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Luxeuil-les-Bains
Blason Luxeuil-les-Bains-70311.png
Informations
Pays Portail-regionalisme-FRA.png    France
Département 70 - Blason - Haute-Saône.png    Haute-Saône
Métropole
Canton Luxeuil-les-Bains (Canton 70 08)

Blason Luxeuil-les-Bains-70311.png   70-14   Luxeuil-les-Bains (Ancien canton)

Code INSEE 70311
Code postal 70300
Population 8 414 habitants (1999)
Nom des habitants Les Luxoviens
Superficie 2181 hectares
Densité 385.79 hab./km²
Altitude Mini: 260 m
Point culminant 395 m
Coordonnées
géographiques
47.816944° / 6.381389° (GoogleMaps) Cassini
Satellite / IGN / Cadastre (Géoportail)
Localisation (avant 2015)
          Arrondissement                 Canton                 Commune      ?
Section Tableau : Modifier

Histoire.png Histoire de la commune

L’ANTIQUITE

Luxeuil doit son existence à ses eaux thermales. Dans la fosse où se trouve l’établissement thermal, les sources jaillissent à l’air libre et, peut-être, formaient-elles un étang. Cela devait impressionner les peuplades primitives puis les SEQUANES, nom de la tribu gauloise qui habitait notre Franche-Comté actuelle.

Ce n’est qu’à l’arrivée des conquérants romains que les sources furent exploitées et qu'un établissement thermal fut créé qui donne naissance à une ville. Les Séquanes étaient en guerre avec leurs voisins de l’Ouest, les EDUEENS, autre tribu gauloise, qui occupait la Bourgogne. Battus les Séquanes firent appel à leurs voisins de l’Est, les SUEVES, tribu germanique. Ceux-ci battirent les Edueens mais exigèrent des Séquanes, le tiers de leur territoire puis ensuite la moitié.

Présageant qu’ils allaient disparaître, les Séquanes firent appel à un homme célèbre par ses victoires, Jules CESAR. Celui-ci, après avoir repoussé les HELVETES, vainquit les Sueves d’ARIOVISTE dans un endroit pense-t-on entre Belfort et Mulhouse.

Jules CESAR avait jugé les Gaulois : courageux, intrépides, braves, infatigables et bavards mais ne pouvaient s’entendre entre eux. Il pensa avec juste raison que la conquête de la GAULLE aux quarante tribus désunies serait facile. Commencée en 58 avant J.C cette conquête se termina en 52. Les opérations se déroulaient de préférence à la belle saison mais il fallait continuellement occuper le pays.

Grands amateurs de bains chauds, les Romains virent tout le parti qu’ils pouvaient tirer des sources chaudes et créèrent des établissements thermaux à Luxeuil, Bourbonne, Plombières, ect. A Luxeuil, ils construisirent paraît-il un magnifique établissement avec des gymnases en albâtre. Les conduites des eaux chaudes et froides étaient séparées et les soldats romains pouvaient se refaire une santé. Dans un rayon de 700 mètres se créa une ville, les fouilles entreprises font découvrir des chemins, des fondations de maison. Ville pas assez importante pour qu’il s’y trouve un théâtre, du moins il n’a pas encore été découvert.

Le 2ème siècle fut la grande période GALLO-ROMAINE de Luxeuil et il s’y créa une industrie : la poterie sigillée. Des fouilles entreprises mirent à jour des fours de potiers et suivant les marques figurant sur ces poteries, il a été reconnu au moins trois fabricants.

La civilisation romaine s’endormait mais les voisins de l’Est se réveillaient et il fallut les repousser à plusieurs reprises. Certains historiens pensent sans aucune preuve que Luxeuil fut détruit au Vème siècle. Nous ne le pensons pas et croyons que l’invasion de 354 détruisit complètement Luxeuil qui ne releva pas. A la fin du IVème siècle, furent écrits, la table de PEUTINGER, la description des principales cités des Gaules et l’itinéraire d’ANTONIN. Aucun des ces trois documents ne mentionne Luxeuil qui disparaît de l’histoire jusqu’à la fin du Vème siècle.

Entre-temps, en 406, les FRANCS, WISIGOTHS, et BURGONDES s’étaient installés en Gaule et en France-Comté et au Sud-Est les Burgondes créèrent un royaume. Le paganisme revint sur des populations probablement superficiellement converties au christianisme.

LE MOYEN AGE

En Irlande, on pensait à réévangéliser la Gaule. Un moine, COLOMBAN, quitta son monastère de Bangor avec 12 disciples, s’embarqua et ils prirent pied en Bretagne. Colomban cherchait un lieu pour construire un monastère. Arrivé à Metz, le roi d’Austrasie, GONTRAN lui donna au pied des Vosges un coin de terre où il y avait peu de population et beaucoup de bêtes sauvages. Colomban s’installa au pied d’une montagne dont le sommet portait les ruines d’un temple de DIANE. Ce fût en 573 que fut créé ANNEGRAY.

Les débuts furent très durs mais la puissante personnalité de Colomban triompha des obstacles et les recrues arrivèrent. En 590, se trouvant trop à l’étroit, il obtint que Luxeuil lui soit cédé où il pensait tirer parti des ruines romaines. Ce nouveau monastère se développa et un troisième fut créé à FONTAINE (Les Luxeuil). Les moines essaimèrent et partirent évangéliser en Europe de l’Ouest et 55 abbayes dépendirent de Luxeuil.

Personnalité austère et entière, Colomban ne laissait la place à aucun compromis, il cédait sur rien et il fut en conflit avec le roi de l’époque Thierry et surtout avec sa terrible grand-mère Brunehaut et aussi avec les évêques locaux. En 610, Colomban et ses disciples irlandais furent expulsés et ils reprirent leurs pèlerinages. Ils descendirent la Moselle, remontèrent le Rhin et arrivèrent au lac de Constance. Son disciple Gall le quitta pour fonder un monastère et la ville qui porte son nom Saint Gall. Colomban repartit, franchit les Alpes et arriva en Italie et fonda un dernier monastère à Bobbio, petite ville située entre Milan et Gènes, où la mort le surprit en 615.

Le monastère de Luxeuil continua sous la direction de Eustiase (610-625) puis de Valbert (625-670). Grâce aux dons du roi Dagobert, le monastère acquit une puissance temporelle et Luxeuil compta jusqu’à 600 et même 900 moines suivants certains historiens. Les moines recopiaient sur des parchemins les textes anciens et une école formaient les fils des Leudes.

En 731, les Sarrazins détruisirent le monastère et massacrèrent tous les moines. En 888, ce furent les Normands et en 934 les Hongrois. Le monastère renaissait chaque fois de ces cendres mais il n’y eut plus des centaines de moines comme au début. Une bulle papale le rattacha directement au Saint Siège, le soustrayant à la juridiction des évêques.

L’histoire de Saint Colomban nous est connue grâce à un moine nommé Jonas qui en 640 vint à Luxeuil pour s’informer sur Colomban. Dans la Vita Colombani qu’il écrivit, nous apprenons que Luxeuil se nommait Luxovium qui lui-même peut venir de deux mots celtes : Lixo et Liqchoul, qui veulent dire, l’un l’eau chaude et l’autre l’eau du Soleil. Dans les armoiries de Luxeuil figure le Soleil.

Petit à petit, Luxeuil se créait, se peuplait ; ville centre des terres de l’abbaye, des artisans, des juristes, des médecins s’installèrent à Luxeuil remplaçant les centaines de moines qui s’y trouvaient auparavant. Luxeuil était une principauté à l’intérieur du Comté de Bourgogne qui lui évoluait dans la mouvance de l’Empire, renforcé par le mariage de l’Empereur Frédéric Barberousse avec la fille du Comte de Bourgogne qui devint le véritable souverain de ce comté.

En 1228, la population de la ville obtint son affranchissement, si elle ne la possédait pas déjà. L’Abbé et les citoyens de la ville furent autorisés à construire des fortifications pour se protéger. Le XIIIème siècle fut une période délicate. Les Abbés durent louvoyer dans les conflits qui opposaient les familles de Saxe et de Brunswick pour la conquête du trône impérial. L’Abbé se trouvait des protecteurs qui souvent ne le protégeaient pas. Philippe III le Hardi, roi de France, prit la suite de son beau-père, le Comte de Champagne, pour la protection, et Luxeuil fut effectivement protégé à partir de cette époque.

En 1291, furent institué le CO-QUATRE. Quatre personnages, égaux entre eux administraient la ville sous la surveillance de l’Abbé, ils s’adjoignirent un conseil de 13 membres. Voilà donc un conseil municipal créé que l’on appelait alors le MAGISTRAT. Jusqu’à la Révolution, ce fut une lutte continuelle entre ce magistrat et l’Abbé pour obtenir plus de droits et s’affranchir de cette tutelle et bien souvent le Magistrat gagnait.

Luxeuil subit à plusieurs reprises les méfaits des combats. En 1201 et de nouveau en 1301, l’église fut incendiée. Après cette dernière date la paix revint et l’Abbé Eudes de Charenton entreprit la construction de l’église telle qu’elle est actuellement. Il bâtit une tour dans les jardins de l’Abbaye, malheureusement détruite par la suite. Luxeuil reçut aussi la visite des Grandes Compagnies ainsi que celle des Ecorcheurs.

Au XIVème siècle, naquit à Luxeuil le Cardinal Jean Jouffroy. Son père, riche banquier lombard fit construire la tour des Echevins ainsi que la maison dite du " Cardinal JOUFFROY ". Celui-ci plus homme politique qu’homme d’église servit le duc de Bourgogne Philippe Le Bon, puis sentant le vent tourner entra au service de Louis XI et se prêta à l’exécution des besognes les plus sordides de ce souverain.

A la mort de Charles Téméraire, duc de Bourgogne, Louis XI s’octroya le comté de Bourgogne qui depuis 1366 était de venu la Franche-Comté. Son fils, Charles VIII désirant avoir les mains libres pour entreprendre la conquête du royaume de Naples rétrocéda la Franche-Comté à l’Empereur Maximilien, gendre de Charles Téméraire. En 1395, par le traité de Senlis, nous n’étions plus Français et nous le sommes redevenus en 1678 par le traité de Nimègue.

LES TEMPS MODERNES

Maximilien, estimant que les Abbés avaient usurpé des droits régaliens fit un procès en cour de Dole à l’Abbé, procès qui dura 30 ans. De guerre lasse, l’Abbé abandonna sa souveraineté sur la principauté mais put retoucher la moitié de ses revenus qu’il donnait à ses protecteurs successifs. En 1534, les habitants de Luxeuil furent réunis sur la place et jurèrent fidélité à l’Empereur.

Au début du XVIIème siècle, il se produisit une réforme dans l’ordre des Bénédictins, connue sous le nom de Saint Hidulphe et Saint Vanne. La 'commande', système par lequel une personne, étrangère à l’abbaye, évêque le plus souvent, était nommé Abbé pour en toucher les revenus, fut supprimé. Les moines purent élire leur Abbé. Ayant plus de ressources, ils firent des travaux et malheureusement, construisirent sur la partie sud du cloître un bâtiment qui l’étouffe et le rend disgracieux. Le grand escalier fut construit ainsi que le salon des princes dont les moulures qui sont les seuls éléments de l’architecture baroque à Luxeuil. La salle suivante, nommée chambre de Bossuet, qui à l’époque chanoine à Metz vint à l’abbaye pour consulter la célèbre bibliothèque.

Les rois d’Espagne, successeurs de Charles Quint détenaient la Franche-Comté qui devint un sujet de discorde avec les rois de France. La Guerre de 30 ans, appelé ici la Guerre de 10 ans fut un immense malheur pour la Franche-Comté qui perdit 40 % de sa population. Luxeuil changea cinq fois de main, et en 1644 Turenne prit la ville après un siège d’une journée, vola les cloches et ne sachant qu’en faire obligea la ville à lui racheter. Ce conflit se prolongea par la Guerre de Dévolution, la guerre de Hollande qui se termina par le traité de Nimègue en 1678. La Franche-Comté redevint française mais resta jusqu’à la Révolution une province réputée étrangère.

Une tache aussi : les procès de sorcelleries. Des personnes soupçonnées de se livrer à certaines pratiques furent jugées par le clergé et brûlées vives. Triste événement qui se passait à l’endroit séparant Luxeuil de Saint Sauveur.

Le XVIIIème siècle vit le développement du thermalisme. L’établissement thermal fut construit en 1764 tel que sa façade se présente aujourd’hui. L’administration de Co-Quatre fut supprimée et remplacée par un office de maire.

L’EPOQUE CONTEMPORAINE

C’est le 21 juillet 1789 qu’éclata la Révolution à Luxeuil, huit jours après que fut connue la prise de la Bastille. Les paysans des environs envahirent la ville. Ils désiraient s’emparer des documents qui les assujettissaient à l’Abbé. Celui-ci s’enfuit et le pauvre maire, qui n’avait que deux soldats, dut négocier. Il obtint qu’aucun mal ne soit fait aux habitants ni aux curistes. Ne trouvant pas ces documents, ils jetèrent dans la cour de l’Abbaye une partie de la bibliothèque et y mirent le feu. Perte irréparable.

A la vente des biens nationaux, la ville se porta acquéreur de l’église et de l’abbaye. Malheureusement s’opérèrent des destructions. Celle de l’église de Saint Martin qui servait aux offices et où dit-on fut enterré Saint Valbert et la partie Ouest du cloître ainsi que les fenestrages sauf un qui fut heureusement épargné.

Quelques remous se produisirent aux premières élections. Plusieurs personnes furent incarcérées durant la Terreur mais aucune ne fut condamnée à être guillotinée. L'Abbaye servit d’hôpital durant les guerres de la Révolution et de l’Empire. En 1815, l’occupation par les Cosaques fut assez pénible.

On salua la fin de l’Empire, on salua la fin de la Restauration. On salua la fin du règne de Louis-Philippe. On acclama Napoléon III lors de sa visite en 1856 et on subit les Prussiens en 1870.

L’eau courante fut installée en 1877, le chemin de fer en 1879. La guerre de 14-18 fut assez meurtrière, 219 jeunes luxoviens y périrent, la deuxième guerre mondiale fit encore 41 victimes.

Le recensement de 1657 donne 1.150 habitants à Luxeuil. En 1790, on en trouve 3.000 qui furent 4.000 en 1870, 5.000 à la veille du premier conflit mondial, 5.600 au commencement du deuxième. En 1975, la ville dépassa les 10.000 pour revenir à 8.790 au recensement de 1990.

En 1914, fut créé le camp d’aviation, transféré à Chartres en 1922. Rétablit en 1937 où il reçut une escadrille des Mureaux. En 1939, un groupe de chasse équipé de Morane 406 et une escadrille de reconnaissance de Potez 63 défendirent le front du Rhin. Le 10 mai 1940, le camp fut bombardé ainsi que les jours suivants. Les Allemands installèrent une école de pilotage, deux bombardements en 1944 et à la Libération, les forces aériennes françaises dépendant de la 1ère Armée participèrent aux combats jusqu’à la libération de l’Alsace.

Puis ce fut l’oubli. La 'guerre froide', la création de l’O.T.A.N. valurent à Luxeuil Saint Sauveur la création d’une importante base aérienne en 1951. A un certain moment 203 pilotes opérationnels volaient sur 75 F84. Vers 1960, la base aérienne devint tactique et stratégique. Un escadron de Mirage IV pouvant porter une arme nucléaire ainsi que des Mirages III occupaient les cieux hauts-saônois. Cela amena un important mouvement de population qui contribua fortement à transformer la ville.

Malheureusement, les industries traditionnelles périclitèrent. Les fonderies à Luxeuil, les tissages et filatures de coton dans la vallée du Breuchin, sans oublier la " Dentelle de Luxeuil "qui dans une centaine d’entreprises donnaient du travail à 20.000 ouvrières à domicile.

Actuellement, Luxeuil est un centre scolaire important, deux lycées, trois collèges et de nombreuses écoles primaires instruisent la jeunesse. Deux centres sociaux créent une animation culturelle. La vie associative reste vivante avec 110 sociétés sportives, culturelles, patriotiques ou autres. Le musée Jules Adler, "plus ancien musée de France " fondé en 1693 conservent des antiques et une importante collection de tableaux. On espère un redémarrage de l’établissement thermal pour redonner de la vigueur à la ville.

par MICHEL DESGRANGES

saisi par son neveu --Marek2 20 juin 2007 à 10:08 (CEST)

Héraldique

Coupé: au premier d'azur semé de billettes d'or au lion issant du même, armé et lampassé de gueules, brochant sur le tout; au deuxième de gueules au soleil d'or.

Patrimoine.png Patrimoine bâti

Repère géographique.png Repères géographiques

Démographie.png Démographie

Année 1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851 1856
Population 3 007 3 080 3 040 3 340 3 582 3 628 4 036 3 647 4 085 3 706
Année 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901 1906
Population 3 855 3 959 3 908 4 162 4 376 4 907 4 811 4 959 5 254 5 474
Année 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968 1975
Population 5 518 5 372 5 488 5 695 5 691 5 724 6 691 8 161 9 216 10 105
Année 1982 1990 1999 2006 2011 2016 - - - -
Population 9 951 8 790 8 414 7 575 7 126 - - - - -

Sources : Cassini/EHESS : de 1962 à 1999, population sans doubles comptes, Insee : depuis 2006, population municipale référencée tous les 5 ans.

Cfr : Cassini, INSEE 2006 & 2011.

Illustrations - Photos anciennes.png En photos

Familles notables.png Notables

La famille Desgranges de Luxeuil

Vieille famille comtoise.

Claude en est le premier membre connu : chevalier à Saint-Jean de Losne (Côte d'Or), il défend brillament cette ville contre les troupes françaises, dans la seconde moitié du XVI ° siècle. Son père (ou son grand-père) avait été anobli par les Ducs de Bourgogne, alors qu'il était à leur service.

Au début de la Guerre de Dix Ans, leurs descendants s'établissent à Luxeuil. Cette famille est composée d'orfèvres, d'artisans, de commerçants (draps et épices), d'hommes de loi et d'ecclésiastiques.

(dictionnaire biographique de la Haute-Saône)


Les origines de la famille se trouvent en réalité à Epinal. Le premier acte mentionnant cette implantation est l'acte de naissance de Jeannon Desgranges, en 1606, fille de Baptiste et de Suzanne (sans patronyme).

Le premier acte mentionnant Luxeuil est l'acte de mariage de Nicolas Desgranges, fils de Baptiste, en 1642. On ne sait quand il y est arrivé, mais certainement avant 1644, car sa signature en tant que membre du corps municipal figure au bas du document annonçant la reddition de Luxeuil aux armées de Turenne, pendant la Guerre de Dix Ans.

Nicolas épouse Anne Saltret, originaire d'une famille dans laquelle exercèrent plusieurs orfèvres, à Fontenoy, à Faucogney, à Luxeuil et surtout à Vesoul. Nous ne sommes pas renseignés sur le point de savoir si Nicolas était déjà orfèvre ou bien l'est devenu au contact de sa belle-famille.

Au recensement de Février 1657 dans le bailliage d'Amont, Nicolas Desgranges et sa famille figurent parmi les 1142 habitants recensés à Luxeuil. Mais ils n'étaient pas parmi les plus riches car aucun domestique ne vivait à leur foyer (56 autres foyers avaient des domestiques).

Le recensement les enregistre en tant qu'habitants de Luxeuil proprement dit, et non comme étrangers comme c'est le cas pour Jeannon Desgranges et son mari Nicolas Mulot.

Pendant les dix années d'hostilités, la Franche-Comté dût subir des invasions incessantes, accompagnées de massacres effroyables, de famines, sans compter la peste en 1636. La 'Comté' perdit 40 % de sa population. Certains villages étaient désertés, il fallut repeupler.

Les pouvoirs publics encouragèrent alors l'immigration. Dans les bailliage d'Amont (qui devint pour une partie le département de la Haute-Saône plus tard), des Savoyards, des Suisses (Chevrolet ?) et des Piémontais (Ferreol ?) s'installèrent dans la partie Sud. Dans l'Ouest, la région de Gray, vinrent des Français du Royaume et la partie Nord fut repeuplée par des Lorrains. C'est ainsi que plusieurs familles d'Epinal s'installèrent à Luxeuil.

(extrait des notes généalogiques de Michel Desgranges)


Origines de la famille Saltret

La famille parait originaire de Fontenoy le Château. Plusieurs membres de cette famille exercèrent la profession d'orfèvres pendant plus d'un siècle (à Faucogney, Luxeuil et surtout Vesoul).

Sur les registres paroissiaux de Luxeuil, nous pouvons lire la naissance de Claudine Saltret, fille de Hughes et de Marguerite. Quelques années plus tard, Jacques Saltret et Pierrette baptisent trois enfants, en 1605, 1609 et 1614.

Tout au long du XVII° siècle, des Saltret sont mentionnés sur les registres paroissiaux, puis ce nom disparaît après 1700.

Des membres de cette famille sont souvent parrains des enfants Desgranges.


Les maires

  • Pierre Benoît DESGRANGES : échevin puis maire de Luxeuil de 1768 à 1772, et de 1788 à 1789, puis du 3/1/1789 au 1/2/1790
  • Claude Joseph DESGRANGES : Maire de Luxeuil de 1792 à 1794, puis 4 jours en Avril 1800 ...
  • François-Grégoire Léopold DESGRANGES : élu Maire de Luxeuil les Bains en 1809 (refuse le poste), puis de 1831 à 1848.
Prénom(s) NOM Mandat Observations
Pierre Benoît DESGRANGES - 02/1790 -  
- - -  
Claude Joseph DESGRANGES 12/1792 - 11/1794 -  
- - -  
- - -  
François-Grégoire Léopold DESGRANGES 02/1831 - 12/1848 -  
- - -  
Charles Antoine de PERPIGNA 01/1875 - 01/1878 -  
- - -  
Charles Antoine de PERPIGNA 05/1884 - 05/1888 -  
- - -  
André MAROSELLI 1929 - -  
- - -  
Jacques MAROSELLI 1970 - 1989 -  
Bernard HAGEMANN 1989 - 1995 Conseiller général  
Michel GABILLOT 1995 - 2008 Conseiller général  
Michel RAISON 2008 - 31/12/2015 Député  
Frédéric BURGHARD 01/2016 - (2020) Source<re f>Presse</ref>  
- - -  


Cfr: Mairesgenweb

Les notaires

Prénom(s) NOM Période Observations
- -  
- -  

Les curés

Prénom(s) NOM Période Observations
- -  
- -  


Ressources généalogiques

Dépouillements d'archives

Documents numérisés

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Cimetières


Informations pratiques

Horaires d'ouverture de la mairie

Horaires Lundi Mardi Mercredi Jeudi Vendredi Samedi Dimanche
Matin - ? - ? - ? - ? - ? - ? - ?
Après-midi - ? - ? - ? - ? - ? - ? - ?
Commune.png

Mairie
Adresse : - 70300 LUXEUIL-LES-BAINS

Tél : - Fax :

Courriel :

Site internet :

GPS : -° / -° (GoogleMaps) ou Cassini / Satellite / IGN / Cadastre (Géoportail)

Commentaire :

Source : http://www.annuaire-mairie.fr ()

Dépouillements des registres paroissiaux

Archives notariales

Patronymes

Remarques

Nuvola apps bookcase.png Bibliographie

  • DOM GUILLO, Histoire de l’illustre abbaye de Luxeuil, Manuscrit de la bibliothèque municipale de Vesoul.
  • KAHN Philippe, Luxeuil au Moyen-Age, recherches sur la topographie de la ville, Mémoire de Maîtrise, Nancy, 1971.
  • CUGNIER Gilles, Histoire du monastère de Luxeuil à travers ses abbés, 590-1790, 2 tomes, Édition Dominique GUÉNIOT, Langres, 2004.
  • DESGRANGES Bernard (autoédité à Luxeuil):
- Histoire des thermes de Luxeuil
- Luxeuil pas à pas (2 tomes)
- Luxeuil et la vallée du Breuchin (2 tomes)
- Colomban a-t-il existé ?
- Chronique Luxovienne, 2010

Récupérée de « http://fr.wikipedia.org/wiki/Luxeuil-les-Bains »

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