le Fiez, Au Grand Chemin, Sur la Grange, Sur Laveau, Sous la Plante, Au Rebas, La Reculée, Sous Saint-Pierre, Sous le Chemin communal, Les Jeunes Taillis, Sous la Grande Roche, Sur les Teppes, le Turreau de la Roue, la Vigne Derrière, les Vignes du Cul ;
  • de leurs dimensions : Le Grand Champ, La Grande Coupe, La Grande Plante, Le Grand Quartier, Le Grand Taillis, Aux Grandes Terres, Longerau, Prés Lion, Petites Teppes, Au Tarey, Le Tarillot ;
  • de l'aspect ou de la configuration du terrain : À la Baisse, À la Bosse, Aux Combes, À la Corne Blanche, Aux Crets, Aux Creux de Chassaigne, Le Creux à la Reine, Le Creux Noyers, Cul-Plain, À l'Epinglier, L'Esse, Le Parterre, Le Pertuis du Mont, À la Platière, Au Pontagu ;
  • à la nature du sol : Le Bois des Sablières, Les Boulets, Au Bourbillon, La Mouille, Aux Murgiers, La Perrière, Taillis de la Pérale ;
  • de son degré de fertilité : Aux Bennes, Les Condemines, En Raraz, La Taupière ;
  • de sa culture, de sa végétation, de son emplantement : Aux Arbrelins, Les Beluses, En Blotte, La Boucherette, Les Brosses Turreaux, Le Brûlé, À la Bruyère, Aux Champs, En La Chardonnière, Les Charmes, Aux Châtaigneraies, Aux Chènevières, En Crépigny, Au Creux de Chassagne, Aux Creux de Chassaigne, Au Creux Noyers, Aux Crux, Aux Essards, L'Essard Martin, L'Essard Pâquier, Aux Etroubles, La Fa, La Friche du Fiez, Les Genièvres, La Jonchère, En Mépilly, Les Nièvres, À la Plante, Les Plantes, La Prairie, Pré du Lin, Prés Pommiers, En Sauly, Le Sorbier, Les Souchots, Au Surot, Aux Teppes, Aux Terres, Sur les Tillets, Tronches Communales, À la Verchère, À la Verne, Aux Vessaules ;
  • de l'écoulement des eaux : Le Carruge du Russon, Le Chariot, Ez Chanots, Pré de l'Étang.

Beaucoup ont comme qualificatifs des noms d'hommes (Au Champ Fouillot, Au Champ Layet, Au Champ Martin, Champ Vallier, Aux Chapuis, Chez Colas, Derrière chez Lucquet, Sur chez Hugon, Les Crets Carterot, L'Essard Martin, L'Essard Pâquier, En Margrand, Pré Chapeau, Pré Guerry, Les Prés Rachassin, Les Prés Vallerot, Le Quart Martin, Sur Renaud, En Simonin, les Terres de Burdeau, les Terres Millet) ou des noms d'animaux (À la Charre des Loups, Le Chevrier, Au Papillon, Pré des Ânes, Les Renardières, Terre de la Cabriole).

Quelques-unes rappellent l'ancien domaine royal (Le Creux à la Reine), le régime de la féodalité (Le Bois du Fiez, La Friche du Fiez, À la Justice, Sous le Fiez), les propriétés des seigneurs (En Cinpoint), celles des abbés de Saint-Philibert de Tournus (Vignes l'Abbé), des curés (Terre du Curé) et des chapelains (Terre de Saint-Hubeau) et diverses constructions (Sur la Croix de Bois, Sur les Granges, Au Meurot, La Planchette, Pré du Pont, Les Prés de la Tour, Terre du Four, Aux Vignes de la Mure).

L'étymologie de certaines d'entre elles est d'une identification difficile, telles : Au Bégoin, Bois de la Douze, Aux Brailles, En Brinchamp, Chansanvy, Charvanson, Les Chires, La Couarle, À la Folie, En Foumeriole, Les Fratières, Au Moulet, Les Pédures, Au Raduré, Raussin, Aux Tanchelis et Aux Vertouts.

Le territoire de la commune de Lugny vu depuis le Grand Bois (2018). À droite, une partie du bois communal des Sablières et, à gauche, la colline de Charvanson, qui porte le bois communal du même nom et le site naturel protégé de La Boucherette. Au centre : le bourg, en arrière-plan duquel s'étendent les célèbres plateaux des Charmes et des Genièvres couverts de vignes.

Dénomination des voies et places publiques

Au printemps 1988, les rues du bourg, nommées dès le milieu du XIXe, furent dotées de plaques nominatives arborant le blason azur à sept billettes et trois quintefeuilles d’or que Lugny possède pour symbole. Vingt ans plus tard, en juillet 2011, au terme d’une réflexion menée en relation avec l’association Lugny Patrimoine, toutes les voies de circulation de la commune qui n’avaient pas été nommées à cette époque ont, à leur tour, été baptisées, à l'aide de noms qui, souvent, renvoient à des toponymes (mais pas systématiquement, les appellations retenues ayant aussi été choisies pour être les « marqueurs » d’un patrimoine historique et naturel à la fois riche et varié). Ainsi, depuis le 28 juillet 2011, date de l’arrêté municipal dénommant les « voies et places publiques de la commune », Lugny dispose d'un total de soixante-dix-sept voies et espaces nommés se répartissant en trente-sept rues, douze chemins, dix routes, dix impasses, six places, une esplanade et une « montée ».

  • Le bourg et ses environs :
Deux des plaques posées conformément à l'arrêté municipal du 28 juillet 2011 dénommant les « voies et places publiques de la commune ».

Rue et place de l’Abreuvoir : rue et place tirant leur nom de l’abreuvoir aujourd’hui disparu qui succéda à la retenue d’eau – avec écluse – qui fut aménagée sur le lit de la Bourbonne au milieu du XIXe siècle pour actionner « une roue hydraulique destinée à faire mouvoir une huilerie ». Chemin du Bois du Devant : chemin tirant son nom du toponyme « Le Bois du Devant ». Rue de la Bourbonne : rue tirant son nom de la Bourbonne, rivière prenant sa source à Lugny, au pied de la montagne du Château, et se jetant dans la Saône à Montbellet, au hameau de Saint-Oyen. Route des Charmes : route se confondant avec la départementale n° 56 menant à Chardonnay et tirant son nom du toponyme « Les Charmes ». Rue du Château : rue tirant son nom du château-fort bâti par les seigneurs de Lugny, incendié par les Brigands dans la nuit du 27 au 28 juillet 1789 et dont il ne reste plus que les tours d’entrée (XIVe siècle), une partie des communs, une portion de l’ancienne muraille et la base d’une tour circulaire. Impasse de Cimpoint : impasse tirant son nom du toponyme orthographié « En Cinpoint » sur le cadastre de 1809 rappelant la portion de dîme inféodée que les seigneurs de Saint-Point possédaient jadis à Lugny. Rue de la Croix Nérin : voie tirant son nom de la croix métallique qui, naguère, se dressait au sommet de cette rue. Route des Eaux Bleues : route se confondant avec la départementale n° 82 menant à Bissy-la-Mâconnaise et tirant son nom de la source dite « des Eaux bleues » jaillissant au pied de la montagne du Château et donnant naissance à la Bourbonne. Rue et place de l’Église : rue et place tirant leur nom de l’église qui, édifiée de 1824 à 1826, succéda à l’ancienne église romane et fut placée, comme la précédente, sous le vocable de saint Denis, patron de Lugny. Esplanade Eugène Blanc : esplanade tirant son nom d‘Eugène Blanc (1876-1964), chevalier de la Légion d’honneur, maire de Lugny de 1910 à 1945, conseiller général du canton de Lugny de 1910 à 1940 et fondateur en 1927 de la coopérative vinicole de Lugny (qu’il présidera jusqu’en 1959). Route de Fleurville : route se confondant avec la départementale n° 55 menant à Montbellet et tirant son nom de Fleurville, commune du canton de Lugny créée en 1952. Rue et route de la Folie : rue et route tirant leur nom du toponyme « À la Folie ». Rue de la Fontaine : rue tirant son nom de la fontaine à laquelle, autrefois, une partie des habitants du bourg venaient s’approvisionner en eau. Rue du Four à Chaux : rue tirant son nom du four à chaux qui, jusqu’à sa démolition en 1942, trôna au centre de la cour de la « maison Lafarge » où fut longtemps installée une entreprise de vente de charbon et de chaux. Route de la Garenne : route tirant son nom du lieu-dit « La Garenne ». Grande Rue : rue tirant son nom de son ancien statut, celui d’avoir été la principale rue du bourg. Place des Halles : place tirant son nom des halles de bois qui, en 1891, furent remplacées par le bâtiment de pierre et de brique arborant le monogramme de la République française visible de nos jours. Rue des Jardins : rue tirant son nom des jardins qui naguère, la bordaient, et parmi lesquels figurait celui du presbytère. Rue de Mâcon : rue tirant son nom de Mâcon, préfecture du département de Saône-et-Loire. Rue de Meckenheim : rue inaugurée en février 2006 tirant son nom de Meckenheim, bourgade viticole de 3 323 habitants située au sud-est du land de Rhénanie-Palatinat avec laquelle Lugny est officiellement jumelé depuis le 17 mai 1980. Impasse de Mépilly : impasse tirant son nom du toponyme « En Mépilly ». Rue et impasse Néronde : rue et impasse dont le nom ne peut être expliqué. Rue des Nones : rue tirant son nom du toponyme « Les Nones » (« La Terre des Nones » en 1829). Place du Pâquier : place tirant son nom du mot pâquier, terme local désignant un pâturage communal. Rue du Perthuis du Mont : rue tirant son nom du toponyme « Le Perthuis du Mont ». Rue du Pont : rue tirant son nom du pont de pierre construit vers 1810 pour enjamber l’Ail peu avant sa rencontre avec la Bourbonne, au pied de la montée menant aux maisons du hameau de la Garenne (rue constituant une portion de l’ancienne « route de Saint-Oyen à Lugny » qui fut la principale voie d’accès au village en venant de la Saône). Rue et impasse de Saint-Pierre : rue et impasse tirant leur nom de la colline Saint-Pierre, baptisée ainsi en raison de la chapelle placée sous le vocable de ce saint qui s’y dressa jusqu’à sa démolition au milieu du XIXe siècle. Rue du Tacot : rue tirant son nom du « Tacot de Fleurville », nom donné au train à vapeur utilisé pour le transport de passagers et de marchandises qui, à partir de 1900 et pendant un peu plus de trente ans, desservit Lugny sur la ligne de chemin de fer à voie étroite de trente-cinq kilomètres construite entre Mâcon et Fleurville. Impasse du Terrillot : rue tirant son nom du toponyme « Au Terrillot ». Rue du Tinailler : rue tirant son nom du mot tinailler, terme local désignant le vaste local qui, dans les grandes exploitations du Mâconnais et du Beaujolais, rassemblait pressoir et cuves et où se déroulaient les opérations de réception de la vendange et de vinification (le tinailler en question est celui de l’ancienne « maison Blanc », demeure qui fut achetée par la commune et démolie pour permettre la construction d’une HLM). Rue du 19 Mars 1962 : rue se confondant avec la départementale n° 103 menant à Péronne et tirant son nom de la date d’entrée en vigueur du cessez-le-feu mettant fin à la guerre d’Algérie, signé le 18 mars 1962 à Évian-les-Bains.

  • Hameaux de Poupot, Vermillat et Collongette :

Rue de Belzonnois : rue tirant son nom du lieu-dit « Belzonnois ». Rue de la Boucherette : rue tirant son nom du toponyme « La Boucherette » renvoyant – de nos jours – à un site naturel protégé d’une centaine d’hectares classé en « zone naturelle d’intérêt écologique, floristique et faunistique ». Rue des Charmes : rue tirant son nom du toponyme « Les Charmes ». Rue et impasse de Collongette : rue et impasse tirant leur nom de Collongette, hameau de Lugny. Montée de la Croix de Bois : voie tirant son nom de la croix de bois – dont seul subsistait le socle de pierre et rétablie par Lugny Patrimoine en 2014 – qui, naguère, se dressait au pied de cette « montée ». Rue de l’Écluse : rue tirant son nom de la retenue d’eau avec écluse qui, jadis, fut aménagée sur le cours de l’Ail pour actionner la roue à aubes servant à mettre en mouvement la meule du moulin Pernin. Impasse de Fontenat : impasse baptisée ainsi en référence au puits dit « de Fontenat » auquel cette voie donne accès. Chemin des Grandes Charmes : chemin tirant son nom du toponyme « Les Grandes Charmes ». Route du Plateau des Charmes : route tirant son nom du plateau qu’elle traverse : celui des Charmes, surface d’une centaine d’hectares de vignes d’où la Cave de Lugny tire l’un de ses vins blancs les plus réputés : le Mâcon-Lugny « Les Charmes ». Chemin de la Prairie : chemin tirant son nom du toponyme « La Prairie ». Impasse du Puits : impasse tirant son nom d’un puits ayant pour particularité d’être coiffé d’une impressionnante dalle de pierre inclinée. Place du Puits de Poupot : place tirant son nom du hameau de Poupot et du puits communal couvert de laves qui, naguère, approvisionnait en eau ses habitants. Route de Sagy : route tirant son nom de Sagy, hameau de la commune de Cruzille. Impasse de la Verchère : impasse tirant son nom du toponyme « À la Verchère ». Place de Vermillat : place tirant son nom de Vermillat, hameau de Lugny (le sorbier des oiseleurs (Sorbus aucuparia) qui, l’été, donne un peu d’ombre à cette place est l’arbre de la Liberté qui y fut planté en 1989, pour le bicentenaire de la Révolution française).

  • Hameau de Fissy :

Rue de l’Ancienne École : rue tirant son nom de l’école mixte de hameau dont Fissy fut doté de 1885 à 1964. Rue de Beauregard : rue tirant son nom du toponyme « En Beauregard ». Rue de la Chapelle : rue tirant son nom de la chapelle Notre-Dame-de-Pitié, édifice d’origine romane. Rue des Condemines : rue tirant son nom du toponyme « Aux Condemines ». Route de Fissy : route tirant son nom de Fissy, hameau de Lugny. Chemin des Genièvres : chemin tirant son nom du toponyme « Les Genièvres ». Chemin de la Grange : chemin tirant son nom du toponyme « La Grange » (« Sur les Granges » sur le cadastre de 1809). Chemin de la Jonchire : chemin tirant son nom d’un toponyme orthographié « Jeanchire » sur le cadastre de 1809. Rue du Lavoir : rue tirant son nom du lavoir – avec fontaine et abreuvoir – que la commune, au XIXe siècle, fit édifier en contrebas des maisons du Quart-Martin. Rue de la Pompe : rue tirant son nom d’une ancienne pompe – avec « bachasse » – qui s’y trouve encore. Rue du Puits : rue tirant son nom d’un puits ayant pour particularité d’être coiffé d’une impressionnante dalle de pierre inclinée. Rue du Quart-Martin : rue tirant son nom du Quart-Martin, l’un des trois « quartiers » de Fissy (avec La Ville et Saint-Laurent). Chemin de la Roue : chemin tirant son nom d’un toponyme référencé « Le Bois la Roux » sur le cadastre de 1809. Rue de Saint-Laurent : rue tirant son nom de Saint-Laurent, l’un des trois « quartiers » de Fissy. Route de Tournus : route se confondant avec la départementale n° 56 et tirant son nom de la ville de Tournus, ancienne cité abbatiale.

  • Hameau de Macheron :

Chemin de la Baisse : chemin voisin du pavillon de vignes de Macheron tirant son nom du toponyme « Sur la Baisse ». Chemin des Boulets : chemin tirant son nom du toponyme « Les Boulets » (« Les Terres du Boulet » sur le cadastre de 1809). Impasse du Clos : impasse dont le nom ne peut être expliqué. Chemin des Grandes Terres : chemin tirant son nom du toponyme « Les Grandes Terres ». Route de Macheron : route tirant son nom de Macheron, hameau de Lugny. Rue du Puits Thibaud : rue tirant son nom du puits du même nom. Rue de Tansilly : rue tirant son nom du toponyme « Tansilly ». Chemin du Moulin Vallerot : chemin tirant son nom du moulin Vallerot, moulin alimenté par la Bourbonne qui portait déjà ce nom – sans doute celui d’anciens propriétaires – à la fin du XVe siècle (« moulin de Valeraux » en 1493).

  • Écarts :

Chemin du Grand Bois : chemin tirant son nom du Grand Bois, domaine agricole perché sur les hauteurs dominant le bourg (et résultant d'un essartage réalisé vers 1720). Rue du Bouchet : rue tirant son nom du Bouchet, écart isolé de Lugny.

Hydrographie

Une source se parant parfois d'étonnants reflets : la source des Eaux bleues.

Plusieurs cours d'eau traversent le territoire de Lugny, le principal d'entre eux étant la Bourbonne[5], affluent de la rive droite de la Saône.

Prenant sa source à Lugny même, au pied de la montagne du Château, la Bourbonne coule d'ouest en est, traversant successivement le territoire des communes de Lugny et de Montbellet avant de se jeter dans la Saône, près du hameau de Saint-Oyen, après avoir reçu dans la traversée de la commune de Lugny les eaux :

  • du ruisseau de Bissy (ruisseau prenant sa source sur le territoire de la commune de Bissy-la-Mâconnaise) ;
  • de l'Ail (rivière) (rivière prenant sa source sur le territoire de la commune de Cruzille) ;
  • du ruisseau de Fissy (ruisseau prenant sa source à Fissy, au lavoir du Quart-Martin, qui est alimenté par un « puits-source ») ;
  • du ruisseau de Burgy (ruisseau prenant sa source sur le territoire de la commune de Burgy).

L'eau de la Bourbonne actionnait autrefois une douzaine de moulins, ce qui fait de cette rivière l'un des premiers cours d'eau de Saône-et-Loire par la densité de ses moulins. Citons, parmi les principaux, le moulin Burdeau (propriété des seigneurs de Lugny jusqu'à la Révolution), le moulin Vallerot, le moulin Brûlé et le moulin Guillet (devenu moulin Chevalier dans la seconde moitié du XXe siècle) sur le territoire de la commune de Lugny, le moulin des Essarts, le moulin Jouvent et le moulin Bourbon sur celui de Montbellet. Dans la seconde moitié du XIXe siècle, un moulin fonctionnait encore dans les anciens communs du château de Lugny.

La source de cette rivière – dite « source des Eaux bleues » – alimentait autrefois en eau les fossés du château de Lugny.

Démographie.png Démographie

Année 1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851 1856
Population 1 004 1 133 1 146 1 117 1 145 1 169 1 247 1 249 1 280 1 250
Année 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901 1906
Population 1 302 1 330 1 368 1 304 1 280 1 170 1 097 1 027 1 082 1 067
Année 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968 1975
Population 1 002 862 772 803 775 846 878 749 716 734
Année 1982 1990 1999 2006 2011 2016 2021 - - -
Population 725 728 798 888 919 886 - - - -

Sources : Cassini/EHESS : de 1962 à 1999, population sans doubles comptes, Insee : depuis 2006, population municipale référencée tous les 5 ans.

Cf. : EHESS - Fiche Cassini, INSEE 2006, 2011, 2016 & 2018.

Illustrations - Photos anciennes.png En photos

Familles notables.png Notables

Les maires

Prénom(s) NOM Mandat Observations
Philibert MUNIER An VIII (2 messidor) - An XIII Notaire. Décédé le 29 juin 1809 à Lugny. Ancien procureur d'office en la justice de la baronnie de Lugny.  
Claude-Melchior-Esprit ALABERNARDE An XIII (7 messidor) - 1814 (24 juin)  
Jacques LATOUR 1814 - 1814  
Claude OLIVIER 1814 - 1815  
Henri-Joseph TUGNOT DE LANOYE 1815 - 1815  
Claude-Melchior-Esprit ALABERNARDE 1815 - 1815 Notaire. Né à Lugny le 29 mars 1761 et décédé à Lugny le 19 février 1837. Fils de Melchior-Esprit Alabernarde, notaire royal et lieutenant de la baronnie de Lugny, et de Françoise Baguet. Avait épousé le 22 février 1791 (à Pont-de-Vaux) Marie Suzanne Martinet.  
Henri-Joseph TUGNOT DE LANOYE 1815 - 1827 (9 novembre) Décédé au cours de son mandat de maire. Chevalier de l’ordre royal et militaire de Saint-Louis et de l’ordre royal de la Légion d’honneur. Ancien chef d'escadron des armées royales. Résidait au hameau de Macheron avec son épouse, Marie Philiberte Tonduti de La Balmondière.  
Jacques BLANCHET 1827 - 1830  
Joseph-Adolphe MEUNIER 1830 - 1846  
Claude PECHARD 1846 - 1848 Notaire.  
Antoine TÊTE 1848 - 1852  
Joseph-Adolphe MEUNIER 1852 - 1870  
Claude PECHARD 1870 - 1870 Notaire.  
Jean LEGER 1870 - 1870  
Joseph-Adolphe MEUNIER 1871 - 1876 (1er juillet) Décédé au cours de son mandat de maire (1876). Fait chevalier de la Légion d'honneur en 1868. Repose au cimetière de Lugny. Était né en 1800 à Pont-de-Vaux (Ain).  
Claude BONIN 1876 - 1881  
Jean-Marie BOUILLOUD-MAILLET 1881 - 1906 (10 mars) Décédé au cours de son mandat de maire (élu en 1881, puis réélu à chaque élection). Conseiller général du canton de Lugny de 1871 à 1901. Né en 1841. Repose au cimetière de Lugny.  
Claude-Louis BABOUD 1906 (avril) - 1910 Adjoint au maire, il poursuit le mandat de Jean-Marie Bouilloud-Maillet après son décès. Décédé au cours de son mandat de maire.  
(Claude) Eugène BLANC 1910 (juin) - 1944 (septembre) Président de la coopérative vinicole de Lugny (de 1927 à 1959). Conseiller général du canton de Lugny de 1910 à 1940. Président de la Fédération des caves coopératives de Saône-et-Loire. Président de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel de Saône-et-Loire (fondée le 24 janvier 1921) de 1943 à 1960. Adjoint au maire, il achève le mandat de Claude-Louis Baboud après son décès et il est élu maire de Lugny en juin 1910 ; puis il est réélu en décembre 1919, mai 1925, mai 1929 et mai 1934. Fait chevalier de la Légion d'honneur en 1936, commandeur du Mérite agricole. Décédé à Lugny le 29 janvier 1964, il était né en 1876 à Lugny. Repose au cimetière de Lugny.  
- - Conseil municipal remplacé le 9 septembre 1944 par un comité local de libération comprenant douze membres désignés par le préfet de Saône-et-Loire.  
Pierre ROUILLOT 1944 (12 septembre) - 1944 (15 novembre) Maire élu par le comité local de libération mis en place le 9 septembre 1944 sur décision du préfet de Saône-et-Loire.  
Pierre GUILLOT 1944 (15 novembre) - 1945 (17 mai) Décédé en 1993.  
(Louis) Émile BLANC 1945 (17 mai) - 1964 Entré au conseil municipal lors des élections municipales de 1945 et aussitôt élu maire ; puis il est réélu aux élections du 26 avril 1953 (Liste sortante d'intérêt communal) et du 8 mars 1959 (Liste d'administration républicaine du conseil municipal sortant). Viticulteur, demeurant au hameau de Poupot. Fait chevalier de la Légion d'honneur en 1954, titulaire du Mérite agricole. Décédé au cours de son troisième mandat (1964), il était né en 1879 à Lugny. Repose au cimetière de Lugny.  
Paul (Henri) MARGARIT 1964 - 1976 Premier adjoint au maire, il achève le mandat d'Émile Blanc après son décès et il est élu aux élections municipales du 14 mars 1965 (Liste d'administration républicaine du conseil municipal sortant) ; puis il est réélu aux élections du 14 mars 1971 (Liste d'administration républicaine du conseil municipal sortant). Inspecteur général de l'Agriculture (1940) puis directeur de l'enseignement et de la formation professionnelle agricoles (à partir de 1952). Chevalier (1948) puis officier (1956) de la Légion d’honneur. Décédé au cours de son second mandat (27 décembre 1976), il était né en 1903 à Pact (Isère). Repose au cimetière de Lugny.  
Louis COTESSAT 1976 - 1983 Premier adjoint au maire, il achève le mandat de Paul Margarit après son décès et il est élu aux élections municipales du 13 mars 1977 (Pour une gestion démocratique et social, liste présentée par le conseil municipal sortant). Huissier, demeurant au hameau de Fissy. Décédé en 1984, il était né en 1912. Repose au cimetière de Fissy.  
Guy BERTHAUD 1983 (18 mars) - 2008 Premier adjoint au maire de Louis Cotessat en 1977 (après un mandat en tant que conseiller municipal), il est élu aux élections du 6 mars 1983 (Liste d'union pour une gestion démocratique et sociale présentée par la majorité du conseil municipal sortant) puis réélu aux élections du 12 mars 1989 (Union pour l'avenir de Lugny, liste présentée par le conseil municipal sortant), du 11 juin 1995 (Union pour l'avenir de Lugny, liste présentée par le conseil municipal sortant) et du 12 mars 2001. Principal du collège public « Victor Hugo » de Lugny. Chevalier de l'ordre national du Mérite. Décédé le 9 octobre 2023, il était né en 1933 à Saint-Germain-du-Bois.  
Daniel CONRY 2008 (14 mars) - 2014 Conseiller municipal sortant, il est élu aux élections municipales du 9 mars 2008 (Ensemble pour Lugny, liste présentée par le conseil municipal sortant). Retraité de l'enseignement secondaire public.  
Guy GALÉA 2014 - 2020 Conseiller municipal sortant, il est élu aux élections municipales de mars 2014. Coordinateur en matière de sécurité et de protection de la santé (CSPS).  
Guy GALÉA 2020 - (2026) Retraité. Autres mandats et présidences : 5e vice-président de la communauté de communes Mâconnais-Tournugeois (en charge des équipements, de l’entretien des bâtiments, de l’assainissement et de la Gemapi) et président du Syndicat des eaux du Haut-Mâconnais (réélu en juillet 2020).  

Cf. : Mairesgenweb

Deux de ces maires de Lugny ont été conseillers généraux du canton de Lugny : Jean-Marie BOUILLOUD-MAILLET (conseiller général du canton de 1871 à 1901) et Eugène BLANC (conseiller général du canton de 1910 à 1940).

L'un de ces maires a été président de communauté de communes : Guy BERTHAUD, de 1993 à 2008 (communauté de communes du Haut-Mâconnais, devenue communauté de communes du Mâconnais-Val de Saône).

Les premiers adjoints au maire

Ont successivement occupé les fonctions de premier adjoint au maire de Lugny depuis la Première Guerre mondiale :

  • de décembre 1919 à mai 1925 : Claude GAYET.
  • de mai 1925 à la guerre : Claude GUICHARD (réélu en 1929 et 1935).
  • du 12 septembre 1944 au 22 novembre 1944 : Maurice VINCENT (réélu le 15 novembre 1944).
  • du 22 novembre 1944 à mai 1953 : Henri JANIN (réélu en 1945 et 1947).
  • de mai 1953 à mars 1971 : Maurice VINCENT (réélu en 1959 et 1965).
  • de mars 1971 à mars 1977 : Louis COTESSAT.
  • de mars 1977 à mars 1983 : Guy BERTHAUD.
  • de mars 1983 à mars 1989 : Jean RENAUD.
  • de mars 1989 à mars 2008 : Gérard DESMAIZIERES (réélu en 1995 et 2001).
  • de mars 2008 à 2014 : Jacques COFFIGNY puis Robert LAFARGE.
  • de 2014 à 2020 : François ROUGEOT.
  • depuis 2020 : Philippe GOURLAND.

Les conseillers municipaux

Sont membres du conseil municipal de Lugny (tel qu'élu en 2020) :
Guy GALÉA (maire) ; Philippe GOURLAND, Franck REDOUTEY, François GOLLEAU et Joël GAYET (adjoints au maire) ; Agnès BLANC, Christine CHEVALIER, Louise-Marie DRAPIER, Sarah GOYON, Jean-Charles LALANNE, Myriam MARCK, Patrice MILLOT, Patrick POINT, François ROUGEOT et Thomas THEVENARD.

Ont été membres du conseil municipal de Lugny élu en 2014 :
Guy GALÉA (maire) ; François ROUGEOT, Jean-Charles LALANNE, Catherine LAFARGE et Hubert JACQUEROUX (adjoints au maire) ; Christine CHEVALIER, Cyrille DA COSTA, Jacques FÉLIX, Martine GIBAUD, Philippe GOURLAND, Philippe JACQUELIN, Aurélie LARTAUT, Sylvain MACCORIN, Marc NAVOISEAU et Christèle VINCENT.

Ont été membres du conseil municipal de Lugny élu en 2008 :
Daniel CONRY (maire) ; Jacques COFFIGNY, Robert LAFARGE, François ROUGEOT et Jean-François BORDIN (adjoints au maire) ; Martine AUBERTIN, Guy GALÉA, Nathalie GUIJARRO, Arnaud JACQUELIN, Hubert JACQUEROUX, Catherine LAFARGE, Cécile LAFERRÈRE, Jean-Charles LALANNE, Patrick RICHY et Michèle VANDOORSSELAERE.

Ont été membres du conseil municipal de Lugny élu en mars 2001 :
Guy BERTHAUD (maire) ; Gérard DESMAIZIERES, Michel LAMARGUE, Robert LAFARGE et Jean-Pierre ZAGO (adjoints au maire) ; Martine AUBERTIN, Claude BENON, Jean-François BORDIN, Joëlle BOURGEOIS, Bernard CHEVALIER, Daniel CONRY, Guy GALÉA, Jacques PACQUELET, docteur Arnaud RIBIER et Claude VINCENT.

Ont été membres du conseil municipal de Lugny élu le 23 juin 1995 :
Guy BERTHAUD (maire) ; Gérard DESMAIZIERES, Robert LAFARGE, Jean-Pierre ZAGO et Michel LAMARGUE (adjoints au maire) ; Claude BENON, Jean-François BORDIN, Jean-Louis CHANUT, Bernard CHEVALIER, Daniel CONRY, Patrick DÉBARBOUILLÉ, Françoise GERVAIS, Jean-Charles MONTAGU, Louis LÉGER et Pierre VINCENT.

Ont été membres du conseil municipal de Lugny élu le 17 mars 1989 :
Guy BERTHAUD (maire) ; Gérard DESMAIZIERES, Jean RENAUD, Jean-Pierre ZAGO et Michel LAMARGUE (adjoints au maire) ; Claude BENON, Jean-Louis CHANUT, Lucien CHEVALIER, Françoise GERVAIS, Robert LAFARGE, Louis LÉGER, Solange MICOUD, Daniel NIGIL, Roger THURISSET et Pierre VINCENT.

Ont été membres du conseil municipal de Lugny élu le 18 mars 1983 :
Guy BERTHAUD (maire) ; Jean RENAUD, Jean-Pierre ZAGO, Lucien CHEVALIER et Jean-Louis CHANUT (adjoints au maire) ; Guy BARDAY, Claude BENON, Gérard DESMAIZIERES, Françoise GERVAIS, Robert LAFARGE, Michel LAMARGUE, Louis LÉGER, Solange MICOUD, Daniel NIGIL et Pierre VINCENT.

Ont été membres du conseil municipal de Lugny élu le 18 mars 1977 :
Louis COTESSAT (maire) ; Guy BERTHAUD et Élie MAZILLIER (adjoints au maire) ; Jean-Louis CHANUT, Lucien CHEVALIER, Robert LAFARGE, Pierre MARCEAUX, Solange MICOUD, François MOURON, Jean RENAUD, Roland RICHY, Roger THURISSET et Jean-Pierre ZAGO.

Ont été membres du conseil municipal de Lugny élu le 28 mars 1971 :
Paul MARGARIT (maire) ; Louis COTESSAT et Pierre MARTIN (adjoints au maire) ; Guy BERTHAUD, BRUNET, René COMTE, LACHAIZE, Jean LAFARGE, Jean LAMARGUE, Pierre MARCEAUX, Élie MAZILLIER, Solange MICOUD et Roger THURISSET.

Ont été membres du conseil municipal de Lugny élu le 20 mars 1965 :
Paul MARGARIT (maire) ; Maurice VINCENT et Pierre MARTIN (adjoints au maire) ; Robert BOUILLIN, docteur Charles CAIX, Marie-Madeleine CHALIER, René COMTE, Louis COTESSAT, Jean LAFARGE, Jean LAMARGUE, Louis LUQUET, Élie MAZILLIER et Louis PIGUET.

Ont été membres du conseil municipal de Lugny élu le 14 mars 1959 :
Émile BLANC (maire) ; Maurice VINCENT et Pierre MARTIN (adjoints au maire) ; Robert BOUILLIN, docteur Charles CAIX, Marie-Madeleine CHALIER, René COMTE, Louis COTESSAT, Henri COURRIOUX, Jean LAFARGE, Louis LUQUET, Élie MAZILLIER et Louis PIGUET.

Ont été membres du conseil municipal de Lugny élu le 4 mai 1953 :
Émile BLANC (maire) ; Maurice VINCENT et Pierre MARTIN (adjoints au maire) ; Robert BOUILLIN, docteur Charles CAIX, Marie-Madeleine CHALIER, René COMTE, Henri COURRIOUX, Denis GUYONNET, Jean LAFARGE, Louis LUQUET, Élie MAZILLIER et Louis PIGUET.

Ont été membres du conseil municipal de Lugny élu le 25 octobre 1947 :
Émile BLANC (maire) ; Henri JANIN et Pierre ROUILLOT (adjoints au maire) ; Robert BOUILLIN, docteur Charles CAIX, Marie-Madeleine CHALIER, Henri COURRIOUX, Denis GUYONNET, Louis LUQUET, Pierre MARTIN, Louis PIGUET, Joseph SAUNIER et Maurice VINCENT.

Ont été membres du conseil municipal de Lugny élu le 17 mai 1945 :
Émile BLANC (maire) ; Henri JANIN et Pierre ROUILLOT (adjoints au maire) ; Robert BOUILLIN, docteur Charles CAIX, Marie-Madeleine CHALIER, Henri COURRIOUX, Denis GUYONNET, Louis LUQUET, Pierre MARTIN, Joseph SAUNIER et Maurice VINCENT.

Ont été membres du conseil municipal de Lugny élu le 22 novembre 1944 :
Pierre GUILLOT (maire) ; Henri JANIN et Pierre ROUILLOT (adjoints au maire) ; docteur Charles CAIX, Alfred CHEVALIER, Jean-Marie DUBOST, Claude GUICHARD, Pierre MARTIN, Joseph MASSU, Louis PIGUET, Jacques RENAUD et Eugène VULCAIN.

Ont été membres du conseil municipal de Lugny élu le 15 novembre 1944 :
Pierre GUILLOT (maire) ; Maurice VINCENT et Henri JANIN (adjoints au maire) ; docteur Charles CAIX, Alfred CHEVALIER, Jean-Marie DUBOST, Claude GUICHARD, Pierre MARTIN, Joseph MASSU, Louis PIGUET, Jacques RENAUD, Pierre ROUILLOT et Eugène VULCAIN.

Ont été membres du conseil municipal de Lugny élu le 12 septembre 1944 :
Pierre ROUILLOT (maire) ; Maurice VINCENT et Henri JANIN (adjoints au maire) ; docteur Charles CAIX, Alfred CHEVALIER, Claude DACQUEL, Jean-Marie DUBOST, Louis LUQUET, Joseph MASSU, Louis PIGUET, Jacques RENAUD et Arthur ROBIN.

Ont été membres du conseil municipal de Lugny élu le 19 mai 1935 :
Eugène BLANC (maire) ; Claude GUICHARD (adjoint au maire) ; Claude-Marie DUBOST, Edmond GAUDET, André JACQUELIN, Eugène LAFARGE, Francis LUQUET, Pierre MARTIN, Anselme MAZILLIER, Antoine RENAUD, Pierre ROUILLOT et Maurice VINCENT.

Ont été membres du conseil municipal de Lugny élu le 19 mai 1929 :
Eugène BLANC (maire) ; Claude GUICHARD (adjoint au maire) ; Eugène BOUILLIN, Claude BRUNET, Claude-Marie DUBOST, Claude GAYET, Claude GUILLEMAUD, Eugène LAFARGE, Francis LUQUET, Anselme MAZILLIER, Antoine RENAUD et Joanny ROUILLOT.

Ont été membres du conseil municipal de Lugny élu le 17 mai 1925 :
Eugène BLANC (maire) ; Claude GUICHARD (adjoint au maire) ; Eugène BOUILLIN, Claude BRUNET, Claude GUILLEMAUD, Eugène LAFARGE, Francis LUQUET, Anselme MAZILLIER, Antoine RENAUD et Joanny ROUILLOT.

Ont été membres du conseil municipal de Lugny élu le 10 décembre 1919 :
Eugène BLANC (maire) ; Claude GAYET (adjoint au maire) ; Eugène BOUILLIN, Claude BRUNET, Claude COURRIOUX, Claude GUICHARD, Claude GUILLEMAUD, Eugène LAFARGE, Anselme MAZILLIER, Claude MAZOYER, Antoine RENAUD et Joanny ROUILLOT.

Les notaires

Ci-après, par ordre alphabétique, la liste des notaires ayant exercé à Lugny du début du XVIIe siècle à nos jours, d'après l'état des fonds versés (minutes et répertoires originaux) aux Archives départementales de Saône-et-Loire.

Prénom(s) NOM Période Observations
Antoine ALABERNARDE 1623 - 1638 (minutes) Père de François Alabernarde, notaire.  
Claude ALABERNARDE an VIII - 1825 (répertoires)  
Claude-Melchior-Esprit ALABERNARDE 1783 - an VII (minutes et répertoires) Né à Lugny le 29 mars 1761 et décédé à Lugny le 19 février 1837. Fils de Melchior-Esprit Alabernarde, notaire royal et lieutenant de la baronnie de Lugny, et de Françoise Baguet. Avait épousé le 22 février 1791 (à Pont-de-Vaux) Marie Suzanne Martinet. Exerça à deux reprises les fonctions de maire de Lugny.  
Melchior-Esprit ALABERNARDE 1730 - 1778 (minutes) / an II - an VIII (répertoires) Né en 1704 à Lugny et décédé le 28 décembre 1778 à Lugny. Fils de Jean-Baptiste Alabernarde, lieutenant en la justice de Lugny, et de Françoise Blanchard. Marié le 26 février 1737 avec Antoinette Carré puis le 20 avril 1750 avec Françoise Baguet. "Notaire royal au bailliage du Mâconnais résidant à Lugny" et procureur en la justice de Lugny.  
François ALABERNARDE 1669 - 1713 (minutes) Fils d'Antoine Alabernarde, notaire.  
Marie-Christine BACOT - A succédé à maître Eugène Guinot.  
BERTHIER 1854 -1860 (répertoires)  
Pierre BLANCHARD - Marié avec Marthe Humbert le 14 août 1660 à Lugny.  
Stéphanie CHÂTELOT-FAVRE TAYLAZ - A succédé à maître Marie-Christine Bacot.  
Joseph CHAVEROT 1753 - an VII (minutes) / 1792 - an VII (répertoires) Décédé le 6 brumaire an IX à Lugny. Avait épousé Marguerite Françoise Lacroix, fille d'Édouard, notaire, le 24 janvier 1752 à Lugny, puis Jeanne Pioche le 24 août 1779 à Lugny.  
Jean-Baptiste DEJOUX 1720 - 1725 (minutes) Fils de Léonard Dejoux, notaire. Né le 24 février 1689 à Lugny et décédé le 22 août 1726 à Lugny.  
Léonard DEJOUX 1703 - 1716 (minutes) Père de Jean-Baptiste Dejoux, notaire. Né le 3 mars 1644 à Lugny et décédé le 19 novembre 1718 à Lugny. Notaire royal et procureur en la justice de Lugny. Fils de Philibert Dejoux et de Suzanne Alabernarde. Avait épousé le 2 novembre 1665 Claudine Blanchard à Lugny.  
Claude DENIS 1892 - 1899 (minutes) / 1884 - 1908 (répertoires) Succéda à maître Denis Patuel (décret de nomination du 3 mars 1883) et eut pour successeur maître Claude Ravat. Avait épousé Pierrette Marie Jeanne Pascal.  
Odon DUCHAMP 1807 - 1834 (minutes et répertoires) Notaire impérial puis royal résidant à Lugny, entré en fonction le 18 mars 1807. Avait épousé Jeanne Louise Maranchon le 30 Floréal an VIII à Lugny.  
Eugène GUINOT - Né en 1922 et décédé en 1999. Repose au cimetière de Lugny.  
Edouard LACROIX 1719 - 1753 (minutes) Né le 13 octobre 1693 à Lugny et décédé le 15 mars 1764 à Lugny. Avait épousé Marguerite Nicole Richon. Notaire royal et procureur en la justice de Lugny.  
Joseph-Adolphe MEUNIER 1825 - 1843 (répertoires) / 1830 - 1843 (minutes) Décédé le 1er juillet 1876. Chevalier de la Légion d'honneur. Repose au cimetière de Lugny. Avait épousé Jeanne Adélaïde Esther Duchesnaud, puis Anne Gambut. Successeur immédiat de maître Claude-Melchior-Esprit Alabernarde. Exerça à trois reprises les fonctions de maire de Lugny.  
Paul MIOT 1948 - 1950 (répertoires)  
Jean-Baptiste MUNIER 1786 - an XII (répertoires) Fils de Philibert Munier. Né le 11 janvier 1769 à Lugny. Receveur de l'enregistrement.  
Philibert MUNIER 1770 - an VII (minutes) / an V - an IX (répertoires) Décédé le 29 juin 1809 à Lugny. Ancien procureur d'office en la justice de la baronnie de Lugny, ancien contrôleur des actes.  
Auguste NOIROT 1835 - 1852 (minutes et répertoires) Décédé à Lugny le 19 mars 1853. Avait épousé Agathe Noirot.  
André PALEY 1952 - 1955 (répertoires) Docteur en droit.  
Louis-Denis PATUEL 1861-1883 (répertoires) Décédé à Lugny le 31 juillet 1885 (était né le 18 février 1834 à Gigny-sur-Saône et avait épousé Jeanne Galland le 23 février 1868 à Lugny). Eut pour remplaçant maître Claude Denis (décret de nomination du 3 mars 1883).  
Claude PECHARD 1843 - 1856 (minutes) Maire de Lugny. Avait épousé Antoinette Desréaux.  
Eugène PETITJEAN 1853 - 1854 (minutes)  
Claude Louis PEUILLET (père) 1856 - 1888 (minutes et répertoires) Père de Philibert Gustave Peuillet, notaire. Né le 16 octobre 1828 à Lugny. Avait épousé Eugénie Large.  
Philibert Gustave PEUILLET (fils) 1888 - 1892 (répertoires) Fils de Claude Louis Peuillet, notaire. Né le 10 février 1860 à Fleurie (Rhône). Avait épousé Marie Jacques Eugénie Bornarel le 24 novembre 1888 à Villefranche-sur-Saône (Rhône).  
Claude RAVAT 1909 - 1940 (répertoires) Successeur de maître Denis (il fut nommé à Lugny "en remplacement de Me Denis, démissionnaire en [sa] faveur", par décret présidentiel du 30 mars 1908). Né le 23 janvier 1876 à Ratenelle et décédé le 7 mai 1963 à Lalheue. Suppléé d'office par maître Joseph Soubeyran par jugement du tribunal civil de Mâcon du 31 juillet 1944. Avait été fait chevalier de la Légion d'honneur.  
Joseph SOUBEYRAN 1946 - 1957 (répertoires) Nommé d'office suppléant de maître Claude Ravat, notaire à Lugny, par jugement du tribunal civil de Mâcon du 31 juillet 1944.  
Alexandre TRECOURT 1693 - 1698 (minutes) Né le 10 avril 1663 à Lugny et décédé le 12 juillet 1702 à Lugny. Avait épousé Marianne Chopin.  
Aubin TRECOURT 1650 - 1653 (minutes)  
Claude TRECOURT 1669 - 1690 (minutes)  

Durant tout le XVIIIe siècle et jusqu'en 1791, Lugny fut le siège d'un bureau de contrôle des actes et insinuations, visant à taxer les actes notariés et sous seing privé établis dans le ressort de ce bureau. Ce contrôle d'ancien régime fut supprimé à la Révolution et remplacé par la formalité de l'Enregistrement, mis en place par la loi du 27 mai 1791 et exercé par le réseau des bureaux d'Enregistrement ; le bureau de Lugny exerça dès lors son contrôle sur l'ensemble des études notariales implantées sur le territoire du canton de Lugny, et ce jusqu'en 1953 (le bureau de Lugny fut rattaché au bureau de Mâcon en 1954).

Les curés

Ci-après, par ordre chronologique, la liste des prêtres ayant été curé de Lugny, de la fin du XVIe siècle à nos jours.

Prénom(s) NOM Période Observations
Pierre MICHEL Chanoine de Saint-Paul de Lyon. Curé de Lugny en 1477.  
Michel DE LA GADRILLEY Curé de Lugny.  
André PALVET 1585 Curé de Lugny.  
Pierre GRAND (ou GRAN, GRACE) 1590 Curé de Lugny. Mort en 1595.  
Jacques SEVERT 1596 Curé de Lugny. Docteur, il fut pourvu curé de Lugny en remplacement de Pierre Grand le 18 janvier 1596.  
Jean MONNYER 1601 Curé de Lugny. Il fut nommé archiprêtre de Vérizet en 1599. Il recourut au roi Henri IV au sujet de ses droits curiaux (lettre au bailli de Mâcon en 1601, transaction en 1602 ratifiée par l’évêque le 20 avril 1605). Mort en 1617.  
Nicolas CHANDON 1617 Curé de Lugny. Simple clerc, il fut pourvu le 16 octobre 1617 mais résigna le 30 du même mois.  
Denis DEJOUX 1617 Curé de Lugny, après avoir été curé de Chardonnay. Il fut institué curé de Lugny en 1617 et mourut en 1635. A commencé en 1633 le premier registre paroissial de Lugny encore conservé.  
DE LA COUR 1635 Curé de Lugny.  
Claude TIXIER 1635 Curé de Lugny. Docteur en théologie. Il fut pourvu le 26 juillet 1635 et mis en possession le 2 septembre suivant. Il résigna en 1639.  
Jean GILET 1640 Curé de Lugny. Il se retira en 1652 et mit fin à ses fonctions. il testa en 1675, léguant 40 livres aux pauvres de la paroisse. Il mourut à l’âge de 70 ans en 1682. Il occupa les fonctions de chapelain de la chapelle Saint-Barthélémy de Clessé.  
Émilian CHAPUYS 1652 Curé de Lugny. Fils de Jean Chapuys, notaire royal à Viré, et de Marguerite Chevrier. Ultérieurement curé de Saint-Gengoux-de-Scissé.  
François LACROIX 1659 Curé de Lugny. Originaire du diocèse de Rouen.  
Simon MATHION 1661 Curé de Lugny.  
Benoît HUMBERT 1664 Curé de Lugny.  
Ferréol THEVENEZ 1674 Curé de Lugny. Il fut visité en 1675 par l'archiprêtre de Vérizet. Inhumé le 15 juin 1678 dans l'église Saint-Denis de Lugny.  
Jacques GILET 1678 Curé de Lugny. Il fut visité en 1692. Il testa le 15 septembre 1694.  
Jean-Chrysostome LESCUYER 1695 Curé de Lugny (prêtre du diocèse de Chalon). Il fut visité en 1698 puis le 21 octobre 1705 (Jean de La Balme étant archiprêtre de Vérizet).  
François PONCET 1719 Curé de Lugny. Prêtre de l'Oratoire. Il prit possession de la cure de Lugny le 24 mai 1719. Le 26 septembre 1752, il était retiré infirme à l’Oratoire de Mâcon. Décédé le 1er avril 1755, âgé de 75 ans environ. Participa le 21 août 1752 à la bénédiction des deux nouvelles cloches de l'église de Lugny (la plus grosse baptisée Marie-Florence et Alexandre-Melchior et la plus petite Florent-François et Céleste-Adélaïde) par Claude Joseph Mioland, curé d'Uchizy et archiprêtre de Vérizet.  
Vincent-Augustin TEMPORAL 1758 Curé de Lugny.  
Pierre MARECHAL 1767 Curé de Lugny, après avoir été prêtre et chanoine de l’église de Pont-de-Vaux (il demeurait à Gorrevod en 1767). Né à Pont-de-Vaux (Ain) le 18 mars 1742, fils de Philibert Maréchal et d'Antoinette Brunet, il fut institué le 28 septembre 1767. Il fut assigné au présidial en 1771 par Florent-Alexandre-Melchior de La Baume, comte de Montrevel et baron de Lugny pour "avoir empêché les ouvriers envoyés par ledit comte de fermer les dicts bancs du cote dans l’église, et avoir sonné et fait sonner le tocsin pour exciter une émotion populaire". Il prêta serment mais fut interné comme suspect de décembre 1793 à novembre 1794. Curé de Grevilly en 1795. Futur curé d’Ozenay (1803), où il mourut le 31 juillet 1815, à l’âge de 73 ans.  
MARTIN 1803 Curé de Lugny, avant d'être nommé desservant de Plottes.  
Florent-Alexandre-Melchior VERDURE 1803 Curé de Lugny (avec Bissy-la-Mâconnaise et Burgy). Né à Tournus vers 1750, fils de Jean-François Verdure, directeur de la poste aux lettres, et d’Antoinette Jaubert. Mort à Lugny le 2 octobre 1816 à l’âge de 66 ans (enterré à Lugny). Ancien curé de Sassangy (jusqu'à la Révolution), curé de Brancion à partir de 1800 (jusqu'à sa nomination à Lugny). Prêtre insermenté, s'était retiré à Montagny-lès-Buxy en 1796, où il y eut mandat d'arrêt contre lui.  
Étienne BOUILLARD 1816 Curé de Lugny. Décédé à Lugny le 19 décembre 1835, à l'âge de 71 ans (né à Montceau, hameau de Prissé). Enterré à Lugny le 21 décembre 1835. Curé de Saint-Albain de 1803 à 1816.  
Pierre-Alexis CONVERT 1836 Curé de Lugny.  
Jean MORIN 1840 Curé de Lugny.  
Jean-Claude NAULIN 1845 Curé-archiprêtre de Lugny. Futur curé de la paroisse Saint-Pierre de Mâcon (et "constructeur" de l'église Saint-Pierre). Chevalier de la Légion d'honneur. Fut enterré à Mâcon.  
Jacques BRUN 1854 Curé-archiprêtre de Lugny. Né à Givry (Saône-et-Loire) le 22 juin 1814, de Jacques Brun, tonnelier, et de Marie Lacroix. Mort à Lugny le 15 février 1880, emporté par la maladie à l'âge de 65 ans. Avait été nommé à la cure inamovible de Lugny après avoir été, successivement, vicaire de Notre-Dame de Cluny, vicaire de Saint-Pierre de Mâcon et curé de Préty. Repose au cimetière de Lugny (tombe avec gisant en marbre de Carrare).  
Thomas DEBIESSE 1880 Curé-archiprêtre de Lugny.  
Jacques-Denis DUFÊTRE 1882 Curé-archiprêtre de Lugny jusqu'en 1909. Il fut expulsé du presbytère de Lugny en application de la loi concernant la séparation des Églises et de l'État du 9 décembre 1905.  
Jean BOYER 1910 Installé le 28 octobre 1917 en tant que curé-archiprêtre de Saint-Germain-du-Plain.  
Léon RAVENET 1917 Né en 1865 à Saint-Cosme (Chalon-sur-Saône), décédé en 1952. Ordonné prêtre en 1890. Curé-archiprêtre de Lugny, après avoir été, successivement, curé de Lacrost puis de Préty. Fait chanoine titulaire du chapitre de la cathédrale Saint-Lazare d'Autun.  
Marcel MOURENCHON 1933 Né en 1900, ordonné prêtre en 1925, décédé en 1970. Curé-archiprêtre de Lugny puis curé-archiprêtre de Saint-Germain-du-Plain. Fait chanoine du chapitre de la cathédrale Saint-Lazare d'Autun.  
Joseph ROBERT 1935 Né en 1898 à Besançon, décédé en 1987 à Chambéry. Curé-archiprêtre de Lugny. Fondateur de la communauté pastorale de Lugny. Chanoine du chapitre de la cathédrale Saint-Lazare d'Autun. Fait prélat de la maison pontificale par le pape Paul VI. Repose au cimetière de Digoin.  
Robert PLÉTY 1969 Né en 1921. Successeur de l'abbé Joseph Robert à la tête de la communauté pastorale de Lugny (responsable du "secteur de Lugny" à compter du 17 mars 1969). Directeur de l'école privée La Source de Lugny jusqu'en 1986, année de son départ de Lugny. Ultérieurement délégué diocésain à la communication (1987-1996). Décédé à Chalon-sur-Saône le 9 juillet 2011. Repose au cimetière de Rully.  
Georges DUFOUR 1981 Né en 1924. Responsable du "secteur de Lugny" à compter de 1981, après trois décennies passées au sein de la communauté pastorale de Lugny. 1989 : quitte Lugny et est fait vicaire épiscopal de la zone Mâcon-Mâconnais. Décédé le 25 février 2018, repose au cimetière de Lugny.  
Louis BOUDOL 1986 Nommé le 27 juin 1986 au "secteur pastoral de Lugny", qu'il quittera à l'été 1992 (pour devenir prêtre auxiliaire à Chalon-Centre). Né le 6 juillet 1921 à Chauffailles, décédé le 18 septembre 2012.  
Jean CUISENIER 1989 Né en 1940. Curé de la paroisse de Lugny peu après son retour en France, après avoir été prêtre fidei donum au Cameroun, au sein du diocèse de Maroua-Mokolo (de 1979 à 1988). Ultérieurement nommé à La Chapelle-de-Guinchay, en tant que curé de la paroisse Notre-Dame-des-Vignes (2001-2013) puis à Ameugny, comme curé de la paroisse Saint-Augustin en Nord-Clunisois (2013-2018). Décédé en février 2024.  
Marcel CORTEY 2000 - 2002 Né en 1943. Curé de la paroisse Notre-Dame-des-Coteaux en Mâconnais (siège à Lugny). Ancien curé in solidum de Chagny (occupant les fonctions de délégué de l’évêque au catéchuménat).  
Jean BOSSET 2002 - 2014 Né en 1939. Curé de la paroisse Notre-Dame-des-Coteaux en Mâconnais (siège à Lugny). Ancien curé de Sennecey-le-Grand.  
Bernard BLONDAUX 2014 - 2020 Curé de la paroisse Notre-Dame-des-Coteaux en Mâconnais (siège à Lugny). Ancien curé de la paroisse Saint-Jean-Baptiste-des-Trois-Rivières (Verdun-sur-le-Doubs).  
Michel TRAN 2020 - (en cours) Curé de la paroisse Notre-Dame-des-Coteaux en Mâconnais (siège à Lugny). Prêtre d'origine vietnamienne, de son vrai nom : Trân Minh Toàn. Ancien vicaire des deux paroisses Saint-Lazare-en-Autunois (Autun) et Notre-Dame du Morvan (Lucenay-l'Évêque).  

Les juges de paix

Ci-après, par ordre alphabétique, les juges ayant été nommés juges de paix du canton de Lugny (audiences de la justice de paix de Lugny : le lundi, au début du XXe siècle).

Prénom(s) NOM Période Observations
M. BROMBERGER - En fonction en 1910.  
M. COURENG - 1830 En fonction jusqu'en 1830.  
M. DELACROIX 1856 - Nommé juge de paix de Lugny par décret impérial du 28 juin 1856. Il fut successivement juge de paix à Tramayes, Lugny, Verdun-sur-le-Doubs, Louhans et Mâcon.  
Justin Philibert FRANON - Né en 1815 et décédé en 1876. Avocat. Notaire à Marcilly (Le Martrat). Juge de paix à Lugny et à Matour. Directeur de la tuilerie de Saint-Romain-des-Iles (aujourd'hui Saint-Symphorien-d'Ancelles). Propriétaire à Lugny.  
Pierre JAILLOUX - En fonction en 1837.  
M. MARGUE 1830 - Avocat, nommé en 1830, successeur de M. Coureng.  
Charles-François MASSON - En fonction en 1907.  
Jean-Marie PASSANT l'aîné - En fonction en 1815, en 1816.  
Edme-Sylvestre THIMEL - Décédé à Lugny le 19 octobre 1874, à l'âge de 61 ans. Repose au cimetière de Lugny.  

Compte tenu de l'absence pour cause de mobilisation du juge de paix de Lugny, un décret du 29 septembre 1915 (publié au Journal officiel du 4 octobre) décida la réunion temporaire de la justice de paix de Lugny et de celle de Tournus, sous la juridiction du juge de paix de Tournus.

Les instituteurs

Parmi les instituteurs ayant durablement enseigné à Lugny, à l'école de garçons installée en mairie (la mixité n'ayant été instaurée qu'au sortir de la Seconde Guerre mondiale), figurent principalement (de la Révolution et jusqu'au milieu du XXe siècle) :

Prénom(s) NOM Période Observations
Alexis PONCET - Instituteur.  
Louis MOUTON 1794 - Instituteur originaire de Commune-Affranchie (Lyon) nommé le 10 germinal an II (30 mars 1794) sur la présentation de la société populaire de Lugny. Avait épousé Pierrette Grosbon.  
Claude BOISSONNAT 1801 - Instituteur installé le 15 ventôse an IX (6 mars 1801) dans une chambre du presbytère et partageant avec le curé son jardin. Il reçut un traitement annuel de 150 francs, avec autorisation de percevoir une rétribution mensuelle de 50 centimes sur chaque élève apprenant à lire et de 1 franc sur chaque élève apprenant à lire, écrire et chiffrer.  
MARTORET - Instituteur.  
MANGIN 1805 - Instituteur.  
Cyr Noël CAROUAILLE 1816 - Instituteur.  
Louis DUBOST 1818 - Instituteur. Avait épousé Marie Durbey.  
Antoine JANAUD 1825 - Instituteur à l'école publique de garçons.  
François VERPINET 1848 - Instituteur à l'école publique de garçons.  
Pierre NICOLAS 1860 - Instituteur à l'école publique de garçons.  
Pierre CREUSEVEAU 1881 - Instituteur à l'école publique de garçons. Occupait parallèlement les fonctions de secrétaire de mairie.  
Paul MASSEY - Instituteur à l'école publique de garçons.  
Eugène JAMBON - 1937 Décédé en activité. Né en 1890. Instituteur à l'école publique de garçons. Occupait parallèlement les fonctions de secrétaire de mairie. Repose au cimetière de Lugny.  
René MARGUIN - 1949  
M. COIBION 1949 - 1953 Installé dans ses fonctions d'instituteur en remplacement de M. Marguin.  
M. LÉCUELLE 1953 - Installé dans ses fonctions d'instituteur en remplacement de M. Coibion.  

L'instruction des filles a été confiée à des religieuses (appartenant aux Sœurs de la Présentation de Marie de Chatel, qui cessèrent d'enseigner à Lugny après le vote de la loi de 1905) jusqu'en 1879, époque à laquelle a été créée une école laïque. Les premières institutrices qui s'y sont succédé sont mesdames Joccotton (1879), Gaugey (1879), Lafay (1880), Litaudon (1885) et Rollet (1885), puis, ultérieurement, madame Cruzille (jusqu'en 1958).

En 1885, Fissy a été doté d'une école mixte de hameau dont les premières maîtresses ont été mesdames Terret (1885) et Langelin (1890).

Parmi les instituteurs et institutrices ayant enseigné au sein de l'école publique de Lugny dans la seconde moitié du XXe siècle, une fois instaurée la mixité et jusqu'au regroupement de toutes les classes de l'école au sein d'un « groupe scolaire » (entré en service à la rentrée de 1994), figurent notamment :

  • Madeleine Vincent, nommée à Lugny en octobre 1958, adjointe puis directrice de l'école primaire de Lugny (après le départ de M. Lécuelle) jusqu'à son départ à la retraite en juin 1993, faite chevalier de l'ordre des Palmes académiques en 1988.
  • Mme Roux, institutrice à Lugny (école maternelle) à partir de 1963.
  • Simone Dardelin, institutrice à Lugny de 1977 à 1981.
  • Annie Fléty, institutrice à Lugny (école enfantine) à partir de 1977 (puis directrice de l'école à compter de septembre 1993).
  • Brigitte Mousseron, institutrice à Lugny (école enfantine) à partir de 1977.
  • Mme Wolstein, institutrice à Lugny à partir de 1981 (en remplacement de Simone Dardelin).
  • Thérèse Kaïm, institutrice Lugny de 1984 à 1992.
  • Marie-Pierre Mesnard, institutrice Lugny de 1992 à 2000.
  • Philippe Gourland, instituteur à Lugny à compter de 1993.

Les gardes champêtres

Ont notamment occupé les fonctions de garde champêtre de Lugny, du milieu du XIXe siècle à nos jours :

Prénom(s) NOM Période Observations
Pierre BOYAUD  
Jean POURRADIER  
Jean THURREAU - 1943 Né en 1877 et décédé en 1946. Repose au cimetière de Lugny.  
Albert MASSEY 1943 (septembre) - 1945 Successeur de Jean Thurreau. Né en 1887 (fils de l'instituteur Paul Massey) et décédé en 1965. Repose au cimetière de Lugny.  
Marcel CORRAND 1945 (septembre) - 1952 (décembre)  
Gilbert BRUILLOT 1953 (1er janvier) - 1989 (30 juin) Successeur de Marcel Corrand. Originaire de Saint-Vincent-en-Bresse.  
Michel LIBET 1989 (1er juillet) - Successeur de Gilbert Bruillot.  

Les commandants de la compagnie de sapeurs-pompiers

Ont successivement occupé les fonctions de commandant de la compagnie de sapeurs-pompiers de Lugny, du milieu du XXe siècle à nos jours, les chefs de corps suivants :

Prénom(s) NOM Période Observations
Louis LUCQUET Commandait les sapeurs-pompiers en qualité de « lieutenant de compagnie ».  
Maurice LUCQUET Frère de Louis Lucquet.  
Georges GUYONNET  
Raymond GAYET Entré dans la compagnie de Lugny le 1er janvier 1957.  
Louis LEGER 1983 - 1992 Quitte le commandement de la compagnie avec le grade d'adjudant-chef.  
Daniel NIGIL 1992 - 2003 Prend le commandement de la compagnie avec le grade d'adjudant (adjudant-chef en janvier 1995). Décoré de la médaille de vermeil des sapeurs-pompiers en janvier 2002 (25 années de service).  
Michel LIBET 2003 - 2023 Entré comme sapeur le 1er janvier 1981 à la brigade de Lugny. Quitte le commandement de la compagnie avec le grade de capitaine.  
Simon COURBET 2023 - (en cours) Entré comme sapeur le 1er décembre 1997 au centre de secours de Lugny. Prend le commandement de la compagnie avec le grade de lieutenant.  

Au sortir de la guerre, à une époque où la lutte contre le feu était de la compétence exclusive de la commune, il revenait au maire de Lugny – à cette époque Émile Blanc – de « statuer » sur les candidatures qui lui étaient présentées voire, s’il le fallait, de « recruter ». Lugny ne disposait alors d’aucun « centre de secours » (celui qui fonctionne de nos jours est entré en service en 1986) et le plus perfectionné des matériels dont disposait la compagnie était une motopompe qui, avec la « grande échelle », était entreposée à l’intérieur d’une remise donnant sur la cour de la mairie. Les pompiers de Lugny ne disposaient à cette époque d’aucun véhicule spécialisé : ce n’est que bien des années plus tard, à l’extrême fin des années soixante-dix, que la compagnie serait équipée d’un « fourgon » (Peugeot J7).

Les commandants de la brigade de gendarmerie

Ont successivement occupé les fonctions de commandant de la brigade de gendarmerie de Lugny, du milieu du XXe siècle à nos jours, les sous-officiers suivants :

Prénom(s) NOM Période Observations
Maréchal des logis Albert TASSIN avant 1932 - 1940 Décédé le 21 juin 1940 au Puy-en-Velay, âgé de 38 ans, des suites de blessures reçues à la guerre.  
(grade ?) LAROSE - Était en fonction à Lugny, brigadier, en 1946.  
(grade ?) MATUCHET - Commandait la brigade de Lugny dans les années cinquante.  
(grade ?) DELARCHE - Était en fonction à Lugny en 1965.  
Adjudant DUCRET - juillet 1986 Avait été affecté à la brigade de Lugny le 9 octobre 1974.  
Adjudant DEBARD juillet 1986 - 1988  
Adjudant-chef Robert MARY 1988 - mai 1994  
Adjudant Jean-Paul GALOPIN septembre 1994 - 1999  
Adjudant Marcel BALLAND 1999 - Précédemment affecté à la brigade de Sennecey-le-Grand.  
Adjudant-chef Franck GAGNIARRE - 2018  
Adjudant Jean-Pierre COLSON 2018 -  

Les percepteurs

Ont successivement occupé les fonctions de percepteur à Lugny, au cours du XXe siècle, les comptables du Trésor suivants :

Prénom(s) NOM Période Observations
M. PAPILLON - En fonction en 1937.  
Mme Dominique PETIT - 1991 Affectée en 1991 à la trésorerie générale à Mâcon.  
M. Gilles GENET 1991 - 2001 Affecté en 2001 à la perception de Pont-de-Vaux (Ain).  

Les principaux du collège public

Ont successivement occupé les fonctions de principal du collège public de Lugny, depuis sa création en 1962 :

Prénom(s) NOM Période Observations
Gérard ROUX 1962 - 1968 Instituteur, rapatrié d'Algérie.  
Guy BERTHAUD 1968 - 1989 Maire de Lugny à compter de mars 1983, réélu en mars 1989, juin 1995 et mars 2001.  
Jean-Charles DASSONVILLE 1989 - 1996 Fait chevalier des Palmes académiques en 1993.  
Christian VISTORKY 1996 - 2002  
Jacques PÉNY 2002 - Professeur d'éducation physique et sportive en Côte-d'Or de 1971 à 1979, professeur d'athlétisme au CREPS de Dijon de 1979 à 1992 (période pendant laquelle il obtient une licence de droit et un DESS de gestion à l'IAE de Dijon, et se voit chargé au sein du centre public de formation de la mise en œuvre du DEFA au niveau Bourgogne), directeur régional de la Fédération nationale du sport universitaire de 1992 à 1999, principal du collège « Les Hautes Pailles » d'Échenon (Côte-d'Or) de 1999 à 2002.  
Sophie BRUYÈRE 2019 - Professeur de lettres et d'histoire en lycée professionnel, puis principale adjointe du collège Germinal de Raismes (Nord) de 2010 à 2015, principale du collège « Claude-Debussy » de Villeneuve-la-Guyard (Yonne) de 2015 à 2019.  
Marc JOSSERAND 2024 - Proviseur adjoint du lycée La Prat’s de Cluny, affecté en 2022-2023 au collège « Jean-Moulin » de Marcigny pour y exercer les fonctions de principal par intérim.  

Les présidents de la caisse locale du Crédit agricole de Lugny

Ont successivement présidé le conseil d'administration de la caisse locale du Crédit agricole de Lugny, fondée le 26 août 1923 (et qui a fusionné en 1964 avec la caisse locale de Saint-Gengoux-de-Scissé), les personnalités suivantes :

Prénom(s) NOM Période Observations
Claude GAYET 1923 - Elu président en 1923, assisté de Francis Luquet et d'Eugène Bouillin.  
Eugène LAFARGE -  
Robert BOUILLIN -  
Roger PHILIPPE -  
Paul VINCENT 1991 - 2000 Administrateur depuis 1977, vice-président en 1985.  
Françoise BALDASSINI 2000 - Vice-présidente en 1997.  

Ville de naissance de.jpg Ville de naissance ou de décès de

L'artiste lugnisois Jacques Gabriel Jeandet.
Le docteur Charles Caix et son épouse lors d'une soirée.
  • Nicolas Genost de Laforest (abbé), né à Tournus le 28 octobre 1722, curé de la paroisse de Chapaize à partir de 1751, veneur de talent, mourut le 6 octobre 1783 au château de Lugny des suites d'un accident de chasse. Ses chasses mémorables inspirèrent au marquis Théodore de Foudras une œuvre cynégétique publiée dans la première moitié du XIXe siècle et plusieurs fois rééditée.
  • Jacques-Gabriel Jeandet, né à Mâcon le 11 juin 1873, est un céramiste qui jouit d’une certaine renommée. En 1926, cet artiste qui avait appris le dessin et la poterie à l’école des beaux-arts de Mâcon puis à celle de Lyon installa son atelier de potier dans une maison qu’il loua à l’angle de la rue de Mâcon et de l’impasse Néronde ; il y tourna pendant une dizaine d’années, s’adonnant également à la peinture (aquarelle). Jacques-Gabriel Jeandet décéda à Lugny le 24 décembre 1945.
  • Eugène Blanc, né à Lugny le 27 janvier 1876, maire SFIO (socialiste) de Lugny de 1910 à 1940, fut conseiller général du canton de Lugny jusqu'en 1940. Cet homme politique de Saône-et-Loire joua dans les années 1920 et 1930 un rôle de premier plan aux côtés du député Henri Boulay dans la création et le développement du mouvement coopératif vinicole en Mâconnais et fonda en janvier 1927 la coopérative vinicole de Lugny. En 1927 toujours, Eugène Blanc fut choisi pour présider la Fédération des caves coopératives de Saône-et-Loire, structure créée cette même année pour défendre les intérêts des caves coopératives fondées en Mâconnais, Chalonnais et Beaujolais. Il occupa ces deux présidences pendant de nombreuses années. Eugène Blanc décéda à Lugny le 29 janvier 1964. Il repose au cimetière de Lugny. Commandeur du Mérite agricole, Eugène Blanc avait été fait chevalier de la Légion d'honneur.
  • Louis Janoir, né à Lugny le 2 août 1883, est un pionnier de l'aviation. Diplômé des Arts et Métiers (Châlons-sur-Marne, promotion 1901), il fut breveté pilote et participa à de nombreuses compétitions aériennes. Puis, après avoir passé quelques années en Russie (1914-1916), il intégra la SPAD, où il fut l'un des principaux collaborateurs de l'ingénieur Louis Béchereau. Il fonda en 1917 les ateliers d’aviation Janoir (construction de chasseurs biplans Spad), puis les Chantiers aéro-maritimes de la Seine. Louis Janoir décéda en 1968.
  • Charles Caix (docteur), né à Asnan (Nièvre) le 20 mars 1904, docteur en médecine, installa son cabinet à Lugny en 1942, après avoir exercé treize ans à Azé. Entré dans la Résistance cette même année, responsable du secteur de Lugny, il devint « médecin des maquis » en 1943 ; mais, recherché en raison de ses activités, il dut fuir Lugny début 1944 et se cacher plusieurs mois avant de pouvoir y revenir et siéger au comité départemental de libération de Saône-et-Loire. Conseiller municipal de 1945 jusqu’à sa mort, Charles Caix, qui habitait la « maison Bassecourt », décéda à Lugny le 14 juin 1971.
  • Madeleine Soboul (1914-2017), commerçante de Lugny qui, au moment de son décès, survenu le 8 août 2017, avait 103 ans et tenait toujours l'épicerie familiale qu'elle avait reprise soixante ans plus tôt (ce qui faisait d'elle, alors, la plus âgée des commerçantes de France en activité).

Personnages remarquables

Le père Joseph Robert sur la place Saint-Pierre, lors d'un pèlerinage organisé à Rome en 1969 par les Voyages et Pèlerinages de Lugny.
Albert Libeau et son épouse Amélie posant en 1920 devant leur commerce, installé à l’angle de la rue du Pont et de la rue de la Croix Nérin.
L'artiste Michel Bouillot chez lui, à Mazille, en 2001.
  • Jean de Lugny fut le « dernier héritier mâle de la maison de Lugny ». Chevalier, seigneur de Lugny, il était aussi comte de Brancion (aujourd'hui hameau de Martailly-lès-Brancion) en tant que seigneur engagiste, baron de Saint-Trivier (Saint-Trivier-en-Dombes, aujourd’hui Saint-Trivier-sur-Moignans, chef-lieu de canton du département de l’Ain), de Branges (commune du canton et de l’arrondissement de Louhans dans le département de Saône-et-Loire), de Blaignac, de Lessard (Lessard-en-Bresse, commune du canton de Saint-Germain-du-Plain dans l’arrondissement de Chalon-sur-Saône) et de Sagy. Il donna le 4 mars 1539 l’aveu pour sa terre de Lugny, à savoir huit cents livres de rente y compris deux cents livres pour la seigneurie de Bissy et cent livres pour les dîmes de Lugny tenues en fief de l’évêque de Mâcon. Il testa le 25 avril 1552.
  • Florent-Alexandre-Melchior de La Baume (1736-1794), quatorzième comte de Montrevel et baron de Lugny, fut le dernier seigneur de Lugny. Utilisant le château de Lugny comme relais de chasse, ce puissant seigneur s'y adonna à l'une de ses grandes passions.
  • Joseph Robert (monseigneur), né le 12 avril 1898 à Besançon, prêtre formé à Rome (au séminaire pontifical français, où il fut séminariste de 1920 à 1927) qui fut nommé curé de Lugny en 1935 (après l’avoir été quelques années à Briant), y fonda cette même année la « communauté de prêtres de Lugny », communauté qui, créée au cœur du Mâconnais, dans une région particulièrement déchristianisée, fut le premier groupe communautaire de prêtres du diocèse d’Autun (groupe qui devait notamment déboucher, après-guerre, sur la création d’une école puis d’un collège, ainsi que sur l'ouverture d'un centre d'organisation de pèlerinages). Curé-archiprêtre de Lugny, auteur d’un catéchisme (« Mon premier catéchisme » publié peu avant la guerre et plusieurs fois réédité), Joseph Robert, qui avait été fait chanoine honoraire de la cathédrale Saint-Lazare d’Autun par Monseigneur Lucien-Sidroine Lebrun en 1946, mourut le 16 mars 1987 à l'hôpital de Chambéry. Il repose au cimetière de Digoin.
  • Paul Margarit, né en 1903, occupa d'importantes fonctions au sein du ministère de l'Agriculture, d'abord en tant qu'inspecteur général de l'Agriculture (1940) puis que directeur de l'enseignement et de la formation professionnelle agricoles (à partir de 1952). Officier de la Légion d’honneur, il fut maire de Lugny à compter de 1964, et le resta jusqu'à sa mort, en 1976.
  • Robert Pléty (abbé), né le 29 juin 1921 à Rully, formé au petit séminaire de Rimont puis au grand séminaire d'Autun, fut ordonné prêtre en 1947 et aussitôt nommé au sein de la communauté de prêtres de Lugny, où il demeura jusqu’en 1986, douze ans après avoir succédé à l'abbé Joseph Robert à la tête de cette communauté. Outres ses fonctions pastorales, il fut chargé, aussitôt nommé, d’enseigner au sein de l’école fondée par cette communauté, d’abord comme instituteur puis en tant que professeur de mathématiques et de sciences, avant, finalement, de prendre la direction de cet établissement au début des années soixante-dix et de le faire évoluer en école et collège sous contrat. Au début des années 60, il avait entamé des études de biologie, amorce d’un parcours universitaire qui le conduisit en 1985 à un doctorat d’État ès sciences en éthologie, ses recherches portant sur le rôle du groupe dans l’apprentissage scolaire. Après un séjour aux États-Unis (Californie) de 1986 à 1987, il fut nommé délégué diocésain à la communication par monseigneur Armand Le Bourgeois, fonctions qu’il occupa pendant dix ans. Robert Pléty mourut le 9 juillet 2011 à l’hôpital de Chalon-sur-Saône. Il repose au cimetière de Rully. Il avait été fait chevalier dans l'ordre des palmes académiques et honoré en 2004 par la ville de Montceau-les-Mines pour son activité dans la résistance et son rôle dans la libération de la ville.
  • Albert Libeau, né à Mâcon le 3 juillet 1893, est un artisan qui, après plusieurs années passées à Lugny à tenir un commerce de « marbrerie, sculptures et couronnes mortuaires » (de 1919 à 1925), alla s’installer en région parisienne, entra au musée du Louvre et en sortit trente ans plus tard, après avoir dirigé pendant de nombreuses années l’atelier de restauration des marbres de ce musée. Albert Libeau décéda à Villejuif le 28 juillet 1971.
  • Michel Bouillot (1929-2007), érudit dont la passion fut le patrimoine de la Bourgogne-du-Sud, connut bien Lugny. Il y enseigna en effet le dessin de 1949 à 1952 (et fut surveillant d'internat) auprès de la communauté éducative rassemblée à la fin de la guerre autour du père Joseph Robert, curé du lieu (actuel groupe scolaire privé « La Source »).

Centenaires

Parmi les Lugnisois et les Lugnisoises ayant atteint l'âge de 100 ans figurent :

  • Mme Tavola, née en Italie le 13 septembre 1896.
  • Madeleine Soboul (née Despois), née à Lugny le 3 juin 1914, décédée à Lugny le 8 août 2017, âgée de 103 ans.
  • Marthe Zago (née Dufour), née à Lugny le 27 novembre 1921, décédée à Viré le 19 juin 2023, âgée de 101 ans.
  • Yolande Monnerie, née en 1922.

Monument aux morts couleur france.png
Monument aux morts

Monument aux morts de la guerre franco-prussienne de 1870-71

Le monument aux morts cantonal de la guerre franco-prussienne de 1870-1871 érigé à Lugny, place de l'Église, en 1909, photographié peu après sa restauration (2007).

Fait extrêmement rare en milieu rural : Lugny dispose d’un monument aux morts élevé suite à une souscription cantonale à la mémoire des combattants du canton tombés lors de la Guerre franco-allemande de 1870-1871, monument inauguré place de l’Eglise le dimanche 28 novembre 1909 en présence de Julien Simyan, député de Saône-et-Loire, avec la participation de soldats appartenant au 134e régiment d’infanterie de ligne de Mâcon. Y figurent en façade l’inscription « A la mémoire des combattants 1870-1871 » ainsi que la devise latine « Pro Patria » et, sur les trois autres côtés du fût, l'identité des soixante-dix-neuf soldats du canton tombés au cours de cette guerre et « des autres militaires du […] canton morts sous les drapeaux depuis 1871 ». Les noms de soixante-dix-neuf morts y sont gravés : neuf pour Azé et Clessé, huit pour Saint-Gengoux-de-Scissé et Bissy-la-Mâconnaise, sept pour Lugny et Saint-Albain, six pour Cruzille et La Salle, cinq pour Péronne, quatre pour Chardonnay et Vérizet (Vérizet, aujourd'hui simple hameau de Viré, est alors une commune et d'elle dépend l'actuelle commune de Fleurville), trois pour Saint-Maurice-de-Satonnay, deux pour Montbellet et un pour Viré.

Pour Lugny, sept morts :

  • Claude Massu (zouave au 1er régiment de zouaves inscrit sous le n° 7394 au registre matricule, disparu le 6 août 1870 lors de la bataille de Frœschwiller-Wœrth dans le Bas-Rhin) ;
  • Jean Frérot (soldat de 2e classe au 93e régiment d'infanterie inscrit sous le n° 3729 au registre matricule, disparu le 18 août 1870 lors de la bataille de Gravelotte-Saint-Privat dans la Moselle) ;
  • Henri Boulay (soldat de 2e classe au 47e régiment d'infanterie de ligne inscrit sous le n° 9638 au registre matricule, disparu le 9 janvier 1871 lors de la bataille de Villersexel dans la Haute-Saône) ;
  • Claude Artaud (soldat au 6e régiment d'artillerie, décédé le 24 février 1871 à Neuchâtel, en Suisse, de la fièvre typhoïde) ;
  • Philippe Vulcain ;
  • Edouard Rabuel ;
  • Désiré Nonain.

Monument aux morts 14-18 / 39-45

Le "poilu" du monument aux morts de Lugny, œuvre de l'artiste Pierre Curillon.

Le dimanche 20 août 1922, place du Pâquier, après y avoir consacré un peu plus de 20 000 francs, Lugny inaugura un monument érigé pour rendre hommage aux trente-huit Lugnisois morts pour la France au cours de la Grande Guerre. Cinq mois plus tôt, un décret présidentiel (daté du 10 mars 1922) avait approuvé « la délibération par laquelle le conseil municipal de Lugny a décidé l’érection d’un monument à la mémoire des enfants de la commune morts pour la France ».

Haut de cinq mètres, ce monument est composé d’un fût supportant la statue d’un « poilu vainqueur » à qui rien ne manque du parfait équipement du soldat de la Grande Guerre : casque d’acier Adrian, capote, ceinturon avec cartouchière et bidon, besace, culotte en drap bleu horizon, bandes molletières, brodequins de cuir et fusil Lebel. Cette statue, haute de 2,15 mètres et sculptée dans un bloc de pierre tiré des carrières de Chauvigny (Vienne), a été exécutée par Pierre Curillon (1866-1954), sculpteur originaire de Tournus qui eut une certaine renommée au début du siècle dernier – il fut médaille d’or en 1908 à Paris au Salon des artistes français – et qui contribua après la guerre à l’érection de plusieurs monuments aux morts (notamment, en Saône-et-Loire, ceux de Paray-le-Monial, de Cuisery, de Palinges, de Givry, de Saint-Désert, de Montpont-en-Bresse et d’Azé).

Y est gravée l'identité des trente-huit Lugnisois qui trouvèrent la mort au cours de la guerre :

  • François Artaud (soldat de deuxième classe au 334e régiment d’infanterie, né à Lugny le 23 mai 1887 et mort pour la France le 3 septembre 1914 à l’hôpital de Gérardmer dans les Vosges des suites de blessures de guerre) ;
  • Joanny Audoux (chasseur de deuxième classe au 8e bataillon de chasseurs à pied, né à Lugny le 9 octobre 1882 et mort pour la France le 29 octobre 1916 à Sailly-Saillisel dans la Somme, tué sur le champ de bataille) ;
  • François Baboud (chasseur de deuxième classe au 1er bataillon territorial de chasseurs, né à Lugny le 6 janvier 1877 et mort pour la France 11 août 1918 à Raon-l'Étape dans les Vosges, tué à l'ennemi) ;
  • Etienne Bajard (soldat de deuxième classe au 133e régiment d'infanterie, né le 19 décembre 1895 et mort pour la France le 8 juillet 1915 à La Fontenelle, hameau de Ban-de-Sapt dans les Vosges, tué à l'ennemi) ;
  • Pierre Blanc (mort pour la France en 1914) ;
  • André Bouillin (caporal au 10e régiment d'infanterie, né à Lugny le 27 octobre 1891 et mort pour la France le 22 avril 1915 au bois d'Ailly, entre les communes de Saint-Mihiel et d'Apremont-la-Forêt dans la Meuse, tué à l'ennemi) ;
  • Jacques Joseph Bouilloud (soldat au 27e régiment d'infanterie, né à Cruzille le 22 juin 1875 et mort pour la France le 11 décembre 1914 dans la forêt d'Apremont, entre les communes de Saint-Mihiel et d'Apremont-la-Forêt dans la Meuse, tué à l'ennemi) ;
  • Jean-Baptiste Boulon (maréchal des logis au 203e régiment d'artillerie, sous-chef artificier de la 21e batterie, né à La Chapelle-de-Guinchay le 18 octobre 1886 et mort pour la France le 16 mai 1918 à Beaurieux dans l'Aisne par suite de blessures de guerre) ;
  • Joannès Chambard (soldat de deuxième classe au 6e régiment d'infanterie coloniale, né à Ozenay le 15 août 1881 et mort pour la France le 18 mai 1915 à Lachalade dans la Meuse, tué à l'ennemi [repose à la nécropole nationale de Lachalade]) ;
  • François Chevenet (soldat au 334e régiment d’infanterie, né à La Chapelle-sous-Brancion le 17 décembre 1884 et mort pour la France le 15 octobre 1915 à l'Hartmann dans le Haut-Rhin par suite de blessures de guerre) ;
  • François Cotessat (soldat à la 8e section d'infirmiers, né à Lugny le 12 septembre 1878 et mort pour la France à Mâcon le 23 octobre 1918 à l'hôpital des suites d'une maladie contractée en service) ;
  • Pierre Dufour (caporal au 41e bataillon de chasseurs à pied, né à Lugny le 29 janvier 1894 et mort pour la France le 24 mai 1917 sur le plateau de Vauclerc dans l'Aisne, tué par un éclat d'obus) ;
  • Joseph Germain (sapeur mineur au 11e régiment du génie, né à Saint-Germain-au-Mont-d'Or le 28 juin 1897 et mort pour la France le 7 octobre 1918 au sud-est du Chardon Vert [lieu-dit : Sequehart] dans l'Aisne, tué sur le champ de bataille par un éclat d'obus) ;
  • Philibert Gonot (soldat au 56e régiment d’infanterie coloniale, né à Charbonnières le 25 septembre 1894 et mort pour la France le 5 mai 1915 à Seddul-Bahr (détroit des Dardanelles) ;
  • Marius Grassiant (mort pour la France en 1916) ;
  • François Guigue (soldat au 170e régiment d’infanterie, né à Lyon le 6 octobre 1891 et mort pour la France le 10 janvier 1918 à Gérardmer dans les Vosges des suites de blessures de guerre) ;
  • Joseph Marie Guillet (sous-lieutenant observateur à l'escadrille VR 558 du 3e groupe d'aviation, né à Lugny le 27 juin 1896 et mort pour la France le 5 août 1919 à Khénifra au Maroc, tué et carbonisé au cours d'une reconnaissance effectuée en avion) ;
  • Victor Guyonnet (sergent au 35e régiment d’infanterie coloniale, né à Lugny le 24 novembre 1886 et mort pour la France le 30 septembre 1915 dans la Marne, tué à l'ennemi) ;
  • Pierre Janaud (soldat au 56e régiment d’infanterie coloniale, né à Lugny le 30 août 1894 et mort pour la France le 6 mai 1915 sur la colline d'Achibaba en Turquie, tué à l'ennemi) ;
  • François Janoir (soldat au 134e régiment d’infanterie [régiment en garnison à Mâcon en 1914], né à Lugny le 30 janvier 1884 et mort pour la France le 11 avril 1915 au bois d'Ailly dans la Meuse, tué à l'ennemi) ;
  • Charles Joseph (officier dans l'Intendance, né à Lugny le 27 janvier 1873 et mort pour la France en novembre 1917 à l'hôpital du Val-de-Grâce à Paris, de maladie) ;
  • Félix Josserand (soldat au 52e régiment d’infanterie coloniale, né à Saint-Étienne-sur-Reyssouze le 3 août 1895 et mort pour la France le 25 septembre 1915 à Souain dans la Marne) ;
  • Pierre Lerouge (caporal au 5e régiment d’infanterie coloniale, né à le 4 décembre 1881 et mort pour la France le 4 septembre 1914 à Larifontaine près de Rambervillers dans les Vosges, sur le champ de bataille) ;
  • Charles Libet (soldat au 66e régiment d’infanterie, né à Lugny le 9 octobre 1898 et mort pour la France le 14 octobre 1918 à l'hôpital d'évacuation no 7 des suites d'une maladie contractée en service) ;
  • Pierre Luquet (mort pour la France en 1915), Alphonse Maillot (mort pour la France en 1915) ;
  • André Mandelier (sergent affecté au 31e régiment d’infanterie puis aspirant au 42e régiment d’infanterie puis détaché au 1er groupe d'aviation en tant qu'élève pilote inscrit à l'école d'aviation d'Ambérieu-en-Bugey dans l'Ain), né à Lugny le 18 octobre 1896 et mort pour la France le 27 août 1917 à Saint-Didier-d'Aussiat dans l'Ain), tué accidentellement en exercice de vol [deux citations, croix de guerre avec palme et deux étoiles]) ;
  • Auguste Mazoyer (soldat au 327e régiment d’infanterie, né à Lugny le 26 novembre 1897 et mort pour la France le 28 mars 1918 à Fontenay dans l'Aisne, à l'hôpital d'évacuation no 51, des suites de blessures de guerre) ;
  • Jean-Baptiste Michelet (soldat au 10e bataillon de chasseurs à pied, né à Lugny le 24 mai 1884 et mort pour la France le 18 novembre 1916 dans la Somme, tué à l'ennemi) ;
  • Jean-Marie Michelet (en réalité François et non Jean-Marie, soldat au 10e régiment d’infanterie de ligne, né à Lugny le 2 juin 1886 et mort pour la France le 21 août 1914 à Sarrebourg), Jean-Claude Moïse (soldat au 4e régiment d’infanterie coloniale, né à Solutré le 20 septembre 1897 et mort pour la France le 23 mai 1915 à Châlons-sur-Marne dans la Marne), au quartier Corbineau, des suites de maladie) ;
  • Jean-Marie Nonain (soldat au 1er B.C., né à Lugny le 31 mars 1889 et mort pour la France le 8 septembre 1916 à Vermandovillers dans la Somme, tué à l'ennemi) ;
  • François Parnalland (soldat au 85e régiment d’infanterie, né à Vernoux le 6 août 1887 et mort pour la France le 7 novembre 1915 à Commercy dans la Meuse des suites d'une maladie contractée en service) ;
  • Jean Pasquet (mort pour la France en 1918) ;
  • Pierre Pernin (soldat au 77e régiment d’infanterie, né à Lugny le 20 février 1896 et mort pour la France le 16 juin 1915 dans le Pas-de-Calais, entre Souchez et Neuville-Saint-Vaast, tué à l'ennemi) ;
  • Benoît Pourmonet (mort pour la France en 1914), Emile Rouillot (soldat au 56e régiment d’infanterie, né à Lugny le 23 décembre 1893 et mort pour la France le 30 juin 1917 à Châlons-sur-Marne dans la Marne des suites d'une maladie contractée en service commandé) ;
  • Jean-Marie Talmey (soldat au 334e régiment d’infanterie, né à Ozenay le 2 mai 1884 et mort pour la France le 3 octobre 1914 à Stuttgart en Allemagne, en captivité, des suites de blessures de guerre).

Y figure aussi l'identité des six Lugnisois tombés au cours de la Seconde Guerre mondiale :

  • Marcel Perraud (mort pour la France en 1940) ;
  • Claudius Jacquelin (mort pour la France en 1940) ;
  • Albert Tassin (mort pour la France en 1940) ;
  • Raymond Mignot (mort pour la France en 1944) ;
  • Constant Lauvernay (mort pour la France en 1945) ;
  • Lucien Guérot (mort pour la France en 1945).
La commune de Lugny à ses enfants morts pour la France.

Les médaillés

Les titulaires de la Légion d'honneur

Médaille - Légion d'honneur.png
Prénom(s) NOM Naissance Décès Observations
Henri-Joseph TUGNOT DE LANOYE - 1827 (9 novembre) Maire de Lugny, chevalier de l'ordre royal de la Légion d'honneur.  
Joseph-Adolphe MEUNIER 1876 (1er juillet) Maire de Lugny, chevalier de la Légion d'honneur.  
François GAMBUT 1862 (14 février) Officier d'administration de 1re classe du service de santé, gestionnaire de l'hôpital militaire de Toul, fait chevalier de la Légion d'honneur par décret du 30 décembre 1908 rendu sur le rapport du ministre de la Guerre. Né à Lugny (Fissy) le 14 février 1862.  
Eugène BLANC 1876 1964 Maire de Lugny, conseiller général de Saône-et-Loire, président-fondateur de la coopérative vinicole de Lugny, chevalier de la Légion d'honneur.  
Joseph Marius Antonin Charles GUILLET 1896 (27 juin) 1919 (5 août) Chevalier de la Légion d'honneur par décret du 18 avril 1921 rendu sur le rapport du ministre de la Guerre. Sous-lieutenant observateur à l'escadrille VR 558 du 3e groupe d'aviation, né à Lugny le 27 juin 1896 et mort pour la France le 5 août 1919 à Khénifra au Maroc, tué et carbonisé au cours d'une reconnaissance effectuée en avion  
Paul MARGARIT - 1976 Maire de Lugny, officier de la Légion d'honneur.  
Roger BADEZ - 2018 (février) Chevalier de la Légion d'honneur. Mobilisé du 9 juin 1940 au 31 janvier 1941. Passé par les chantiers de jeunesse avant de reprendre des études à la faculté de Lyon (jusqu’en octobre 1942). Entré dans le maquis de Cruzille en septembre 1943 pour échapper au service du travail obligatoire (STO), où il fut affecté, comme agent de liaison, aux transports d’armes et de munitions et aux réceptions de parachutage. A également participé aux combats de Pont-de-Vaux, de Saint-Romain, de Thoissey, avant de rentrer dans ses foyers.  

Voir les 245 notices (en renseignant simplement le nom de la ville).

Autres décorés

  • René Brébouillet, décoré de la médaille de chevalier de l'ordre du Mérite agricole, à Lugny, le 30 mars 1985.
  • Maurice Luquet, décoré de la médaille d'officier de l'ordre du Mérite agricole, à Lugny, le 30 mars 1985.
  • Pierre Vincent, décoré de la médaille de chevalier de l'ordre du Mérite agricole, à la cave de Lugny, le 22 janvier 1989, au titre de ses fonctions de président de l'ITV Bourgogne (Institut technique de la vigne et du vin).
  • Madeleine Vincent, directrice de l'école publique de Lugny (où elle débuta en tant qu'adjointe en 1958), décorée de la croix de chevalier des Palmes académiques, en mairie de Lugny, en janvier 1989.
  • Michelle Buchaillard, professeur de français et d'histoire-géographie au collège public de Lugny (depuis 1967), décorée de la croix de chevalier des Palmes académiques en 1990 (promotion de juillet).
  • Mme Mouron, professeur de mathématiques et de sciences au collège public de Lugny (depuis 1964), décorée de la croix de chevalier des Palmes académiques en 1990 (promotion de juillet).
  • Gilbert Bruillot, garde champêtre de 1953 à 1989, décoré de la médaille d'honneur régionale, départementale et communale (échelon vermeil), en mairie de Lugny, en décembre 1990.
  • Paulette Berthaud, professeur de français et d'histoire-géographie au collège public de Lugny jusqu'en 1989, décorée de la croix de chevalier des Palmes académiques en 1991 (promotion du 14 juillet).
  • Michel Buchaillard, professeur de langues au collège public de Lugny (depuis 1967), décoré de la croix de chevalier des Palmes académiques en 1993.
  • Jean-Charles Dassonville, principal du collège public de Lugny à compter de 1989, décoré de la croix de chevalier des Palmes académiques en 1993.
  • Arlette Guillin, agent de service affectée à la cantine du collège public de Lugny, décorée de la croix de chevalier des Palmes académiques en 1993.
  • Roger Thurisset, troisième adjoint au maire de 1977 à 1983, conseiller municipal de 1971 à 1977 et de 1989 à 1995, décoré de la médaille d'honneur régionale, départementale et communale (échelon argent), à Lugny le 11 novembre 1998.
  • Jean Renaud, premier adjoint au maire de 1983 à 1989 puis deuxième adjoint au maire de 1989 à 1995, décoré de la médaille d'honneur régionale, départementale et communale (échelon argent), à Lugny le 11 novembre 1998.

Ressources généalogiques

Dépouillements d'archives

Documents numérisés

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Cimetières

Sur le territoire de la commune de Lugny sont implantés deux cimetières, qui sont :

  • le cimetière de Lugny, à l'est du bourg (lieu-dit La Garenne) ;
  • le cimetière de Fissy (à l'est du hameau, au sommet du coteau, lieux-dits Aux Chapuys et Aux Petites Teppes).

Le cimetière de Lugny, qui jouxtait autrefois l'église (actuelle place de l'Église), a été transféré à l'extérieur du bourg, au lieu-dit La Garenne, au milieu des années 1850. C'est là la conséquence d'une décision prise en conseil municipal le 8 octobre 1854 : « Depuis longtemps, la translation du cimetière est devenue d'une absolue nécessité : placé au centre du bourg et au-dessus de l'abreuvoir du bétail, il n'est pas possible de le conserver plus longtemps dans ces conditions. De plus, son extrême exiguïté oblige à ouvrir prématurément les fosses. Enfin, les murs de l'enceinte faits avec de mauvais matériaux s'écroulent de toutes parts. Après plusieurs tentatives qui ont échoué, le maire a trouvé un terrain réunissant toutes les conditions désirables : placé sur un point élevé au Nord-Est à 500 mètres environ des dernières maisons du bourg, d'un accès facile. Il fallait seulement savoir s'il avait la profondeur convenable. Pour cela, des fouilles ont été faites avec le consentement des propriétaires. Elles ont produit un résultat satisfaisant. »

Quant au cimetière du hameau de Fissy, il est entré en service en 1874. A ses abords a été découvert en 1882 un ancien cimetière mérovingien, qui fut exploré par l'archéologue et préhistorien Alexandre-Charles-Étienne Le Grand de Mercey (1828-1884), qui y découvrit de nombreuses sépultures (cercueil monolithe, sépultures sous dalles à parois maçonnés, corps ensevelis à même la terre).

Cadastre Napoléon

La place du Pâquier et ses abords en 1809. Un édifice empiète sur la place : celui qui, vers 1870, sera remplacé par l’hôtel de ville de style néo-Renaissance dont Lugny choisira de se doter.

Lugny, qui figure parmi les cinq cents premières communes de France à avoir été cadastrées après la Révolution française, a conservé le premier de ses cadastres, exécuté dans les dernières années de l’Empire (d’où son nom de « cadastre Napoléon ») : celui qui fut levé en 1809 « en exécution des arrêtés du gouvernement par M. Bérieux, géomètre de 1re classe, sous la mairie de M. Alabernarde ».

Neuf planches de papier épais larges de 99 centimètres et hautes de 64 le composent. En effet, de manière à ce que l’ensemble du territoire de la commune – 1 388 hectares – puisse être cartographié à une échelle convenable, Lugny a été découpé en plusieurs « portions », et ce sont sept sections qui font apparaître « à l’échelle d’un pour 2 500 » les quelque sept mille parcelles composant ce territoire extrêmement fragmenté (chacune de ces parcelles étant par ailleurs dûment numérotée). À chaque section a été affectée une lettre de l’alphabet et attribué un nom, et c’est ainsi que l’on recense :

  • la section A dite « de la Reculée »
  • la section B dite « de Macheron et du Bouchet » ;
  • la section C dite « de Poupot et de Collongette » ;
  • la section D (qui, curieusement, a été divisée en deux « subdivisions » non contigües, l’une dénommée « de Champvent », l’autre sans nom renvoyant au secteur incluant les bois accrochés au mont de la Péralle et les moulins construits sur le lit de la Bourbonne) ;
  • la section E dite « du Grand Bois » ;
  • la section F dite « de Saint Pierre » ;
  • la section G dite « de Charvenson ».

L’une de ces planches – la première – a, quant à elle, été dressée à l’échelle « d’un pour 10 000 » ; il s’agit du plan d’assemblage permettant non seulement de visualiser l’ensemble du territoire communal mais, surtout, de connaître précisément la portion de ce territoire couverte par telle ou telle section.

Chacune de ces planches a été peinte à l’aquarelle. En effet, un « code couleur » a été appliqué à toutes les parcelles représentées, et il est ainsi possible, deux siècles après la levée de ces plans, de savoir comment l’espace communal était exploité il y a plus de deux siècles, à une époque où, en matière d’agriculture, la norme était la polyculture. Une particularité qui, outre son ancienneté, confère toute sa valeur à ce cadastre unique en son genre permettant de distinguer les terres des vignes, les prés des friches et les vergers des jardins. Et c’est ainsi que la vigne – pour ne s’intéresser qu’à elle – apparaît sur ces cartes là où on la cultivait autrefois à Lugny, avant la terrible crise du phylloxéra qui, de 1880 à 1887, la détruisit dans son intégralité.

Informations pratiques

Horaires d'ouverture de la mairie

Horaires Lundi Mardi Mercredi Jeudi Vendredi Samedi Dimanche
Matin 9 h - 12 h - 9 h - 12 h - de 9 h … - -
Après-midi - - - - … à 15 h - -
Commune.png

Mairie
Adresse : 7, place du Pâquier - 71260 LUGNY

Tél : 03 85 32 29 91 - Fax : 03 85 32 17 35

Courriel : Contact

Site internet : Site officiel

GPS : -° / -° (GoogleMaps) ou Cassini / Satellite / IGN / Cadastre (Géoportail)

Commentaire : Ouvert sur rendez-vous en dehors des horaires d'ouverture au public.

Source : L'annuaire Service Public & Mairie (Mai 2021)

Secrétariat de mairie

  • Mme Françoise DEBOST : secrétariat, urbanisme, état civil, salles et matériel.
  • Mme Sylvie BADEY : ressources humaines et comptabilité.

Associations d'histoire locale

  • Lugny Patrimoine, association fondée en 2009 et œuvrant dans le domaine du patrimoine.

Nuvola apps bookcase.png Bibliographie

Ouvrages

  Lugny et ses hameaux - Notice historique

  • Léonce Lex : « Notice historique sur Lugny et ses hameaux », Belhomme Libraire Éditeur, Mâcon, 1892. Cette monographie de quatre-vingts pages écrite par Léonce Lex, archiviste du département de Saône-et-Loire de 1885 à 1925, a été réimprimée en novembre 1992 pour le compte de la bibliothèque municipale de Lugny.
  • Paulette Berthaud : « Lugny, hier », revue Images de Saône-et-Loire n° 69 (printemps 1987), pp. 5-8.
  • Frédéric Lafarge, Paulette Berthaud : « Si Lugny m'était conté... en images », Bibliothèque municipale de Lugny, Lugny, 1999 (ISBN : 2-9514028-0-5). Cet ouvrage de cent quatorze pages, écrit par Frédéric Lafarge et Paulette Berthaud, préfacé par Michel Bouillot (délégué départemental de l’association Maisons paysannes de France), rassemble une sélection de cartes postales et de photographies anciennes qui, toutes commentées, montrent ce que fut Lugny entre 1900 et 1950.
  • Frédéric Lafarge, Paulette Berthaud : « Lugny, mémoire de pierres, mémoire d'hommes », Bibliothèque municipale de Lugny, Lugny, 2006 (ISBN : 2-9514028-1-3). Écrit par Frédéric Lafarge et Paulette Berthaud, préfacé par Fernand Nicolas (président du Groupe 71, directeur de la revue « Images de Saône-et-Loire » et ancien président de l'Académie de Mâcon), cet ouvrage de cent quarante-huit pages, enrichi d'aquarelles et de vues aériennes, rassemble près de trois cents photographies légendées relatives au patrimoine architectural, historique et naturel de Lugny. Cinq Lugnisois ayant passé leur jeunesse à Lugny – ou une partie seulement – y évoquent le Lugny d'avant 1950.
  • Pierre-Michel Delpeuch, « Raconter », tome 2 de la collection Les Essentiels du Pays d’Art et d’Histoire Entre Cluny et Tournus, Pays d'art et d'histoire « Entre Cluny et Tournus », Tournus, 2020 (ISBN : 978-2-9558953-4-4). Ouvrage de 100 pages publié sous la forme d'un leporello comportant sur une face quatre frises historiques consacrées à Cluny, Lugny, Saint-Gengoux-le-National et Tournus (Cluny, rayonnement dans l'Europe de l'an mil ; Lugny, capitale de la vigne en Haut-Mâconnais ; Saint-Gengoux-le-National, cité médiévale au sud de la Côte chalonnaise ; Tournus, abbaye millénaire en rive de Saône) et, sur l'autre face, sept chapitres donnant « les clés de compréhension des patrimoines caractéristiques des grandes époques de ce territoire ».

Articles

  • Paulette Berthaud : « Lugny, hier », revue Images de Saône-et-Loire n° 69, printemps 1987, pp. 5-8.
  • Paulette Berthaud et Frédéric Lafarge, « Un artiste lugnisois oublié : le céramiste Jacques-Gabriel Jeandet (1873-1945) », bulletin municipal de Lugny pour l'année 2007, pp. 25-26.
  • Paulette Berthaud et Frédéric Lafarge, « Une chapelle en Haut-Mâconnais : Notre-Dame-de-Pitié de Fissy (Lugny) », revue Images de Saône-et-Loire, n° 162, juin 2010, pp. 7-9.
  • Jean Combier, « La pierre gravée de Lugny : une scène de chasse attribuée au Haut Moyen Age », revue Images de Saône-et-Loire, n° 172, décembre 2012, pp. 12-14.
  • Michel Bouillot, « Fissy, hameau de Lugny, village vigneron du 19e siècle », revue Images de Saône-et-Loire n° 105, juin 1996, pp. 15-20.
  • Daniel Conry, « La Boucherette : un espace naturel typique du Haut-Mâconnais », revue Images de Saône-et-Loire n° 175, septembre 2013, pp. 14-18.
  • Daniel Conry, « Les forêts de Lugny », bulletin municipal de Lugny pour l'année 2013, pp. 32-33.
  • Frédéric Lafarge, « Guerre franco-allemande de 1870-1871 : un monument pour se souvenir », bulletin municipal de Lugny pour l'année 2009, pp. 26-27.
  • Frédéric Lafarge, « Une importante cave du Mâconnais : la coopérative vinicole de Lugny », revue Images de Saône-et-Loire, n° 165, mars 2011, pp. 9-11.
  • Frédéric Lafarge, « Un nom gravé dans la pierre : Albert Libeau », bulletin municipal de Lugny pour l'année 2011, pp. 30-31.
  • Frédéric Lafarge, « Le battage du blé à Lugny dans l'entre-deux-guerres », revue Images de Saône-et-Loire n° 178, juin 2014, pp. 22-23.
  • Frédéric Lafarge, « Un passionnant document d'archives restauré : le "cadastre napoléonien" de Lugny », revue Images de Saône-et-Loire, n° 181, décembre 2014, pp. 10-11.
  • Frédéric Lafarge, « Centenaire de 14-18 : un monument pour se souvenir », bulletin municipal de Lugny pour l'année 2014, pp. 15, 18-19.
  • Frédéric Lafarge, « Le tombeau de l'abbé Jacques Brun, ancien curé-archiprêtre de Lugny », revue Images de Saône-et-Loire, n° 182, juin 2015, pp. 20-21.
  • Frédéric Lafarge, « Il y a 50 ans, Lugny inaugurait son caveau de dégustation », revue Images de Saône-et-Loire, n° 187, septembre 2016, pp. 16-17.
  • Frédéric Lafarge, « Madeleine Soboul, l'épicière centenaire de Lugny, s'en est allée », revue Images de Saône-et-Loire, n° 194, juin 2018, pp. 20-24.
  • Frédéric Lafarge, « Et de quatre ! Un "Arbre remarquable de France" supplémentaire pour la Saône-et-Loire... », revue Images de Saône-et-Loire, n° 196, décembre 2018, pp. 10-11.
  • Frédéric Lafarge, « Il y a trois siècles naissait Le Grand Bois », bulletin municipal de Lugny pour l'année 2020, pp. 17-18.
  • Frédéric Lafarge, « Quand la place de Vermillat n'existait pas », bulletin municipal de Lugny pour l'année 2020, page 19.
  • Frédéric Lafarge, « Un édifice de style néo-Renaissance : l'hôtel de ville de Lugny », bulletin municipal de Lugny pour l'année 2021, page 25.
  • Frédéric Lafarge, « Il y a 130 ans : des halles flambant neuves pour Lugny ! », bulletin municipal de Lugny pour l'année 2021, page 26.
  • Frédéric Lafarge, « Un artiste mâconnais oublié : le céramiste Gabriel Jeandet, à Lugny », revue Images de Saône-et-Loire, n° 210, juin 2022, pp. 6-11.
  • Frédéric Lafarge, « Comme on lavait son linge à Lugny (et ailleurs...) il y a cent ans », revue Images de Saône-et-Loire, n° 211, septembre 2022, pp. 21-23.
  • Frédéric Lafarge, « Un château en Mâconnais : Lugny », revue Images de Saône-et-Loire, n° 212, décembre 2022, pp. 2-7.
  • Frédéric Lafarge, « Si Saint-Pierre m'était conté... », bulletin municipal de Lugny pour l'année 2022, pp. 29-31.
  • Frédéric Lafarge, « Une statue pour seul vestige : le site du mont Saint-Pierre à Lugny », revue Images de Saône-et-Loire, n° 215, octobre 2023, pp. 2-4.
  • Frédéric Lafarge, « Le pavillon de vignes de Macheron (XVIIIe siècle) », bulletin municipal de Lugny pour l'année 2023, page 21.
  • Frédéric Lafarge, « 31 plaques pour valoriser le patrimoine de Lugny ! », bulletin municipal de Lugny pour l'année 2023, pp. 22-23.
  • Fernand Nicolas, « Le retable de Lugny », revue Images de Saône-et-Loire, n° 149, mars 2007, page 9.
  • Henri Parriat, « La faune de la Grotte de Macheron près de Lugny (S.-&-L.) » revue La Physiophile, n° 49, octobre 1958, pp. 14-38.

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Référence.png Notes et références

  1. Base Palissy - Retable Saint-Denis
  2. Base Palissy - Vierge à l'enfant
  3. Base Palissy - Saint-Pierre
  4. Sandre eau
  5. Sandre eau


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